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Dans tous les cas, il t’avait très rapidement donné une adresse où emmener ce petit chien, alors, tu avais retiré ta veste, malgré le temps qui commençait à tourner, malgré l’orage qui grondait, tu l’avais enroulé dedans pour le préserver et puis, tu t’étais mise à avancer vite, en pressant contre toi. C’est quand la pluie s’était mise à tomber, froide et désagréable, tu t’étais mise à courir jusqu’à l’adresse indiquée, en t’aidant de ton téléphone. Ça t’avait mené à une maison. Tu avais trouvé ça étrange, pour un refuge mais tu avais quand même rapidement sonné à la porte, trempée jusqu’aux os, mais le chien, à l’abri dans ton vêtement.
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Il ne tarde pas à te le rendre, d’ailleurs, tu relâches la serviette avec laquelle tu as légèrement tamponner tes cheveux longs, pour ne pas goutter partout sur le plancher, et tu récupères le chiot.
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En tout cas, tu lui offres tout de même un sourire quand il te rend l’animal en vue de s’occuper de son cou abimé. La corde l’a bien entaillé, il faut le soigner, désinfecter, sinon, ça pourrait devenir problématique, ça, tu le comprends bien. Tu viens docilement t’asseoir sur la chaise, avec le chiot en le maintenant correctement pour permettre à l’homme de passer une compresse sur les plaies.
Tu finis par hocher la tête, ta main vient doucement retenir la tête du chiot contre ta poitrine, et tu te penches un peu sur lui pour le distraire pour, de nouveau, laisser le champ libre à l’homme de s’en occuper au mieux.
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En tout cas, lorsque les soins du petit chiot se termine et qu’il recule, il ouvre de nouveau la bouche. Cet homme semble aimer les animaux à un point impressionnant, c’est touchant, et à voir comme les chiens de la maison approchent, subitement, tu comprends qu’ils le lui rendent bien, très certainement. Le chiot se blotti contre toi, toi, tu tends la main pour laisser aux canidés tout le loisir de sentir ton odeur librement.
Contre toi, le chiot à fini par s’endormir, apaisé, réchauffé, il n’a pas mangé grand-chose, c’est certain, mais ça semble suffisant pour l’instant, tant la fatigue parait grande après tout ça.
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Si tu as bien conscience que tu seras peut-être un peu envahissante, tu viens quand même réclamer le droit de revenir voir le petit chien et … autant dire que tu as un léger mouvement de recul lorsque tu l’entends te rappeler que l’animal n’est, de toute façon, pas le sien, qu’il n’a pas le droit de t’en empêcher et qu’il vient ajouter que, si tu veux, tu peux, mais tu dois le prévenir bien avant.
C’est finalement vers la siamoise que tu lèves les yeux. Elle est belle. Vraiment belle. Elle t’observe, probablement depuis un moment sans que tu ne l’aies remarquée auparavant et toi, tu te contentes de garder tes yeux bleus complètement rivés sur elle, un sourire immense accrochée sur les lèvres à l’entente de son nom. Ça te fait plaisir, de rencontrer une Deneb, même si c’est un chat, et quand ton regard glisse de nouveau vers son humain, le rose te montes un peu aux joues, à sa remarque, sans que tu ne te permettes toutefois de répondre à ce compliment qui n’en est peut-être même pas un.
C’est après quelques instants que tu te décides à poser le petit chien tranquillement dans un coin, tu vas enfin vers la cheminée pour te réchauffer un peu, frottant tes mains l’une contre l’autre, et profitant de la douce chaleur des flammes.
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C’est avec un sourire et un signe de tête léger que tu viens remercier Icare pour le café, et le lait, ainsi que le sucre qu’il dépose près de toi en te laissant doser à ton goût.
Tu relèves les yeux vers l’homme, lui adressant un doux sourire avant de te tourner un peu vers le petit chien qui dort paisiblement.
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La veste en boule dans les mains, tu l’observes, encore un instant, fronçant probablement un peu les sourcils, comme dans chacun de ces moments où tu essaies de comprendre quelque chose qui semble te dépasser et puis, finalement, te voilà à remettre la veste dans le bon sens, avant de soigneusement la déposer sur tes cuisses. Tu ne veux que le remercier. Avec une personne que tu connais, tu n’aurais rien dit et tu serais revenue la fois prochaine avec un cadeau mais là … tu ne veux pas faire fausse route, alors tu te dis que la nourriture, sans précision sur sa nature, est un bon compromis. Erreur, visiblement. La réception de ta proposition ne semble pas des plus agréables pour lui, et chacune de ses phrases après ça te sembles être un couteau tranchant qu’il te renverrais au visage. Il ne sort pas. Il n’aime pas la foule. Jusqu’ici, ça peut se comprendre. Pas de restaurant, pas de bar, donc … mais c’est quand il ajoute qu’il n’est certainement pas gentil, et qu’il semble même se faire une loi de te le prouver en durcissant son ton autant que le regard qu’il te lance que tu te sens presque … agressée. Tu te lèves. Droite et sérieuse, la veste entre les mains, tu fais quelques pas dans sa direction pour le fixer de ton regard qui, si d’ordinaire est d’un bleu rassurant est devenu de glace et d’acier.
Tu te détournes, quittant la chaleur et le réconfort de la cheminée, tu viens déposer un doux baiser sur le pelage du chiot, et tu ne peux t’empêcher d’adresser un regard à la siamoise.