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Benjamin Baldwin
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«J'ai apporté le dessert!» [Graham, Fubuki] Benny2
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«J'ai apporté le dessert!» [Graham, Fubuki] Empty «J'ai apporté le dessert!» [Graham, Fubuki]

Jeu 28 Oct - 14:28


«J'ai apporté le dessert!»
[RP-C06-01]

PARTENAIRE(S): @Graham Ikeda
DATE: 30/10/2021
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Le rendez-vous avait été fixé à 20h, aussi ce fut à 20h exactement que Benjamin pressa la sonnette de la maison Ikeda, 107 Napoleon Street, quartier de l'Octant, Polaris, Astéria. Il n'eut pas besoin d'attendre bien longtemps après que le tintement ai résonné dans la maison. La porte d'entrée s'ouvrit presque immédiatement et, découpée par le contrejour du hall d'entrée, une silhouette vint lui ouvrir le portail, une silhouette avec un sourire en coin et un regard moqueur.

– Benjamin Harold Baldwin. Ponctuel, comme d'habitude. Ça fait combien de temps que tu attends l’heure pile dans la nuit et le froid?
– Fubuki Ota. Ravissante, comme d'habitude. Environ quatre minutes et treize secondes, pourquoi cette question?

Fubuki et Benjamin se connaissaient depuis si longtemps qu'il leur fallait à chaque fois s'arrêter, se fixer et commencer à compter ensemble – en s'interrompant et se corrigeant sans cesse – dès qu'on leur posait la question de la longévité de cette amitié. Une chose était certaine, tout avait commencé au rayon des boissons non-alcoolisées d’un supermarché de Polaris. Ils refusaient d'en dire plus, mais prononcer «jus d'orange» en leur présence déclenchait un fou rire incontrôlable qui pouvait les mener aux larmes. Tout ce qu’ils vécurent ensuite ne fit que cimenter cette complicité qui effaçait, d’un coup de baguette magique, leurs quinze années de différence.

– Bonsoir Graham. Tu te sens mieux? J’ai apporté le dessert, un crumble aux pommes, pour te réconforter.

De sa relation avec Hego, Benjamin avait conservé l’habitude d’avoir toujours des pommes chez lui, histoire de pouvoir improviser une tarte (pas trop sucrée) à n’importe quelle heure du jour ou de la nuit. Quand Fubuki lui avait appris que Graham ne se sentait pas très bien ces derniers temps, au point que ce dîner avait été décalé d'une semaine, Benjamin s'était lancé dans la confection du dessert préféré de son hôte.

– J'aurai pu faire une tarte à la citrouille, avec Halloween qui tombe demain, mais c'était un peu trop… américain à mon goût.

Benjamin H. Baldwin

Graham Ikeda
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Jeu 28 Oct - 23:01


”bon à marier”

Graham n’avait effectivement… hm.
Comment dire.
Pas une très bonne mine.

Depuis sa rencontre avec l’Étoile, son cerveau fonctionnait à plein régime (lui qui n’arrêtait déjà jamais de penser, ça relevait de l’exploit qu’il n’explose pas), et depuis la nuit du vingt-et-un octobre, hé bien, c’était très simple, il ne dormait presque plus.

Fubuki savait tout, Fubuki avait été prévoyante, et elle avait préféré reculer le souper plutôt que de demander à son mari d’aligner deux pensées cohérentes.
Le Graham qui passa la tête par la porte de la cuisine avait, en réalité, l’air presque en forme par rapport à ne serait-ce que la veille, malgré des cernes qui tiraient sur le bleu foncé et un teint qui tirait sur le papier crème.
Le sourire qui traversa son visage, cependant, était dynamique et éveillé.
Il appréciait énormément Benjamin.
Fubuki l’adorait, et il n’y avait personne en qui il n’avait plus confiance qu’en son épouse, alors Benjamin avait, depuis toujours, toute sa sympathie.

- Ben ! Bonsoir ! s’exclama-t-il avec une énergie piochée au fond de ses tripes. Tout va mieux maintenant que tu es là. Surtout avec une offrande pareille. Et toi ? Quelles sont les nouvelles ?

est-ce que je lui demande si ses peines de cœur se sont arrangées ou est-ce que c’est trop tôt pour ça ?
merde, j’aurais dû demander à Fubuki


Il s’avança à leur rencontre, et débarrassa leur invité de son précieux chargement (un crumble aux pommes maison ? décidément, il était parfait) tandis que sa femme l’aidait à ôter sa veste.
Margot passa le bout du nez dans l’encadrement de la porte, et repartit aussi prestement ; le salon étant maintenant libre d’adultes, elle pouvait aller piocher une large poignée de chips sans qu’on ne lui fasse de remarque.

- Encore désolé d’avoir annulé en dernière minute, je suis tombé malade, tu sais comment ça va, la fatigue, le changement de saison, et au premier coup de vent, tu te retrouves avec une angine ! Mais ça commence à aller mieux.

mouais.
bof.


Il les rejoignit au salon et secoua la tête, pas besoin de citrouille dans cette maison, ton crumble a fait de moi le plus heureux des hommes, “heureuse de constater qu’une fois de plus ton estomac passe avant ta famille”, taquina Fubuki en lui enfonçant un doigt dans les côtes, lui arrachant un glapisement offusqué.

- Qu’est-ce que je te sers à boire ? demanda-t-il à Benjamin, et tout à coup son corps se tendit, il avait dans le fond de la gorge un goût

a c i d e

et il s’éclipsa dans la cuisine, prétextant aller chercher du vin pour son épouse, et il s'agrippa à l’évier, la respiration courte, le corps recouvert de sueur, pas maintenant, pas maintenant, pas maintenant, et il constata avec soulagement que l’acide redescendait.

Il prit quelques secondes pour calmer sa respiration, attrapa la bouteille, et revint au salon, un sourire sur les lèvres, comme si de rien n’était.

Depuis le vingt-et-un octobre, Graham ne dormait presque plus, parce que des fois, sans raison, il faisait fondre ce qui passait entre ses doigts.

- Comment ça se passe à l’univ, au niveau des, hmmm, événements récents ? demanda-t-il, évitant de parler des meurtres à côté des jeunes oreilles de ses deux filles.


Fubuki Ota-Ikeda
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Dim 14 Nov - 17:19

Vingt heures tapantes. On sonne. Benjamin est à l’heure. Benjamin est toujours à l’heure. Ça t’amuse, t’arrache un sourire bienvenu en cette période difficile. Tu le taquines sur le sujet et sa réponse te fait rire. Tu ne sais pas ce qui fait que tu l’apprécies autant. Mais tu l’aimes beaucoup. C’est tout. C’est comme ça. Depuis le début. Une amitié de longue date à laquelle tu tiens énormément. « Laisse-moi te débarrasser, il fait bon dans la maison. » Affirmes-tu en venant l’alléger de son manteau que tu accroches avec les autres.

Regard triste. Regard inquiet. Voile sur les yeux. Tu n’aimes pas mentir. Tu es persuadée que ça se voit sur ton visage quand tu le fais. Que tout le monde peut lire comme en toi comme dans un livre ouvert. Tu préfères ne rien dire plutôt que de mentir. Mais là… Là c’était différent. Là tu n’avais pas eu le choix. Ben n’a pas besoin d’être mêlé à ces histoires d’étoiles. Qu’il s’en tienne loin. Le plus loin possible. Par pitié. Qu’il ne cherche pas à creuser dans ta tourmente. Tu es assez angoissée pour ta famille. Pour Graham. Tu n’as pas besoin d’en rajouter. Alors pour une fois, tu tolères le mensonge bien qu’il te brûle les lèvres.

Quand ton mari se lève, quand il s’absente juste quelques instants pour aller à la cuisine, tu n’as qu’une envie, le rejoindre. Ne pas l’avoir dans ton champ de vision est une chose que tu ne supportes plus vraiment. Tu n’y arrives pas. C’est tout. Tu vas finir pas craquer. Par te briser. Tu n’en as pas le droit. Tu te dois d’être un pilier pour tous. Tes enfants. Tes époux. Tu ne peux pas flancher. Pas maintenant. Tu te l’interdis. Des restes de l’éducation trop sévère de ta mère sans doute. Parce qu’une Maman, une Femme, doit toujours être forte, peu importe les situations. Dire que tu pensais t’être détachée de cette vieille peau…

Bouteille tendue. « Merci Chéri. » Tu l’attrapes. L’ouvres. Fais le service. En cet instant, tu voudrais assaillir Graham d’un millier de questions. Il n’est parti que quelques secondes. Quelques minutes tout au plus. Mais Benjamin est là. Tu dois prétendre. Tu dois faire semblant. Tu ne sais pas jouer la comédie. Tu es trop authentique pour ça. Et pourtant tu souris. Tu souris comme si de rien n’était. Comme si tout allait bien dans le meilleur des mondes. Mais le monde va mal. Le monde va si mal. Le sujet est évoqué et tu te fais curieuse de la réponse de ton ami. « Ce doit être si compliqué… » Oh tu n’as pas idée Fubuki.

Benjamin Baldwin
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Jeu 18 Nov - 14:48


«J'ai apporté le dessert!»
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Que Graham Ikeda n'ai pas l'air de respirer la santé n'était, malheureusement pour lui, pas surprenant. Benjamin avait fini par s'habituer à la tête de déterré que le médecin pouvait arborer certaines semaines, quand son travail et ses responsabilités prenaient l'ascendant sur tout le reste – sa vie, sa famille, sa santé. Mais que Fubuki, cette force de la nature, ce pilier, fasse preuve d'une si calme agitation… Oh, c'était discret; mais Benjamin la connaissait par cœur et puis il avait de l'empathie, le garçon, trop pour son propre bien. La tension dans l'air était palpable, le silence était éloquent, celui qui faisait parler les regards et les gestes bien plus clairement que les mots.

– Mais je t'en prie, Graham, ta santé avant tout. Heureux d'apprendre que tu te remets bien…

… même si cela n'était pas le cas. Mais peu importe ce qu'il se passait, il n'était pas concerné, et si les Ikeda ne souhaitaient pas le mettre dans la confidence, il n'insisterait pas. Aussi Benjamin ne releva pas la soudaine retraite de Graham vers la cuisine et l'inquiétude bien enchaînée au fond des yeux de Fubuki. Poliment il tendit son verre pour qu'il soit rempli, trinqua avec ses hôtes, avala une première gorgée de vin.

– Personne n'est très serein après les incidents du début du mois et les… disparitions de l'été, même si les choses commencent à revenir à la normale. Beaucoup d’étudiants, de professeurs, de collègues ont préféré quitter la ville voire le pays, en particulier parmi nos étudiants étrangers. On pourrait croire que l'absentéisme nous facilite la tâche, mais c'est tout le contraire.

Il avait répondu avec précaution, coulant un regard en coin à Tomoe et Margot qui semblaient concourir pour le titre de plus grand dévoreuse de chips d'Astéria. Il changea le sujet avec habileté, l'apéritif se passa sans encombre, puis vint le moment de passer à table et d'aller coucher les petites. Seulement alors Benjamin s'autorisa à aborder le sujet qui lui pesait et pour lequel il avait tant besoin de l'avis de ses amis·e·s.

– Pour en revenir au sujet de l'université… En ce moment, j'ai un cas particulier qui me turlupine. Vous avez peut-être entendu parler de la fusillade qui a eu lieu dans une librairie de l'Octant le 13 octobre? C'est l'un de nos étudiants qui tenait la boutique ce jour-là. Maintenant que j'y pense, tu dois le connaître, Graham – il s'agit de Numa Celestial. Le grand frère de Madison.

Graham et lui avaient parlé de l'affaire Madison pendant des heures et des heures. Après tout, Graham était celui qui avait été chargé d'elle, qui avait assisté en direct au miracle de sa survie, de son réveil, quand tout la condamnait.

– C'est lui qui a abattu les deux cambrioleurs, après que l'un d'entre eux ai ouvert le feu et grièvement blessé un client qui avait le malheur de se trouver là. Je vous épargne le détail mais quelque jours après je me suis retrouvé à aller prendre un café avec lui, il avait l'air d'avoir besoin de parler à quelqu'un – un besoin désespéré. Et… Bon Dieu, par où commencer.

Cette histoire était un véritable nœud gordien. Alors, comme l'avait fait Alexandre le Grand, autant trancher dedans plutôt que de tourner autour.

– Fubuki, tu m'arrêtes si je commence à faire de la psychiatrie de comptoir, mais ce qu'il m'a raconté n'a tout simplement aucun sens. Un véritable délire que j'ai presque envie de qualifier de paranoïaque, comme si… je ne sais pas, comme si il avait eu besoin de se créer une réalité alternative pour tenir le coup, entre l'agression de sa sœur et le traumatisme de la fusillade? Déjà il est persuadé que Madison est morte… Il m'a parlé d'étoiles qui s'incarnaient sur Terre, de sa rencontre avec l'une d'elles – Orion, je crois – qui lui aurait ordonné d'étrangler un homme, et d'humains liés à ces étoiles, et que son avocat était chargé de traquer ces étoiles et vraiment, tout ça n'a ni queue ni tête…

Benjamin H. Baldwin

Graham Ikeda
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Dim 21 Nov - 12:20


...

Quand Benjamin mentionne le nom de Madison, Graham abandonne le service des assiettes, un peu brusquement, et croise le regard de leur invité, Madison, encore Madison, tout était lié et rien n’avait de sens, tout était lié et il ne savait pas comment, il ne comprenait pas comment, plus il en apprenait et plus il était largué, à la merci symbolique des étoiles qui parsemaient le ciel trop grand pour lui, et de celles qui s’incarnaient et créaient des armées autour d’eux.

il faut que je parle à madison

Il se reprit, continua le service, Numa, c’est fort possible que je l’aie croisé oui, comme si de rien n’était, il fallait maintenir les apparences, tout allait bien dans la maison Ikeda-Ota, malgré son air de cadavre fraîchement déterré, malgré les tremblements discrets de Fubuki, malgré l’expression peinée qu’elle masquait difficilement, oh hanni je suis tellement, tellement désolé de t’avoir mêlée à tout ça, mais il ne pouvait rien cacher à sa femme et il ne voulait rien cacher à sa femme, elle était dedans presque tout autant qu’il ne l’était et c’était lourd à porter, ça faisait beaucoup de secrets sur leurs épaules à tous les deux, et il se demandait s’ils n’allaient pas finir par craquer, tout simplement.
Il détestait voir le premier amour de sa vie dans un tel état.

Graham resservit du vin à tout le monde, s’assit, et écouta Benjamin avec grande attention.
Sa fourchette resta en suspens dans les airs, et il tourna lentement le regard vers Fubuki.

ah.
AH.


Il reposa sa fourchette, chercha ses mots, Benjamin était impliqué lui aussi, bien, bon, ça allait peut-être rendre la chose plus facile, ou plus difficile encore.

- Alors, hum…

Comment commencer ? Comment aborder le sujet ? Il allait le prendre pour un fou, lui aussi.

- Je… Hm… Il se peut que ce ne soit pas du tout un délire, Ben… , ajouta-t-il d’un air hésitant, le regard fixé sur son assiette.

Il leva les yeux vers leur invité, trop tard, il fallait qu’il lui dise tout, maintenant.

- J’ai rencontré Orion. Qui m’a parlé des Étoiles. Tout ce que t’as dit Numa est, heu… est vrai, continua-t-il sans grand enthousiasme.

Il serra le poing sur ses couverts, les mains tremblant légèrement. Le dire à voix haute, une fois de plus, rendait tout bien trop réel, alors qu’il espérait toujours intimement que tout n’était qu’un long rêve. Une vaste blague. Un prank particulièrement élaboré mais comment est-ce qu’on prank quelqu’un à produire de l’acide avec sa propre sueur ? Tout était réel, tragiquement réel, et ça lui donnait envie de hurler.
Sa famille était en danger pour des conneries d’Étoiles et de vengeance. S’il avait bien compris. Putain de merde.

- Je suis aussi lié à une Étoile. Depuis un peu plus d’une semaine, c’est pour ça qu’on a dû reporter le souper. Via un homme, Hazel.

je vomis de l’acide et je fais fondre les poignées de porte et je ne peux plus toucher ni mes époux ni mes enfants et ça a commencé à compliquer pas mal mon travail et juste ma vie, en fait ?
Son regard se pose sur Fubuki, oh mon amour, je suis tellement désolé…

- Je suis vraiment désolé mais tout était vrai. Il ne s’est pas inventé un monde magique, mais il est impliqué jusqu’au cou dans un truc qui, très sincèrement, me dépasse totalement.


Fubuki Ota-Ikeda
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Dim 21 Nov - 15:02

La situation est inconfortable. Très inconfortable. Tu ne sais pas quoi dire. Quoi faire. Comment réagir. Les petites couchées, c’est déjà un souci en moins. Elles n’ont pas besoin d’entendre toutes ces choses. Elles n’ont pas besoin d’avoir peur du monde dans lequel elles vivent. Ça c’est ton rôle. Un rôle que tu remplis à merveille. Puis les aveux de Benjamin. Numa Celestial. Sa sœur Madison. Les étoiles. Orion. Pourquoi avait-il eu besoin de l’ouvrir ? Pourquoi avoir tout raconté à Ben comme ça ? Tu le hais. Tu ne le connais pas mais tu le hais. Il n’avait pas besoin de savoir. Il n’avait pas besoin d’être mêlé à tout ça. Tes mains se crispent sur ton verre et ton regard glisse vers Graham. Pitié mon ange, tais-toi. Pitié ne dis rien. Mentons ensemble.

Mais il parle. Il confirme tout. Et tu enrages. Et tu bouillonnes. Et tu te tais. Tes inquiétudes te rendent égoïste. Tu as peur pour lui. Pour Minuit. Pour tes enfants. Maintenant tu as peur pour Benjamin. C’est viscéral. Tu n’y peux rien. Toi, le pilier sur lequel on peut s’appuyer en toutes circonstances, tu es en train de te fissurer. Bientôt, tu ne deviendras que ruine. Bientôt, tu ne porteras plus rien, plus personne. Bientôt, tu t’effondreras. « Il a raison… » C’était dit, soufflé, murmuré, plus par dépit qu’autre chose. Tu ne peux pas mentir, pas toute seule. Et Graham n’a pas l'air décidé à se taire. « S’il te plait Benjamin, reste loin de toutes ces histoires. Nous, on n’a pas vraiment le choix. Mais toi… Tu n’as pas besoin d’être impliqué. » Suppliante, ton regard empli de tristesse, de colère, d’incompréhension et d’un tas d’autres émotions se plante dans le sien. Regarde-moi Ben. Regarde comme j’ai peur. Ne creuse pas plus Benjamin. Je t’en supplie. J’en mourrais.

Le vin teinte tes lèvres d’un rouge carmin. Et déjà voilà que la bouteille est vide. Déjà ? Comment ? « Excusez-moi. » Tu ne sais pas trop si tu t’excuses de quitter la table ou bien si tu t’excuses d’avoir sifflé la bouteille. Si tu t’excuses de craquer intérieurement ou d’être égoïste. Tu t’excuses, c’est tout. En passant près de lui, ta main se pose sur l’épaule de Graham que tu presses avec douceur après avoir échangé un regard avec ce dernier. Graham, cet époux que les étoiles t’ont dérobé. Ce mari dont tu n’as même plus le droit de toucher la peau. Dans la cuisine, à l’abri des regards, tu fais redescendre la pression. Au-dessus de l’évier, tu pleures. Incontrôlable. Inconsolable. Les larmes roulent le long de tes joues sans que tu ne puisses rien y faire. Et même dans tes sanglots, tu te fais silencieuse. Quand tu reviens, vin neuf à la main, après peut-être cinq minutes, tu ne dis rien. Tu ne fais pas référence à tes yeux rougis, à tes cils trempés. Tes mains tremblantes sont incapables d’ouvrir la bouteille dont tu te détournes avec agacement.

Benjamin Baldwin
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Dim 21 Nov - 19:55


«J'ai apporté le dessert!»
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Et bien. Voilà qui était inattendu.

Sa raison intimait à Benjamin de croire en une blague, un coup monté pour le taquiner. Comment pouvait-il en être autrement? Les étoiles ne tombaient pas du ciel, les humains ne développaient pas de super-pouvoirs, la magie n'existait pas: les lois de ce monde l'interdisaient. Si il avait rapporté les confidences de Numa à Fubuki et Graham, c'est parce que tous deux étaient des personnes raisonnées, réfléchies, solides, ayant étudié la science et la médecine. Ce que Benjamin attendait d'eux, c'était un diagnostic, une explication claire et logique aux divagations de l'étudiant. Jamais il ne se serait attendu à ce que ces histoires trouvent une confirmation.

Et pourtant, Benjamin. Et pourtant.

Les aveux de Graham. Le désespoir de Fubuki. Leurs émotions crues, brutes, brutales même, trop pour être retenues et masquées plus longtemps, déversées sur la table entre le rouget en papillotes et les petits légumes sautés.

Aussi invraisemblable qu'elle fut, Benjamin Harold Baldwin avait appris la vérité.

ǝ ƃ ᴉ ʇ ɹ ǝ ʌ

– Pardon. Je… J'ai besoin d'un moment, moi aussi.

Benjamin se leva, un peu chancelant, pour aller à la fenêtre respirer de l'air frais. Sans ses lunettes, le monde redevint brumeux, cotonneux. Ce monde qu'il pensait connaître et qui soudain lui dévoilait toute une part d'ombres et de lumières qu'il n'aurait osé imaginer même dans ses rêves les plus fous. Cela faisait beaucoup d'informations à digérer – en plus de l'excellent poisson cuisiné par les Ikeda.

Inspiration, expiration.

Et maintenant, quoi?

– Fubuki…

Elle venait de revenir de la cuisine, les yeux rouges, armée d'une nouvelle bouteille de vin. Il sourit malgré lui, la lui prit des mains pour l'ouvrir d'un geste souple, leur versa à tous les deux un verre.

– Fubuki, Graham… Ne vous en faites pas. Je serai prudent, c'est promis. Merci d'avoir été honnêtes avec moi. Je… vais probablement mettre un peu de temps à m'habituer à toutes ces nouvelles, mais… si je peux vous aider, de quelque façon que ce soit, n'hésitez pas.

Benjamin H. Baldwin

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Dim 21 Nov - 21:01


...

Quand Fubuki disparut dans la cuisine, Graham plongea la tête dans les mains et laissa échapper un long soupir, les yeux fermés.
La soirée avait pris un tour que, décidément, il n’aimait pas du tout. Qu’aucun des trois n’appréciait, soyons honnêtes, et à juste titre ; la vérité était terrible à entendre. C’était une chose de l’accepter, enfin, d’essayer de l’accepter entre eux à voix basse, à tenter de faire comme si de rien n’était et que la vie était normale alors que rien n’était comme avant, absolument plus rien. C’était une toute autre de le dire à voix haute, de s’entendre parler du poids énorme qui pèse sur leurs épaules.

Graham entend Benjamin se lever, ouvrir la fenêtre, mais lui ne peut pas bouger, cloué à sa chaise comme s’il pesait soudain une tonne.
Il entend, discrets, lointains, les sanglots de sa femme et il se sent à deux doigts de pleurer aussi, mais ne le fais pas, soit fort pour elle, sois fort à sa place, pour une fois, pour une fois seulement, et quand elle revient soudain il se lève et, profitant de son pull à longues manches et que Benjamin soit occupé avec la bouteille qu’elle peinait à ouvrir, il se glissa dans son dos et la serra contre son coeur, fort, pas assez pour lui faire mal, évidemment, mais juste assez pour qu’elle comprenne qu’il était là, avec elle, toujours, et qu’il était terriblement, terriblement désolé pour tout ce qu’il lui infligeait.
Ça faisait bien longtemps que leur relation avait dépassé le stade des mots, et il savait qu’elle comprendrait ce qu’il voulait lui partager.
Il ne savait pas, cependant, si elle allait lui pardonner un jour. Pardonner l’inquiétude constante dans laquelle elle évoluait, pardonner leur éloignement forcé, pardonner tout, pardonner la tempête qui soufflait présentement sur leur vie.

Il se détacha d’elle, retourna une fois de plus à la cuisine, où il s’empara du crumble (un ciment, un pilier, une valeure sûre, le crumble de Benjamin), de trois cuillères, et retrouva sa femme et son meilleur ami dans le salon. Il posa le plat sur la table basse, tendit les cuillères, ils méritaient bien ça, manger un crumble à même le plat en buvant du vin, c’était tout ce qu’ils avaient de tangible, de réel, c’était un moment où personne ne pouvait les atteindre. Il se resservit du vin, qu’il bu cul sec, et reposa son verre sur la table, solennellement.

- Merci de ne pas t’être enfui en courant. Le plus important maintenant, c’est que tu fasses très attention à toi. S’il-te-plait.

de toute façon, pour moi, c’est bien trop tard

- Je suis désolé de te l’avoir appris aussi brusquement. Vraiment, vraiment désolé. Mais je crois que ça ne servait à rien de te mentir ?

et puis de toute façon, il allait bien finir par se douter de quelque chose, avec fubuki dans cet état…




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«J'ai apporté le dessert!» [Graham, Fubuki] Empty Re: «J'ai apporté le dessert!» [Graham, Fubuki]

Mar 23 Nov - 0:45

Ce n’était pas la soirée que tu avais prévu. Ça n’y ressemblait en aucun point. Toi qui n’avais en tête que la volonté de mettre tous ces problèmes de côté un moment, juste un petit moment, c’était un échec cuisant. Et ce n’était pas de ta faute. Pas celle de Benjamin. Pas celle de Graham non plus. C’était comme ça. C’est tout. Ça devait se faire. Le destin l’avait décidé. Impuissante face à lui. Impuissante face au fil rouge de la vie, c’est peut-être ce qui est le plus effrayant.

La bouteille glisse de tes mains tremblantes. Benjamin la tient bien plus fermement que toi. Il te débarrasse de ce fardeau normalement si peu encombrant. Puis les bras de ton mari qui t’entourent. Qui te serrent tout contre lui. Et ton cœur qui se réchauffe. Ton cœur qui bat si fort dès qu’il te touche, dès qu’il te regarde. L’embrasser. C’est tout ce que tu veux. L’embrasser jusqu’à ne plus pouvoir respirer. Qu’il t’étouffe de ses lèvres. C’est impossible. C’est dangereux. Tu donnerais tout pour revivre ça une dernière fois. Juste une fois. Mais les étoiles t’ont arraché ce plaisir. Elles t’ont arraché ton mari. « Je t’aime. » Murmuré juste pour lui. Murmuré dans l’intimité de cette étreinte. Tes mains pressent son pull et ne le lâchent plus. « On trouvera un moyen de te débarrasser de ça. » Être optimiste pour lui, pour votre trouple, pour vos enfants, vos amis. Être optimiste sans y croire vraiment.

Graham te lâche quand toi, tu aurais voulu qu’il te garde contre lui plus longtemps. Pour toujours peut-être. Mais il y a plus important. Il y a le crumble. Le saint crumble. Verres à la main, tu invites Benjamin à rejoindre le salon à nouveau. Quitte à déprimer autour du dessert, autant être à l’aise. Et quand tu t’assieds dans un coin du canapé, tu lui souris, tristement. « C’est compliqué à digérer oui. Si tu sens que c’est trop compliqué à supporter surtout, surtout tu n’hésites pas une seconde à m’appeler. » Après tout c’est ce que tu fais non ? Écouter les gens quand ça va mal, quand ils n’arrivent plus à rien gérer, quand c’est trop. Et tu sais qu’après un choc, c’est souvent pire. Quand le soufflé est retombé. Quand on y voit plus clair, qu’on se rend compte que ce n’est vraiment pas une blague. Le vin qui coule dans ta gorge. La cuillère qui vient voler un morceau du dessert si gentiment préparé. Et toi qui te tais à nouveau. Tu n’es pas d’accord avec Graham. Pas du tout. Mais est-il vraiment nécessaire de faire une scène là, maintenant, alors que tout le monde est à vif ? Sans doute pas. Tu gardes ça pour plus tard, pour un moment où tu auras repris le contrôle de tes émotions.

Benjamin Baldwin
Benjamin Baldwin
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«J'ai apporté le dessert!» [Graham, Fubuki] Benny2
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Chasseur

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Mar 30 Nov - 23:36


«J'ai apporté le dessert!»
[RP-C06-04]

PARTENAIRE(S): @Graham Ikeda & @Fubuki Ota-Ikeda
DATE: 30/10/2021
LIEU: 107 Napoleon Street – Zone résidentielle – L'Octant



Un crumble. Trois ami·e·s. Trois cuillères. Du bon vin. Cette soirée n'était peut-être pas gâchée, après tout.

Assis à même le sol autour de la table basse du salon, ils mirent un point d'honneur à faire un sort au dessert et à la bouteille. Aux phrases de Graham et Fubuki, Benjamin se contenta d'acquiescer, lèvres closes. Les mots lui paraissaient bien impuissants, bien risibles face à l'énormité des choses. Alors il ne dit rien, pour ensevelir ses questions dans un tombeau de silence, au moins pour ce soir. Il avait toute sa vie pour ruminer le pourquoi du comment.

Quand vint le moment de partir, Fubuki la raccompagna à la porte. Ils étaient tous les deux un peu chancelants, l'effet de l'ivresse, et échangèrent une longue étreinte. Se quitter après de telles révélations semblait absurde, presque obscène, car se quitter voulait dire pour lui revenir à sa petite vie normale, quand plus rien ne serait jamais normal.

– Je suis heureux que vous m'ayez fait confiance. Et je pense, sincèrement, que le savoir est une arme autant qu'un bouclier. Peut-être que c'est pour ça que Numa Celestial s'est confié à moi… Il s'agissait autant de confidences que de mises en garde. Si c'est arrivé à Graham, ça pourrait m'arriver à moi.

Cette pensée était… étrange. Vertigineuse, même. Il n'arrivait tout simplement pas à se figurer cette situation, à se mettre à la place de Graham ou de Numa. Si il se réveillait le lendemain matin lié à une Étoile, doté d'un pouvoir qui dépassait les bornes de son imagination, que ferait-il?

– Prenez soin de vous. Prends soin de toi, Fubuki. Tu n'a pas à tout porter toute seule. Je suis là, moi. Et je ferai tout ce qui est en mon pouvoir pour vous aider.

Mais comment, Benjamin? Comment?

Aucune réponse ne tomba du ciel sur le chemin du retour. Tant mieux.

Benjamin H. Baldwin

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