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gods blessed the rage in us (ceylan) Empty gods blessed the rage in us (ceylan)

Ven 18 Juin - 1:25

sifflements des portes qui s'entrouvrent. ça attend à peine avant de rentrer. il a ces bienvenues que tu retournes un peu trop vite, ce flyer que tu fous en boule dans ta poche. un peu préssé. trop peut-être. tu regardes ta montre et souris allègrement à l'agent d'accueil alors qu'elle te donne tes foutus jetons. un clin d'oeil en guise d'en revoir. Ils doivent te croire affamé, les mains tremblantes dans tes poches tu rentres comme si tu étais chez toi, comme si ce lieu pouvait connaitre un peu trop bien des doigts abîmés; comme si tu pourrais toi aussi être un acharné de ses machines qui avalent plus qu'elles ne crachent, que tu serais un fin connaisseur de leur petit plaisir, que tu murmures à leurs oreilles, joues de ton doigté jusqu'à ce que le pactole vienne. t'avais trop de fois entendu qu'on devait les trainer comme des partenaires ces machines à fric même si toi t'en sais rien. de toute façon, t'es pas là pour qu'on t'épuises comme une putain de tirelire. c'est pas ton délire tout ça. t'étais même pas là pour toi. juste pour quelqu'un qu'était pas là. plus là sûrement. mais la souris que tu filais étais passée par ici.

poches persées ici même, finances déversées sur tous les murs, sur toutes ses machines et ses tables grouillantes de couleur et de sueur. peut-être même que son sang s'était incrusté quelque part, qu'on l'avait saigné dans ce casino ou dans la ruelle d'à côté. t'étais pas flic putain. pourtant te voilà misant tu ne sais quoi sur, tu ne sais quel jeu pour en attendant de voir une ouverture vers le lieu de ta convoitise. tanière des monstres. pègre couronnée trainait là ou du moins l'homme qui régnait sur cet endroit. bureau dont tu n'avais jamais vu quiconque sortir et à peine garder, à croire qu'il n'était pas souvent ici.

les doigts ne mirent pas longtemps à éffleurer la poigée pour y rentrer. sifflement sonore. le tien cette fois. agréable surprise. face à l'aquarium qui éclaire à peine l'antre, méduses qui dansent. de ton côté c'est la dextre qui se déchaine alors que tu siffles encore dégainant ta lampe torche pour laisser trainer le faisceau sur les murs, que tu détailles d'un peu trop près. étagères dont tu fouilles les rangées, prend un livre, puis un deuxième pour en lire le contenu. lumière s'étale enfin sur le bureau. silouhette. fuck. c'est l'émail de tes dents qui se dessinent dans la pénombre. les poings se crispent mais tu souris.

- tu comptais restez là combien de temps ?

inspection que tu reprends comme si de rien n'était sur les étagères, sachant toute fois ce que ce tu cherchais devais être sur ce foutu bureau. trop proche de l'ombre qui patientait, tapit dans son linceul. léger rire érafle la gorge. coeur tambourine à peine.

- pas fan du concept de lumière ?


@ceylan alterra
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Ven 18 Juin - 1:58
C'est devenu une habitude. Faire passer les migraines avec une goutte de whisky et des heures dans le noir, parfois entremêlées de moments passés à regarder les méduses comme des étoiles filantes. Tu oublies la notion du temps, et la notion de travail. Tu repousses tout le monde, clos ta porte et fait silence. Personne ne doit te déranger, personne ne peut se le permettre. C'est un luxe sacré, personne ne mérite ta présence, et surtout personne ne mérite d'assister à tes crises de nerfs. Personne n'a envie, au casino, de se mettre à dos le patron. Ils se demanderont quelle mouche t'a piqué, sans doute, il se demanderont lequel de tes coups a bien pu te mettre dans un tel état, aussi, sûrement. Ceux qui te fréquentent le plus s'en feront pour leur travail, assurément, ou la pérennité du business. Mais tant pis.

Bruit de porte qui s'ouvre, tu te réactives comme un vieil androide, reste pourtant figé. Statue imparfaite et impatiente. Approche, approche insecte. Qui ose. Qui ose te déranger. Ta main glisse dans l'ombre sur le bois massif, sur le métal froid du flingue devenu ami avec le temps. Tu as déjà tiré, déjà tué, ça ne t'enchante pas mais tu sais te défendre. Le métal brille un peu lorsque tu relèves la main, la faute de la lumière de l'aquarium. Clic, clic. Tu espère pour lui qu'il sait esquiver.

Pas fan du concept de propriété privée ?

Ta voix est rauque, plus basse et sombre qu'à l'habitude, faute de ne pas avoir ouvert la bouche depuis des heures. Tu n'es pas saoul, sans doute que ton verre est tiède depuis le temps. Quel gâchis, tu penses. Quel gâchis, ce moment de solitude. Tu le gardes en ligne de mire.

J'espère que tu connais une bonne blague pour me faire passer l'envie de te tirer entre les deux yeux.

C'est une demande sérieuse. Tu sais t'amuser, assurément !
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Ven 18 Juin - 19:59

éclat. le métal mord la lumière. ça tambourine un peu plus d'un coup, le temps que les réflexes animent la carcasse dans un mouvement brusque. l'arme rugit deux fois. griffe la joue dans une estiflade carmin. des trucs dévalent sur le sol, ta lampe torche, et peut-être même qu'il y a des cris plus loin. tu ne sais pas. tu soupires. l'ombre avait la détente facile, te voulait déjà cadavre, un peu trop prête à plomber ton crâne et le doux faciès qu'il arbore. tu ne t'attendais pas réellement à grand-chose d'autre pour tout dire. menaces, aggression, tentative de meurtre, possible mort, mais t'aurais pas pensé qu'on aurait voulu te refroidir aussi vite. t'étais habitué à un minimum de discussion. au moins, l'autre savait parler. propriété privée ? t'eus une grimace. infraction qu'on te reprochait trop souvent et tu dois bien avouer que tu n'étais pas trop familier de la chose. fallait bien que tu bosses et les gens ouvraient rarement leur porte docilement pour que tu fouilles chez eux. il fallait s'immiscer. se faire vermine et tu étais plutôt doué à ce jeu. te faire prendre te déreangeait pas. t'aimais quand on s'agitait sous ton passage. ce que tu pouvais insuffler dans des entrailles. pas grand chose ici. t'étais sûr qu'il avait dératisé plus gros spécimen, piétiné plus gros problème. chamade qui te donne presque envie d'en être un gros pour lui. ombre évoque un danger dont t'aimes bien te repaître. livre que tu ranges soigneusement sur l'étagère, te foutant pourtant bien du bordel qui se trouvait par terre. tes yeux regardèrent un instant la porte, étonnée qu'aucun gorille n'ait encore débarquée pour t'enrouler sur un tapis. ça ne serait tarder.

- je ne suis pas vraiment doué pour les blagues que tu murmures faussement pensif. tu commences pourtant à t'approcher tranquillement de ta future faucheuse. le soleil n'était pas là pour toi ce soir aspen. pieds rencontrent lampe torche, qui roule, dévoile un peu mieux l'interlocuteur. tu vois ses yeux. mais qu'est-ce tu penserais si je te dis que je suis flic alterra ?

est-ce qu'il rigolerait de savoir que fausse flicaille, mirait sur les affaires louches qui gangrenaient l'endroit. tu sors une vipère, te faire croire bleu alors que c'est proscrit par ta profession. pourrait te foutre au noir.  vulgaire bouffonerie, mais c'est ce qu'il attendait non ? pas sûr qu'il y ait le moindre éclat. juste d'autres, métalliques, qui mordent la peau peut-être, encore. un peu comme sa voix qui écorche. t'essuies le sang qui perle. qu'est-ce qui le ferait sursauter, qu'est-ce qui le ferait trembler. tu te le demandes. pas toi. pas encore. t'espères.

- malcom aldrige ? ça te semble familier ? un début. non sûrement une simple rature sur bout de papier. question ne se fera sûrement même pas écharde. tu t'installes en face de lui.

@Ceylan Alterra
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Ven 18 Juin - 21:29
Sa remarque a le mérite de te faire tiquer, assez pour te faire retenir la prochaine balle. Tu comptes bien lui mettre la note de nettoyage sur le dos, en tout cas. La blague n'est clairement pas amusante, mais elle a le mérite de te faire échapper un sourire qu'il ne distinguera probablement pas. Ou à peine, si peu.

Effectivement, tu n'es pas doué pour les blagues.

Et pourtant c'est avec un ton presque amusé que tu l'annonces, avant de reposer l'arme calmement sur le bureau. Dans l'obscurité entrecoupée du filet de lumière de la lampe, tu lui désignes la place de l'autre côté du bureau, comme si tout allait bien et que c'était une entrevue parfaitement normale.

Installe toi, je vais chercher ça.

Tu semble bien conciliant, tout à coup, lorsque tu ouvres un tiroir rapidement, farfouillant quelques dossiers. A quoi s'attendait-il, au juste ? A ce que tu le roules dans un tapis et le jette dans la Crépusculaire ? Les gens sont trop portés sur les fictions, de nos jours, pas vrai Ceylan.

Dois-je vérifier chez les clients ou les employés ?

Un instant de silence, tu relèves les yeux vers lui, les braque sur sa silhouette malgré l'obscurité dans laquelle il se trouve. Comme un oiseau de proie, finalement.

Les clients utilisent généralement des alias.

Tu précise, finalement, comme pour justifier ta question. Tu n'as rien à cacher, il n'est ni la police, ni important. C'est sans doute un curieux, peut-être un enquêteur privé. Tu l'as déjà vu traîner dans le Casino, tu connais cette fois, cette intonation, ce flegme agaçant. Tu n'es pas assez énervé pour avoir envie de le briser, de l'anéantir, tu es trop fatigué. Qu'il fasse couler le Casino, qu'il te dénonce à la police. Tu pourras toujours tout effacer de cette entrevue.
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