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lucky cat▵ 13h54 ▵ pnjelle est enfermée dans une prison de ténèbres. comme dans tous ses rêves, il fait nuit noire. et il y a cette personne qui rit. ça va la rendre folle. le rire résonne, il lui fait peur, il la terrifie. elle pleure.
combien ?
les ténèbres demandent. main tendue, comme pour compter.
combien ?
oui, cyllène - combien ?
COMBIEN ? COMBIEN ?
tu t'es réveillée en panique. une réaction viscérale, ton coeur ouvert à la sincérité qui déborde. et depuis que tu es réveillée, tu pleures. des sanglots qui te secouent, alors que tu te rends au travail. tu as les mains qui tremblent. tu ne souris plus, cyllène - tu pleures. c'est d'un triste ! tu ne sais pas quoi faire de cette peur. ce ne sont pas des sanglots de tristesse. tu ne sais pas conjuguer avec la terreur, parce que tu ne la ressens jamais, d'habitude. mais cette fois-ci, c'est trop. la clé refuse de rentrer dans la serrure, tu essaies de calmer les tremblements de ta main, de la figer en saisissant ton poignet, en vain. le patron va te disputer, si tu ne fais pas l'ouverture du lucky. mais tu restes là, à pleurer devant la porte. des pleurs incontrôlables.
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lucky cat▵ 13h54 ▵ pnjle chien et son apparition soudaine ont le don de te faire arrêter de pleurer. tu observes l'animal, que tu n'as jamais vu dans le quartier. ce n'est pas skai. c'est décevant. tu as la vision brouillée par les larmes. tu relèves les yeux vers les enfants, juste avant tu as regardé tes clés par terre, sans rien dire.
tu regardes les enfants, ils braillent un peu. tu sors ton heckler&koch de ta ceinture et tu le pointes vers eux.
ils s'enfuient en courant et en criant.
tu souris un peu.
tu ranges l'arme à feu et t'accroupit pour récupérer tes clés, tombées contre le pavé trempé par la pluie. le chien sent le chien mouillé. jusque là, rien d'anormal. tu veux rentrer dans la boutique ?... tu lui demandes.
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lucky cat▵ 13h54 ▵ pnjtu décrètes que ce chien est ton nouvel ami, et alors que tu te redresses pour déverrouiller la porte de la boutique, tu lui souris candidement. tu aimes bien les chiens. ils te font penser à Nori. tu ouvres la porte en bloquant illico presto le carillon dont le tintement t'angoisse tant. et puis, tu fais entrer le canidé, en songeant que tu dois bien avoir quelque chose à lui donner à manger, non ?
tu refermes la porte derrière vous et tu commences à farfouiller dans le lucky à la recherche de quelque chose à donner au chien. tu ouvres un sachet de beef jerky, faute de mieux, et laisse tomber son contenu dans un coin de la boutique, directement sur le sol. tu n'es pas très au courant du régime alimentaire des différents animaux qui parcourent polaris, et puis, il doit fouiller dans les poubelles régulièrement, il s'en fiche non ? tiens... tu lui souris béatement, avant de partir faire l'ouverture du lucky cat, mécaniquement. les après-midi, c'est vide. tant mieux. ça te fait plus de temps avec le chien. après l'ouverture, tu viens t'asseoir vers lui, tes jambes repliées sous toi, et tu le caresses. tu pues quand t'es trempé.
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lucky cat▵ 13h54 ▵ pnjtu considères le chien. il n'y a personne dans la boutique, il n'y aura jamais personne. les rares clients... eh bien, ils se font rares, justement. tu passes tes shifts à jouer sur ton portable et à attendre. c'est très silencieux, le lucky cat. parfois, reynir vient et c'est comme une tempête : tu restes scotchée, surprise.
tu considères le chien, donc. il a faim. pour être honnête, toi aussi. tu lui souris, mais ton sourire s'efface pour être remplacé par une moue à mi-chemin entre surprise et dégoût quand il vient se frotter à toi. hé, non ! je t'ai... je t'ai dis que tu puais... tu le repousses avant de capituler et de le serrer contre toi. si tu as besoin de ce câlin et qu'il te rassure un peu, reynir va hurler s'il voit que tu es couverte de poils roux de chien et que tu sens le canidé trempé. mais bon, il t'a déjà vue revenir en pire état.
tu tapotes la tête du chien, curieuse. il a l'air moins appétissant que skai. c'est dommage, parce que vous êtes seuls. tu veux faire quoi ?, tu lui demandes, sincère.
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lucky cat▵ 13h54 ▵ pnjtu fais une tête, en l'observant gratter à la porte. c'est-à-dire que tu n'as pas envie de le laisser sortir, toi. tu considères l'idée de ne pas lui ouvrir la porte pour qu'il reste un peu, mais un frisson te traverse : tu ne peux pas faire ça. ce serait mal. tu n'as pas le droit.
tu te relèves et approche de la porte, lui ouvrant timidement. fais attention à toi, hein.