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Lun 17 Mai - 22:10
we are just human after all
minos & deva

Vendredi, enfin la fin de la semaine sonnait. Deux jours de repos consécutifs loin des bureaux étouffant, de ses yeux que Deva sent se poser sur elle d’un air malsain, curiosité mal placée. Mais il est beaucoup trop tôt pour penser à ce genre de chose, et être de mauvais poils dès le pied levé. Du bout des doigts la jeune femme écrit sur un petit post it à l’intention de son colocataire Minos « week-end : pizza et autre merde à manger ? » déposé sur la porte avant de la fermer derrière elle.

Vérifie une dernière fois encore qu’elle n’a rien oublié dans son sac. Son calepin, ses post-it, ses écouteurs sans qui elle ne peut pas vivre, littéralement. Ses cheveux immaculés au vent, les lunettes de soleil sur le bout du nez pour ne pas mourir d’une énième migraine. Deva marche d’un air presque assuré, la tête haute et les épaules droites. C’est sûrement ainsi que des inconnues la remarque dans la rue, de beaux et longs cheveux au couleur des nuages tombant jusqu’à sous ses reins. Habillée comme une grande dame, et maquillée comme une jeune fille qui prend correctement soin d’elle. Qui pourrait se douter en la voyant marcher d’un pas assuré et le regard au loin qu’elle n’arrivait même pas à se présenter sans butter sur chacun des mots ?

Deva s’arrête quelques instant dans un café réputé de la ville, et commande en parlant la langue des signes de quoi tenir la matinée et ne pas être de mauvaise humeur. Sourit tendrement à la serveuse, s’incline légèrement pour la remercier, et lui laisse la monnaie en pourboire avant de continuer sa route.

La jeune femme échange ses lunettes de soleil contre celle de vue alors qu’elle passe le portique d’entrée du laboratoire. Arrange rapidement ses cheveux après qu’ils se soient emmêlés pendant la route. Avant se prendre place après quelques étages montés grâce à l’ascenseur à son bureau. Baisse les lumières à leurs minimum, positionne ses écouteurs sur ses oreilles, active de la musique classe avant d’écrire sur un post it « allumez et éteignez la lumière deux fois si vous voulez me parler, je suis concentrée, et j’ai des écouteurs. » Moyen diplomatique de leur dire de la laisser travailler en silence, et d’éviter de la déranger pour des broutilles qui ne feront que la ralentir dans ses recherches.

Grâce à cela, Deva n’aura été qu’interrompu deux fois dans la journée, et pour une des rares fois, cela concernait le travail et rien d’autre. Bien qu’elle ait cru entendre lors du déjeuner son nom, demandant à voix basse pourquoi son bureau était fermé, et peu fréquenter. Et comme toujours, elle n’en fera rien. Ne dira rien, et continuera sa course avec un léger sourire aux lèvres.

Alors que les écouteurs viennent doucement éteindre la musique, signe d’un manque cruel de batterie, Deva lève les yeux vers l’horloge qui annonce enfin le week-end. Un sourire sur le visage, la voilà qui range les documents à leurs place, pour laisser place à un bureau rangé et propre. Prêt à l’emploi dès lundi matin. Son sac à main sur l’épaule, la jeune femme se glisse dans l’ascenseur avant de rejoindre l’épicerie de la ruelle pour la petite soirée avec Minos. Quelques minutes plus tard, les bras chargés, Deva arrive à destination et est accueillis comme toujours par ses deux doberman, toujours très heureux de revoir leur maîtresse après une journée d’absence. La jeune femme s’empressera de mettre les boissons au frais, et le reste à leur place, avant de prendre quelques instants pour les laisser aller jouer dans le petit espace de verdure autour de la maisonnette des colocataires.

Habillée de manière beaucoup plus décontractée, un vieux jogging gris avec un tshirt oversize blanc, les cheveux jusqu’au bassin, la voilà dans la cuisine à préparer le repas de ce soir. Un fond de musique classique entraînant chacun de ses mouvements.

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Sam 22 Mai - 23:06

Dans le vague, l’hagard,
Tes yeux se perdent sur la porte grimée du frigo. Cubisme fluorescent de vos échanges incessant, les post-it accumulés n’ont de cesse d’éveiller tes yeux minés.
Feutre à la main, ton écriture laide, incohérente, vient couvrir le papier jaune d’une affirmation.
OK.
Simplement, tendrement relevé d’une fleur abstraite. Un gribouillage enfantin, une exclamation parmi tant d’autres aux coroles tremblantes.
Et si la journée se déroule, qu’elle crasse ta peau, tes idéaux, tu reviens le soir enguirlandé de ta peau de chagrin. Ce châle lourd aux maillages ardents qui n’ont de cesse de peser sur tes épaules basses.
Dans l’entrée, tu entends les chiens aboyer tandis que tu disperses au pas de la porte tes différentes affaires.
Slalomer parmi les canidés, pas hésitants et saccadés pour te glisser dans l’antre bien gardée.
« C’est moi. »
La voix se brise dans l’enthousiasme mort né, tu te défiles rapidement vers tes appartements. Un aller-retour frénétique, tu t’enfermes dans la salle de bain sans regard ni considération. De ces jours où la voix est asphyxiée par l’expiation d’une énième journée.
Buée brûlante, évaporation calmante, tu ressors au bout d’une dizaine de minutes, les habits changés, le cheveu mouillé. T’as lavé tes soucis, les a regardé couler au fond du siphon bouché.
Tu prends place en face d’elle étale tes bras dans lesquels tu dépose ton visage rosé.
« Ça va ? T’as besoin d’aide ? »
Le bout de tes doigts s’aventurent sur la planche à découper, vole du bout de tes empreintes quelques morceaux pour sustenter ton attente impatiente. À travers tes mèches blanches, ton filtre naturel constellé, ton sourire blafard, faiblard, vient édulcorer tes airs abattus.
L’aliment cru entre tes dents, tes doigts pianotent, s’élancent sur le dos de la sienne, petit bipède en quête d’attention.
Et tandis que la pulpe battante de tes index, annulaires vient quémander la chaleur en déperdition, une cigarette se glisse entre tes lèvres.
De ces soirs où on hésite moins. Où tu parcours les limites, les possibilités avortées, les envies décuplées par le jour abjecte.
Effleurer pour apprivoiser.
« C’est rare de te voir les cheveux lâchés. C’est jolie. »
Longueurs réfléchissantes qui ploient au moindre mouvement, vient caresser le tissus molletonné qui couvre son corps.
De ces soirs où la fatigue tambourine les tympans, brouille la vision et dissèque l’ambiguïté autour de laquelle vous gravitez.
La cigarette est allumée, un nuage se forme entre vous tandis que ton rire crispé défait le moment cristallisé.
L’hilarité au visage, ton visage s’enroule dans tes mains.
« Je suis éclaté putain, plante moi avec ce couteau par pitié avant que je me foute la gerbe avec ce genre de remarque. »
L’index pointe le fond de ton gosier béant, mimant l’acte.
De ces soirées où seul le grand enfant que tu es survie à la pression des journées, solaires galères.



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Dim 23 Mai - 0:25
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minos & deva

Relève la tête lorsqu’elle entends la porte s’ouvrir, ouvre la bouche pour répondre à son annonce mais aucun son ne sort. Comme si le fait de ne parler que très rarement lui endormait la voix, et la lui rendait très rocailleuse, beaucoup moins glamour pour une femme après tout. Le regarde s’en aller vers sa chambre et la salle de bain sans dire un mot, Deva pouvait sentir dans le son de sa voix la lourdeur de la journée et de ses activités, épuisé. Alors la jeune femme attends patiemment qu’il revienne vers elle, comme d’habitude lorsqu’il voudra enfin parler. Laisse sur le comptoir de leur îlot de quoi boire, et grignoter pendant qu’elle s’occupe des pizzas. Hoche la tête lorsqu’il lui propose son aide, l’acceptant avec toute la joie possible, lui offrant un doux sourire pour accompagner son hochement de tête. « O-ou-i et t-oi ? » Baisse les yeux lorsqu’elle lui réponds pour ne pas croiser son regard, elle n’avait que très peu parler à voix haute de la journée et elle essaya tant bien que mal de racler sa gorge pour lui rendre son intonation habituelle.

Deva le regarde s’allumer une cigarette alors qu’il s’empresse de lui venir en aide, cuisinant comme souvent ensemble après une longue journée de travail, bien plus difficile du côté de Minos que celui de la jeune femme. Viens prend rapidement un morceau de tomate fraîchement coupée par son colocataire, avant de le glisser entre ses lèvres. Avant de devenir rapidement aussi rouge que celle-ci, lorsqu’il complimente sa chevelure au naturelle, venant caresser le bas de ses hanches. « Tu d-dis qu-uoi ? » Lève les yeux en l’air comme si elle n’avait rien compris, et se retourne pour trouver autre chose à faire le temps que ses joues retrouvent une couleur plus blafarde.

Et reviens rapidement avec la lame de son couteau sous sa gorge, comme il le lui avait demandé. La cigarette volée il y a quelques instants à Minos entre ses lèvres carmin. « Il su-suffisait de-e deman-der. » Roule encore une fois des yeux avant de glisser plus loin le couteau de sur sa peau, ne voulant guerre l’abîmer. « Je n’-n’ai pas envi-ie d’a-abîmer ce be-au v-visa-ge. » Prenant en main sa bière et venant ôter la capsule de cette dernière. Venant lui agiter la sienne sous le nez au cas où il l’aurait oublié.

Rapidement la jeune femme disparu dans le couloir collée à la cuisine, pour revenir et lui glisser devant lui le post-it réponse de ce matin. « T-tu dessi-nes co-m-mme un enf-ant. C’e-est p-p-p-resque mi-gnon. » Venant déposer sur le fond de la pâte déjà préparée la veille, les tomates écrasées par Minos et ses muscles tout à fait utile pour ce genre de situation. Change son regard de direction alors qu'elle commence d'avantage à buter sur certaines lettres, dégainant sa la poche de son jogging de quoi écrire en le posant sur l'îlot à côté des légumes et autres denrées.

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Dim 23 Mai - 23:52

Volatile.
Ça se répand calmement autour de toi, ces airs futiles, caressant ton esprit malmené. Pas la peine de poser ses peines sur le cœur d’autrui, il suffit d’animer ton esprit édulcoré pour que tes états d’âmes ankylosés se traînent à tes pieds. Couteau sous la gorge, tu souris paisiblement. Comme si la menace te réjouissait, que le jeu en valait la chandelle, cette entêtante ritournelle.
Tapisser le fond de ton gosier de la bière qui t’as été tendue. La première gorgée t’arraches un soupir sans once de regret.
« Oué évite, c’est mon gagne pain. Comment je ferais pour travailler sans ce minois ? »
Songeur, faussement rêveur.
Et durant un instant, ça t’arraches une grimace. Légère, impassible qui se cache derrière l’aluminium peinturluré de ta boisson alcoolisée. Plus envie de penser à la corvée, aux heures dévastées qui sommeillent en ta poitrine asphyxiée.
Tu te lèves enfin, contourne pour venir l’aider.
À ses côtés, tu t’apprêtes à tes tâches dans une diligence sage. Mais la voilà qui s’agite, qui s’en va avec appétence et tu pressens de ton œil rieur, du bout de ton visage inexpressif, une moquerie.
Post-it à la main qu’elle secoue, il n’y a que tes épaules qui expriment avec tranquillité ton amusement.
« Si t’as reconnu ce qu’il y avait de dessiné, c’est déjà ça. »
Car tu te contentes de peu, qu’il y a dans ton sourire une once de médiocrité assumée, digérée au plus profond de ton être.
Ta concentration succincte se défile, elle se pose sur le carnet qu’elle vient de déposer. Signal tacite que les syllabes évaporées commencent à venir l’user, que les mots rebutés scient la patience de fin de journée.
Gorgée goulue, main sous ton t-shirt ample, tu la regardes s’affairer, des pensées libellules s’écrasant contre la focale disparate de ta concentration malmenée.
« Vas-y pousse-toi. »
Coup de hanche pour la virer du territoire dorénavant faussement convoité, tu la chasses de ta carrure d’épouvantail dégarnie. Tes paumes larges se déposent sur les épaules, repoussent les doigts contre ses clavicules creusées. La saisir pour la faire valser.
« Et rends-moi ma clope au passage. » Étire ta colonne en sa direction le diaphragme creusé pour éviter de toucher les aliments étalés. Tu saisis délicatement le tabac consumé, prenant garde en voyant la cendre osciller de son socle fragile.
« Si t’es claquée ça sert à rien de t’agiter. Et si tu veux une clope t’as qu’à fouiller dans mes affaires. »
Mouvement autoritaire du menton qui désigne tes affaires étalées derrière ton sourire étiré. T'oses pas davantage la malmener en déformant les propos, en étirant l'évidence en phosphenes humoristiques. Il n'y a après tout que toi pour rire.



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Dim 30 Mai - 0:01
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Deva boit chacune de ses paroles sans rien dire, un léger sourire pour acquiescer en silence sur son visage. Elle n’aurait jamais pu blesser si visage si doux, si plaisant à regarder. Hors de question d’abîmer quelque chose auquel on tient, encore moins qui chasse les nuages au dessus de votre tête pour devenir votre rayon de soleil. Lève les yeux au plafond tout de même suite à sa remarque. Essais tout de même d’y répondre en lui tournant le dos. « N’a-abuse p-p-pas tout de m-même. » Deva aurait pu lui rétorquer qu’elle aurait bien voulu se tatouer cette petite fleur sur le coin de l’oreille tant celle-ci était étrangement mignonne et reflétait la beauté presque naturelle de leur relation.

Sursaute légèrement et lève la tête vers lui lorsqu’il lui demande, lui ordonne même de lui laisser la place. Vacille à quelques centimètres de lui sous un coup de hanche maîtrisée, et gesticule ses mains comme pour laisser la place à son bon roi, sur son trône au milieu de la cuisine : place maîtresse du logement qu’ils habitent en colocation.  Rougie d’avantage lorsque ses mains se posent sur ses épaules, et la fait valser à côté de lui comme pour lui montrer la marche à suivre, les pas à copier.

Se retient de pincer du bout des lèvres la cigarette honteusement volée, et fouille quelques instants après dans les affaires de Minos, comme s’il s’agissait des siennes. « M-m-m-erci. » Ferme les yeux quelques instants pour canaliser cette colère qui n’est plus totalement sourde à cet instant, râle la bouche fermée et esquisse un sourire dès plus agacé. Secoue la tête, saisit un post-it car épuisée, y gribouille quelques choses avant de lui déposer sous le nez. « Je m’agite parce que j’ai les crocs :3. » Au fil des années il avait appris en silence, à s’adapter à son handicape, à la comprendre sur ce mal qui la ronge d’avantage lorsque la fatigue, ou un surplus d’émotion, viennent la submerger.

Prend une autre gorgée d’alcool avant de déposer la bouteille sur le comptoir de la cuisine, avant de faire dos à Minos pour préparer les pâtes, n’ayant plus qu’à les étaler sur des plats adéquats. Souffle longuement, se concentre, et reprends calmement. « T-t’as jou-jou-journée a é-é-té ? » Pince ses lèvres comme pour se maudire elle et son handicape alors que ses doigts tapissent frénétiquement la pâte à pizza sur le métal des cerclages. Changeons de sujet. S’il voulait parler, s’aérer l’esprit sur des visions d’horreur, le moment était venu.

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Lun 31 Mai - 16:58

Le papier griffonné sous les yeux, tu acquiesces dans un sourire tendre. Du bout de ton ongle rongé, tu viens replier le coin, dans un origami simpliste, absent. De ces petits codes tacites et muets, de ceux qui veulent dire que tu as pris connaissance de ces mots.
Tu l’as lu, comprise.
Alors tu actives tes gestes entre deux gorgées goulues à même le goulot. Faire vite mais bien, dû moins tenter. Se sentir utile l’espace d’un instant, se complaire dans la simplicité la plus exacerbée.
Mais la voilà qui prononce des mots qui fâchent, orageux sur ta conscience finalement baignée par la tendresse des moments modestes.
« Tu veux pas savoir. Économise ta salive Deva, ce sujet t’intéressera pas. » Préserve-toi des acrimonies diluviennes, des maux qui viennent avec.
Tu veux pas lui conter les choses que tu vois, que tu entends. Qui te déraisonnent, gangrènent ta foi livide. Parfois, t’aurais aimé faire des études. Souffrir quelques années, te complaire ensuite dans une routine quelconque. L’ennuie chez toi se confond avec la frustration et tu ne sais plus comment répondre à ces tentatives tendres de te remonter à ses côtés.
« Y a rien à dire, c’est du pareil au même. »
Et si tu sens ton humeur se dégrader, qu’aucune excuse, douche, ne pourra cette fois-ci te sauver, tu tentes de garder la tête hors de l’eau. Quand bien même ton visage fermé dénature tes propos, tu refuses de l’envoyer balader avec autant de gratuité.
Alors tu prétends.
Tu joues.
Encore et encore.
« Et toi ? T’as toujours pas trouvé de remède à une maladie rare ? »
Un ton enjoué qui dans la méprise, pourrait être confondu avec une aversion certaine, tes livres plissées trahissent tes idées. C’est pas comme ça que tu voulais le dire. Ça sonnait mieux dans ta tête, dans tes songes.
Tu veux te rattraper, réinsuffler la légèreté que tu viens de violenter. Dos à dos, tu es quelque part heureux de ne pas avoir à la regarder. De pouvoir préserver tes expressions au vide du salon, de ne croiser comme regard que les billes noires des molosses couchés.
« Oublie pas de m’inviter quand tu recevras un prix pour une trouvaille. »
Et tu le dis éteint, sans joie. Casse pied que tu es qui ne sait se réjouir faussement, qui n’a de cesse de briser la moindre faille exploitée.



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