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Regarde le, quand il te parle, écoute le, ne le laisse pas chercher ailleurs l'amour qu'il devrait y avoir dans tes yeux.
─ T'es con ou quoi ? Tu penses que j'aurais grimpé sur toi si j'avais pas envie ? Tu penses que je serai là, que je serai resté à ton chevet si j'avais pas envie ? Arrête de poser des questions stupides, ça me rappelle juste à quel point t'es con.
Tu l'observes avec un air mauvais, tu peux pas vraiment détourner les yeux, tourner la tête, il est trop proche, et tu sens son souffle contre tes lèvres. Oh, c'est plus agréable que tu voudrais l'avouer, vraiment. Tu te perds à penser qu'à cause du soda ses lèvres sont sûrement sucrées, ça te fait un peu tourner la tête, sans savoir pourquoi. C'est sûrement la fatigue Ceylan. Rien à voir avec autre chose. Arrête de divaguer.
─ Tu portes tes couilles ou c'est à moi d'le faire ?
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Regarde le, quand il te parle, écoute le, ne le laisse pas chercher ailleurs l'amour qu'il devrait y avoir dans tes yeux.
Tu te dis qu'il est tellement con d'avoir absolument voulu faire le kéké en voulant te retourner sur le canapé. Super Dusk, quand t'auras un poumons déchiré à cause de tes côtes flottantes, tu arrêteras de faire le malin, hein ? Tu penses, mais n'a pas l'occasion de le formuler, tu oublies. Tu t'oublies contre lui, c'est agréable, tu fermes les yeux, lui rend son baiser, et même si la tendresse n'est sûrement pas votre fort, ça te permet de souffler un peu, d'oublier le reste. D'oublier cette espèce de malédiction et les dernières heures qui sont sans doute les pires et les meilleures de ta vie, finalement. Lorsqu'il recule, enfin, tu reprends ta respiration, tout bas, tout doucement et garde les yeux fermés quelques instants. Tu veux en profiter encore, tu veux profiter du silence et du contact chaud de son corps contre le tien. Tu ne veux pas rouvrir les yeux et voir son air ahuri et fier de pseudo mâle à la con. Et pourtant, tu finis par rouvrir les yeux et te heurter à son sourire.
─ Quoi ? Pourquoi tu souris comme ça ?
Tais toi, Ceylan.
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Regarde le, quand il te parle, écoute le, ne le laisse pas chercher ailleurs l'amour qu'il devrait y avoir dans tes yeux.
─ Non, je suis pas dérangé.
Tu réponds, finalement, d'une voix calme, presque tranquille. Tu ne veux pas qu'il doute de toi, mais tu sais que malgré tous tes efforts, ça finira par arriver. C'est comme ça, non ?
─ C'est agréable. Ton contact, c'est agréable.
On est bien, tu peux même plus faire une phrases sans qu'elle n'ait plus aucun sens, merveilleux Ceylan.
─ J'avais pas remarqué à quel point ça m'avait manqué ces derniers mois.
Tu marques un silence, qui s'étire, il a dit que tu devais lui dire ce qu'il y avait dans ta tête, alors tu attrape au vol les pensées qui flottent ça et là, sans te soucier réellement de ce qu'il pourrait en faire. Tant pis, tu songes. Tant pis s'il interprété mal ou s'il en fait n'importe quoi, il n'avait qu'à pas demander.
─ Je me suis attaché à toi.
Tu as rougis, un peu, assez pour que ce soit perceptible à cette distance tu supposes. Et puis, tu ajoutes, plus bas :
─ Je te trouve pas moins con.
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Regarde le, quand il te parle, écoute le, ne le laisse pas chercher ailleurs l'amour qu'il devrait y avoir dans tes yeux.
─ Pars pas, alors.
C'est vrai ça. Si ce qu'il dit est si vrai, qu'est-ce qui le retient de juste rester là ? Il sa vie, Ceylan, tu essayes de te le mettre dans le crâne mais ... C'est un adulte, non ? Il peut très bien tout envoyer bouler pour faire autre chose. Qu'est-ce qui le retiendrait ?
─ Il y a de la place pour deux, ici.
Pour trois, même. C'est ce que tu te dis avec une certaine mélancolie. Il y avait de la place pour trois autrefois, pourquoi n'y en aurait-il pas, maintenant ? Tu réfléchis un instant de soupirer tout bas.
─ Et tu n'as pas encore vu le crocodile.
Vrai. C'est même un très bon argument pour le faire rester, tu penses. Tu penses et tu le laisses refermer ses bras autour de toi, t'emprisonner. C'est ce que tu veux. C'est ce que tu penses vouloir, du moins, à voir si sur la longueur c'est toujours d'actualité. C'est ce dont tu as besoin, maintenant.
─ T'es moins musclé que je pensais.
Tu souffles, tout bas, alors qu'il impose son poids sur toi. Tu pensais avoir bien plus de mal à le supporter, d'autant que tu es blessé aussi, mais ça va, tu tiens le choc. T'as vu pire, tu te dis.
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Regarde le, quand il te parle, écoute le, ne le laisse pas chercher ailleurs l'amour qu'il devrait y avoir dans tes yeux.
Tu réponds, tout bas, alors qu'il enchaîne, finalement. Il a l'air sceptique sur l'idée du crocodile. Est-ce que Dusk est en train de sous entendre que tu parles de ta bite là ? Tu l'observe avec un air un peu circonspect et te dit qu'il sera sacrément déçu lorsqu'il verra actuellement le crocodile.
Lorsque finalement il en revient à ta remarque, tu soupires faiblement. Est-ce qu'il prendra tout comme une critique, comme une remarque acerbe ? Peut-être. Peut-être que tu es comme ça, que tu ne t'en rends même pas compte. Il n'a cependant pas l'air vexé, aussi tu t'en rassure un peu.
─ Non, je dis juste que tu es moins lourd que je pensais.
Un silence, tu roules des yeux avant de reporter ton attention n'importe où ailleurs que sur lui parce que vraiment il ne mérite même pas que tu le regardes. Quel idiot, quel sombre idiot.
─ En fait, tu es le mec le plus lourd que je connaisse, je retire ce que j'ai dis.
Bon, cela va s'en dire que tu ne parles pas de la même lourdeur, tout à coup, mais hé, au moins tu te tente à un poil d'humour, en te disant que ça te ferait sans doute du bien de te détendre, de t'ouvrir un peu, et puis il te dit de parler de toi, et tu restes comme un con à le regarder.
─ Tu veux savoir quoi ?
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Regarde le, quand il te parle, écoute le, ne le laisse pas chercher ailleurs l'amour qu'il devrait y avoir dans tes yeux.
─ Je ne sais pas.
Tu te refermes comme une huitre alors que tu te loges un peu plus contre lui. Tu voudrais disparaître. Tu détestes cette façon toute particulière qu'il a de te faire ressentir comme si tu avais quinze ans à nouveau. La panique, l'angoisse, la sensation d'embarras presque cuisant. Dusk te fait rougir, mais sans le savoir c'est à la fois de la meilleure et de la pire des façons. Quel enfer. Tu décides que tu t'essayeras un peu à l'exercice, au pire quoi ?
─ J'ai été adopté. Je suis né à Ameratu, ma mère biologique voulait pas de moi et m'a juste ... Jeté dans un pensionnat. Les Alterra ils voulaient un gamin vite et genre ... Discrètement, alors ils m'ont tiré de là bas. Y a quelques mois, ma petite sœur m'a retrouvé, quand mon truc avec la mémoire s'est déclenché. Je lui ai supprimé tous ses souvenirs, ou presque.
Tu fermes les yeux doucement, abandonne finalement. Il peut bien savoir ce qu'il veut, tu préfères être honnête, tu n'as rien à cacher.
─ J'ai été marié quelques mois. Le premier mariage gay de Polaris après que la loi soit passée.
Pas la peine de remettre sur la table que tu es officiellement veuf, tul suppose que ça, Dusk se l'est ancré dans la tête. Tu semble réfléchir, Tu pourrais parler d'elle, mais tu n'as pas envie d'y penser, tu n'as pas envie qu'elle prenne à nouveau tout ton esprit.
─ J'ai jamais aimé mes parents. Je les ai détestés, en fait.
C'est peut-être ce qui te coûte le plus à admettre. Tu pourrais l'avouer à n'importe qui, sans sourciller, mais Dusk avait l'air de prendre ça tellement à cœur. La famille... Qu'est-ce que tu y connais, toi ?
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Regarde le, quand il te parle, écoute le, ne le laisse pas chercher ailleurs l'amour qu'il devrait y avoir dans tes yeux.
─ Bon. Et maintenant ?
Tu souffles, finalement, alors que tu reposes tes yeux sur lui pour le détailler. Tu ne sais pas ce que tu lui trouves, mais tu lui trouves quelque chose, tu ne te mettrai pas dans cet état, sinon. Tu le sais, et c'est énervant. C'est énervant que ton cerveau soit en train de péter un câble parce que tu fais n'importe quoi, et que ton coeur te hurle toutes sortes de choses adorables que tu ne veux pas entendre. Oh bon sang.
─ T'as dis que tu me dirai aussi. J'attends.
Tu ne sais pas tellement pourquoi tu insistes, alors que tout te hurle que tu n'as pas envie de savoir. Mais tu ne sais rien de Dusk, et si c'est sûrement une bonne chose - une meilleure chose, pour vous deux - tu es tout de même curieux. Comment un être bien conçu et terminé peut avoir envie d'être aussi gentil, tout le temps, comme ça ? D'autant qu'il est gentil mais gentil idiot. Comme un chien fou. Et ça te rend juste dingue.
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Regarde le, quand il te parle, écoute le, ne le laisse pas chercher ailleurs l'amour qu'il devrait y avoir dans tes yeux.
─ J'ai, mais dans ton état tu touches pas à une goutte d'alcool sous ma surveillance.
Tu fronces les sourcils en l'observant gravement. Tu estimes que c'est trop risqué pour lui, et même si tu n'en sais rien, tu n'as pas spécialement envie de te saouler maintenant. Tu sais que tu risques de broyer du noir, et quand bien même Dusk mérite au moins deux bonnes claques, il ne mérite sûrement pas de te ramasser à la petite cuillère. Oh, sans doute qu'il te dirait qu'il veut tout de toi et qu'il est prêt à te ramasser dans n'importe quel état, mais tu ne veux pas lui donner la chance de dire ce genre d'inepties.
─ Si tu veux te distraire, il y a d'autres moyens.
Tu penses d'abord à lancer n'importe quel film à la télé, ou juste la télé, mais bon, tu réalises que tu sonnes d'une façon différente. Oh, en soi tu n'es pas contre l'idée d'aguicher un peu Dusk pour lui vider la tête, mais tu ne sais toujours pas ce que tu attends de lui, ou ce que tu veux de façon générale. Tu ne sais plus où tu en es.
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