La vraie richesse est discrète. (PNJ)

La vraie richesse est discrète.14h30 - Centre comercial
ft PNJ

Quand on a un jour pour souffler, il faut en profiter. C’est ce que tu te dis, alors que tu quittes joyeusement ton appartement en emportant dans ton sillage un nouveau parfum aux fruits rouges et ton sourire immense. Tu as une journée libre, entièrement et sans limites, alors tu ne vas pas rester gentiment à la maison. Non ! Ton petit sac à dos (t’es incapable d’avoir un sac à main, tu l’oublierais partout) chargé de ton porte-monnaie et de quoi grignoter, tu as décidé de… faire les magasins. Disons plutôt qu’avec ton niveau archi bas de monnaie courante, tu vas surtout lécher les vitrines et imaginer les achats sur toi. Ca ne t’embête pas, en vrai, sortir et te promener te suffit pour être heureuse !

Quand tu arrives au grand centre-commercial, tu n’as pas perdu d’un pourcent ton sourire. Tu ne perds pas le temps, descend du bus d’un pas dansant et sans jeter un œil aux passants qui lèvent les sourcils en te voyant aussi joyeuse. Ta dégaine aussi intrigue, il faut le dire. Short bouffant, rouge vif, tu porte un marcel comme ceux des équipes de basket et d’énormes lunettes de soleil mangent la moitié de ton visage. Tu es minuscule, et pourtant tout le monde te voit !

Dans le complexe commercial, tu te mets directement en route pour le fond. Tu commences toujours par le fond, parce qu’il y a là-bas une boutique tout à fait particulière qui te fait autant plaisir qu’elle te brise le cœur. Et tu ne changes pas tes habitudes, hein, parce qu’en arrivant devant l’animalerie, tu te figes. Tu n’entres jamais, de peur de ne pas te retenir et tenter d’acheter tous les animaux du lieu. À la place, tu t’accroupis devant la vitrine, où des chatons jouent, roulent, dorment. Tu souris aux anges, et tu te perds dans ton observation.

Ce n’est qu’en reculant, pour faire jouer une petite boule de poils fluffy avec ton ombre qui se projette dans leur espace de jeu, que tu cognes dans quelques choses, ou sûrement plutôt quelqu’un. Tu perds ton équilibre, finit assis sur le sol et marmonne, aussi vite, l’air vraiment surprise :

« Désolée, je ne vous avais pas vu. »

Inscription : 01/05/2021

C'est un cauchemar. C'est un cauchemar.
Danaé a erré toute la journée sans savoir où elle allait ; a vécu le contrecoup de la Mort d'un Lié. Elle te bouscule sans le vouloir et s'arrête en voyant que tu es tombée. Ses lèvres s'entrouvrent alors qu'elle regarde, stupéfaite et bouche-bée. Ses cernes sont creusées et ses yeux embués de larmes.

* ... Pardon.??? 100%100 %

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ft @Danaé Aoibheann

Tu entends cette voix inconnue, mais pourtant qui te prend au cœur. Il y a des émotions dans le son, des choses qui t’évoque la douleur et les larmes. Tes yeux remontent vers le haut et tu y découvre sune femme. Une… si belle femme. Un instant, Nao, tu te demandes si tu lui as fait si mal que ça, puis tu te dis que ce n’est pas possible. Alors ton esprit habitué à chercher passe à la question suivante : es-tu si laide que tu provoques cette réaction chez elle ? Tu n’es pas jolie, tu le sais, encore plus face à la créature divine devant toi, mais à ce point ? Tu espères bien que non. Alors quoi ?

Ton cœur se serre. Ce n’est pas toi le problème, voilà tout. Tes yeux verts viennent observer le visage de la blonde, et tu la reconnais, enfin. Tu n’es pas une personne qui a des posters de célébrités dans sa chambre, mais tu ne vis pas non plus dans une bulle hermétique. Les longs cheveux, les yeux aux reflets presque rougeâtre, un beau visage, une hauteur altière. Si tu la reconnais, rien ne passe sur ton visage que la surprise de la rencontre et puis, tout à coup, tu réagis.

« Mlle Aoibheann… Ta voix est un murmure de douleur, comme écho de sa propre souffrance. Tu es debout en un rien de temps, les chatons oubliés dans leur vitrine. Elle souffre, et que peux-tu faire pour elle. Danaé, c’est ça ? Je.. Vous allez… Rien, t’es incapable de demander si elle va bien parce que la réponse est sous tes yeux. Alors tu vois, tu laisses l’instinct prendre le dessus et tes doigts se referment sur sa main pâle, en douceur, lui laissant la possibilité de s’échapper de ton contact. Puis-je vous aider ? »

Tu n’es pas une fan, tu n’es même pas une gamine qui rêve de voir la célébrité en face. En faite, Nao, tu es juste toi, et tu voudrais pouvoir l’aider et la rassurer. Oui, voilà, tu voudrais la prendre dans tes bras et lui demander ce que tu peux faire pour calmer le chagrin que tu lis en elle.

Inscription : 01/05/2021

Finalement, le simple contact de la jeune fille suffit à faire éclater Danaé en sanglots qu'elle essaie d'étouffer, parce qu'on est en public, tout de même, elle en a conscience - vaguement. Elle est peut-être un danger, c'est peut-être lui, mais son esprit est trop embrouillé pour réellement craindre le danger. Elle finit par se jeter dans les bras de l'inconnue, inconsolable.??? 100%100 %

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ft @Danaé Aoibheann

Tu comprends qu’elle ne peut soutenir la pression de ses émotions au moment où ta main la touche. C’est comme… un coup d’électricité entre vos peaux qui jaillit en même temps que ses larmes. Mon dieu, Nao, qu’a-t-elle, que lui a-t-on fait ? Dans ta tête, tu imagines le pire, aussi vite. Une agression ? Une perte ? Oh non, non ! Et cette vague d’émotions qui te tordent le ventre te percute en même temps qu’elle vient littéralement se jeter contre toi. Tes bras s’ouvrent instinctivement, la recueillent oui, mais la protègent aussi.

« Chuuut… Ca va aller. Je… je vais vous aider. »

Tu regardes autour de toi, pour trouver un endroit où l’amener, au calme. Tu n’as pas beaucoup d’idée sur le coup, jusqu’à voir la petite porte “staff only” pas si loin. Ce genre de porte que tu ne pousserais jamais, bien trop droite et polie. Ceci dit, pour un cas de force majeur, Nao, tu n’hésites pas une seconde à mettre à la poubelle ta pudeur et ta timidité quant à briser la loi.

« Venez, Danaé. Allons au calme. »

Et tu caresses ses cheveux, tu tentes de lui transmettre toute ta chaleur, ton amour et ta douceur en l’attirant vers cette porte. Tu appuies sur la poignée, fais céder le battant, avance dans un couloir peu éclairé, mais vide. Silencieux. Anonyme et pourtant bien plus intime que ce centre commercial.

« Je suis là. Tu lui souffles finalement, même si tu ne la connais pas. J’ai de l’eau dans mon sac, vous voulez boire un peu ? M’expliquer ce qui vous arrive ? »

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Elle se laisse entraîner dans un coin plus tranquille - est-ce qu'elle erre là pour qu'on lui vienne en aide ? Elle lui manque, soudainement. Maintenant, elle doit affronter les fardeaux d'étoile seule, elle ne peut plus compter sur personne. Elle n'est pas venue le trouver, parce qu'elle avait peur de lui faire peur.

* Elle... elle est morte, elle murmure, la tête dans ses mains crispées. Elle m'a laissé ! Elle aussi. J'ai... j'ai peur.

Sa respiration s'accélère, alors qu'elle panique.??? 100%100 %

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ft @Danaé Aoibheann

Tu cherches à la rassurer, comme tu peux, mais de toutes tes forces quand même. Ca te fait un mal de chien de la voir si désespérée, et vraiment Nao, tu es en train d’envisager d’appeler la sécurité ou la police, pour qu’on puisse lui venir en aide. Tu devrais le faire, voilà ce qu’une petite voix glaciale souffle au fond de ton âme. Et pourtant, tu ne le fais pas, tu ne peux pas t’y résoudre alors que tu la gardes contre toi, que tu caresses son dos en lui répétant que tu es là.

Finalement sa réponse arrive et bon dieu, Nao, ca vient arracher ton cœur de ta poitrine avec une violence qui t’arrache un tremblement comme un coup d’électricité. Elle a perdu quelqu’un, voilà donc l’explication. Et à travers sa panique, tu retrouves la même émotion qui te déchire encore parfois. L’angoisse à son paroxysme, qui se transforme en terreur, qui devient omniprésente. Les crises d’angoisses sont tes pires ennemies et c’est pour ça que tu refermes tes bras un peu plus sur elle. Tu ne la laisseras pas seule.

« Chut, Melle Danaé… Tu essaies de la calmer. Vous n’êtes pas seule. Là, je suis avec vous. Si vous voulez, je vous amène à l’un de vos proches. Tu essuies un peu ses joues, maladroitement. Je ne vais pas vous laisser seule. Je vous le promets. Et tu sens son souffle s’accélérer, tu te doutes que la crise n’est peut-être pas loin. Alors enfin tu la relâches un peu, tu poses tes mains fraiches sur son visage, tu captures ses yeux et doucement, d’une voix calme, protectrice, tu essaies de l’aider à canaliser sa respiration. Respirez à fond… Vous n’êtes pas seule. Voilà, essayez de caler votre respiration sur la mienne. Inspirez doucement. »

Inscription : 01/05/2021

Le mur n'est pas loin et elle s'adosse contre, se laisse glisser jusqu'au sol et ramène ses jambes contre elle. Tant bien que mal, elle essaie de suivre tes conseils et de respirer doucement, doucement. Ca ne marche pas énormément, il faut se l'avouer.

Finalement, elle sort son téléphone de la poche de son manteau et le déverrouille pour le lui tendre d'une main tremblante, alors qu'elle peine à garder une rythme de respiration normale. Il y a deux contacts, deux noms qui ne te rappellent absolument rien.??? 100%
Il est l'heure de faire un choix !
1 - appeler le premier contact d'urgence.
2 - appeler le deuxième contact d'urgence.100 %

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ft @Danaé Aoibheann

Tu voudrais faire plus, Nao. Faire mieux. Mais tu as beau essayer de lui prodiguer des conseils que tu as toi-même appris sur le tas, face à tes propres angoisses, tu ne parviens pas à la ramener à al réalité. Et ça te brise le cœur, vraiment, parce que tu aimerais l’aider. Cette impuissance vient amener des larmes à tes yeux, alors que tu continues de rester en contact, comme si tu tentais d’être une ancre pour elle.

Ce n’est quand la voyant tendre le téléphone que tu comprends qu’elle a besoin de quelqu’un. Accroupie à côté d’elle, une main sur son bras, tu attrapes l’appareil dans tes mains tremblantes. Tu ne connais aucune des deux personnes, tu ne sais pas qui tu dois appeler. Instinctivement, ton doigt va vers le premier numéro, mais tes tremblements sont si forts que tu rippes, glisses et que tu appelles le second. Angoissée, les yeux posées sur cette pauvre femme qui lutte pour respirer, tu amènes l’appareil à ton oreille, en priant pour que quelqu’un décroche.

« Allez… allez décrochez… Tu souffles. »

Choix : 2 - appeler le deuxième contact d'urgence.

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La pause déjeuner est terminée depuis déjà quelques temps, et Nori s'est réinstallé dans son bureau. Il semble soucieux, quelque chose ne va pas. Quelque chose ne tourne pas rond. Lorsque le numéro appelle, il observe. Elle n'est pas censée appeler pendant les heures de travail. Alors quoi ?

* Danaé ?

Il ne sait pas vraiment comment il comprend, sûrement un enchaînement de pensées et d'impressions étranges, mais l'instant d'après il s'est relevé, et a attrapé les clefs de sa voiture.

* Qui êtes vous ? Où est-elle ?Neutre 50%
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ft @Danaé Aoibheann

Tu trembles comme une feuille d’automne prise dans un souffle d’air. Pendant de longues secondes, tu n’entends que les tonalités, tu vois, et t’es persuadée que personne ne va répondre. Ca te rend malade, vraiment, mais tu refuses de paniquer parce que la jolie blonde est déjà si mal. Tu gardes ta main sur son bras, en faite tu viens attraper sa main dans la tienne, et tu entends enfin le bruit du téléphone qu’on décroche. Une voix inconnue s’élève et tu ne cherches pas à comprendre, tu t’expliques sans attendre.

« Monsieur ? Je… Je suis Naolane heu… une amie de Melle Danaé. Tu te perds, tant la pression fait tambouriner ton sang contre tes tempes. Nous sommes au centre commercial du bélier, elle pleurait. Je l’ai amené dans un couloir tranquille, mais ça ne passe pas. Monsieur, elle a besoin de vous, je vous en pris, venez ! »

Tu n’as pas le droit de réclamer une telle chose. Peut-être est-il occupé, peut-être ne veut-il pas s’occuper de la jeune femme. Tu n’en sais rien, Nao, mais tu es certaine que, s’il refuse, tu finiras pas retrouver qui il est et lui passer le savon de sa vie. Un éclat de colère traverse tes yeux alors que tu sers plus fort la main de Danaé.

« Qu’est-ce que je peux faire pour l’aider ? Je vous en prie, dites-moi quelque chose, je ne veux pas la voir souffrir comme ça. Et les trémolos sont déjà dans ta voix, même si tu retiens courageusement tes larmes. »

Inscription : 01/05/2021

Danaé a besoin de lui. L'angoisse lui serre les tripes comme jamais. Que s'est-il passée ? Est-ce qu'elle est blessée ? Il se dit qu'il n'y a pas de raison pour éterniser la conversation. Aussi, il se relève d'un bon, ferme son ordinateur et attrape sa veste. Il dira à son supérieur qu'il a eut une urgence.

* J'arrive.

Puis, juste avant de couper l'appel, il ajoute d'un ton sûr :

* Naolane, dis lui que Nori arrive et continue à lui parler.

Et il raccroche.Neutre 61%
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ft @Danaé Aoibheann

Tu te sens si impuissante. Et pourtant, Naolane, tu es là, tu as la capacité de faire quelque chose alors que cette voix au téléphone ne peut rien faire de plus que te parler et foncer. Tu le sais, tu as de la compassion pour cet homme qui décide sans hésiter qu’il va venir. Ca te donne une grande bouffée d’oxygène, son calme t’atteint, son assurance te rassure. Tu ne le connais pas, Nao, mais tu aimes ce qu’il t’offre et tu as confiance en lui, aussi vite.

« D’accord, monsieur. Tu lâches, précipitamment, avant de rajouter. Faite attention sur la route, pour elle. »

Il n’aiderait pas à avoir un accident en venant, tu le sais et tu prends la charge de le lui rappeler, d’une voix douce avant de raccrocher. Te penchant vers Danaé, tu te rends compte que le calme de cet homme est en toi, en partie du moins et tu viens poser une main fraiche contre sa joue, relever ses yeux vers elle, tu lui souffles.

« Monsieur Nori arrive. Il m’a dit qu’il arrivait très bientôt. Tu lui offres un beau sourire, rassurant et chaleureux. Il a l’air d’être une très bonne personne, Melle Danaé, vous avez raison d’avoir confiance en lui. Tu mets en route ton cerveau pour continuer à lui parler sur ce ton. Vous savez, vous avez de la chance d’avoir une personne comme ça, auprès de vous. Il faut le garder, il vous protégera de tout. Tu caresses doucement sa joue. J’ai quelqu’un comme ça aussi, et sans elle, je serai perdue. C’est amusant, parce que moi c’est ma grand-mère, mais c’est du pareil au même. Votre Nori est comme ma Grand-mère. »

Et tu continues, tu parles de choses douces, de ta grand-mère, de tes plus beaux souvenirs, de tout ce que tu as pour l’apaiser.

Inscription : 01/05/2021

Elle renifle un peu. Les battements hystériques de son coeur lourd et les grésillements dans ses oreilles ne l'aident pas, mais elle se force à se calmer - à écouter la si gentille jeune femme qui lui parle avec tant de tendresse. Nori arrive. Tout va bien se passer. Elle se recroqueville un peu plus, invitant implicitement Naolane à continuer de parler.??? 100%
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ft @Danaé Aoibheann

Tu ne relâches pas ta main contre sa joue. Tu ne sais pas si tu as vraiment le droit de faire ça, parce que Melle Danaé est tout de même quelqu’un de connue, et toi t’es juste une gamine anonyme. T’as déjà entendu des affaires, en droit, qui t’ont fait comprendre que les célébrités et les petites gens n’étaient pas égaux… tu devrais faire attention. Mais actuellement, tu n’y penses pas du tout. Tout ce que tu fais, c’est continuer à faire courir ton pouce contre sa peau douce et lui parler.

« Ma grand-mère disait toujours qu’il y avait une lueur d’espoir même en pleine nuit. Ce n’est pas de la lumière, selon elle, qui apporte l’espoir, c’est une bêtise de parler de lumière dans la nuit. Elle m’a toujours dit que l’espoir, venait de paire avec l’amour et l’amitié. Et je crois qu’elle a raison, quand on est aimé, on a toujours plus de force. Tu continues à serrer ses doigts dans ta main libre, en faisant courir cette voix presque chantante qui est la tienne. Vous le connaissez sûrement, mais il y a un adage que j’aime beaucoup, parce qu’il est très vrai. C’est mon petit secret, pour ne jamais abandonner, je vais vous l’offrir d’accord ? Tu te doutes qu’elle ne répondra pas, tu viens juste l’impliquer dans la discutions pour la détourner de sa terreur. Tout seul, on va plus vite… Tu souffles, en te penchant pour capturer son regard et lui offrir le plus doux sourire qui soit. Mais à plusieurs, on va plus loin. Et vous, Melle Danaé, vous n'êtes pas seule.»

C’est probablement amusant, quand on écoute ça de l’extérieur, non ? Sûrement oui, mais tu es du genre à vivre à travers les proverbes et adages que l’on t’a offert au cours de ta vie. Seul on va plus vite, à plusieurs on va plus loin. Si tu ne te donnes pas le droit d’écouter, tu n’échoueras pas. Tombe une fois, relève-toi dix fois. Tu as fait de ces petits savoirs tes pierres précieuses pour ne pas lâcher prise sur un monde qui t’es parfois bien trop difficile.

Inscription : 01/05/2021

Cette jeune femme a raison. Elle lui fait penser à Alcyone... Les sanglots la secouent de plus belles, insupportables et indomptables. Elle lui manque tellement. Elle se sent si seule sans elle. C'est plus la mort de son étoile que la mort de sa liée que Danaé pleure aujourd'hui, brisée et perdue.

Mais elle a raison. Nori va arriver. Et les autres sont encore là. Ca ira.??? 100%
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Inscription : 01/05/2021

Finalement garé en vitesse devant le centre commercial, il a remonté les allées le coeur en vrac. Bon sang, faites que ça aille. Il ne sait pas qui il doit prier, mais supplie pour que ça aille, pour qu'elle tienne le coup. Elle doit y arriver. Pour elle, pour eux. C'est important. Ils se le sont promis.

* Danaé !

Finalement, il se glisse entre les quelques passants pour arriver vers les deux jeunes femmes. Il n'a pas l'air essoufflé, mais ses pas trahissent le fait qu'il a au moins trottiné si ce n'est couru. Il passe un bras autour de l'actrice pour la ramener dans ses bras, essayer de la recentrer sur la réalité. Il n'a pas le pouvoir de la faire aller mieux, d'un coup d'un seul, mais il veut s'assurer de faire tout ce qui est son pouvoir.

* Merci, Naolane.

C'est ce qu'il glisse finalement à la plus jeune, une étudiante, sûrement. Il tend la main vers elle et la glisse sur son épaule.

* Merci d'être restée avec elle.Neutre 83 %
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La vraie richesse est discrète.14h30 - Centre comercial
ft @Danaé Aoibheann & @Nori Wallace

Tu as beau avoir connu la douleur de la perte, celle de la solitude ou de l’incompréhension des autres, tu ne te sens pas capable de comprendre ce qui déchire cette si belle femme. Et c’est probablement ce qui te heurte le plus, Naolane. Tu voudrais être capable d’aspirer un peu de sa douleur, la soulager au moins quelques minutes, mais tu ne peux rien faire, alors tu parles, encore et encore. Tu lui offres tout ton savoir, tu t’ouvres à elle sans réfléchir.

Tu cesses de parler quand la voix d’un homme appelle la belle blonde que tu cherches encore à consoler. Il arrive et tu n’as qu’à voir la manière dont il se précipite vers elle, dont il l’attire contre lui, pour savoir que c’est Nori. Tu comprends aussi combien ce qui les unit semble fort, et sans réfléchir, tu fais un pas en retrait, presque rendue timide par la force de leur échange. Tu pourrais disparaître, être oubliée derrière, rester statufiée, tant tu es bouleversée de ce qui se déroule, mais il finit par toucher ton épaule et tu relèves tes grands yeux verts et brillants vers lui.

« Je ne l’aurais jamais laissée seule. Tu murmures, en secouant la tête. Ne me remerciez pas, je ne suis pas parvenue à la calmer. Tu forces sur tes lèvres, mais le sourire que tu lui offres est plein de tristesse. Que… Que lui arrive-t-il ? Vous allez pouvoir l’aider ? »

Tu voudrais lui demander s’il sait ce qui la fait souffrir autant, mais cette fois-ci, tu gardes ta curiosité pour toi, te doutant que parler de ça n’aidera ni Melle Danaé, ni M. Nori. Tu finis par revenir caresser doucement la main de la jeune femme, et tu souffles :

« Je peux vous aider à l’amener en sécurité… s’il vous plait ? Parce que tu te sens incapable d’abandonner la jeune femme là, sans savoir si ça ira pour elle. »

Inscription : 01/05/2021

L'arrivée de Nori lui provoque un soulagement indescriptible. Elle s'accroche à lui, incapable de calmer ses sanglots, ses tremblements. Elle se sent physiquement au plus mal; et pourtant, elle a l'intuition que ce ne sera pas la dernière fois qu'elle se sentira ainsi.

* Nori, chéri, je... c'est horrible...

Les mots lui manquent.

* Je veux rentrer à la maison, elle sanglote finalement, cachée contre lui. Na... Naolane peut venir, si elle veut, elle décide, plus bas, la voix chevrotante. ??? 100%
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Inscription : 01/05/2021

Il hésite quelques instants, à emmener la jeune femme avec eux. Elle n'a rien demandé, elle ne doit pas être mêlée à ça, mais il ne voudrait surtout pas qu'elle prenne ça comme un manque de confiance, après tout elle est restée aux côtés de Danaé pendant longtemps et sa présence semble la rassurer. Alors il hoche doucement la tête, passe ses bras sous Danaé pour la soulever dans ses bras. Il n'a que faire de comment on peut les regarder, il ne la laissera pas marcher jusqu'à la voiture dans son état.

* Suis moi, Naolane, ma voiture est devant la galerie.

Il reste silencieux, jette un regard à l'actrice dans ses bras, sous les regards inquiets et parfois plus que surpris des clients qui se pressent ça et là pour voir Mlle Aiobheann. Cette pression sociale qui s'approche par vague est typiquement tout ce qu'il déteste, mais il décide de simplement l'ignorer.

* Je suis là. Nous allons te ramener à la maison.

Il reprend, plus bas. Il ne sait pas exactement ce qui se passe, mais ce n'est pas inconnu. Cet état est familier.Neutre 87 %
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87 %

Merci

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