feu follet —
Tu viens souvent ici. Jamais le même jour, jamais la même heure. Il faut dire que tes visites au cimetière tiennent généralement de la spontanéité. Ainsi, l'envie t'es venu en te levant ce matin. Et pour bien faire les choses, tu as embarqué ton uniforme de pompier et tu l'as enfilé une fois tes heures d'agent de sécurité accomplies.
Il est donc 21h14 et tu débarques au cimetière, encombré d'un seau d'eau et d'un panier remplis à ras bord que tu viens déposer lourdement devant une modeste tombe de marbre gris. Comment ça va aujourd'hui, mon pote ? Un collègue - et ami - mort en sauvant une vie. Un sacrifice qui - dans ton cœur- et dans celui de tous les sapeurs-pompiers de Polaris- en vaut toujours la peine.
J't'ai pris un savon au citron cette fois. Dis-tu en déplaçant méticuleusement tous les ornements se trouvant sur sa tombe avant de commencer à frotter le caveau avec vivacité. Parfois je regrette d'avoir changé de métier, tu sais. Mais en même temps j'assure aussi la sécurité de tout Aether Lab. C'est pas rien ! Mais j'sais pas. Ça me manque un peu. Alors que tu passes l'éponge sur son nom, tu baisses les yeux. Ou peut-être que ces tous ceux qui ne sont plus là qui me manque..
...
M'enfin, va savoir haha ! Et tu attrapes le seau et l'eau t'éclabousse.Te voilà beau comme un sou neuf !
Tu ne l'avais pas entendue.
* Excusez moi ?
C'est peut-être un fantôme ?
* Je peux vous emprunter ça ?
Elle désigne ton matériel de nettoyage, tu dénotes beaucoup de tristesse sur son visage, elle a sûrement pleuré.
feu follet — Tu ne l'avais pas vu. Ce qui en soit est particulièrement surprenant car tu fais toujours attention à ton entourage. La fatigue peut-être ? Jamais... Elle est venue te tapoter l'épaule et tu as baissé les yeux pour la regarder.
Elle est toute petite.
Bien qu'il serait plus juste de dire que tu es beaucoup trop grand, tu lui adresses un sourire solaire, dans cette nuit morne et c'est avec un plaisir démesuré que tu lui passes ton matériel.
Ah bah bien sûr ! Attendez c'est un peu lourd j'vais vous portez ça, j'vous suis ! Ses joues sont creusées par les larmes et tu ne peux que compatir à cette douleur de poitrine qui s'effondre sur elle même à chaque respiration. On suffoque, on voit flou. La tristesse est surement l'une des douleurs les plus vive.
Elle est toute petite.
Bien qu'il serait plus juste de dire que tu es beaucoup trop grand, tu lui adresses un sourire solaire, dans cette nuit morne et c'est avec un plaisir démesuré que tu lui passes ton matériel.
Ah bah bien sûr ! Attendez c'est un peu lourd j'vais vous portez ça, j'vous suis ! Ses joues sont creusées par les larmes et tu ne peux que compatir à cette douleur de poitrine qui s'effondre sur elle même à chaque respiration. On suffoque, on voit flou. La tristesse est surement l'une des douleurs les plus vive.
Il y a un bloc de marbre clair, qui semble encore tout récent, il n'a pas l'air d'avoir besoin du moindre nettoyage, même si la pluie de ces derniers jours l'a un peu tâché. Qu'est-ce que c'est, un peu de pluie, sur une pierre.
Andromède Valentine
Le nom, comme ça, ne te dit rien, mais peut-être qu'en creusant un peu tu pourrais te rappeler l'avoir entendu à la radio, ou dans la télévision du hall de Aether Lab, pendant tes heures de garde.
* Je veux nettoyer un peu les tombes autour, je n'en ai pas pour longtemps.
feu follet — Tu suis la demoiselle, comme un gros chien docile, avec cette envie d'aider plus épaisse que tout le reste. Tu te dis, qu'être là toute seule, ce n'est vraiment pas rassurant.
Et tu le penses si fort, que tu finis par lui dire.
Ça ne doit pas être très rassurant de venir ici toute seule. Tu la regardes, l'observe. Tu lui souris aussi, petit rayon de soleil dans cet endroit lugubre. Ah, au fait, moi c'est Iorek, et vous? Drôle d'endroit pour faire des présentations, surtout quand elle te guide vers un coin délaissé. Pourtant, il y a cette tombe, neuve, qui scintille sous les néons infestés de papillons de nuit.
Le nom ne te dit rien, ou peut-être pas assez pour te faire froncer le bout du nez. Tu as l'impression de l'avoir déjà entendu. Mais tout cela reste vague et tu as cette sensation qu'il faudrait que tu restes concentré sur le vivant, sur cette jeune femme.
Oh pas de soucis, prenez tout votre temps.
L'air se fait frais, vicieux, même sous ton uniforme de pompier.
Si d'abord tu la regardes prendre ce dont elle a besoin dans ton seau, tu proposes très vite ton aide et de façon spontanée, dans l'unique but de raviver quelque chose de positif tu jappes joyeusement Il doit être vachement content que vous veniez lui rendre visite.
Et tu le penses si fort, que tu finis par lui dire.
Ça ne doit pas être très rassurant de venir ici toute seule. Tu la regardes, l'observe. Tu lui souris aussi, petit rayon de soleil dans cet endroit lugubre. Ah, au fait, moi c'est Iorek, et vous? Drôle d'endroit pour faire des présentations, surtout quand elle te guide vers un coin délaissé. Pourtant, il y a cette tombe, neuve, qui scintille sous les néons infestés de papillons de nuit.
Le nom ne te dit rien, ou peut-être pas assez pour te faire froncer le bout du nez. Tu as l'impression de l'avoir déjà entendu. Mais tout cela reste vague et tu as cette sensation qu'il faudrait que tu restes concentré sur le vivant, sur cette jeune femme.
Oh pas de soucis, prenez tout votre temps.
L'air se fait frais, vicieux, même sous ton uniforme de pompier.
Si d'abord tu la regardes prendre ce dont elle a besoin dans ton seau, tu proposes très vite ton aide et de façon spontanée, dans l'unique but de raviver quelque chose de positif tu jappes joyeusement Il doit être vachement content que vous veniez lui rendre visite.
Elle se présente, brièvement, récupère ce qu'elle doit récupérer et se met à nettoyer les tombes des alentours. Elle ne semble pas tellement porter attention à toi, et pourtant lorsque tu glisses cette remarque, elle se tend et s'arrête. Puis se plante face à toi. Petit bout de femme, des larmes plein les yeux.
* Vous pensez ? Vous pensez qu'on peut être heureux en étant mort ?
feu follet — Cursa. Tu crois que tu n'as jamais entendu un prénom aussi bizarre. Oh attention, tu trouves ça joli. Bizarrement joli. Un peu comme quelque chose qui n'appartient à personne d'autre qu'a elle. Ça lui va, parceque c'est elle. Mais peut-être que ça n'irait à personne d'autre. C'est Cursa, c'est tout. Enfin, tu te sens de le croire, car tu ne saurais que croire d'autre.
Elle a les larmes aux yeux et tu t'en approches, sans être maladroit, sans être brusque, doux mouvement de tes mains sur ses épaules. Tu les lui frottes, pour lui réchauffer le cœur, plus que le corps.
Pourquoi on ne pourrait pas ? Est-ce qu'on est toujours heureux dans la vie ? Toi tu penses que non. Alors pourquoi on ne pourrait pas être heureux dans la mort ?
Tu as perdu des gens. Des tas de gens. Des amis, des frères, des sœurs. Des gens qui ne pourront jamais être remplacés, des gens qui ne pourront jamais revenir. Ils sont partis, pour toujours. Alors quelque part, t'y crois, dur comme fer, que là où ils sont, victimes ou héros, ils sont super-heureux.
Vous savez, la mort n'est pas... nécessairement une fatalité. Certains se sacrifient, d'autres en éprouvent le besoin. Mourir peut être un noble salut.
Ce n'est pas de la pitié que tu éprouves, mais plutôt une grande empathie.
Rien que le fait vous pensez à lui, ça lui fait honneur. Il vivra toujours à travers vous, c'est génial non ?
Bras ouvert, tu l'inviterais presque dans ta gestuelle a s'y lover tellement tu as l'air tendre et protecteur.
Elle a les larmes aux yeux et tu t'en approches, sans être maladroit, sans être brusque, doux mouvement de tes mains sur ses épaules. Tu les lui frottes, pour lui réchauffer le cœur, plus que le corps.
Pourquoi on ne pourrait pas ? Est-ce qu'on est toujours heureux dans la vie ? Toi tu penses que non. Alors pourquoi on ne pourrait pas être heureux dans la mort ?
Tu as perdu des gens. Des tas de gens. Des amis, des frères, des sœurs. Des gens qui ne pourront jamais être remplacés, des gens qui ne pourront jamais revenir. Ils sont partis, pour toujours. Alors quelque part, t'y crois, dur comme fer, que là où ils sont, victimes ou héros, ils sont super-heureux.
Vous savez, la mort n'est pas... nécessairement une fatalité. Certains se sacrifient, d'autres en éprouvent le besoin. Mourir peut être un noble salut.
Ce n'est pas de la pitié que tu éprouves, mais plutôt une grande empathie.
Rien que le fait vous pensez à lui, ça lui fait honneur. Il vivra toujours à travers vous, c'est génial non ?
Bras ouvert, tu l'inviterais presque dans ta gestuelle a s'y lover tellement tu as l'air tendre et protecteur.
- proposer ton aide.
- lui demander si ça va.
- lui chanter une berceuse astérienne.
- la laisser là en lui souhaitant une bonne continuation.
- lui demander des informations sur Andromède Valentine.
feu follet — Elle vient s'écraser dans tes bras et tu l'enveloppes de douces mains qui se posent dans son dos. Les larmes -malgré tes sourires éclatant- sont ce que tu connais de mieux. Des larmes de joie, des larmes de peurs, de douleurs aussi. Pleurer c'est vivre, c'est savoir que la vie compte, que les disparus nous sont chers. Pleurer c'est dire tout ce que les mots ne peuvent pas exprimer.
Alors quelle pleure, Cursa, quelle pleure tout ce qu'elle a de soul.
Ça va un peu mieux ?
((lui demander si ça va.))
Alors quelle pleure, Cursa, quelle pleure tout ce qu'elle a de soul.
Ça va un peu mieux ?
((lui demander si ça va.))
* Je vais mieux, merci Iorek.
Elle a l'air beaucoup plus calme.
* Je devrais rentrer.
feu follet — De rien, C-Cursa..! Tu bégayes quand elle relève les yeux. Tu as eu comme un instant de doute qui t'envahit et repart aussitôt. Tu clignes des yeux, regardes derriere la jeune femme, confus, puis reposes ton regard sur elle pour constater qu'elle n'a pas changé. Tu hausses les épaules et lui présentes ton plus beau et rayonnant sourire, content d'avoir pu lui rendre service.
Vous voulez que je vous raccompagne ? Lances-tu sans réfléchir en ramassant toutes tes affaires que tu cales sous tes bras. J'avoue qu'avec ces histoires de meurtres Tu l'as dit si bat que peut-être qu'elle ne t'a même pas entendu. Ça m'embêterait de vous laisser rentrer toute seule...Surtout à cette heure ci.
Vous voulez que je vous raccompagne ? Lances-tu sans réfléchir en ramassant toutes tes affaires que tu cales sous tes bras. J'avoue qu'avec ces histoires de meurtres Tu l'as dit si bat que peut-être qu'elle ne t'a même pas entendu. Ça m'embêterait de vous laisser rentrer toute seule...Surtout à cette heure ci.
* Non, ça va aller, je n'habite pas très loin.
Elle désigne un coin de quartier et quelques rues toutes très éclairées. Bref même s'il n'y a pas grand monde, tu devines que ça ira.
* En revanche, toi, fais attention sur le retour Iorek.
Tu ne sais pas pourquoi ces mots ont un impact tel, mais c'est le cas.
* J'espère qu'on pourra se revoir, ici ou ailleurs.
Elle commence à s'éloigner en direction de la sortie du cimetière.
feu follet — Oh mais, moi aussi j'habite là-bas. C'est fou ça quand même, non ? Tu as comme cette impression que tu l'as déjà vu, déjà croisé. Mais rien ne te permet d'en être tout à fait sûr... Alors tu laisses tomber. Si elle habite juste là, il y a de forte chance que tu la revois. On est quasiment voisin enfaite. Tu souris, petit soleil nocturne.
Pas de soucis, de mon coté je vais rester encore un peu, j'ai un autre ami à qui je dois rendre visite ici. Tu cales confortablement ta bassine pleine de produits sous le bras et utilises l'autre pour lui dire au revoir. Ce qu'elle te dit, a faire attention, ça te passe presque au dessus de la tête. Peut-être que tu aurais dû prendre ça plus au sérieux. Mais regarde toi ! Qui voudrait s'en prendre à toi, hin, Iorek ? Tu as beau réfléchir, tu crois bien que tu ne détestes personne et que.. personne ne te déteste ?
Si ça peut te rassurer, je ferais attention. À la prochaine alors ! Passe une bonne soirée Cursa !
Et tu t'affaires à aller vers cette autre tombe que tu salues avec cette même énergie qui t'habite. Tu lui parles de ta nouvelle vie à Aether Lab, de cette femme, de tes nouveaux amis. Tu refais le monde comme on dit.
Pas de soucis, de mon coté je vais rester encore un peu, j'ai un autre ami à qui je dois rendre visite ici. Tu cales confortablement ta bassine pleine de produits sous le bras et utilises l'autre pour lui dire au revoir. Ce qu'elle te dit, a faire attention, ça te passe presque au dessus de la tête. Peut-être que tu aurais dû prendre ça plus au sérieux. Mais regarde toi ! Qui voudrait s'en prendre à toi, hin, Iorek ? Tu as beau réfléchir, tu crois bien que tu ne détestes personne et que.. personne ne te déteste ?
Si ça peut te rassurer, je ferais attention. À la prochaine alors ! Passe une bonne soirée Cursa !
Et tu t'affaires à aller vers cette autre tombe que tu salues avec cette même énergie qui t'habite. Tu lui parles de ta nouvelle vie à Aether Lab, de cette femme, de tes nouveaux amis. Tu refais le monde comme on dit.