Y'a tellement d'choses qui clochent... (PNJ)

Y a tellement d'choses qui clochent
Le dire, c'est bien
Rien faire, c'est mocheCe monde est cruelft PNJTu traînes. C’est fou comment tu ne cesses pas de faire ca depuis… Putain bientôt un an, Dusk. Une putain de longue année, que tu es revenu sur l’île d’Astéria, en disant que tu prendrais quelques jours, au pire quelques semaines, le temps de te remettre d’aplomb. La vérité, pourtant, c’est que ça ne va pas mieux. T’es pas mourant, vieux, mais t’es pas en forme. Tu dors, et quand tu dors pas, il y a ce trou noir au fond de toi, qui bouffe toute ton énergie. Tu dors tard et arrivé à minuit, tu as l’impression d’avoir vécu l’une des journées à mille à l’heure que tu vivais avant.

D’un haussement d’épaule, tu chasses cette pensée et te voilà à ramener une cigarette à tes lèvres avant de l’allumer d’un coup de zippo gravé avec une line de rap français, traduite en anglais : “I came, I saw, I did what I could” (Je suis venu, j’ai vu, j’ai fait ce que j’ai pu). Remettant un peu mieux le col de ton costume noir, aujourd’hui c’est Senja sous sa paire de lunette fumée qui est sorti de l’appartement que tu partages avec ton frère. Appuyé contre un banc, qui fait face à la plage, toi tu observes les complexes des Clématis.

T’es pas de ce coin, mais avec ton travail, avec ton passif, tu ne t’y sens plus comme un éléphant dans un magasin de porcelaine, tu sais te tenir. Et tu sais que tu ne fais pas tâche dans le décor quand la plupart des gens qui passent là ne t’accordent même pas un regard. Tes yeux lâchent les bâtiments, pour glisser sur ton téléphone. 17h31, t’as soif. Tu finis par quitter l’appui que te procure le banc pour aller vers le café qui n’est pas très loin, en bout de rue. SI tu dois encore attendre encore plusieurs heures, autant que tu ne t’assèches pas.

Abandonnant là la surveillance, pour celle que tu espères croiser tout en sachant que ça risque de finir aussi mal que vos derniers échanges, tu t’en vas rejoindre le café. Instinctivement, tu abaisses le casque que tu as sur la tête, seul éléments dissonant du tableau que tu sers et tu tentes de renouer avec la réalité en baillant de toutes tes forces.

Inscription : 01/05/2021

Danaé a vu Dusk entrer dans le café - pire, même, elle l'a senti. Une sonnette d'alarme s'active dans son crâne, alors qu'il passe la porte du Planetbucks. Elle est assise à table, son matcha green tea posé devant elle, à peine entamé, accompagné d'un trio de pancakes qu'elle a grignoté sans grand intérêt. Elle ne croise pas le regard de Dusk, et ce dernier ne voit pas sa grimace mortifiée.

Quand il finit par tourner la tête vers elle, elle cache comme elle peut son visage en détournant la tête vers la grande baie vitrée, tentant de mettre son portable devant elle pour qu'il ne la remarque pas.Négative 70%
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Le dire, c'est bien
Rien faire, c'est mocheCe monde est cruelft @Danaé Aoibheann Tu entres dans le café en terminant de bailler avec une absence de classe qui attire quelques regards. Un sourire revient jouer sur tes lèvres, pour apaiser les plus méfiants et tu fonces tout droit vers le comptoir de service. Ce qui se passe ensuite ? T’en sais rien, juste que tu as une sensation, un truc, comme un murmure au fond de ta tête. Ca t’arrive souvent, parce que t’es attentif à tout ce qui t’entoure, tu vois. En tout cas, tu tournes la tête et tes yeux se figent sur une silhouette que tu connais. Une silhouette que tu recherches. Et tu sais quoi ? Ton cœur se serre comme un vieux kaki ratatiné. Aie.

Quand le type du service te demande ce que tu veux, t’hésites même pas. En quelques minutes, sans plus regarder à nouveau la silhouette qui n’a pas envie de te voir, tu parles, paies, patience et finalement tu te retournes d’un bon pas avec les deux mains prises. Un frappuccino bien sucré pour toi, qui te donne déjà envie d’y plonger les lèvres. La deuxième boisson finit par être posée sur une table, juste en face de la jolie blonde qui se cache bêtement dans son téléphone.

« C’est ta préférée, tiens. Tu pousses la boisson vers elle, en parlant d’une voix toute douce. Le gars de la cité, parfois un peu brut, surtout doublé d’une bonne carrure est devenu aussi mou qu’un ourson en peluche. Ton regard cherche le sien, emplit de doutes et de peur. Dis, Danaé… on pourrait parler ? Je ne veux pas te déranger, ni te blesser, je te l’ai déjà dit, mais… Je ne comprends pas ce que j’ai fait. Tes mains agrippent la chaise face à elle, mais t’oses même pas t’y assoir. Je t’en pries… dis-moi ce que j’ai fait de si horrible. »

Bon bah, c'est mort pour amener ça en finesse, essayer de comprendre par-dessous les lignes hein. Ton cœur bat juste tellement fort que tu es incapable de retenir tes émotions.

Inscription : 01/05/2021

Elle manque de soupirer en réalisant qu'il l'a vue ; au lieu de ça, elle se contente de fermer les yeux très fort. De soupirer dans sa tête. C'est une actrice, une actrice douée certes, mais pour l'heure elle concentre ses talents ailleurs. Au final, elle relève vers lui un regard désabusé alors qu'il vient poser ses mains sur le dossier de la chaise en face d'elle.

* Laisse tomber.

Elle n'a aucune explication à apporter. Alors qu'elle t'aimait tant, Dusk, Danaé ne peut pas se résoudre à faire la même chose. Et si c'était toi ? Et si tu étais cette personne qu'elle redoutait tant ? Danaé se mordille la lèvre et détourne le regard. Tes yeux la font fondre, mais elle ne l'avouera jamais. Jamais.

* Tu peux t'asseoir.Négative 31%
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Le dire, c'est bien
Rien faire, c'est mocheCe monde est cruelft @Danaé Aoibheann Tu te sens mal Dusk. Ca te fou encore plus mal de te dire que tu ne te laisse jamais réagir comme ça habituellement. Nan… tu caches, tu ravales, tu retiens, mais tu ne te laisses jamais affecté comme ça. Ne jamais dire jamais, tu le sais pourtant. Parce qu’en face, il y a Danaé et rien n’est comme d’habitude. Tu as l’impression d’être un coupable au milieu d’une salle d’audience, en face il y a la victime. Belle et si distante. Tu donnerais la lune et le soleil rien que pour avoir le droit à un de ses sourires.

« Merci. Tu souffles quand elle te dit de t’asseoir, avant de tirer la chaise et te mettre sur la chaise, les mains serrées autour de ta boisson froide. Je ne veux pas t’embêter, tu sais. Tu hésites, tes yeux vont aux siens. Je sais que j’ai fait quelque chose de mal. Je veux bien le comprendre, mais je veux pouvoir me rattraper. Je… je suis tellement désolé. »

Tu as l’air penaud, c'est un fait, tu vois. Pourtant, tu ne lâches pas l’affaire. Ca te ronge depuis des mois. Si parfois tu parviens à faire comme si tout allait bien, la vérité reste au fond de toi comme une cicatrice sur laquelle ton esprit et ta culpabilité ne cessent de gratter. Ca fait mal. Ca pulse, ca saigne. Et tu es conscient que plus tu resteras en silence, à l’observer sans percer l’abcès, plus tu prends le risque d’infecter la blessure. Et franchement, Dusk, tu ne veux pas aller jusque-là.

Un soupir t’échappe et te voilà à réfléchir à nouveau. On peut facilement lire la détresse et l’incompréhension, la volonté de te rattraper aussi. Toi qui souris toujours, tu affiches une face bien fermée et fanée. Finalement, tu as ce mouvement comme si tu allais te lever, fuir, parce que tu ne sais pas quoi faire de mieux. Tu t’arrêtes, tu te figes et ton mouvement se transforme. Ton bras traverse la table. Habituellement tu prendrais sa main dans la tienne, pour quelle sente ta chaleur, ta sincérité, mais t’oses pas. Tu ne fais qu’ouvrir ta paume près d’elle, comme une invitation à venir s’y réfugier. Et sans t’en rendre compte, un souffle s’échappe de ta bouche :

« Tu me manques… »

Inscription : 01/05/2021

Son regard se pose sur la main ouverte de Dusk - qu'elle dégage de la table avec une petite tape sur les doigts, autoritaire et embarrassée. Elle a rougi. Elle le déteste ! Elle conclue ses pensées par un soupir, alors qu'elle croise les bras. Sa position est fermée, clairement sur la défensive.

Ah, Alcyone... qu'est-ce que tu lui trouvais ? A ce type. C'est un homme. Et même pas un bel homme - de son point de vue purement objectif !

* Tu n'as rien fait de mal. Laisse tomber. Je...

Elle relève les yeux vers lui, peine à soutenir son regard.

* Je reviendrai, elle soupire. Elle joue le jeu, encore et toujours; un jeu dont elle n'assume plus les responsabilités. Un jeu qui la fait souffrir.Négative 57%
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Le dire, c'est bien
Rien faire, c'est mocheCe monde est cruelft @Danaé Aoibheann Comment réparer quelque chose quand on ne sait pas encore comment il a été cassé ? C’est la question que tu te poses, et tu as beau ouvrir ton cœur et ta bouche, lui offrir ta vérité, et même lui tendre la main, tu vois bien que quelque chose est cassé. C’est horrible, Dusk. C’est comme si on t’arrachait quelque chose de force. Tu n’irais pas jusqu’à dire que tu te sens aussi vidé que lorsque le cancer a pris ta mère, hein, mais c’est le même genre de sensation. La douleur et la peur de la perte, avec ce fond de colère parce que tu n’es pas assez fort pour la rattraper. Tu t’en veux… bon dieu que tu t’en veux.

« Alors tu t’es lassée ? Je suis trop protecteur, je le sais, mes petits frères le disent tout le temps. Tu ramènes ta main vers toi, celle qu’elle a refusé, et tu viens la frotter de tes doigts, comme si tu en sentais la brûlure du rejet sur ta peau. Je ne veux pas être collant, ni te gêner. Je… Tout a été si vite. Tu soupires. Je ne te redemanderai plus, si tu veux. »

Tu ne sais pas vraiment si elle va se sauver, mais ses dernières paroles te le font croire et tu as ce mouvement, comme pour l’arrêter avant de te rassoir. Tu gardes tes mains autour de ton gobelet qui perle de condensation froide avant de relever les yeux vers elle.

« Tu peux me dire ce que tu as sur le cœur, tu sais. Tu lâches, lentement, en essayant de ravaler ta peine. Je suis toujours le même. Je suis… de ton côté. Toujours. Jusqu’au bout, ok ? Tu hésites, avant de te lever. Tu as toujours mon numéro ? Vraiment, appelle-moi, si y’a quoi que ce soit. Je ferai tout ce que je peux pour être là. »

Et tu restes là à moitié debout, prêt à partir. Sauf que tu ne sais pas vraiment quoi faire. Partir, et prendre le risque qu’elle disparaisse complètement de ta vie. Rester et imposer une présence qui lui déplait. Entre ce que tu veux et ce qu’elle désire, c’est elle que tu choisis, et tu recules d’un pas.

« Je ne voulais pas te déranger. »

Inscription : 01/05/2021

Elle soupire, mais ce soupir a des airs d'acier, de tranchant. Elle coupe net, elle n'est pas furibonde mais ses yeux lancent des éclairs. Diva, elle recule, fait du bruit avec les pieds de sa chaise sur les carreaux bien lavés.

* N'essaie pas de comprendre, elle lâche, sèche. Je n'ai aucune explication à te donner.

Elle est désolée. Au fond, elle est honnêtement désolée. Mais elle ne veut pas payer les pots cassés d'Alcyone, elle ne veut pas jouer ce cinéma-là. Elle pense à lui, toujours dans un coin de sa tête. Et à lui aussi, réprime un frisson angoissé, détourne le regard.

* Reste là. Surveille mes affaires.

Elle se lève et sort du café, le temps de s'allumer une cigarette.Négative 93%
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Le dire, c'est bien
Rien faire, c'est mocheCe monde est cruelft @Danaé Aoibheann « Je ne compte pas te forcer. »

C’est ce que tu réponds, même si tu sais que tu aimerais savoir, comprendre, rattraper. Ca ne changera jamais, mais au final, Dusk, et si tu avais simplement demandé trop, trop vite ? Tu ne t’es peut-être pas rendu compte, ce serait bien ton genre. Pourtant, si tu en viens à ça, tu as aussi décidé de ne pas lui forcer la main. C’est pour ça que tu as ce mouvement pour te lever et… Ah. Elle t’a doublé.

« Ok, je t’attends. »

De toute façon, elle est déjà sortie. Toi, mon vieux, t’es debout, complètement paumé. Tu ne sais pas si tu peux ou dois te rasseoir. En faite tu ne sais rien, alors tu restes debout, à regarder ses affaires. Tes yeux les fouillent sans oser tendre la main. Tu dois avoir l’air particulièrement con, parce qu’un serveur finit par te demander si tu as besoin de quelque chose et dans la panique, tu commandes une part de tarte aux fraises. T’as juste ooublié que t’es allergique à la fraise et que t’aimes pas spécialement ça.

« Merci… » Tu souffles à l’homme, avant de te rasseoir, prendre ta tête entre tes mains, hésiter, puis oser lui envoyer un message : « Tu aimes les fraises ? » pour savoir si tu lui laisses ta part ou si tu vas t’excuser maintenant auprès du serveur pour renvoyer ton achat. Débile va.

Inscription : 01/05/2021

Quand son téléphone vibre un coup, elle le sort de la poche de son manteau pour observer le sms. Les yeux levés au ciel pendant un instant, elle finit par répondre. Mais oui, idiot.

Elle ne déteste pas Dusk. Elle le trouve adorable. Elle aime la différence entre son apparence et son attitude. Mais... elle est forcée de le détester. Un soupir. Elle termine sa cigarette et retourne dans le café, retourne s'asseoir à table. Elle compte bien finir sa commande.

* Merci.Négative 70%
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Rien faire, c'est mocheCe monde est cruelft @Danaé Aoibheann Tu as presque un soupir de soulagement en voyant sa réponse arriver. Elle aime ça, t’auras pas à passer pour un connard de client qui fait renvoyer sa commande. En vrai, ça te soulage, parce que t’aimes pas manquer de respect aux gens, encore moins aux gens qui bossent sérieusement. Le serveur voulait bien faire, t’étais juste trop préoccupée par la blonde pour réfléchir à sa proposition.

Au final, tu restes là, assis, la tête dans les mains, à regarder la part de tarte qui brille et semble excellente, même pour quelqu’un qui n’aime pas ça. Ce n’est qu’en entendant le son de la voix de Danaé que tu relèves la tête vers elle, l’air… perdu, soulagé, inquiet. Tout un mix d’émotions pour toute une histoire.

« Avec plaisir. Tu lui réponds, comme la première fois que tu l’as croisé, après l’avoir aidé sur tu ne sais même plus quoi. Ton plaisir c’est servir les autres. Les protéger et les aimer. Tiens, c’est pour toi. Tu pousses la part vers elle. Avant que tu ne t’imagines des trucs, ce n’est pas pour me faire pardonner, mais parce que j’ai commandé sans réfléchir. Tes beaux yeux trahissent les tumultes au fond de toi, alors que tes lèvres lui offrent un sourire complice. J’espère que ça te fera plaisir tout de même. »

Tu l’observes s’asseoir, tu n’arrives même pas à détacher tes yeux d’elle. Elle est si… t’en sais rien en faite. Elle est belle, mais ce n’est pas ça qui t’a plu chez elle. C’est ce truc au fond de ses yeux, cette attitude, cette capacité à être et ne pas être. T’es incapable de le dire clairement, Dusk, mais quelque chose chez cette femme t’a envouté.

« J’aimerais… Tu t’arrêtes, semble réfléchir et reformule, pour ne pas la blesser. Tu voudrais bien qu’on se revoit… de temps en temps j’entends ? On pourrait refaire des road trip sur l’île quand tu as un weekend de libre, peut-être ? »

Inscription : 01/05/2021

Elle évite de le regarder dans les yeux. En réalité, elle évite de le regarder tout court. La joue posée contre sa main, elle a le regard fixé sur l'extérieur.

La proposition est tentante. Mais elle a des obligations, désormais. Elle ne peut pas se laisser aller à l'insouciance. Il y aura forcément un moment fatidique où elle devrait lui dire que ce n'est plus comme avant... et que ça, c'est gravé dans le marbre. Elle a déjà vécu cette situation. Ce n'est pas agréable.

* Pourquoi pas. Elle capitule, vaincue. Il est trop fort pour elle.Négative 99%
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Rien faire, c'est mocheCe monde est cruelft @Danaé Aoibheann Ca te fait quelque chose, quand même, de ne pas pouvoir regarder au fond de de ses yeux. Tu avais l’habitude d’observer et de t’émerveiller des étoiles dans ses iris marrons aux reflets roux. Là, tu es juste capable de la regarder, d’observer sa silhouette, de graver l’instant dans ton esprit comme si tu ne pourrais plus jamais y avoir droit. Voilà, Dusk, c’est ça, tu es en train d’agir comme si ton temps en sa présence était compté. Est-ce pour cela que tu sens ton cœur battre si fort, si douloureusement ? C’est comme à la mort de maman, quelle horreur.

« Vraiment ?! Tu t’étonnes de sa réponse, et ça vient arrondir tes yeux. Sans le comprendre, une joie immense monte en toi et ça vient tirer un sourire. Mais pas ces sourires forcés et inquiet que tu lui offres depuis que tu l’as repérée… non, c’est un merveilleux sourire. Grand et brillant. Aussi innocent et touché qu’un enfant. On ira là où tu as envie ! En préparant bien, on pourra même trouver un endroit sympa pour dormir. Tu sais ce genre de gite atypique qu’on déniche en cherchant ? Ca te plairait, je pense ! »

Tu t’emballes, mais franchement, en t’offrant ces deux mots, elle vient allumer une lueur d’espoir au fond de toi. C’est beau l’espoir, oui, mais c’est dangereux. Ca peut brûler, détruit. Tu le sais, tu l’as vécu avec ta mère. Et ça te revient d’un seul coup, en ressentant l’espoir doux, chaud, qui monte dans ta poitrine et tu comprends que tu t’emballes. Il te faut inspirer plusieurs fois, pour refroidir ta tête et tu finis par rouvrir la bouche.

« Merci. Tu lui souffles tout doucement, le cœur au bord des lèvres. Ca ne t’engage à rien, si finalement tu ne veux plus, tu n’auras qu’à me le dire. Tu attends un instant. Je peux tout entendre, promis. »

Inscription : 01/05/2021

Elle croise les bras, et finalement se rapproche de la table pour entamer son goûter plus ample que prévu. Elle avait déjà abusé, Dusk en a remis une couche. Finalement, elle glisse l'assiette de pancakes vers lui - lui offre sans un mot. De toutes façons elle ne pourra jamais finir toute seule.

* On verra, elle préfère ne rien promettre. Il faut qu'elle voit... il faut qu'elle voit avec lui.

Finalement elle lève la tête vers Dusk pendant une seconde, avant de se repencher sur sa boisson.

* Je suis en couple. Un avertissement.Négative 20%
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Le dire, c'est bien
Rien faire, c'est mocheCe monde est cruelft @Danaé Aoibheann Tu lui souris, encore une fois, même si sa nouvelle réponse est bien moins dans l’acceptation. En faite, Dusk, ce que tu vois, toi, c’est que tu en as probablement demander trop. Tu t’es laissé entrainé par ta joie, par ce morceau d’espoir. Et tu en as trop dit, trop demandé, tu le sais. La voix de ta mère résonne au fond de toi, même elle le sait. Bon dieu, Dusk, est-ce que tu débloques là ?

Sauf que, tu vois, t’es en train de penser à ça, à ce qui est acceptable de faire ou pas maintenant, quand Danaé, face à toi, t’apprends quelque chose. Elle est en couple. Sur le coup, mon vieux, tu es vraiment surpris, tu lui offres une tête d’idiot de la classe. Tes yeux passent sur elle, de long en large, de large en long. Et puis tu comprends. T’y peux rien Dusk, t’es un mec, t’es long à la détente. Et puis ça vient et tu sais quoi ? Tu rougis, mais t’es pas vexé, pas blessé. Juste que tu te sens désolée qu’elle soit obligée de dire ça.

« Je ne suis pas amoureux de toi. Que tu lâches tout à coup, en passant une main dans tes cheveux. Enfin… J’ai surement eu des sentiments… avant… avant tout ça. Tu lui offres un petit sourire en coin, timide et désolé. Mais j’ai compris… ou en tout cas j’ai décidé que ce n’était pas ce que je voulais, et sûrement ce que tu voulais ? »

Tu gratte tes cheveux avant d’attirer l’assiette de pancake en la remerciant d’un sourire, puis tu te laisses le temps de te reprendre en avalant un bout de dessert.

« Je t’aime… Tu lèves la main pour l’arrêter quelques secondes, et t’expliquer. Je t’aime platoniquement, comme j’aime ma famille. Je veux… prend soin de toi, faire en sorte que tu ailles bien, que tu sois heureuse. Tes lèvres lui offres un sourire désolé, encore une fois. C’est pour ça que j’ai attendu avant de revenir te voir. Je me suis dit que si mon absence était voulu pour que tu sois heureuse, je devais l’accepter, mais… c’est plus dur à dire qu’à faire. »

Inscription : 01/05/2021

Elle l'écoute avec attention. Ses yeux détaillent Dusk, et cette fois-ci, elle ne manque pas de bien le regarder dans les yeux. Elle prend une gorgée de sa boisson, étrangement silencieuse.

* Ce n'est pas de moi dont tu es tombé amoureux, si ça a été le cas un jour.Négative 100%
C'est l'heure du palier !
- Lui dire que ce n'est pas grave.
- Lui demander plus d'explications.
- Lui parler de son supposé petit-ami.
- Changer de sujet.100 %

Y a tellement d'choses qui clochent
Le dire, c'est bien
Rien faire, c'est mocheCe monde est cruelft @Danaé Aoibheann Tu viens de lâcher un caillou dans la mare, tu t’en doutes parfaitement. Le truc, Dusk, c’est que tu ne mens pas, jamais, à personne. Tu as eu des sentiments pour elle, puis ils ont évolué par la contrainte des choses. En te repoussant, elle t’a donné le temps de réfléchir, d’essayer de la supprimer de ton esprit, de calmer ta passion et d’en tirer l’essentiel : tu accepteras de ne pas avoir le droit de lui porter ce genre de sentiments profonds, elle n’est pas la bonne (ou plutôt tu n’es pas le bon pour elle) mais tu ne veux pas… ne peux pas, t’éloigner. Cette conclusion flotte dans ton esprit en même temps qu’elle te répond. Ses mots sont… simples, presque tranchants. Tu pourrais en souffrir, mais tu prends ça pour autre chose. Elle a la force de t’offrir la franchise, et tu apprécies ce geste.

Ce n’était pas elle. Il te faut de longues secondes, les yeux plongés dans les siens, pour comprendre rien que le sens premier de ses mots. Ce n’était pas elle, soit, mais qui était-ce ? Une sœur ? Tu rejettes l’idée rapidement, ce serait clichée. Alors quoi ? À vivre dans les cdc, Dusk, tu as vu de sacré chose, des traumatismes aussi incroyables qu’incompréhensible. A-t-elle perdu l’esprit ? Possède-t-elle un genre de double en elle ? Tu avales ta salive, et doucement, tu hausses les épaules, pour marquer le fait que ce n’est pas grave et puis tu choisis de prendre ses paroles pour une tentative de t’offrir la vérité. Tu te trompes peut-être, mais c’est comme ça que tu fonctionnes toi.

« Comment ça, pas toi ? Tu répondais au même nom et tu avais la même voir, les mêmes yeux brillants, la même beauté singulière… Tu parles doucement, sans la presser, mais sérieusement. Tu veux bien m’expliquer ? Ce serait peut-être plus simple pour que je sache… comment me comporter ? »

Spoiler:

Inscription : 01/05/2021

Elle n'est pas prête à lui dire. Elle pince les lèvres, évite de boire plus de sa boisson - juste au cas où. Finalement, elle détourne le regard à nouveau, on pourrait presque la croire timide. Sa main droite vient trouver son bras gauche et elle se démange, nerveuse.

* C'est compliqué, elle tourne autour du pot, incertaine. Tu vas me prendre pour une folle. Ses yeux sont humides. Elle n'aime pas ça. Cette sentence. Ce fardeau.Malaise 50%50 %

Y a tellement d'choses qui clochent
Le dire, c'est bien
Rien faire, c'est mocheCe monde est cruelft @Danaé Aoibheann Honnêtement ? Ca te brise littéralement le cœur d’apercevoir ses yeux se mettre à briller d’une manière clairement significative. Elle se recroqueville et franchement, Dusk, tu t’en veux d’avoir provoqué ça, tout comme tu sais qu’il faudra bien que vous parliez. Un jour ou l’autre. Tu ne pourras pas oublier et vu comme elle réagit, c'est aussi sacrément inscrit en elle. Qu’est-ce qui la fait réagir avec autant de… douleur ? Tu ne sais pas, mais les larmes dans ses yeux ne semblent pas feintes et ça vient faire briller tes yeux des mêmes perles salées. Tu ne peux pas ne pas ressentir ce qu’elle exprime parce qu’après tout, tu l’aimes, d’une manière ou d’une autre.

« Oh Danaé… Tu souffles en entendant sa remarque. Ca vient tellement résonner dans ton coeur, face à la peur et l’incompréhension qui sonnent en toi depuis que tu as découvert pour Douglas… Je… Ta voix s’écrase, tu respires et bêtement, tu tends la main vers elle, pour effleurer son bras de tes doigts chaud. Je ne te prendrai jamais pour une folle. Je te l’ai dit, je serai de ton côté, quoi que tu me dises ou face. La seule chose qui me détournerait de toi, c’est que tu me le demande, clairement. »

C’est absolument vrai, tu y as bien réfléchi, tu sais comment tu fonctionnes et la puissance de tes sentiments envers la belle blonde. Ton coeur cogne contre ta poitrine, tu as l’impression que tu vas pleurer, alors tu détournes un peu les yeux. Ton visage exprime toute cette incompréhension, cette peur même, qui est la tienne ces derniers temps et tu souffles, juste assez fort pour qu’elle entende.

« Ca ne sera pas plus compliqué que mon quotidien. Et si tu lui avais fait quelque chose, comme tu as fait quelque chose au gamin du battle de rap ? J’ai l’impression d’être maudit… Rien que pour ça, je ne pourrai jamais te prendre pour une folle. Je te le jure... Laisse moi t'aider.»

Inscription : 01/05/2021

Se passent de longues secondes pendant lesquelles Danaé mange sans un bruit, essaie de se reconcentrer sur le problème - sur la façon dont elle va lui dire - et de chasser les débuts de larmes qui s'accumulent. Finalement, elle finit nourriture et boisson et soupire lourdement. Au moins, elle a décompressé - au moins un peu.

* Je peux pas te dire ça ici. Je t'enverrai un message.

Elle se lève d'un bond, pose du liquide pour payer sur la table.

* Promis.

Finalement, en quelques instants, elle est partie. Disparue.Malaise 12%
C'est tout pour moi, tu peux conclure o/12 %

Merci

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