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Tranquillement, tu fais tes courses. Tu vis seul, le tour est vite fait même si contrairement à ta chère maman, qui rempli tes réserves de légumes frais que tu gaspilles en permanence, ton panier à toi, lui, est rempli de plats déjà préparés et de snacks, sans oublier un stock de boissons énergisantes. Tu passes la caisse sans encombre, tu payes rapidement avec ta carte bancaire, remplissant tes deux sacs de papier que tu charges dans tes bras et puis, tu t’avances vers la sortie. Et c’est là que ça se corse, mon vieux. Tu entends des éclats de voix, et si au départ, tu ignores, quand tu captes ce type qui agresse la caissière, tu te stoppes, ton regard se braque sur la scène et tu as tout le loisir de voir la rouquine qui vient stupidement se mettre entre le type, qui fait deux fois sa taille et son poids, et sa collègue. Forcément, poids plume qu’elle est, elle ne tarde pas à faire les frais de ce très mauvais choix, il la pousse, assez fort pour qu’elle vienne s’échouer contre toi et forcément, tu lâches tes deux sacs qui s’écrasent sur le carrelage pour la rattraper, empêcher qu’elle ne chute, qu’elle ne se blesse. « Fais chier… » Que tu marmonnes, de bien mauvaise grâce, en jetant surtout un coup d’œil à tes courses éclatées au sol, et songeant à ce gros pot de beurre de cacahuète en verre qui s’y trouvait et qui, surement, à dû souffrir de la chute.
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Si tu te pensais tirer d’affaire, et libre de rentrer chez toi et bien … alors que le calme est plus ou moins revenu dans le magasin, et que toi, tu t’affaires à ramasser tes affaires, voilà que la rouquine décide de te faire la morale. Elle se plante devant toi, et la voilà qui se met à te hurler dessus, comme quoi t’aurais dû l’arrêter, et d’autres conneries du genre.
En tout cas, tu finis avec tes courses, tout en agitant la tête et puis, tu déposes tout sur un bout de caisse vide avant de suivre la jeune femme, les mains dans les poches, t’as pas forcément besoin d’une escorte jusqu’au rayon confiture mais sait-on jamais, hein, Leith, il pourrait encore t’arriver un truc bizarre.
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Ton pot de beurre d’arachides en main, tu es déjà en train de repartir vers l’endroit où tes sachets son restés en place, n’attendant plus que toi pour être attrapés, emmenés, puis vidés pour remplir tes réserves.
En tout cas, tu en es presque à sortir du magasin, pour retourner du côté des caisses, tu as royalement ignoré sa proposition de te remplir les placards gratuitement, mais quand elle te pose cette dernière question, tu te détournes, et tu fais quelques pas vers les frigos qui contiennent les canettes et les boissons en petit format.
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Quand tu reviens un peu à toi, tu fronces les sourcils, et tu as l’air de te renfrogner. Tu balances la bouteille d’eau encore à moitié pleine dans une poubelle avant d’attraper tes sacs.
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Tu ignores sa main, finalement, même si tu gardes son prénom dans un coin de ta tête, en revanche. Tu as bonne mémoire, mon vieux, mais pour la forme, tu feras certainement semblant de l’oublier une ou deux fois, histoire de. Tes courses rangées dans le coffre – balancées, presque, en fait – tu viens finalement t’asseoir à la place du conducteur, sans même prendre la peine de l’attendre, cela dit, tu as tout de même la délicatesse d’ouvrir sa portière à elle, de l’intérieur, et de pousser dessus pour l’inviter à monter, ou plutôt, pour la presser de le faire avant que tu ne changes d’avis.
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Dans un énième soupir, alors qu’elle continue, elle, de te parler, tu sembles avoir un instant de réflexion. Pourtant, tu n’as pas tellement d’hésitation à avoir, tu le sais, tu le sais depuis toujours, du moins, depuis que tu vis seul, tu as tout ton temps, quand tu ne bosses pas, personne ne t’attend à la maison. Pourtant, te voilà à attraper ton téléphone, dans ta poche, tu vérifies l’écran, il y a des notifications, mais rien d’intéressant alors tu souffles, tu le poses sur le tableau de bord.
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Quoi qu’il en soit, le mal est fait, et tu ne fais pas que la vexer, ça, c’est certain. Sa réaction est presque violente et si, forcément, elle ne t’effraie pas le moins du monde, tu te permets tout de même de soupirer, face à elle. Est-ce que tu vas t’excuser ? Non. Pour ça non plus, tu n’es pas doué, et il est évident que tu ne la connais pas assez pour te permettre des familiarités autres que celles que tu qualifies de banalités avec elle.
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Quand Nova vient dans tes pieds, pour te saluer en ronronnant, tu lui offres une caresse, tu lui sors une friandise du placard, et c’est seulement quand tu captes cette étincelle, dans son regard, que tes yeux sombres reviennent à Naolane.
Quoi qu’il en soit, tu te mets rapidement à ranger les courses un peu partout dans la cuisine, tu ne dis rien, tu laisses cette fille découvrir l’endroit, si elle le souhaite, du moins, ce qui est visible. La cuisine. Le salon. C’est seulement quand tu en termines avec le premier sac que tu attrapes la tablette, posée dans un coin, sur le bar. Il reste 15% de batterie, non … 14.
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