Si j'avais des ailes... (PNJ)

Si j'avais des ailes...15h00 - Plages du Clématis
ft PNJ

D’où tires-tu une telle énergie ? Nan, parce que tout de même Naolane, il faut en parler. Tu parviens à déborder de force ce weekend, après la semaine longue, lourde et pénible que tu as vécue. Toi, tu dirais simplement que la grasse matinée de ce matin t’as remis sur pied. La vérité est peut-être différente : tu as toujours débordé d’énergie. Tes parents n’ont jamais voulu te faire voir par un médecin ou un spécialiste, mais le mot à souvent été évoqué. Hyperactivité. Les professeurs s’en mordaient les doigts, les autres parents te regardaient comme une espèce rare, peut-être contagieuse pour leurs petits, toi tu as toujours trouvé le mot plutôt classe. Ca veut dire que tu es active en mieux, et dans ta vie, vu tous les fronts sur lesquels tu luttes en même temps, tu en as sacrément besoin.

Enfin bon, passons donc. Puisque tu débordais d’énergie et de punch, tu as décidé de sortir. Un sweatshirt sur le dos, un legging noir aux jambes, tu enfiles ta paire de basket de sport si utilisée qu’elle est en train de rendre l’âme et tu fourres un casque son sur tes oreilles. Et sans attendre, tu pars. La course à pied est quelque chose que tu pratiques depuis des lustres. Avant, en Nouvelle-Zélande, tu pouvais courir dans la nature ou sur les bords de plages. C’est d’ailleurs pour renouer à ce vieux souvenir qui te rend nostalgique que tu prends la direction des jolies plages que tu as remarquées à Polaris en arrivant. Dans les hauts quartiers mais… tu peux y aller non ?

Il te faut un moment pour arriver à ton but, mais tu vois, jeune fille, quand tu arrives à la plage de sable fin, un sourire immense s’étire sur ton visage. Il ne fait pas beau, à peine tolérable alors les baigneurs ne sont pas nombreux. Tu as l’endroit pour toi et forcément, si tu commences par longer le bord de l’eau, tu finis par craquer, retirer tes chaussures et carrément continuer d’avancer les pieds dans l’eau. D’ailleurs, tu es si bien, si heureuse et détendue que tu te permets même le loisir de suivre une mouette qui fait des figures aériennes sur ta droite, au-dessus de l’océan, sans plus regarder où tu vas.

Inscription : 22/04/2021

Une mouette ! C'est une mouette qui vient de se poser, là, gratouillant le sable avec son bec à la recherche d'un petit coquillage ou d'un vieux mégot, sans doute. C'est une mouette qui s'envole alors qu'il vient lui aboyer joyeusement dessus. Copain ! Copain revient ! Un petit couinement triste alors qu'elle s'envole haut, haut dans le ciel, vers la vaste étendue d'eau. Il reste là, pose son postérieur dans le sable humide et puis il te voit ! Alors il court à nouveau, mais après toi cette fois, et vient t'éclabousser d'eau sableuse, courant dans tes pattes. Il te regarde avec des étoiles dans les yeux, tu es la choses la plus précieuse sur terre aujourd'hui.

Si j'avais des ailes...15h00 - Plages du Clématis
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Le monde est beau, voilà ce que tu te dis alors que tu es en train d’admirer le ciel et cette mouette qui est libre d’aller où bon lui va. Toi, ma fille, tu es ancrée sur terre, et même plus précisément bloqué sur cette île. Tu aimes Asteria, ca reste ta terre de naissance, mais tu n’y a vécu que les cinq ou six premières années de vie, alors ça te reste plus étranger que la Nouvelle-Zélande. Pourtant, et malgré tout, le monde est beau, ici ou là-bas. Ca suffit à te faire sourire humblement.

« Eh ! »

L’exclamation surprise t’échappe parce qu’une giclée d’eau pleine de sable t’atteint en plein sur ton legging. Tu penses un instant qu’un enfant ou un coureur t’a pris pour cible avant de découvrir, sous ton nez, le regard brillant du chien qui vient se mêler à ta course. Et en voyant le bonheur de l’animal, tu y réponds par un rire joyeux. Le monde est beau, tu en es absolument certaine maintenant.

« Salut joli boule de poil ! Tu cesses de courir pour te pencher en avant et lui présenter ta main avant de lui offrir une caresse vive. Tu as envie de jouer ? Si tu trouves une branche, je te promets de te la lancer autant que tu voudras ! »

Mine de rien, t’as pas croisé beaucoup de personnes qui sont devenus des amis, mais tu as visiblement la côte avec les animaux et ça, Nao, c’est le plus beau cadeau qu’on puisse te faire !

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Un tour sur lui même, un deuxième, comme s'il allait s'apprêter à chasser sa queue, mais il n'en fait rien, il faut croire que ta présence l'intrigue trop, il sautille, encore quelques pas vers l'eau, puis vers le sable, il n'a pas l'air de trop se décider. Vu le boucan de l'animal, sans surprise, tous les oiseaux se sont envolés, mais ça ne l'empêche pas de continuer à japper joyeusement, après toi, après le sable, après l'écume ... Va savoir. Visiblement le terme de branche lui est inconnu, puisqu'il tourne en rond encore une fois et vient écraser sa tête contre ta main pour avoir encore plus de câlins. Puis, sans prévenir, il fait volte face et se met à trottiner, te jappant joyeusement après pour que tu le suives.

Si j'avais des ailes...15h00 - Plages du Clématis
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C’est un immense sourire qui vient orner tes lèvres et, vraiment Naolane, tu es presque consciente que ce qui rayonne en toi à cet instant est bien plus fort que le soleil à peine visible de cet après-midi grise. Il n’en faut jamais beaucoup pour faire ton bonheur, pourtant tu as l’impression que cet animal heureux et bruyant te donne quelque chose d’incroyablement énorme. C’est pour ça que tu n’hésites pas un instant pour lui offrir ton attention, tes caresses et ton temps. Les animaux sont bien plus simples à aimer que les humains, voilà ta pensée du jour.

« Eh beh dis donc, tu veux des câlins plus que jouer, toi ! Tu viens lui glisser alors qu’il revient s’écraser contre ta main. Tu es le plus beau des toutous, c’est moi qui te le dis. »

Tu oses même venir coller un gros baiser au sommet de sa tête. Et puis quand tu te redresses, il se retourne et commence à s’éloigner. Tu pourrais le laisser repartir comme il est venu, tu vois, sauf qu’en plus de prendre ses aboiements pour une invitation, tu es sacrément curieuse. Alors sans même un instant d’hésitation ou de questionnement, tu te mets à trottiner pour le suivre, en faisant retomber le casque de musique autour de ton cou pour lui offrir ta pleine attention.

« Où est-ce que tu m’emmènes, mon grand ? Tu lui demandes en souriant aux anges. Tu as une trouvaille à me montrer ? »

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Elle ne croit pas si bien dire ! Il sautille encore, joyeusement, se met à gratouiller ici et là, comme un vrai petit détecteur de métal. Il faut croire qu'il cherche quelque chose en particulier, passant du sable le plus humide et dense à celui que les vaguelettes touchent moins. Puis il se met à creuser, pris d'une étrange folie, qui peut passer pour une simple pensée passagère, lorsque finalement le faible soleil tape sur quelque chose de brillant, là, entre ses pattes, enterré pas si profond, finalement. Une montre. Une montre qui n'a pas l'air de valoir tant que ça, mais assez précieuse pour être encore en bon état. Une montre avec des initiales gravées à l'arrière. F.Y. Il s'assoit et regarde la jeune femme, soudain tout calme.

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ft @Chien

Te voilà donc à courir derrière l’animal qui semble parfaitement heureux et tu oublies même les quelques promeneurs autour de vous. Tout ce qui t’intéresse, c’est de savoir où il te mène, ce qu’il veut te montrer. Tu le sais, Nao, les chiens sont incroyablement intelligents, capable d’aller chercher du secours en cas d’accident, de retrouver des objets perdus, de comprendre l’importance de certaines choses pour les humains. Autant dire que lorsque tu le vois se mettre à creuser, une expression complètement curieuse se pose sur ton visage et tu t’approches, penchée sur son travail.

« Et bien, qu’est-ce que tu as reniflés ? Il y a un jouet, là-dedans ? »

Pendant quelques instants, tu te dis qu’il a peut-être trouvé une branche de bois flotté, enfoui dans le sable, mais quand il cesse de creuser et que tu vois un éclat brillant, tu ne peux pas t’empêcher de te pencher un peu brusquement sur le petit trésor que ton trésor de toutou te montre. Tes doigts n’hésitent absolument pas et tu récupères la montre avec une douceur et un respect total. Tu pourrais te dire que tu vas la garder hein, mais ton réflexe premier est de la nettoyer, puis vérifier si elle est abîmée.

« Un bijou de famille ? Tu découvres les initiales. Un cadeau au moins. Quelqu’un a perdu cette montre… Tu commences à être nerveuse en imaginant que quelqu’un la recherche peut-être de toutes ses forces et c’est là que l’idée te vient. Dis-moi, mon tout beau, tu pourrais pas retrouver son propriétaire ? Tu tends l’objet sous son nez. Tu sens une odeur ?! »

C’est clairement naïf, mais sur le coup, t’as pas mieux.

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Retrouver la source de l'odeur ? Mais. Mais ça ne sent que le sable, et les souvenirs oubliés, volés, abandonnés ici. Il la regarde sans comprendre, mais par pure politesse il renifle quand même un coup ou deux, se retrouvant très vite la truffe pleine de sable collant qui ne semble pour autant pas le déranger. Un regard à droite, un regard à gauche, il décide de détaler, visiblement il a une piste on dirait, à voir si la pauvre jeune femme pourra le suivre, à pleine vitesse.

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ft @Chien

C’est quand même sacrément naïf de te dire que, comme dans les films, le chien va sniffer ce que tu lui tends et bam, te conduire à son propriétaire. Si des gens te voyaient faire, il y a fort à croire que l’on se moquerait de toi, Nao, et à raison peut-être. Mais toi, tu t’en fiches. Tu as toujorus été aussi… innocente ? Naïve ? Quelque chose comme ça en tout cas. Et tu as une foi totale en l’animal qui est en train d’essayer de faire ce que tu lui demandes.

« Alors, mon grand, tu as trouvé quel… »

T’as même pas le temps de finir ta phrase, que l’animal se met en mouvement avec une brusquerie qui te fait sursauter. Tu glisses dans le sable en bondissant derrière lui et franchement, ma vielle, tu dois avoir l’air d’avoir le diable aux fesses parce que tu te mets à courir de toutes tes forces. Le sable glisse sous tes pieds, tes chaussures que tu tiens d’une main claquent entre elle, et tes cheveux s’échappent de ton chignon sommaire.

« Attends ! Attends-moi, voyons ! »

Tu souffles, mais tu ne relâches pas l’effort et dans le fond, tu es bien contente d’être un temps soit peu sportive hein.

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C'est sans compter sur le rythme effréné auquel la bête se met à courir, ne prenant en considération ni les voitures, ni les passants, à se demander comment il fait pour être toujours en vie, pas vrai ? En tout cas, c'est sans heurts qu'il disparait du champ de vision de la jeune femme, quelque part, là bas, entre les immeubles, au coin d'une rue. Dernière piste connue : direction le complexe scolaire de l'Octant. Visiblement la petite montre retrouvera bientôt son propriétaire.

(Tu pourras demander à archiver, de mon côté Si j'avais des ailes... (PNJ) 282060512

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Merci

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