Seul.

Tu soupires, soulagé ?

Le cousin t'as pas suivit. Peu importe, tu as bien appris de tes erreurs, tu préfères - et de loin- mourir attaquer que trahis. Ça sera douloureux. Bien sûr que ça sera douloureux, mais l'exécution sera plus douce. Tu en souris.

Alors tu marches, sentant une bourrasque te rafraichir l'esprit. Tu dois rester calme, comme le voudrait Sirius. ( Mais qu'est ce que veut Sirius ?) Retrouver Procyon (?) Un regard posé sur toi. Tu t'arrêtes, regarde autour de toi, ta main sur ton arme. Tu ne fléchis pas. Tu copies ce que tu as compris de la vie depuis que tu es devenu lié.

Trembler c'est mourir.

Lycaon observe autour de lui.

ou accompagné

Tu regardes autour de toi, sentant quelque chose glisser dans les buissons. Tu ne sais pas où tu es, mais tu comptes bien rejoindre ton étoile. Tu ne resteras pas là les bras croisés à taper la causette avec tu ne sais quelle merde qui se tapis dans l'ombre. T'as pas le temps.

Tu cours à l'opposé, te concentrant sur le lien de ton étoile ou/et d'un autre membre du cercle.

Courir. (68)

Tu tombes. Tu crois bien que t'arrives pas à dégager cette foutue trouille du bide. Putain. T'as le cœur en panique, la tête en vrac, le corps en ébullition. Mais tu vas pas lâcher, pas vrai ? T'essayes de te redresser, enfaite non, t'y arrives, chancelant, mais courageux. Allez bordel, tu peux le faire, tu dois juste les rejoindre... juste... LES RETROUVER. Tu dois pouvoir faire ça. Tu vas pouvoir faire ça.

Sirius

Se relever et se mettre à courir. (20)

T'as rien demandé.

T'as pas demandé à ce qu'une étoile te ramasse pour te foutre dans ce cercle de merde ! T'as rien demandé de tout ça... tu voulais juste... juste un peu d'attention... un peu de tendresse... un peu de chaleur.  Tu voulais que ton frère Leith te calcule...

Leith
Leith
LeithLeithLeithLeithLeiSiriusSiriusSiriusSirius
Sirius
Sirius

Tu voulais avoir une famille comme dans les films.
Et tu vas avoir une mort comme dans les films.

Y'a plus rien qui compte si ce n'est la survie.
Tu veux vivre.

Sans réfléchir tu t'armes de ton couteau et plantes le monstre dans la gueule, quittes à te tailler sur ses crocs. T'as envie de tourner l'arme dans sa chair jusqu'à ce qu'il te lâche. Tu troc ta peur contre ton envie de vivre.

LACHE MOI SALE FILS DE PUTE!


- Utiliser son arme blanche (28)

La chaleur du sang te fait bizarrement du bien.
Et tu te demandes si Sirius le sens, que tu vas pas très bien.
Est-ce qu'il sent un peu, ne serait-ce qu'un petit peu... l'étrange sensation qui te dévore la poitrine ???
Tu te demandes si Leith serait fier de toi pour avoir fait un trou dans la sale gueule de ce monstre.
Tu te demandes si Fenrir te regarde... là... dans les bois.
Qu'il t'observe tristement. Qu'il te chuchote des trucs que tu peux pas entendre.
Peut-être qu'il te complimenterait d'avoir été si courageux.
Peut-être qu'il te donnerait un de ses sourires qui te fait tant plaisir.

Peut-être que tu vas mourir.
Peut-être que tu vas survivre.

Peut-être.
Juste...
peut-etre.

- Faire le mort.

Tu es ailleurs un moment et par rafale la douleur vient te rappeler que tu es encore en vie.

En vie.
Ça donne envie de sourire, de se dire qu'on est pas tout à fait crevé, mais tu n'arrives pas a tenir un rictus, ton visage se décomposant en grimaces.

Vivant, respirant, mais au bord de tout, au bord des larmes, au bord de la mort...

Sirius...
T'aurais envie de dire son nom, ne serait-ce que pour te rassurer un peu, mais bouger te semble impossible.

Alors tu restes là et tu sens la créature te bousculer un peu. Tu n'es plus qu'un sac de viande qui petit à petit se refroidit. Tu te vide juste de ton sang, n'as la force à rien si ce n'est de regarder le ciel entre deux branches d'arbre.

T'arrives à trouver ça joli.

- Ne pas bouger. Faire le mort.

Tu crois bien que tu pleures.
Ou peut-être pas.
Comment savoir quand on ne sent plus que son bras qui hurle.
La pluie, le sang et tout le reste se mélangent dans la nuit.

Il faut que tu tiennes le coup.
Comment ils font dans les films déjà ?

Tu t'imagines te redresser, te relever, utiliser ton t-shirt pour faire un garrot et te sauver la vie, tout seul, comme un héros. Mais tu n'arrives pas a bouger et ta gorge se tord en pathétiques gargouillis. Un sanglot, étouffé, puis un deuxième mastiqué, pour finir sur un troisième soupiré en reniflements sourds.

Ferme ta putain de gueule Lycaon, sinon il va revenir te finir, que tu penses en grimaçant.

Tu essayes néanmoins de bouger, ne serait-ce qu'un peu, de te mettre sur le coté, de faire pression avec ton corps sur la blessure alors que tu sais déjà que ça ne sert strictement à rien...

Tu souffles sur le sol humide, joue terreuse et cheveux sales. Tu plonges ton regard dans l'obscurité.
À moins que ce ne soit tes yeux qui se ferment...

Tu pleures.

- Se met à pleurer.