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Et même quand la vie nous brûle. ♦ FRAY. Empty Et même quand la vie nous brûle. ♦ FRAY.

Lun 18 Oct - 20:59

Quand la vie nous brûle.

Tout ça pour ça …

C'est dur, Alyth. Avec ta famille, c'est de pire en pire à mesure que le temps passe. Maman ne vas pas mieux, elle se demande pourquoi tu ne viens plus la voir, elle ignore encore que vous n'êtes même plus dans la même ville, actuellement. Quant à ton père … Parlons-en de ton père. Andromède s'est envolé, encore. Vingt ans que tu ne l'avais pas revu, et quand tu te décidais enfin à venir chercher la vérité auprès de lui, à venir entendre sa version de l'histoire, il disparaissait sans laisser de trace. Ton père était l'un des faits divers du moment à Polaris, et quand tu étais arrivée ici, c'est au Poste de Police que tu avais dû passer tes premières heures, en face à face avec un homme un peu plus jeune que toi que ton père, visiblement, avait adopté, ou presque.

Tu avais été remplacée.
Pire.
Il semblait avoir réussi à abandonner ton remplaçant, aussi.


Et peut-être auriez-vous dû être solidaires, tous les deux, dans votre malheur. Mais c'était tout l'inverse, en vérité. Tu ne savais pas ce qu'il avait contre toi, mais, de ton côté, le simple fait de savoir qu'au lieu de venir à toi, ton géniteur avait préféré remplir quelques paperasses - et encore, même pas - pour avoir un autre enfant te filait la nausée. La rage, au cœur et au corps. Et quoi, Alyth ? C'était toi, le soucis, finalement ? Peut-être ne voulait-il pas d'une fille. Peut-être aurait-il préféré un fils, un fils qu'il s'était finalement choisi lui-même.

Pourtant, il était parfaitement hors de question de tout abandonner maintenant. Tu n'étais pas du genre à te contenter des apparences, tu avais passé bien trop de temps à croire ta mère, et ses potentiels mensonges aujourd'hui, tu voulais savoir, pour de bon, en avoir le cœur net. Tu voulais avoir ton père, face à toi, et s'il ne voulait pas de toi, tu voulais l'entendre te le dire, que ses yeux soient dans les tiens, s'il devait décider de te renvoyer loin de lui.

Une occasion d'en savoir plus, tu venais d'en manquer une, le logement universitaire d'Andromède avait été complètement vidé avant même que tu ne puisses y mettre les pieds, et si ça t'avais mis un coup au moral, tu t'étais empressée de te remettre en selle. Il y avait une autre adresse. Une maison. Au volant de la petite voiture de location, tu t'étais laissée guider jusque là-bas par la voix du GPS intégré, et une fois devant la bâtisse, tu t'étais garée, un peu maladroitement. Les deux mains agrippées au volant, tu avais fixé la maison pendant de longues minutes, t'attendant presque à le voir sortir de là pour t'accueillir. Espoir ridicule …

C'est finalement le vrombissement d'une moto qui te tire de tes pensées. Une moto qui approche de la voiture, qui s'arrête au même endroit, à la même adresse que toi. « Encore lui … » Tu murmures en soupirant, pour finalement t'extraire de la voiture, en attrapant ta veste au passage. « Qu'est-ce que tu viens faire ici ? » Franchement, Alyth, c'est fou, parce que, tu te demandes, maintenant, qui de vous deux est le plus légitime de poser cette question à l'autre …

Fray Yharnam
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Lun 18 Oct - 21:19

brûlures au troisième degré

16h03 - maison d'andromède valentine (périphérie) - alyth valentine

Depuis la lettre de suicide, tu ne sais plus quoi croire. Qui croire. Tu l'as lue, cette lettre. Tu l'as apprise par coeur, avec la détermination dont tu fais preuve d'ordinaire, avec la minutie et l'astuce qui te sont propres; il n'y a pas de messages cachés dans cette lettre d'au revoir, qui est destinée à beaucoup, et peu de monde à la fois. Dans cette lettre, celui que tu considères comme ton père parle de son passé. Il parle du feu de Fort-Cendres, de ses parents atroces, il parle de religion et de mort. De désolation, de tristesse, de famine. Chaque mot de cette lettre était un coup au coeur, un coup à l'estomac - et tu ne dors plus beaucoup, tu ne manges plus beaucoup. Tu passes tes journées en mode automatique, comme tu l'aimes à l'appeler, et tu es chaque seconde à deux doigts de courir pleurer dans les bras de Dusk, ou de Ceylan, ou des deux.

Est-ce qu'Andromède est parti mourir dans un coin ? Tu le connais. Il a un orgueil gros comme sa propre baraque, une dignité de vieil homme. Une dignité que tu détestes, parce qu'il te cache beaucoup de choses, cet homme. Ce parent. Ce père. A tous les coups, tu te dis en enfourchant ta moto et en démarrant en trombes jusqu'à la périphérie de la ville, il a voulu disparaître quelque part où personne ne le retrouvera. De peur qu'on trouve sa dépouille, de peur que ce soit toi qui la trouve. La peur de déranger. C'est une peur qui, tu le reconnais désormais, embêtait énormément ton... père. La peur de causer du soucis, la peur d'incommoder autrui.

Est-ce qu'il t'aurait abandonné ? Plus tu retournes le problème dans ta tête, plus ça te paraît louche. Plus tu repenses à cette journée-là. Celle dont tu fuyais les conséquences pourtant innocentes. Le premier janvier 2021. Un jour que tu redoutais. Tu préfères ne pas y penser. Avait-il envoyé un appel à l'aide, que tu avais raté ? Que tu avais ignoré ? Non, ne pas y penser.

Tu as les yeux humides quand tu débarques devant la bâtisse qui t'avait accueilli quand tu n'étais qu'une enfant. Une pauvre môme encore sauvage et énervée, qui avait de la colère contre le monde entier. Ca avait été un havre de paix, cette maison. Un foyer. Maintenant, tu en as peur. C'est comme le logement universitaire. Fray - tu ne veux pas être abandonné. Tu ne veux pas être abandonnée. Pas encore. C'était déjà trop dur. Et maintenant... tu étais seul-

Il y a Alyth Valentine, garée à deux pas de toi. Et elle sort de sa voiture, et elle t'interpelle. Tu lèves les yeux au ciel plus rapidement que tu ne le souhaiterais. Salut, tu lui réponds juste, détaché. Tu retires le casque de moto noir et agites la tête pour libérer des boucles sombres, lui adressant un regard. Qu'est-ce qu'elle fait là, elle ? Tu plisses les yeux et gronde un peu. Tu poses le casque sur le siège de ta moto et tu croises les bras. C'est plutôt moi qui devrait te poser cette question. C'est les flics qui t'ont donné l'adresse ? Tu ne sais pas ce qu'elle fait là.

Tu comprends le désir de retrouver son père biologique. Surtout si elle a été séparée de lui à un jeune âge - mais tu n'as pas envie de l'accepter. Tu n'as pas envie, égoïstement, d'être supplanté.

Tu restes hostile, distant. Sur la défensive.

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Mar 19 Oct - 10:28

Quand la vie nous brûle.

Tu n'es visiblement pas décidée à être compréhensive. Non. Tu n'y arrives pas, même quand tu essaies de te convaincre d'être plus passive, en attendant d'avoir le fin mot de toute cette histoire, lorsque tu te retrouves face à cet homme, tout s'efface, c'est retour à la case départ. Pourtant, Alyth, tu n'es pas connue pour être désagréable, c'est même tout l'inverse, bon sang. Fray semble être l'exception, celui qui parvient sans effort à toucher cette corde bien trop sensible, celle qui te relie à ton père, la plus douloureuse, la plus incontrôlable.

Si tu es là, c'est que tu aimerais comprendre. Tu es venue jusqu'ici en te disant que tu pourrais parcourir la maison, observer, t'imprégner de l'univers de ton père, apprendre à le connaître, peut-être, un peu, à travers les objets qui se trouvent ici, la façon dont ils ont été placés. Tu voulais prendre un moment, seule ici … malheureusement, maintenant, c'est complètement compromis. A croire qu'il fait tout pour que tu ne puisses pas t'approcher un tant soit peu de ton géniteur. Est-ce de la jalousie ? Risible. Il n'y a rien d'enviable, dans ta position vis-à-vis d'Andromède … Tu n'es que la gamine laissée derrière, après tout.

Ton regard est accroché à Fray. Tu le fixes. Tu essaies probablement de comprendre, encore une fois … et puis finalement, tu soupires, et tu fais claquer la portière de la voiture, comme pour faire comprendre que, quoi qu'il en dise, tu ne comptes pas faire demi-tour. « J'ai obtenu ses deux adresses par la Police, oui. » Tu enfiles ta veste, bien trop légère pour la saison mais qui te protège au moins de la brise fraîche du début d'automne. Tu avances, tu fais quelques pas dans l'allée, t'approchant de la maison, continuant de la fixer. « L'appartement à l'Université a été vidé. » Tu annonces, répétant simplement ce qu'on t'avait dit, là-bas, quand tu t'y étais rendue en déclarant être la fille de ton père, et réclamant à récupérer ses affaires. « C'était toi ? Tu as récupéré ses affaires ? » Finalement, étrangement, pour cette fois, le fait que ce soit lui qui possède les affaires de ton père n'est pas ce qui t'intéresse. Tu veux simplement savoir s'il a pu les sauver … s'il a pu éviter que tout soit jeté, détruit.

Tu détailles encore la maison. Les fenêtres. La porte. Le toit. L'herbe folle qui a poussé un peu partout, tout autour, le jardin qui n'en est plus un, que tu peux apercevoir, en partie. Et puis, tu te tournes à nouveau vers Fray. « Je suppose que tu as la clé ? » Tu désignes la porte, d'un signe de tête. « On ne va pas rester plantés là toute la journée, si ? »

Fray Yharnam
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Mer 20 Oct - 16:02

brûlures au troisième degré

16h03 - maison d'andromède valentine (périphérie) - alyth valentine

Décidément, tu ne l'aimes pas, cette fille. Cette femme. Oui, vous n'êtes plus des petites filles qui se tirent les cheveux dans la cour de récréation, vous ne l'avez jamais été. Maintenant, vous êtes des adultes. Tu saisis ton casque sous le bras et range ta main libre dans ta poche où elle vient se refermer sur ton trousseau de clés. Elle va te suivre, n'est-ce pas. Tu manques de soupirer lourdement. Tu ne peux pas avoir un moment tranquille. Tu avances jusqu'à la maison et grimpes le perron jusqu'à la porte d'entrée, la main dans la poche. J'ai récupéré le plus important, tu réponds. En soi, le plus important c'était tout ce qui pouvait tenir ici et dans ton propre appartement. Tu gardes ce qui te tient à coeur chez toi, bien en sécurité - loin des yeux d'Alyth. Y a des cartons dans l'entrée. C'est en gros ce qu'il y avait dans l'appartement. Beaucoup de livres, de trucs et d'autres. Des trucs qui lui permettraient de mieux comprendre qui était Andromède, tu supposes. Ca ne te regarde pas. Toi, tu le connaissais. Toi, tu sais qui c'est. Toi, tu n'as pas besoin de te remémorer. Tu n'as besoin que de chercher. Tu lui adresses un regard impassible avant de déverrouiller la porte et de lui ouvrir. Fais comme chez toi. Un bref moment d'accalmie.

Tu la laisses entrer, puis tu refermes la porte derrière vous. Finalement, tu te diriges vers l'escalier en bois massif au centre de l'entrée. Cette maison est massive, mais elle te paraissait plus petite quand tu étais plus jeune. Maintenant, elle te paraît immense. Un vrai labyrinthe. Les cartons sont dans la pièce à gauche. Si tu me cherches, j'suis dans son bureau. Et tu montes à l'étage, sans attendre sa réponse.

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Jeu 21 Oct - 19:30

Quand la vie nous brûle.

Tu t'en voudrais presque, d'être parfaitement incapable de passer outre, ou même de faire avec. Tu devrais être un peu plus sérieuse, un peu plus concentrée, tu devrais être ouverte à tout et surtout, te montrer plus courtoise avec ceux qui côtoyaient ton père avant qu'il ne disparaisse de la circulation. Et pourtant, dès le départ, avec Fray, c'était mal engagé, visiblement vous avez chacun quelque chose contre l'autre et vous êtes aussi tous les deux incapables de poser des mots dessus, encore moins de les dire, ces mots. S'expliquer règlerait peut-être une partie du problème, qui sait ? Mais visiblement, c'est quelque chose qui n'est pas prêt d'arriver, étant donné que tu cherches, que tu provoques …

Comme tu l'avais imaginé, c'est bel et bien lui qui avait récupéré les affaires d'Andromède dans son ancien appartement … tu le suis des yeux, au moins, Alyth, il ne te demande pas de faire demi-tour, de rentrer chez toi. Il ne t'empêchera pas non plus de jeter un œil aux dîtes affaires, et ça, quand tu le comprends, ça te tire un soupir de soulagement. Des semaines que tu es là, dans cette ville, et tu as l'impression de pas avoir pû approcher l'existence de ton père. Il est temps, Alyth, il est temps que tu apprennes qui il est.

Tu entres, tranquillement, et pourtant, avec cette appréhension que tu as toujours quand tu entres chez quelqu'un, dans une maison qui n'est pas la tienne. Malgré les mots de Fray, toi, tu sens beaucoup trop que tu n'es pas chez toi, et tout ce qui compose cette maison semble appartenir à un inconnu. C'est comme ça, ton père est un inconnu pour toi … Tu observes, partout, autour de toi. La maison à l'air immense. C'est presque timidement que tu te glisses dans la pièce où se trouvent les cartons, et tu en fais le tour, sans oser rien toucher, avant de t'installer sur le sol poussiéreux pour ouvrir un carton, puis un autre, attraper un livre, un objet, un carnet, lire quelques lignes, et ce petit manège dure plusieurs longues, très longues minutes.

Quand tu as l'impression d'en avoir terminé, tu te redresses, tu sors de la pièce et avec un peu plus d'aise, tu t'avances vers l'escalier. « Fray ? » Tu appelles, une première fois, avant de te mettre à monter les marches. « Fray ? Tu es là ? » Toi, t'es complètement perdue dans cette grande baraque.

Fray Yharnam
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Sam 23 Oct - 13:11

brûlures au troisième degré

16h03 - maison d'andromède valentine (périphérie) - alyth valentine

C'est peine perdue. Tu ne comprends pas quelle pièce du puzzle te manque. Mais il te manque certainement quelque chose. Quelque chose que tu as en toi, peut-être ? Une réponse que tu possèdes depuis le début. Tu repenses au premier janvier 2021 et tu soupires, les doigts crispés sur un livre si vieux que tu prends peur de le réduire en poussière juste en le touchant.

C'est peine perdue et ça te frustre. Parce que tu aurais aimé qu'il se trouve une vraie piste dans cette maison - cette maison où tu pourrais presque te voir enfant, arpentant les couloirs en courant et en riant. Mais il n'y a rien que tu ne sais pas déjà, et c'est bien ça le problème de cette piste. Tu connais déjà le début, le milieu et la fin. C'est une vérité que tu refuses de reconnaître. Tu soupires et fermes les yeux - quand tu entends Alyth t'appeler. Tu reposes soigneusement le livre avant de sortir du bureau - avec un dernier regard pour la petite pièce dans laquelle tu ne reviendrais peut-être jamais. Tu aurais dû regarder Andromède comme ça. Qui sait si vous alliez vous revoir. Tu aurais dû le regarder mieux, pour ne pas l'oublier. Tu ne peux pas dire que tu avais encore plein de choses à lui dire. Tu as l'impression que tout était dit, mais faut-il réellement que les choses s'arrêtent une fois que tout est dit ?

Tu traverses le couloir et laisse ta tête paraître à l'encadrement de la porte qui amène à l'escalier. Ouais, quoi ? Allez, Fray, un petit effort. Tu hésites, avant d'adresser un sourire faible à Alyth. Tu... t'as finis avec les cartons ?

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Sam 23 Oct - 13:36

Quand la vie nous brûle.

Il y a une drôle d'ambiance ici. Tu ne saurais pas l'expliquer, tu ne te sens pas à l'aise, non, pas à ta place, non plus. Pourtant, il y a de la vie dans cette maison, tu peux le sentir et le deviner, il y a une histoire, des histoires. Toute une partie de la vie de ton père dont tu ne fais pas partie. C'est ça, qui ressort, de l'endroit, des cartons, tu pensais peut-être que certaines choses te seraient familières, mais c'est tout l'inverse, le lien de père - fille n'existe que dans la génétique, dans le sang, au niveau biologique … il ne reste plus grand chose du passé, de ton enfance, et puis, rien ici ne semble être capable d'éveiller quoi que ce soit.

Au fur et à mesure que tu montes les quelques marches, tu continues de regarder autour de toi, d'observer tu cherches désespérément à t'accrocher à quelque chose, en vain. Tu te demandes encore et toujours pourquoi il est parti, à nouveau. Parfois, tu te demandes s'il n'a pas su que tu allais venir, si ce n'est pas toi qu'il cherche à fuir. Une idée ridicule, évidemment. Est-ce qu'il a abandonné le presque fils qu'il s'est pourtant lui-même choisi ? Est-ce que c'est une habitude, pour Andromède, de délaisser sa famille ? Un soupire lourd précède la réponse de Fray, et tu t'arrêtes, tes yeux l'accroche alors qu'il passe la tête par l'encadrement d'une porte. Tu hoches lentement la tête. « Oui … je crois. » Des livres. Des bibelots. Des objets qui ne t'évoquent rien. Des choses qui concernent son travail. La personnalité d'Andromède transparaît à travers tout ce qui se trouvait dans ces cartons mais, c'est tout. Pour toi, ce n'est pas suffisant.

« Il n'y avait rien. » Tu annonces, finalement. Il doit le savoir, c'est lui qui a tout placé dans ces cartons, après tout. Il devait savoir que ça ne ferait pas particulièrement avancer les choses. Toi, tu espérais peut-être bien trop. « Pas le moindre petit indice … comment est-ce qu'il a pu disparaître, comme ça ? » Tu montes encore, et puis, tu viens t'asseoir sur la marche du haut, dans un long soupir fatigué. « J'aurais aimé trouvé une raison, au moins, une réponse … j'ai l'impression que tout ce qui le concerne finit toujours dans une impasse. Tu n'as pas une idée, toi ? Sur le pourquoi il serait parti ? »

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Sam 23 Oct - 13:59

brûlures au troisième degré

16h03 - maison d'andromède valentine (périphérie) - alyth valentine

Dis quelque chose, Fray. Dis-lui la vérité que tu gardes proche de ton coeur. Celle que tu gardes dans tes tripes, que tu gardes dans un coin de ta tête. La vérité inavouable, la vérité à peine croyable. Celle que tu t'efforces d'oublier, cherchant un autre chemin parce que celui qui pave la voie vers le fin mot de l'histoire est jonché de ronces. Tu restes silencieux. Et puis tu soupires et croises les bras.

J'en sais rien, tu mens. Je sais pas ce qu'il lui a pris. Je. J'ai retrouvé un flingue et une lettre de suicide, ça on te l'a déjà dit. Mais je comprends pas pourquoi on aurait retrouvé tout ça sans le retrouver, lui.

Est-ce ce que tu aurais préféré qu'Andromède Valentine se soit donné la mort ?

Il y a forcément autre chose. Le silence s'installe dans la cage d'escaliers, un silence de plomb.

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Sam 23 Oct - 16:31

Quand la vie nous brûle.

Tu savais oui. Mais … Disons que tu as préféré éluder la question de cette fameuse lettre. Son existence même est un véritable crève-cœur, pour toi, d'autant que tu ne te sens pas en mesure de comprendre ça, non plus. Comment est-ce que tu pourrais, Alyth ? Tu ne faisais pas partie de sa vie. Tu ne peux savoir ce qui n'allait pas, ce qui lui pesait au point qu'il finisse par désirer en finir avec la vie. Tu te rends compte … Aujourd'hui, il a disparu, mais tu aurais pu débarquer et ne retrouver qu'un cadavre à la place de ton père. Ca. Ca … ça te fiche un sacré frisson.

Mais c'est vrai, pourtant. La lettre. L'arme. Il semblait avoir tout prévu, néanmoins, il avait disparu, point. Il n'était pas passé à l'acte, comme si au dernier moment, il avait fini par changer tous ses plans, sur un coup de tête. Tu te demandes encore ce qui l'a poussé à fuir, plutôt qu'à mourir. Est-ce qu'il a eu peur ? Est-ce qu'il a finalement décidé de se laisser une chance ? « Tu l'as récupérée … ? La lettre, je veux dire. » Tu sais qu'elle existe, mais tu ne l'as jamais vue, encore moins lue. Peut-être que ça pourrait t'aider à comprendre, à cerner un peu plus ton père. Dans cette lettre, il y a ce qui étaient censé être ces derniers mots, tu es curieuse de voir pour qui ils étaient, aussi.

« Je ne compte pas lâcher l'affaire, Fray, je sais que tu n'es pas ravi de ma présence, mais … on va être amenée à se voir souvent, parce que je compte bien découvrir ce qui est arrivé à Andromède. » Tu préfères qu'il le sache, tu ne sais pas si l'un et l'autre, vous allez supporter de vous traîner mutuellement dans les pattes, mais, c'est comme ça, Alyth, tu n'es certainement pas venue jusqu'à Polaris pour laisser toute cette histoire de côté. Tu vas creuser. Et tu vas trouver.

Fray Yharnam
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Mar 16 Nov - 11:56

brûlures au troisième degré

16h03 - maison d'andromède valentine (périphérie) - alyth valentine

Tu hoches la tête. Tu n'es pas habitué à travailler en équipe, il faut bien l'avouer, mais tu te rends bien compte que tu n'arrives à rien seul, cette fois-ci. Tu tritures le tissu épuisé de ton jean, pensif. Tu ne te résous toujours pas à dire la vérité.

Ca ira, tu lui dis soudainement. Finalement, tu tournes le regard vers elle. J'veux dire. Ca me dérange pas tant que ça, que tu sois là. Tu as l'impression de capituler devant un ennemi, d'accepter de laisser tomber tes défenses. Mais c'est le bon choix, tu le sais. On trouvera ensembles, tu la confortes dans l'idée que tu n'es pas un imposteur. Pire, même, tu lui adresses un petit sourire fatigué. Finalement, tes yeux se baissent sur les marches en bois sombre. Y avait rien de spécial dans la lettre. Il parle de toi, de ta mère... de moi. Il y a des regrets dans cette lettre, des spectres. Des poids, qui pesaient peut-être un peu trop. Tu soupires. Je te la passerai, si tu veux.

Tu ne sais pas pourquoi tu fais tout ça. Tu as envie d'abandonner, cela te ressemble peu. Tu as quelque part où crécher ? Mon canap' est dispo, sinon.

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Mer 17 Nov - 17:06

Quand la vie nous brûle.

Ce serait tellement plus simple, de trouver un terrain d'entente et de faire les choses ensemble. Tu le sais, après tout, vous avez probablement le même but, tous les deux, à savoir remettre la main sur Andromède. Vos raisons divergent un peu, c'est vrai, mais finalement, pour cette quête au moins, vous vous ressemblez beaucoup. Toi, tu as conscience de sortir de nulle part, tu débarques de loin alors que tu n'étais pas là ces dernières années, même si tu es la fille légitime, tu as parfois l'impression d'être le cheveu sur la soupe et c'est un sentiment qui te dérange.

Tu hoches la tête. Tu pourrais même littéralement souffler, tant ça te soulage au fond, de te dire que tu ne seras pas la seule à le chercher. Tu tournes la tête, tu observes Fray avant de lui offrir un sourire, un peu maladroit aussi en échange du sien. On dirait deux enfants qui s'apprivoisent, c'est ce que vous êtes même, sûrement. « Je vois … » Il n'y a donc rien qui soit digne d'intérêt dans cette lettre, c'est une déception et à la fois, tu ne sais pas trop quoi ressentir en apprenant qu'il a parlé de toi dans cette dernière. De toi et de ta mère. Alors comme ça, Andromède avait des regrets ? C'est l'impression que ça donne, en tout cas. Tu ne connais rien de l'histoire de tes parents, ta mère l'aura chargé tout le temps qu'elle a pu, avant d'arrêter de l'évoquer. Tu n'as jamais eu sa version à lui, c'est d'ailleurs en partie pour ça que tu es là. Tu aimerais l'entendre. Tu aimerais savoir pourquoi il n'a pas cherché à te côtoyer, pourquoi il ne s'est pas débattu pour avoir le droit de te voir…

Tu t'étires, légèrement, sur les marches. « Mh … j'ai loué un appartement … ça me coûtes une fortune en loyer, je pourrais pas le garder bien longtemps, je vis sur mes économies. » Tes économies, c'est une belle somme, une partie de tes salaires depuis que tu bosses, que tu n'as simplement pas dépenser simplement parce que tu n'en avais pas besoin. Cependant, si tu as acquis ce petit capital lentement, mais sûrement, tu te rends compte qu'il s'évapore à une vitesse fulgurante. « Où est-ce que tu vis, toi ? Ici ? »

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Jeu 25 Nov - 11:33

brûlures au troisième degré

16h03 - maison d'andromède valentine (périphérie) - alyth valentine

Tu observes Alyth du coin de l'oeil. Tu n'as pas un regard accueillant, chaleureux - tu n'en as jamais eu. Tu ramènes tes genoux contre ton torse et tu entoures tes jambes de tes bras. Dans un quartier de merde, tu soupires, tu n'es pas sûr que les chiens de chasse soit un terme qui lui parle. De toute évidence elle vient d'arriver et n'est pas familière avec la ville, donc tu préfères t'épargner des explications fastidieuses. Tu te redresses finalement et te lèves. Je te l'ai dis, tu déclares durement, c'est dispo chez moi. Tu peux rendre ton appart si tu veux, j'te ferai un double des clés.

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Et même quand la vie nous brûle. ♦ FRAY. Empty Re: Et même quand la vie nous brûle. ♦ FRAY.

Jeu 25 Nov - 12:29

Quand la vie nous brûle.

Un quartier de merde … dans une ville aussi grande, pour une jeune femme n'ayant jamais sa toute petite ville, c'est peu engageant, c'est même un peu effrayant. Tu t'es souciée de beaucoup de choses, lorsque tu as loué ton appartement, tu as fait le calcul, tu t'es dis que pour une longue durée, ça te reviendrais moins cher de payer un hôtel. Celui que tu occupes te convient, mais il est probablement bien trop grand pour ce que tu en fais, le quartier est calme, agréable, même. Tu n'as pas besoin de tout ça. Tout ce que tu veux, c'est un coin où te poser avec tes papiers et ton ordinateur, un endroit où dormir qui ne soit pas à même le sol.

Il se lève, tes yeux le suivent. « D'accord … j'y penserais. » Tu y penses déjà. Le loyer en moins, les charges en moins, tu économises beaucoup, ça te permettrait de faire plus, de pousser davantage tes recherches. Ce n'est pas négligeable. « Merci, Fray. »

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