ta douleur
aether laboratories▵ 7h53 ▵ karella journée de travail de Nori vient de commencer. toi, tu l'as accueilli devant les bureaux d'aether lab., bien contente de Le voir. en vérité, tu comptes rentrer dans Son appartement un peu après, maintenant que tu as fais acquisition d'un double de ses clefs. pendant qu'Il n'est pas là, tu voudrais trouver quelques secrets, quelques choses que Nori pourrait cacher. oh, tu pourrais faire ça pendant qu'Il est encore chez Lui, ça ne te dérange pas outre mesure. mais tu ne veux pas L'embarrasser - gentille fille que tu es. alors tu prévois de fouiller alors qu'Il ne sera pas là. de toutes façons, Il s'apercevra bien que des choses ont été déplacées, et Il se doutera que c'était toi. décidément, ta logique est imparable.
tu aimes bien le quartier des affaires des clématis. tout est propre, blanc, les lignes sont propres et les traits droits. tu traînes, alors. et puis, un bruit attire ton attention. c'est un aboiement. tu relèves tes joues tatouées et tes yeux se posent sur la source du bruit. il y a une femme, adossée contre une voiture. et un chien à ses pies, qui aboie comme un fou furieux - dans ta direction. tu souris à la femme, que tu reconnais comme étant karel. Karel. Ka. tu connais ses interaction avec Nori par coeur. elle est cool, karel - tu l'as déterminée ainsi. cool. Cool. elle aussi, elle suit Nori. alors que ce dernier S'éloigne dans les bureaux d'aether, S'enfonce dans les laboratoires secrets, ta conscience s'embrume et tes yeux perdent un peu de leur éclat. tu perds la raison doucement, lentement, lentement... tu laisses un moment s'écouler - le chien hurle, bave aux babines - et tu finis par approcher. tu ne tiens pas compte de la distance qui pourrait te mettre en sécurité vis-à-vis du chien. tu sais qu'il est bien élevé, et tu n'as pas peur. qu'il vienne te déchirer. tu le mordrais aussi. tu le dévorerais.
karel... ! tu chantonnes, le timbre de voix distant et lent mais définitivement heureuse de la voir. comment... comment ça va, aujourd'hui ? tu suis... Nori ? tu observes le chien et lui sourit. bon chien. skai ! tu essaies de l'appeler, comme pour voir si ça va le calmer ou non. tu poses tes mains sur tes genoux. assis ! aucune chance que cela fonctionne.
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Tu devrais être étonnée, hein, quand tu entends Skai grogner. Nori n’est déjà pratiquement plus dans ton champ de vision cependant, tu ne bouges pas, et tu ne fuis pas non plus. Tu restes là. Le chien aboie, mais il reste à tes pieds, dressé sur ses pattes, muscles tendus au possible, les crocs sont de sortie et il bave. Toi, tu sembles ne pas réagir, tu ne l’arrêtes pas, tu restes silencieuse … jusqu’à ce qu’elle apparaisse. Sans peur, la frêle silhouette approche, celle d’une enfant de ton point de vue, d’une adolescente, plutôt qui vient se planter devant le chien sans crainte aucune, en te saluant au passage de ton prénom. Tes yeux l’observent dans l’obscurité, et tu te détends un peu.
ta douleur
aether laboratories▵ 7h53 ▵ kareltu constates, déçue, que le chien ne t'apprécie pas beaucoup. tu tends la main presque timidement une fois qu'il s'est couché, mais au final tu ne termines pas ton geste. tu te dis que ce n'est peut-être pas très sage - toi non plus, tu n'apprécierais pas qu'on te touche alors que tu aboies pour éloigner quelqu'un. tu as plus de manières et d'égard pour un animal que pour tes comparses humains - ça te semble tomber sous le sens.
karel ne te repousse pas et elle ne t'envoie pas paître. c'est une victoire ! tu lui souris de toutes tes dents et tu joins tes mains devant toi, rayonnante. je suivais Nori aussi... je comptais rentrer à... Son appartement, ensuite. et... explorer. tu ris un peu, tu es heureuse de rencontrer une autre liée, finalement. et puis, elle te plaît, karel. plus que les ennuyeux comme hego ou morgan. karel, elle est Cool - c'est ce que tu as décidé. tu la catégorises comme Cool et elle aussi, tu t'étais mise à la suivre de temps à autres, quand tes pensées n'étaient pas obsédées par Nori. parfois, cela t'arrivait.
oh, manger ?... tu marques la pause la plus longue de la décennie. avec tes mots, ça donnerait quelque chose comme ça: tu lagues, cyllène. ton cerveau rames du cul. Nori est si loin, aussi. tu ne L'as même plus dans ton champ de vision. je... meurs de faim. comme pour ponctuer agréablement ta déclaration, ton estomac gargouille, une plainte qui déchire le silence. depuis combien de temps tu n'as pas mangé ? tu ne te rappelles plus.
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Finalement, tu songes à manger. Tu manges beaucoup. Tu manges très mal aussi, parait-il mais, tu compenses, alors tu supposes que c’est relativement okay. Tu n’as pas avalé grand-chose aujourd’hui, trop accaparée par ton boulot, ta seule et unique pause a été de courte durée et tu as grignoter quelques chips dans un fond de paquet qui traînait dans un tiroir de ton bureau. Elles n’étaient pas si bonnes, d’ailleurs, un peu molles, parfois.
ta douleur
aether laboratories▵ 7h53 ▵ karelnon seulement karel est Cool. mais en plus, elle est gentille. tes yeux s'illuminent alors qu'elle te propose de venir manger avec elle. la pauvre femme vient de se faire une nouvelle fan, visiblement. ce n'est pas la première fois qu'on te propose de la nourriture, ou de venir manger quelque part. mais c'est spécial, étrangement. peut-être parce que c'est une autre liée ? est-ce que ça fonctionne comme ça ? peut-être bien... ou alors c'est simplement que karel est spécialement cool. et puis, elle a un chien. un de tes plans futurs est de te faire accepter par skai, même si ça a l'air très mal parti.
tu montes dans la voiture quand elle te le demande, et attache ta ceinture avant de te tourner un peu pour observer skai, curieuse. quel... quel âge est-ce qu'il a... ? il est... vraiment trop cool. tu n'auras donc que ce mot à la bouche, jusqu'à la fin de tes jours. pourtant, tu ne l'as pas quand il s'agit de Nori. ton vocabulaire n'est étendu que lorsqu'il s'agit de Lui. ah, et... merci... de m'emmener. je dois... payer l'essence... ? tu es bien élevée. peut-être un peu trop bien. tu reposes les yeux sur karel et tu lui souris presque bêtement. tu es juste contente d'être là. tu es juste contente d'avoir l'occasion de manger.
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Tu démarres la voiture, te retenant de conduire comme tu le fais d’ordinaire – à savoir sacrément nerveusement – et puis, tu t’engages sur la route avec une certaine prudence, coupant la radio de la voiture qui s’était mise, dés le démarrage, à vomir les informations de la Police.
Tu finis par reporter ton attention sur la route, longeant toujours la même rue, tu restes silencieuse quelques secondes avant de soupirer.
ta douleur
aether laboratories▵ 7h53 ▵ karelles questions vont peut-être un peu trop vite pour toi. tu observes le chien, et le paysage par la fenêtre de la voiture - et pour être honnête, tu n'entends que la moitié de ce que la pauvre karel te demande. en tous cas, il n'y a que la moitié de ses questions qui arrivent jusqu'à ton cerveau.
en tous cas, elle partage ton opinion sur son super chien. tu échanges un regard avec skai, dont les oreilles se baissent un peu quand il croise tes yeux azur. tu es heureuse d'exister à côté d'un animal. au lucky, il y a surtout un chat noir qui vient souvent voir ce que tu fais. il est très curieux mais il met des poils partout, tu ne l'aimes pas beaucoup. mais skai... tu dois avouer que tu le trouves très bien.
je Le connais depuis... quelques mois. enfin, tu supposes. tu ne te souviens plus vraiment. tu as l'impression de Le connaître depuis toujours. tu ne veux pas penser à une vie sans Nori. tu esquisses un sourire. je L'aime plus que tout. je ferai tout pour Lui. tu n'as pas conscience d'à quel point cela pourrait sonner étrange - surtout pour une policière, n'est-ce pas. tes yeux s'éclairent un peu alors qu'elle mentionne Sirius. tes joues se colorent d'un rose tiède. ah... Sirius! oui, on discute quand on peut... je L'aime beaucoup aussi... et toi, tu l'as déjà vu ? enfin... parlé... ? ton sourire flotte sur tes lèvres. j'étais là quand Nori t'a parlé de Sirius et des autres, tu lui informes. j'aurais bien aimé qu'Il m'explique aussi...
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Des questions, tu en as plein. Tu en as trop. Tu aimes tout savoir, Karel, et quand il manque des pièces à ton puzzle, tu te sens frustrée, et ça ressort dans ton attitude. Si Nori a pris la peine de citer Cyllène, c’est qu’elle a de l’importance à ses yeux, de ce fait, tu te dis qu’elle a quelques réponses, quelques éléments que tu n’as pas alors tu profites de sa présence pour creuser un peu. Un peu trop, sans doute, c’est un fait.
Pourtant, tes espoirs retombent vite. Si tu t’étais imaginé qu’elle connaissait l’étoile depuis des lustres, il n’en est rien. Quelques mois, ça remonte à cette nuit-là, et finalement, tu te rends compte que leur lien, s’il est plus creusé, est à la base le même que celui que tu as avec Nori et Sirius. En tout cas, elle s’est attachée à lui à un niveau … probablement insoupçonné, tu t’en rends compte quand elle vient clairement te dire à quel point elle l’aime, à quel point elle ferait tout pour lui. Et toi, tu poses sur elle un drôle de regard … elle parait si jeune, bien plus que toi et pourtant. Tu n’as jamais été capable d’aimer une personne de cette manière, si ? Tu ne saurais le dire.
ta douleur
aether laboratories▵ 7h53 ▵ karella curiosité de karel, qui pourrait être mal vue ou mal accueillie chez d'autres, te semble tout à fait normale. tu lui souris, les yeux un peu dans le vague. le paysage défile devant tes yeux et ça te fascine. c'est allé trop vite pour que tu saches où vous êtes, cela dit. mais ce n'est pas grave. tu peux sentir la présence de Nori au loin. tu sais où Il est. on pourrait te balancer à l'autre bout d'astéria, tu saurais où Il est. tu saurais où Le retrouver. enfin, tu ne bronches pas quand elle te dit pardon, et qu'elle coupe le moteur. tu réagis assez vite pour sortir à ton tour de la voiture, et tu la suis, guillerette, dans le fast food. en passant les portes, tu viens chercher sa manche, vers sa main; tu as appris à tes dépends que certaines personnes ne supportaient pas le contact physique, mais tu as envie de tenir sa main. alors tu fais des compromis.
Sirius... Il est trop cool., tu déclares alors que vous commandez aux bornes à l'entrée. tu relèves les yeux vers elle et tu lui souris. il y a plein de choses qu'Il connaît pas... mais... Il sait plein de choses. par contre, des fois... Il est un peu bizarre. venant de toi, c'était plutôt ironique. tu tritures ta lèvre inférieure avec tes ongles, pensive. mais Nori Le laisse pas beaucoup parler... alors on se voit pas trop... c'est... dommage.
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Quand tu la sens venir attraper ta manche, tu tournes légèrement la tête pour l’observer, elle est mignonne, Cyllène, intrigante, et mystérieuse, mais, mignonne.
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aether laboratories▵ 7h53 ▵ karelil n'y a pas un chat dans le fast food, ce qui t'enchante. tu n'es pas très à l'aise dans les foules, il faut l'avouer. tu t'assoies en face de karel, ton portable posé à côté de ton coude sur la table. moi je suis contente, parce que sans ça... je Les aurais jamais rencontrés. tu souris, un sourire bête, simplet. tu es une idiote, cyllène, et à la lueur dans ton regard on comprend que tu ne saisis pas bien l'étendue des conséquences des incarnations d'étoiles et des cercles. mais si tu es heureuse d'être là, ma foi... tu veux pas, genre... demander à Nori de laisser parler Sirius ? au moins une fois...? peut-être qu'Il voudra bien, et comme ça... tu pourras... Lui parler. tu souris de plus belle, comme si ton plan était parfait et bien huilé, comme si c'était si simple. tes mains viennent se poser sur tes joues pendant que tu observes karel. elle est marrante. elle ne ressemble pas trop aux personnes que tu côtoies d'ordinaire. autant dire que si reynir apprenait que tu faisais amie-amie avec une policière, il t'en mettrait sûrement une. c'est danaé... Sa fiancé ! elle est jolie... on s'est pas encore parlés... je crois qu'Il a peur de sa réaction... toi qui est si habile à manipuler les informations, tu te gardes bien de parler de la condition d'hôte de danaé. Nori n'est pas au courant que tu sais, et tu ne sais pas s'Il voudrait que tu révèles ce genre de choses. alors tu gardes le silence pendant un instant, bien consciente que ça ne fait pas tache avec ton comportement habituel. tu sais faire marcher ta tête. tu réfléchis. tu souris. ça t'embête pas trop, toi, tout ça... ? tu le vis comment... ?
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Quand le repas arrive, tu viens attraper un nugget que tu grignotes lentement, tes pensées ayant sans doute emporter temporairement ta faim.
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aether laboratories▵ 7h53 ▵ kareltu l'aimes bien, karel. c'est la seule et unique pensée que ton cerveau arrive à formuler, compressé par des tas de bribes à l'intention de Nori, et de Sirius, s'Ils pouvaient t'entendre! mais, tu aimes bien karel. et surtout, tu aimes bien sa curiosité, qui te rappelle un peu la tienne - à la différence que toi, ta curiosité, tu ne peux pas lui résister, il faut que tu l'assouvisses. tu grignotes ta nourriture en l'écoutant, attentive, n'hésitant pas à ponctuer ses réflexions par tes réactions. ah, oui ! je me souviens... je me souviens de ce jour-là. quan danaé et karel s'étaient croisées, devant le travail de Nori. tu étais là, parce que tu attendais Nori, toi aussi. tu ne voulais pas rentrer avec Lui, pas forcément, mais tu voulais au moins Le voir, L'apercevoir. moi ? oh... ça va. tu avoues être surprise. d'ordinaire, on ne s'intéresse pas tant que cela à toi, en général. mais karel est différente. ou alors est-elle polie ? non, tu sais que c'est autre chose. tu supposes que c'est... sa curiosité. moi, tu sais... je n'ai pas trop de souvenirs d'avant Nori... je ne connais que Lui. je ne me souviens pas... du reste. alors... c'est facile de s'adapter. Il est... tout ce qu'il me reste. tu lui avoues avec un sourire dessiné d'une couleur plus fatiguée que tu le souhaiterais.
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Evidemment, tu n'as pas encore assez d'éléments pour prétendre connaître Cyllène, ou même pour avancer que tu la comprends, et que tu as saisis son fonctionnement, des informations, il t'en manque une quantité et tu te dis que maintenant que tu as intégrer ce cercle, de toute façon, tu as tout le temps … ainsi que les opportunités.
Et c'est étrange, qu'à ce moment, tu te mettes à penser à Oslo, parce que, ton téléphone, posé sur la table s'illumine et vibre au même moment, et justement, c'est un message de ton équipier. Court. Concis. C'est comme à son habitude. "On a du nouveau." Pas d'explication supplémentaire, cependant, il sait, et tu sais qu'il sait, que ça suffit à titiller ta curiosité, quand bien même tu n'es pas en service.