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Tu t’en veux. Ce n’est pourtant pas habituel, chez toi, de ne pas prendre le temps, bien au contraire … la vie ne t’as pas épargnée, malgré ton jeune âge, alors, c’est l’une de tes résolutions depuis des années maintenant : prendre le temps. Alors oui, ton travail est important, mais il n’est pas le plus important, tu trouves toujours le temps de t’arrêter, d’observer, de discuter, de sourire, parce que ça, c’est important. Le problème, c’est que tu veux toujours bien faire, ma grande, alors face à ce couple d’indécis qui te sers de clients, tu as simplement l’impression de devenir chèvre. Leurs choix vont et viennent, ils changent, et tu n’oses même pas t’imposer, leur dire qu’à un moment donné, il va falloir se décider, parce que tu ne peux pas te permettre de prendre plus de temps pour leurs modifications … alors, oui. Tu bosses. Tu subis. A chaque fois tu termines une étape de ton travail, tu t’attends à recevoir un message qui te demandes de tout modifier et à côté de ça, tu t’efforces de rentrer le plus tôt possible parce qu’Eli ne va pas très bien, ça s’améliore, mais tu lui as littéralement interdit de forcer, tu as dit, promis, même, que tu serais là, et tu l’es. Tu fais en sorte qu’il aille mieux.
Il y a pourtant une chose que tu as négliger cette semaine … et c’est le chiot. Tu es passée autant que tu l’as pu, et quand tu t’es rendu compte que tu n’avais pas spécialement le temps, que tu ne parvenais pas à en dégager, tu as choisi de t’appuyer un peu sur Icare … Tu t’es convaincue – ou presque – qu'il était entre de bonnes mains et que tu pouvais te permettre de le laisser faire. Sauf qu’au bout du compte, tu t’en veux atrocement, tu t’en veux tellement que si tu as pensé à envoyer un message ce soir, tu t’y es reprise à trois fois avant de laisser tomber. Les choses allaient s’arranger, oui. Bientôt, tu aurais le temps pour aller présenter tes excuses, bientôt, tu cesserais de penser à cette femme étrange, bientôt, tout irait mieux, et tu pourrais enfin t’occuper pleinement de ce petit animal qui n’attends que toi, tu le sais.
Tu es occupée à la vaisselle du jour, dans la cuisine, quand ça sonne. Traversant la pièce, tu jettes un coup d’œil inquiet à ton colocataire, toujours sacrément inquiète depuis ce qui est arrivé, et puis finalement, tu vas décrocher. La voix qui te parvient, bien que déformée t’es familière et … tu as un instant de panique en te disant qu’il vient probablement te parler du chiot. Il veut probablement savoir ce qu’il doit faire. Après tout, tu n’avais pas spécialement le droit de lui imposer ça … et tu es tellement prise de court que, quand sa voix s’éteint, tu ne réponds pas, tu te contentes de raccrocher avant de t’agiter, d’attraper ta veste légère en criant à Eliwen que tu reviens. Tu sors ensuite de l’appartement pour descendre jusqu’au rez de chaussé et puis, tu rejoins la porte que tu déverrouilles. Icare est là, évidemment. Le chiot aussi.« Bonsoir … » Tu forces un sourire, gênée, avant de soupirer un peu. « Je suis désolée de ne pas avoir donner trop de nouvelles ces derniers jours … il s’est passé pas mal de choses et … et je n’ai aucune excuse, j’aurais dû passer pour m’occuper de lui. » Baissant les yeux, honteuse, tu viens finalement t’agenouiller devant le chiot qui s’empresses de venir à toi pour te sauter dessus et t’envoyer quelques coups de langue.
Il y a pourtant une chose que tu as négliger cette semaine … et c’est le chiot. Tu es passée autant que tu l’as pu, et quand tu t’es rendu compte que tu n’avais pas spécialement le temps, que tu ne parvenais pas à en dégager, tu as choisi de t’appuyer un peu sur Icare … Tu t’es convaincue – ou presque – qu'il était entre de bonnes mains et que tu pouvais te permettre de le laisser faire. Sauf qu’au bout du compte, tu t’en veux atrocement, tu t’en veux tellement que si tu as pensé à envoyer un message ce soir, tu t’y es reprise à trois fois avant de laisser tomber. Les choses allaient s’arranger, oui. Bientôt, tu aurais le temps pour aller présenter tes excuses, bientôt, tu cesserais de penser à cette femme étrange, bientôt, tout irait mieux, et tu pourrais enfin t’occuper pleinement de ce petit animal qui n’attends que toi, tu le sais.
Tu es occupée à la vaisselle du jour, dans la cuisine, quand ça sonne. Traversant la pièce, tu jettes un coup d’œil inquiet à ton colocataire, toujours sacrément inquiète depuis ce qui est arrivé, et puis finalement, tu vas décrocher. La voix qui te parvient, bien que déformée t’es familière et … tu as un instant de panique en te disant qu’il vient probablement te parler du chiot. Il veut probablement savoir ce qu’il doit faire. Après tout, tu n’avais pas spécialement le droit de lui imposer ça … et tu es tellement prise de court que, quand sa voix s’éteint, tu ne réponds pas, tu te contentes de raccrocher avant de t’agiter, d’attraper ta veste légère en criant à Eliwen que tu reviens. Tu sors ensuite de l’appartement pour descendre jusqu’au rez de chaussé et puis, tu rejoins la porte que tu déverrouilles. Icare est là, évidemment. Le chiot aussi.
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C’est rare que tu en arrives à te sentir aussi dépassée par … par tout, en fait. Tu as l’impression d’être prise dans une véritable tornade, ça ne semble plus vouloir s’arrêter et toi, tu ne sais plus où donner de la tête. C’est juste catastrophique. Tellement catastrophique, que, forcément, tu manques à tous tes devoirs. Résultat ? Tu te sens minable. Irresponsable. Et comme toujours, tu ne parviens pas à te trouver des excuses, non, tu estimes que tu devrais pouvoir et savoir tenir bon, ce qui n’est pour le moment pas le cas du tout.
Alors oui, quand tu te pointes, en bas, que tu te retrouves face à cet homme et au petit chiot, tu te sens honteuse, tu es gênée, et ça se voit. Même quand tu baragouines quelques excuses, tu te sens mal, tu n’oses même pas lever les yeux assez haut pour aller trouver ses iris … Et comme toujours avec Icare, la réponse qui tombe est claire et nette, peut-être un peu brutale aussi mais visiblement, Vega, tu commences à avoir l’habitude parce que, tu ne réagis plus par le mal.« Non pas du tout, je suis simplement surprise … » Parce que, tu as su comprendre qu’il n’était pas du genre à aller vers les autres, tu t’étais mise en tête que, si tu ne le faisais pas, il ne le ferait certainement pas pour contrebalancer. Pourtant, voilà que tu le trouves bien loin de son périmètre, ici, dans les CDC qui n’ont rien de bien accueillants. La seconde surprise, de taille, ce sont ces fleurs qui déboulent dans tes mains … et c’est tout. Pas une raison. Pas un début … d’explication, ou quoi ce soit pour aller avec, rien. Juste ces fleurs que tu fixes un instant, et qui parviennent, mine de rien, à t’arracher un sourire parce que, si c’est probablement adorable de la part de n’importe qui, d’agir de la sorte, tu commences à connaître Icare et tu te dis que ça l’est d’autant plus venant de lui.
« Merci. » Tu choisis de faire simple. Tu évites les effusions, déjà parce que tu n’es pas d’humeur, ensuite parce que tu as compris que ce n’était visiblement pas son truc et puis, tu te laisses entraîner, tu le suis pour rejoindre le petit parc, au bout de la rue, les fleurs dans les bras, contre toi, le regard sur le chiot, visiblement heureux de ta présence. Il a raison, Vega, ça te fera du bien de sortir, et ce soir, tu n’es pas seule, tu ne ressens pas la crainte, celle d’être surprise, agressée, comme Eli, tuée, comme Atalante. « Oh c’est … pas mal de choses à vrai dire. » Tu soupires, hein, encore une fois, ça ne te parait pas si important, parce que ça te concerne, tu te dis que ce serait l’embêter pour rien mais, en même temps, Vega, tu sens aussi que tu as besoin de dire les choses à une personne au moins. « J’ai beaucoup de travail, une clientèle assez difficile ces derniers temps … et puis, l’un de mes colocataires a été agressé, il y a quelques temps, il s’en remet doucement. Mon autre coloc’ a été … » Et là, tu souffles un grand coup, parce que, tu ne la connaissais pas Atalante, mais ça te fait toujours aussi peur, et mal, de te dire que la mort à frapper si brutalement, si près de toi. « Notre autre colocataire est morte aussi, il y a quelques semaines … assassinée, on a retrouvé son corps dans la rue. » Tu pinces les lèvres. Tu t’arrêtes là. Quelque chose en toi t’empêches de parler de Danaé, et des pensées qui vont et viennent en toi, à son sujet. « C’est une mauvaise passe, mais disons que je suis … inquiète. J’ai du mal à rester sereine et à me sentir bien et en sécurité. »
Tu franchis le portail du parc, et directement, tu viens t’asseoir sur un banc après avoir détaché la laisse du chiot. Il n’y a personne à cette heure, et vu comme il te regarde, tu sens bien qu’il ne va pas se sauver. La preuve, il reste là, dans un périmètre raisonnable.« Je vais pouvoir le prendre à la maison … » Vous avez plus de place, maintenant, après tout … « Ca ne dérange pas mon colocataire. » Et ça veut donc dire que tu n’auras plus à aller chez Icare, que tu vas le laisser tranquille, et que d’une certaine manière, chacun va reprendre le cours de son existence. Le truc, c’est ; en as-tu réellement envie ?
Alors oui, quand tu te pointes, en bas, que tu te retrouves face à cet homme et au petit chiot, tu te sens honteuse, tu es gênée, et ça se voit. Même quand tu baragouines quelques excuses, tu te sens mal, tu n’oses même pas lever les yeux assez haut pour aller trouver ses iris … Et comme toujours avec Icare, la réponse qui tombe est claire et nette, peut-être un peu brutale aussi mais visiblement, Vega, tu commences à avoir l’habitude parce que, tu ne réagis plus par le mal.
Tu franchis le portail du parc, et directement, tu viens t’asseoir sur un banc après avoir détaché la laisse du chiot. Il n’y a personne à cette heure, et vu comme il te regarde, tu sens bien qu’il ne va pas se sauver. La preuve, il reste là, dans un périmètre raisonnable.
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Tu es compréhensive. Tu sais Vega, tu lis dans les gens comme dans des livres grands ouverts, généralement, tu sais voir quand tu blesses, quand tu déçois mais aussi quand tu rends heureux, ou quand tu fais plaisir. Tu es attentive, tu portes une immense attention aux gens qui t'entourent et tu as toujours été d'une extrême gentillesse, et d'une grande douceur. Mais, ça, c'est quand tout va bien. C'est quand tout roule. C'est quand ta vie avance dans le bon sens et que les obstacles te semblent surmontables … c'est quand tout est à l'extrême inverse de tout ce qui se passe actuellement dans ton existence. Quand tu ne vis pas dans la peur. Quand tu n'es pas dans l'inquiétude. Quand la tristesse et le choc sont bien loin de ton cœur.
Ce soir, alors que tu donnes la bien trop longue liste de tes soucis à Icare, tu as presque honte de t'en plaindre et tu songes encore qu'il y a probablement bien pire que toi, c'est l'une des raisons qui font que tu ne te plains que rarement, parce que ton père t'as appris à voir le bon côté des choses en te rappelant que, quoi qu'il arrive, il y a pire. Le hic, c'est qu'en ce moment, tu peines à penser réellement. La violence et la mort sont des choses bien trop horribles et affreuses pour que tu parviennes à rester passive et à relativiser, non vraiment, tout ça à frappé bien trop près de toi, et tu as été touchée, même si tu n'es pas celle qui souffre plus, même si tu n'es que collatérale, au final.
Tu parviens à esquisser un sourire, tu le forces à vrai dire, parce que tu vois et tu comprends que l'homme force un peu sur ses habitudes et son caractère pour tenter de t'aider, de te rassurer, ou de t'apaiser.« Je ne suis pas certaine que ce soit le quartier, le souci … » En réalité, avant tout ça, il n'y avait pas particulièrement de problèmes. Un peu de bruit, le soir, certes, des bandes de jeunes le soir que tu préférais toujours contourner, mais dans l'ensemble, tu n'avais pas peur de sortir, tu pouvais rentrer chez toi, le soir, à pied, sans craindre de tomber sur un os. En fait, Vega, tu ne sais pas pourquoi, mais tu as tout regrouper dans ta tête. L'agression d'Eliwen, le meurtre d'Atalante, tu as classé tout ça dans un même panier et tu t'es mise en tête que c'était lié … c'était si proche que ça t'as paru logique, et surtout, l'homme qui avait fait tant de mal à Eli l'avait tellement effrayé que tu ne doutais pas qu'il puisse être le responsable du crime odieux qui avait ôté la vie de la jeune femme qui partageait une partie de ta vie. « Je crois qu'il y a quelqu'un de mauvais qui rôde, quelque part, par ici, et tant qu'il n'aura pas été mis hors d'état de nuire, je ne pourrais pas me sentir en sécurité. » Tu soupires, en reposant les yeux sur le chiot qui se balade tranquillement, qui remue, qui renifle tout ce qui se trouve à portée de sa truffe. Il est insouciant, et il te rappelle ce que tu étais aussi, avant tout ça. Au fond, ça t'attriste, parce que tu n'aimes pas vivre dans ce cocon de peur, il t'étouffe.
D'ailleurs, c'est quelque chose que tu ne veux imposer à personne, alors, tu changes de sujet. Et puis, tu choisis aussi de prendre tes responsabilités, celles que tu avais délaissées, et tu viens annoncer que tu peux maintenant t'occuper du chiot par toi-même, qu'il peut venir chez toi, que tu vas en prendre soin. Et toi, tu penses faire plaisir, tu penses délester Icare de cette charge, et tu es tellement tourmentée oui, que dans un premier temps, tu ne vois pas le malaise qui se crée par cette annonce.« Je pense aussi. Je voulais vraiment pouvoir m'en occuper … je m'en serais voulu d'avoir à l'abandonner, à mon tour. » Et tu tournes, un peu, pour observer l'homme, ou alors, pour lui montrer ta détermination ? Pour lui prouver quelque chose ? Aucune idée, toujours est-il que là, tu captes cette ombre dans son regard, et qu'encore une fois, tu ne comprends pas. « Oh, non, non, ne vous embêtez pas voyons ! J'irais lui acheter tout ce dont il a besoin demain matin. J'ai déjà commencé, d'ailleurs. » Quelques jouets, un coussin bien moelleux … cela dit, il manque encore pas mal de choses essentielles. « Vous en avez déjà assez fait, je ne veux vraiment pas vous causer plus de tracas … » Et pourtant, maintenant, c'est toi qui baisse les yeux, parce que, tu l'aimes bien Icare, au fond, et ça te plaisait, quelque part, de rendre visite à ce petit chien, chez lui. C'était faire d'une pierre deux coups. C'est encore quelque chose qui t'attriste, tu as l'impression de perdre une chose qui égayait ta vie. Cependant, as-tu réellement le droit de t'imposer ? Tu ne le penses pas, Icare est probablement bien plus à l'aise quand tu n'es pas dans les parages, il a eu tout le loisir de te le montrer. « Est-ce que … je pourrais continuer de vous appeler ? Ou … vous rendre visite ? » Tu demandes, tout de même, avant d'ajouter … « Pour lui. Il a l'air de vous apprécier, vous aussi, ce serait bien qu'il puisse continuer de vous voir … »
Ce soir, alors que tu donnes la bien trop longue liste de tes soucis à Icare, tu as presque honte de t'en plaindre et tu songes encore qu'il y a probablement bien pire que toi, c'est l'une des raisons qui font que tu ne te plains que rarement, parce que ton père t'as appris à voir le bon côté des choses en te rappelant que, quoi qu'il arrive, il y a pire. Le hic, c'est qu'en ce moment, tu peines à penser réellement. La violence et la mort sont des choses bien trop horribles et affreuses pour que tu parviennes à rester passive et à relativiser, non vraiment, tout ça à frappé bien trop près de toi, et tu as été touchée, même si tu n'es pas celle qui souffre plus, même si tu n'es que collatérale, au final.
Tu parviens à esquisser un sourire, tu le forces à vrai dire, parce que tu vois et tu comprends que l'homme force un peu sur ses habitudes et son caractère pour tenter de t'aider, de te rassurer, ou de t'apaiser.
D'ailleurs, c'est quelque chose que tu ne veux imposer à personne, alors, tu changes de sujet. Et puis, tu choisis aussi de prendre tes responsabilités, celles que tu avais délaissées, et tu viens annoncer que tu peux maintenant t'occuper du chiot par toi-même, qu'il peut venir chez toi, que tu vas en prendre soin. Et toi, tu penses faire plaisir, tu penses délester Icare de cette charge, et tu es tellement tourmentée oui, que dans un premier temps, tu ne vois pas le malaise qui se crée par cette annonce.
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C'est compliqué, hein, de trouver un juste milieu. Après tout, occupe une place bien étrange dans ta vie … on ne peut pas dire que tu le connaisses réellement, tu ne sais pas non plus si tu peux dire qu'il est entré dans ton cercle. Peux-tu l'appeler un ami ? Peut-être pas. Peut-être que c'est trop tôt, à vrai dire. Et pourtant, il y a tout de même ce petit quelque chose, un intérêt, une envie d'apprendre à le connaître, une volonté de creuser que tu ne peux pas assouvir si facilement, tout simplement parce que ça ne dépend pas que de toi. Et oui, en effet, ma grande, tu l'apprendras toujours à tes dépends, mais les relations humaines sont loin d'être simples, il ne suffit pas de désirer entrer dans la vie d'une personne pour pouvoir le faire … tu as besoin de son aval, ou au moins, d'un signe, d'un petit quelque chose qui te ferait dire qu'il a envie d'une chose similaire. Le hic, c'est que c'est d'Icare, qu'on parle, et que, tu as bien compris qu'il n'était pas une personne facile à approcher de trop près. La vérité, c'est que tu peines à le comprendre malgré tes efforts et tes réflexions. Il ne te rejette pas, il ne t'envoie pas sur les roses et n'exprime pas non plus, clairement, une volonté de te faire partir. Pourtant, il ne fait pas l'inverse non plus. Et malgré tout, il est loin d'être ouvert. Il aime sa solitude. Néanmoins, le voilà, ce soir, qui vient sonner chez toi, et qui passe du temps en ta compagnie.
Votre rencontre, quand on y pense, n'est dû qu'au hasard … c'est sur lui que tu es tombée, quand tu as eu besoin d'aide pour ce chiot. C'est à cause de ce même chiot, si tu es revenue chez lui plusieurs fois, et c'est encore à cause du petit animal, finalement, qu'il est là ce soir. Mais, et si on venait à retirer les besoins du chien de l'équation ? C'est exactement ce qui se passe. Les choses changent, évoluent, le besoin que tu avais n'existe plus, puisqu'il est déjà entendu avec ton colocataire que ton petit compagnon peut s'installer chez vous. Tu n'as plus de raison d'aller voir Icare, alors, tu en trouves, tu en inventes, même. Et forcément, ça semble le surprendre, mais d'une drôle de manière, comme s'il était pour lui inconcevable que tu puisses avoir envie de conserver un lien, en dehors du petit chien.« Et bien … oui, pourquoi pas, c'est une bonne idée ! » Tu ne sais pas trop si l'endroit est propice, mais en réalité, tu n'y penses pas, tu ne songes qu'au fait que tu as probablement gagner, que vous allez pouvoir vous revoir, en quelques occasions et ça, au moins, ça a le mérite de ramener un sourire sur tes lèvres.
« Veiller sur moi … ? » Tu viens questionner, quand il vient prononcer ces quelques mots de plus. « C'est gentil … bien que je reste persuadée que ce qui est censé arriver, arrivera, malheureusement. » Bien sûr, tu seras prudente, mais tu te vois mal vivre dans la peur et l'angoisse encore longtemps. De toute façon, as-tu réellement un moyen d'empêcher le moindre mal de t'arriver ? Sûrement pas. Hors de question, cependant, de te prendre la tête outre mesure, alors, tu souffles, et puis, sans y penser plus que ça, tu viens chercher la main d'Icare, un instant, tu la sers dans la tienne, en la fixant un bon moment, et c'est brusquement que tu finis par la relâcher, comme si une part de toi avait conscience d'avoir fait quelque chose. Quelque chose de grave, ou d'important.
Votre rencontre, quand on y pense, n'est dû qu'au hasard … c'est sur lui que tu es tombée, quand tu as eu besoin d'aide pour ce chiot. C'est à cause de ce même chiot, si tu es revenue chez lui plusieurs fois, et c'est encore à cause du petit animal, finalement, qu'il est là ce soir. Mais, et si on venait à retirer les besoins du chien de l'équation ? C'est exactement ce qui se passe. Les choses changent, évoluent, le besoin que tu avais n'existe plus, puisqu'il est déjà entendu avec ton colocataire que ton petit compagnon peut s'installer chez vous. Tu n'as plus de raison d'aller voir Icare, alors, tu en trouves, tu en inventes, même. Et forcément, ça semble le surprendre, mais d'une drôle de manière, comme s'il était pour lui inconcevable que tu puisses avoir envie de conserver un lien, en dehors du petit chien.