Invité
Invité
Un escalier de fer
Un couloir étroit et obscur
Au fond de ce couloir une porte entrouverte
D'où nous parviennent les accords d'une musique
Qui en ce lieu paraît irréelle
Il te sourit et rit un coup, finalement les yeux aux pupilles fendues se posent sur toi et sa main se pose contre sa joue - les doigts squelettiques tapotent la peau constellée de taches de rousseurs, constellations colorées abandonnées sur le bord de son sourire.
* Voyons voir, Dusk... ou serait-ce Senja, aujourd'hui ? Non, c'est Dusk, n'est-ce pas ? Une pause. C'est une belle journée.
Une longue cigarette apparaît soudainement entre ses doigts, c'est comme si elle se matérialisait. Il tire une longue latte et rit de plus belle.
* Cet air étonné... je pensais que plus rien ne pourrait vous surprendre. Et vous ? Êtes-vous... à la recherche de quelque chose ?
Invité
Invité
Un escalier de fer
Un couloir étroit et obscur
Au fond de ce couloir une porte entrouverte
D'où nous parviennent les accords d'une musique
Qui en ce lieu paraît irréelle
* Bien, bien - c'est bien. Il faut être honnête avec soi-même...
Il ricane.
* Peut-être que je détiens ces réponses. Peut-être pas. Qu'en pensez-vous ?
Il penche légèrement la tête sur le côté, amusé.
* Mon nom est Ether.
Invité
Invité
Un escalier de fer
Un couloir étroit et obscur
Au fond de ce couloir une porte entrouverte
D'où nous parviennent les accords d'une musique
Qui en ce lieu paraît irréelle
* Je ne demande rien. Je sais que vous saurez être redevable... vous avez déjà prouvé que vous pouvez l'être.
Il ricane, amusé.
* Oh, mon pauvre. Alcyone est morte depuis bien longtemps !
Invité
Invité
Un escalier de fer
Un couloir étroit et obscur
Au fond de ce couloir une porte entrouverte
D'où nous parviennent les accords d'une musique
Qui en ce lieu paraît irréelle
* Voyons, ne pleurez pas... c'est une mort naturelle. C'est dans l'ordre des choses.
Il fume un peu plus, laisse la fumée t'arriver au visage. Tu as l'impression d'étouffer, mais c'est agréable.
* Cette pauvre Alcyone a fait des pieds et des mains pour s'en sortir, et finalement voyez... !
Il sourit, un sourire teinté d'une lueur plus triste. Mais cette tristesse est bien vide.
* Elle partage son destin avec bon nombre d'étoiles. C'est bien dommage...
Invité
Invité
Un escalier de fer
Un couloir étroit et obscur
Au fond de ce couloir une porte entrouverte
D'où nous parviennent les accords d'une musique
Qui en ce lieu paraît irréelle
* Vous ne trouvez pas que c'est dommage ? Toutes ces incarnations, ces liés, ces cercles... pour quoi, finalement ? Pour quoi... L'envie de vivre ? L'instinct de survie ?
Il ricane, son rire résonne dans la rue vide; il n'y a personne sinon vous, dans cette rue pourtant d'ordinaire animée des chiens de chasse.
* Allons, Dusk; Senja. Ne pleurez pas. Il n'y a rien de mauvais dans cette vie.
Il tend le doigt vers toi; sans te toucher.
Une douleur, comme une coupure. C'est rapide et aigu.
* Vous ferez attention à votre joue, mon cher.
Tu as une entaille sur la pommette, assez profonde pour saigner.
Invité
Invité
Un escalier de fer
Un couloir étroit et obscur
Au fond de ce couloir une porte entrouverte
D'où nous parviennent les accords d'une musique
Qui en ce lieu paraît irréelle
* N'en demandez pas trop, Dusk. Il ronronnerait presque, alors qu'un nuage de fumée revient se coller à toi. N'en demandez pas trop et soyez redevable... je viendrai chercher mon dû bientôt.
Et lorsque la fumée se dissipe, il a disparu. Pourtant, la coupure sur ta joue reste bien présente.