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T'as voulu t'enlever la vie, on aurait pu deviner
Avant d'sauter par la fenêtre, t'avais déjà le regard dans le vide
comme si de rien
(n'était)
13 fincham street▵ 13h02 ▵ duskvous étiez censés vous retrouver devant chez lui. il n'avait jamais précisé si tu devais simplement attendre dans la rue ou si tu devais sonner à sa porte, mais il avait quand même donné son numéro d'appartement. tu n'étais pas très patiente quand il s'agissait d'attendre quelqu'un d'autre que Lui, cela dit. alors tu avais piétiné un peu devant chez orion, impatiente, avant de te décider à aller sonner chez lui.
ça pouvait ressembler à une amie qui venait le chercher pour partir en centre-ville. ou mieux, à une petite amie. cela ne te dérangeait pas outre-mesure. tu te disais, que pour qu'orion te tienne autant la jambe, il y avait peut-être quelque chose dans ce genre-là qui se tramait dans sa tête. mais tu n'étais ni omnisciente ni prétentieuse, alors tu ne donnais pas d'importance à tes théories. alors tu sonnes et tu attends, tes mains jointes dans ton dos, te balançant un peu sur tes pieds.
ce n'est pas orion qui t'ouvre, cependant. tu lèves de grands yeux qui ont l'air un peu ailleurs sur l'homme à la porte, intriguée. un frère ? il a l'air trop jeune pour être son père. tu te décides sur frère, alors, et tu lui fais un grand sourire.
bonjour... orion est là ? tu jettes un œil à l'appartement que tu peux apercevoir derrière l'inconnu. ça a l'air vide.
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T'as voulu t'enlever la vie, on aurait pu deviner
Avant d'sauter par la fenêtre, t'avais déjà le regard dans le vide
comme si de rien
(n'était)
13 fincham street▵ 13h02 ▵ duskest-ce qu'il t'a faussé compagnie, orion ? ce n'est pas poli. ce n'est vraiment pas très poli... si tu en avais particulièrement quelque chose à faire, tu serais embêtée, là où tu es juste vaguement agacée. c'est un sentiment qui te donne la chair de poule, et sous tes épaisses manches, tu as les poils qui se redressent. et orion qui n'est pas là, visiblement. tu fais une moue.
ah, mince...
ça n'a pas l'air de trop te secouer non plus. tu étais surtout venue parce qu'en plus d'être très gentil avec toi, orion te donne beaucoup d'argent. c'est peut-être sa façon de te montrer qu'il t'apprécie grandement et toi, forte d'une éducation et d'une éthique à toute épreuve, tu acceptes les sommes astronomiques et les cadeaux qu'il t'offre sans sourciller - feignant une joie ébahie qui semble faire mouche à chaque fois. mais où sont tes manières, cyllène ? tu n'as pas été élevée comme ça.
enchantée, dusk... moi, c'est cyllène.
tu l'observes, et lui souris. il a l'air mal en point. malade, peut-être ? ou juste fatigué. de grosses cernes violacées creusent le dessous de ses yeux, et il est bien pâle. ton sourire s'étire, dessiné par la tendresse. tu le visualises comme un animal abandonné sur le bas-côté de la route.
vous êtes malade ? tu demandes, plus poliment que d'ordinaire. tu es bien plus polie avec dusk qu'avec orion, en tous cas. vous avez l'air tout... raplapla.
tu ne réponds même pas à sa question, trop curieuse.
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T'as voulu t'enlever la vie, on aurait pu deviner
Avant d'sauter par la fenêtre, t'avais déjà le regard dans le vide
comme si de rien
(n'était)
13 fincham street▵ 13h02 ▵ duskil méprend son épuisement pour de la simple fatigue et tu lui souris - tu ronronnes, presque, et tu pars triturer la couture de tes manches. il t'embête, ce garçon, cyllène - tu lui trouves quelque chose d'étrange. tu n'as pas encore mis le doigt sur ce qui te mettait la puce à l'oreille, cela dit.
je veux bien. je suis pas difficile... c'est une invitation à te donner tout et n'importe quoi, tu accepteras. la nourriture dont le goût te dégoûte est d'autant plus appétissante à tes yeux, parce que c'est ce qui te fait te sentir vivante. le dégoût, c'est une expérience. et manger, c'est vivre. même si ce n'est pas appréciable. tu hésites un quart de seconde avant de t'asseoir à peine sur le canapé, les genoux contre la table basse et tes joues dans tes mains.
la nourriture qu'il te ramène a l'air bien, cela dit. tu l'accueilles avec un petit sourire qui aurait presque pu paraître timide - mais ça aurait été mal te connaître. tu n'es pas timide, cyllène. là est ton plus grand défaut.
oh, ça... ce sera à lui de décider bien sûr, mais... pour l'instant... nous sommes collègues. on se croise au travail...
les informations mettent du temps à remonter jusqu'à ton cerveau, et c'est encore pire quand tu es censée parler. dire quelque chose - de censé, si possible. il n'y a que Lui pour te ramener toutes tes capacités mentales, pour te permettre de parler avec l'éclairement d'une personne à la tête bien faite et bien remplie. quand tu n'es pas vers Nori, soudainement... tu déboîtes. lentement, sûrement. tu as l'air endormie.
tu es... son frère, du coup ? tu marques une pause. il te l'a sûrement déjà dit - tu as déjà oublié. vous avez les mêmes cheveux, tu lui fais remarquer en ricanant innocemment.
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T'as voulu t'enlever la vie, on aurait pu deviner
Avant d'sauter par la fenêtre, t'avais déjà le regard dans le vide
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(n'était)
13 fincham street▵ 13h02 ▵ dusktu te sers sans un mot. cela dit, tu es en train de penser, aussi rapidement que possible, c'est-à-dire : à une vitesse d'escargot sous acide. il pose beaucoup de questions, en tous cas, selon toi. tu n'es pas habituée à recevoir autant de questions, il faut dire que tu ne parles pas à grand-monde. cela dit, au travail, tu es souvent sollicitée. bien que cela te déplaise énormément. tu aimerais juste pouvoir faire une sieste à la caisse, entre le chat porte-bonheur et le ventilateur. et qu'on ne te demande plus jamais rien.
décider de... euh... de quoi vous parliez, déjà ? tu fronces un peu les sourcils. si nous sommes amis et... en rendez-vous. tu souris à nouveau à dusk, patiente.
tu ne réponds pas à sa question sur tes sentiments, intentionnellement. parce que tu sais très bien que sinon, tu vas commencer à déblatérer tout ce que tu sais sur Nori, et à quel point Il est supérieur, meilleur, mieux. à quel point tu Lui as juré que tu ne vivrais que pour Lui - ce qu'Il n'a jamais eu l'air d'apprécier, cela dit. mais ce n'est pas comme si tu avais le choix; c'était indépendant de ta volonté.
je tiens une boutique dans les cdc... c'est un ami d'un ami de mon patron. alors il vient... souvent. même quand il n'est pas censé avoir de raisons de venir, en fait... il vient.
tu ne choisis pas tes mots avec la précision d'un menteur entraîné, mais tu évites la vérité avec beaucoup d'adresse. tu chippes un cookie dans le paquet qu'il a ramené et le grignote comme un hamster, un hamster très lent, tout sourire.
et toi... ? tu fais quoi de ta vie ? ... j'aime bien tes piercings.
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13 fincham street▵ 13h02 ▵ dusktu l'écoutes sans trop comprendre. en fait, il te faut carrément deux minutes pour tout assimiler et te préparer à lui répondre. et deux minutes, dans une conversation, c'est long. c'est même interminable, mais toi, tu ne le remarques pas. tu n'en sais rien - tu réfléchis. tu assimiles. tu es si lente quand Il n'est pas dans les parages. tu es cruellement lente.
alors un silence s'installe. et crois-moi, ma fille, c'est un silence plus lourd que le plomb. tu le fixes, tu n'as que ton sourire rêveur pour habiller ton visage, tant dépourvue de pensées que tu es. et pourtant, dusk pourrait presque voir les engrenages qui fument dans chaque recoin de ton cerveau. que veux-tu, vous êtes au fin fond des cdc. les clématis où Il habite sont bien loin. tu n'y peux rien. tu as besoin de ton étoile pour que tes pensées soient claires.
oh... ? il doit venir... tous les deux jours... à peu près. mes yeux fonctionnent très bien... ? inconsciente du supplice que tu dois infliger à ton interlocuteur et aux lecteurs de ce rp, tu souris, enchantée. j'adore ton sourire, tu lui fais remarquer, lentement. tu esquives sans le savoir son compliment taquin, et tu joins les mains, enchantée de voir que votre discussion se déroule bien. ahh... ? non, non... j'ai été tatouée bébé, suivant les croyances d'ameratu... ma mère était prêtresse... et mon père est mort ! tu fais honte à tous tes ancêtres en parlant de façon aussi familière, mais le pire, c'est vraiment la légèreté avec laquelle tu prononces des paroles aussi dramatiques. après, les natifs d'ameratu sont déjà considérés à la capitale comme des fous furieux - tu rentres parfaitement dans le moule cliché des croyants perchés du petit village. et toi... ? ils t'ont disputés, tes parents... ? pour tes piercings... ?
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13 fincham street▵ 13h02 ▵ dusk(lol j'ai perdu ma réponse tuez-moi)
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[quote="Dusk Rokkur"]T'avais déjà le regard dans le vide @Cyllène Fossegrim
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13 fincham street▵ 13h02 ▵ duskhm... ?
tu le regardes avec un sourire confus. l'information met un moment à remonter à ton cerveau, mais il faut croire que les rouages sont bien huilés désormais, parce qu'elle met tout de même beaucoup moins de temps à parvenir à tes neurones. aaah. tu glousses, ta manche devant tes lèvres. s'il est amoureux, il faut qu'il vienne me le dire. mais... désolée, je ne suis pas intéressée... mais tu ne lui diras pas. ou alors si ? tu n'as pas encore décidé. tu souris candidement à dusk en te resservant un gâteau. tu ne sais pas quand est-ce que tu penseras à ton prochain repas, alors autant bien manger ici et maintenant.
ah... oui, c'est vrai que tu n'as pas répondu à sa question. les dieux soient loués, tu te souviens de ce que c'était - tes temps de chargement étaient si longs, chaque gain de temps était utile. je vis toute seule, oui. je pense que ma mère est morte aussi... elle était malade. elle voulait que je vienne à polaris pour que... tu t'arrêtes. pour quoi est-ce que tu es venue à polaris ? tu ne te souviens plus du visage de ta mère, ou de la couleur de sa voix. tu ne te souviens plus des paysages d'ameratu ou du nom des habitants que tu fréquentais. pourquoi est-ce que tu es venue à polaris ? pourquoi, cyllène ? tu lèves la main pour te gratter doucement la tête, comme si tu pouvais creuser jusqu'à l'information qui te manquait - sans succès. tu soupires. je ne sais plus vraiment... pourquoi... mais je travaille aux cdc maintenant.
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13 fincham street▵ 13h02 ▵ duskil est bien gentil, dusk, tu te dis. c'est une réflexion innocente. comme tu trouves karel cool, tu trouves dusk gentil. et puis il est drôle, avec ces piercings. ton sourire te revient, quoiqu'un peu fatigué. ah... oui, oui, ça va. c'est juste, des fois... tu réfléchis à comment formuler la réponse, quels mots utiliser. tu ne sais pas comment exposer ton problème. parfois, j'ai l'impression d'oublier... alors que je me souvenais juste avant, j'oublie tout ensuite. c'est... pas très pratique. tu as un petit rire vide. orion a dit qu'il allait m'aider... à me rappeler. mais... tu oublies peu à peu. tu souris à dusk. désolée... de t'avoir fait peur. je voulais pas... je veux pas que tu penses que je vais du mal à ton... frère. tu as l'air sincère. et c'est bien ça, le pire.
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13 fincham street▵ 13h02 ▵ duskles explications qu'il te décortique te passent convenablement par dessus la tête. tu le regardes, tu l'entends mais tu ne l'écoutes pas. tu te contentes de lui sourire; idiote et figée.
ah... si tu veux. tu lui souris de plus belle; polie. tu sors ton propre téléphone, où tu as enregistré ton propre numéro et tu t'ajoutes dans les contacts de dusk, sans trop comprendre pourquoi tu fais ça. pourquoi est-ce qu'il est gentil avec toi, comme ça ? parce que tu connais son frère ? peut-être qu'il a peur que tu embrouilles son frère aussi. tu trouves orion assez grand pour savoir ce qu'il fait. mais au final, toi aussi, tu es assez grande. mais tu sais ce que tu fais, non ? si ? tu ne sais pas.
tu l'observes pendant qu'il te parle, et finalement tu plisses les yeux. il y a quelque chose qui ne va pas avec dusk. tu te lèves soudainement - et tu viens t'asseoir juste à côté de lui, vos épaules se touchent. et tu l'observes. c'est danaé ?
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13 fincham street▵ 13h02 ▵ dusktu as fais mouche... ton sourire s'élargit. il n'est plus innocent comme précédemment, il a une aura inquiétante. pourtant, tu n'es qu'une jeune fille qui lui sourit. mais il y a quelque chose. ça te fait du bien de savoir que tu as visé juste. ça te fait beaucoup de bien. tu serres les dents dans ton sourire, amusée. vos genoux se touchent alors que tu te rapproches de plus belle, comme pour garder un secret.
l'atmosphère est lourde comme du plomb, suspendue sur vos paroles, comme pendue à vos lèvres. da-na-é, tu répètes en décortiquant les syllabes, amusée et d'une patience feinte. je sais... des trucs. parce que j'aime bien... j'aime bien observer les gens et... et elle connait quelqu'un que je connais beaucoup; alors j'en sais beaucoup sur elle et je sais des choses sur toi aussi... tu susurres, mauvaise, moqueuse. c'est un changement terrible de comportement. c'est toi. tu es hideuse, quand tu t'y mets. tu ronronnerais presque. ta main se pose sur son genou à lui. c'est à cause d'elle que tu es malade... ?
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