La fin de journée pointe le bout de son nez. Et si habituellement, Vladymire termine en même temps que Wren, ce n’est pas le cas aujourd’hui. Ce n’est pas le cas, parce que Vladymire a bien évidemment décidé d’aller faire un petit repérage sur place, à l’autre bout de la ville. Enfin, on l’a plutôt mandatée, mais l’important n’est pas là… Elle sort son téléphone, glisse jusqu’au contact de Wren et de là, elle lui envoie un message.




Parce que bien évidemment, Vladymire, elle n’a eu l’idée que de faire une petite surprise qu’une fois le texto envoyé. Elle a parfois envie de se détester à ne réfléchir qu’après coup, Vladymire. Mais bon, c’est maintenant acté, il n’y a plus qu’à attendre la fin de l'entretien, de passer en coup de vent au bureau déposer toutes les affaires, et sauter aussi rapidement dans le restaurant qu’elle avait repéré en venant, Vladymire.

Elle patiente devant le restaurant, même si la patience n’est pas son fort. Disons qu’elle fait plutôt semblant de s’occuper… Oui, elle est totalement en train d’installer des jeux random sur son téléphone dont elle n’ouvrira plus jamais une fois qu’elle sera partie.. Neuf minutes, tête qui se redresse pour vérifier que le serveur n’a pas oublié. C’est pas prêt. Quatorze minutes, impatience grandissante… Toujours pas prêt… Vingt-et-une minu… Hop, on récupère le sac, on ouvre la porte, on n’oublie pas de stabiliser le tout pour que rien de bouge, et on démarre.

Elle grimpe les escaliers, Vladymire, ouvre la porte d’entrée de l’appartement - non pas sans difficulté et sans une certaine adresse pour ne rien faire tomber - et entre enfin. « Bonsoir, c’est moi, je suis rentrée ! ». Elle en profite pour poser toutes ses affaires sur le meuble de l’entrée, et bon sang, ce que ça la décharge ! Elle se hâte de rejoindre la cuisine où elle dépose le sac de nourriture, qu’elle commence à déballer. « Je sais pas si tu as passé une bonne journée, mais on va se régaler ce soir ! ». Elle ne dit pas qu’elle a bien failli commencer à grignoter quelques trucs dans la voiture, parce que l’odeur était très tentante… Elle affiche un sourire, Vladymire, avant de reprendre le fil de la discussion. « Tu veux peut-être savoir pour quelle occasion ? Eh ben, on a pas encore eu l’occasion d’avoir une soirée tranquille depuis ton anniversaire, alors go ! C’est le moment où jamais ! ». Encore une fois, ce qu’elle ne dit pas, c’est qu’il n’y a peut-être pas qu’un repas surprise, après tout, elle l’a si bien dit, elle n’a pas eu l’occasion de souhaiter un réel anniversaire à Wren - et oui, ça compte, même si cette année le 29 février n’existe pas. Et du coup, théoriquement, ce soir, on ne doit pas parler de choses qui fâchent. Juste profiter. Ce qui semble assez rare, de nos jours, il faut se l’avouer...