Il avance jusqu'à Andras, qu'il salue d'un sourire poli et d'un hochement de tête.
* Andras. Je... vous cherchais.
Hazel l'observe déprimer - ou alors, déclamer ce qui semblait être son unique trait d'esprit de la journée, les mains dans les poches.
* Oui, alors justement. Parlons de ça.
Cela va sans dire qu'il se permet de le regarder de haut. Qui donc, par tous les Dieux, se permet de s'allonger sur une tombe ?
* Mon nom est Hazel, enchanté. Je suis venu à votre rencontre pour parler de la capacité que vous avez développé il y a peu. Allez, lançons-nous et espérons que ça se passera mieux qu'avec Bjorntvedt, par exemple. Une étoile, Procyon, s'est incarnée en moi et a lié huit personnes en leur conférant des aptitudes... semblable à la vôtre. Il avait un mauvais pressentiment. En tous cas, il avait déjà été plus subtil.
* C'est très réel et je sais que vous en avez conscience. Il n'a pas cessé de le regarder de haut. Il lui semble qu'il ne déteste pas le tempérament d'Andras, pour l'heure. Je n'ai pas besoin de vous. Je n'ai besoin d'aucun d'entre vous, pour être honnête. J'ai simplement été poli en vous prévenant de la situation. J'aurais très pu vous laisser dans cet état lamentable. Sourire. Fin, froid. Un maigre sourire, en réalité. Vous n'êtes pas un idiot, vous devez certainement sentir le lien entre nous deux. Quand les... festivités commenceront, vous n'aurez pas le choix que de vous battre pour moi.
* J'ai un bon argument. Il commence, calme et composé. Si ce n'est pas moi qui te supprime, ce seront ceux qui en ont après nous. Alors obéis.
Procyon hurle. De la vraie douleur. Un cri déchirant, vraiment. Mais cette douleur, Hazel ne la ressent pas. Refuse de la ressentir, à vrai dire. Ca n'a pas lieu d'être. Il se contrefiche d'autant plus si le reste de ses liés ressentent la douleur. Pour marquer le coup, il tire dans la cuisse. Range l'arme.
* Considère cela comme un cadeau d'adieu, Andras Taylor. Je te déconseille de recroiser mon chemin à l'avenir.
Procyon pleure.