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Cercle 6
CELLS.
Mar 28 Juin - 14:01
I drag myself into the town
Encore une journée productive qui touchait à sa fin.
Le tome 1 de Captive ! d’un pirate était abandonné sur le comptoir, une encorne à sa dernière page comme pour se féliciter de l’avoir atteinte. Quant à Biscuit, il dormait à poings fermés dans son panier, les pattes secouées de temps en temps par la course que tu le supposais faire en rêve. Et enfin, ton collègue Alec était parti depuis un petit moment, te souhaitant bon courage pour la fermeture et à demain Garance.
Lui s’en plaignait toujours, de cette tâche, raisonnant que tout était plus difficile si prêt de finir sa journée, mais tu appréciais le silence du restaurant dans ces moments là. Non pas qu’il soit bruyant au quotidien - sauf quand un flic venait y déverser son acide, semblerait-il - mais ce calme là ne devait pas être entretenu, ce calme là amenait une paix de surface. C’était un grand cru du silence.
Et puis à vrai dire, chez toi (non, chez elle) ou au restaurant, quelle importance ? Demeurait le vide déboussolant. Ça et seulement ça.
Dans ton tablier propre, tu passes un dernier coup sur les tables, penché vers elles, quand la clochette du Cheesy tinte. Décidément, c’était la mode ces temps-ci de t’embêter quand il ne fallait pas. Non pas qu’il n’y ait de moment idéal pour t’adresser la parole, de toute façon.
D’abord grognon, tu t’apaises quand tu jettes un coup d'œil à Biscuit et constate que le bruit ne l’a pas tiré de ses songes.
— Je suis désolé, et tu ne l’es pas vraiment, mais comme vous pouvez le voir, nous sommes en train de fermer.
Tu te retournes en direction du client - et si c’est Alec qui a oublié quelque chose, hé bien il pourra te féliciter de ton professionnalisme.
Procyon
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Re: CELLS.
Mer 29 Juin - 20:02
Qu'est-ce que c'est que ce type et qu'est-ce qu'il te veut ?
Quand finalement, tu perds patience et fais un pas dans sa direction, il brise violemment le silence en se mettant à gronder comme un chien enragé.
Garance Giesler
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Re: CELLS.
Mer 29 Juin - 21:18
Across the street, across the room
Mais qu’est-ce que c’était encore que ce type ?
D’abord le rat d’hier et maintenant ça. C’était à se demander si l'hôpital psychiatrique de Polaris avait déploré sa paire d’évasion ces dernières semaines. Et à ce propos, pourquoi tous les cinglés du quartier s’échouaient au Cheesy ? D’abord Alec (aucune personne saine d’esprit n’enfilerait ce costume avec un tel enthousiasme), puis toi et maintenant ces deux clowns…
Dans un premier temps, tu le regardes comme lui tu regardes - c’est marrant ça, vous avez la même façon de dévisager les gens longuement, sans cligner des yeux - puis tu perds patience, et t’approches, prêt à lui mettre la main dans le dos, lui dire “bon du coup la sortie c’est par là monsieur” et fermer la porte puis le rideau métallique pour enfin avoir un peu la paix.
Sauf que voilà. Il grogne. Tu t’arrêtes net, sans le quitter du regard, intrigué. Biscuit est moins courageux et tu devines au bruit de ses petits pas pressés sur le carrelage qu’il a filé dans l’arrière boutique.
L’idée d’afficher un panneau “attention, chien méchant” sur la porte du Cheesy te traverse, juste pour le sarcasme de la chose, mais ce n’est pas le moment.
— Uh.
Tu mets les mains bien en évidence, t’abaisses même un peu parce que tu as l’habitude que les clients se crispent lorsque tu te redresses de la chaise sur laquelle on te trouve toujours assis et fais un pas en arrière pour apaiser le petit.
C’est que ce garçon était minuscule, on croirait un Biscuit à taille humaine.
— Bon, vous savez quoi ? Oubliez ce que j’ai dit.
Sans lui tourner le dos, tu te ranges derrière le comptoir et appuie sur le bouton marche/arrêt d’un des grills, puis de la friteuse.
— Vous m’avez tout l’air de quelqu’un qui a besoin d’une bière et d’un steak frite.
Tu toques sur la vitre qui expose les différentes viandes du Cheesy pour aider les clients à faire leurs choix lorsqu’il leur prend des lubies, accessible uniquement de ton côté du comptoir.
— Et quelqu’un de fauché, aussi, alors c’est la maison qui offre.
C’était plus fort que toi : tu avais un truc pour les chiens, une de tes rares qualités sans doute, et puis tu ne te voyais pas d’aller chercher le balai pour chasser cet énergumène.
Procyon
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Re: CELLS.
Lun 4 Juil - 18:52
Mais l'appel de la nourriture est visiblement plus fort que la combativité du garçon et il se tait pour t'observer avec un regard intrigué, la tête penchée sur le côté, légèrement. Finalement, il fait un pas, puis deux dans ta direction et en quelques instants il t'a rejoint vers le comptoir.
Bon. C'est déjà ça de gagné.
Garance Giesler
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Re: CELLS.
Mar 5 Juil - 23:08
adventurous with our meals
Et voilà le petit au comptoir.
Tu hausses des sourcils dans sa direction, l’invitant sans la moindre subtilité à faire un choix dans les viandes avant de te résigner à être pleinement le maître de cette opération quand il te regarde fixement. Tu saisis donc, dans le doute, un steak de la vitrine réfrigérée que tu mets sur le grill avec un peu d’huile. Tant qu’à faire, tu lances aussi la cuisson de deux portions de frites - quitte à redémarrer les cuisines - avant de prendre deux bières dans le frigo par delà le comptoir. Quand tu en ramènes une au garçon, l’idée qu’il n’est peut-être pas majeur te traverse…
Et tu t’en moques promptement, lui ouvrant la canette avant de la poser de son côté du comptoir. Avant de te rabrouer les oreilles, les hypothétiques parents du petit devraient d'abord mieux surveiller leur progéniture.
De retour au fourneaux, tu jettes un regard en arrière pour surveiller la cuisson de la viande, puis refais face au blond.
— T’es pas très bavard, hein ? Une pause. Tu penches la tête comme si c’était un mystère à élucider et ajoutes, peut être que tu ne parles pas anglais ? dans un allemand impeccable.
Voilà un moment que tu n’as pas utilisé ta langue natale pour autre chose qu’un juron ou un petit surnom agaçant à quelqu’un : ce n’était certainement pas dans ses circonstances que tu t’imaginais l’employer de nouveau.
Et si c’était un gamin perdu ? Quoi alors ? Gentiana ne t’avait pas refusé Biscuit, à la condition qu’il arrive à s’entendre avec les chats de l'immeuble et que tu promettes de beaucoup le promener, mais tu t’imaginais mal rentrer ce soir avec un garçon des CDC sous le bras.
Procyon
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Re: CELLS.
Mar 12 Juil - 12:54
Il te regarde fixement. Jappe un peu, visiblement heureux à l'idée de voir la nourriture cuire, son ventre gronde.
Tu te demandes d'où il sort. Tu te demandes pourquoi il est venu te trouver, toi. D'entre tous.
Garance Giesler
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Re: CELLS.
Mar 12 Juil - 15:12
Would be graves, graves for dead astronauts
Cela méritait d’être réitéré : Qu’est-ce que c’était que ce type ?
Tu le regardes se jeter sur la canette perplexe, le coude sur le comptoir et les yeux posés sur lui, songeant à l'embaucher immédiatement quant bien même ce n’était ni ton droit ni ta responsabilité. Mais tu le trouvais tout juste assez bizarre pour se fondre à la perfection parmi le reste des employés, et puis ce serait vraiment très marrant de le mettre à la caisse alors qu’il ne parlait pas un mot d’anglais.
En tout cas, l’allemand ne paraissait pas lui être beaucoup plus familier. Peut-être qu’il était tout simplement muet, ou alors avait pris un mauvais coup sur la tête qui l’avait privé de tout langage - ça te semblait parfaitement raisonnable comme théorie.
Au demeurant : Quelle descente ! Hors de question de se faire devancer par un gamin sur la boisson : tu ouvres à ton tour ta bière pour lui opposer une farouche compétition et rétablir l’honneur, quoique tu n’étais pas sûr qu’il comprendrait le concept de concours, et encore moins sur un tel sujet.
Puis il aboya.
Tu ne pouvais pas dire que tu t’y attendais, et pourtant y réponds immédiatement :
— Ouais, exactement. Ouaf, entrecoupé d’un rire fainéant qui te fait bouger les épaules, comme il t’en venait souvent.
C’était comme en taper une à un ami lorsqu’il tendait la main : vraiment la moindre des choses. Lorsque biscuit aboyait, tu aboyais aussi, parfois sarcastiquement, souvent pleins de bon sentiments parce que tu ne voulais pas qu’il se sente seul.
Et d’ailleurs, en parlant du loup, tu entendis ses petites pattes trotter sur le carrelage du restaurant avant de l’apercevoir près de la porte entrouverte de l’arrière boutique. Il paraissait tout intimidé mais curieux, comme un chiot qui aimerait passer un peu de temps avec les gros chiens, à croire qu’il n’y avait aucun humain dans la pièce.
Avec tout ça, tu avais presque oublié la nourriture. Tu arrêtas la friteuse et le grill puis servit sa part au garçon dans un des plats en carton.
— Et bon appétit, petit.
À ton tour, tu pris l’une des frites de ta portion que tu engloutis prestement.
Procyon
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Re: CELLS.
Mar 12 Juil - 21:56
Il termine son repas en quelques minutes, n'en laisse pas une miette. T'a observé tout du long, au moins du coin de l'oeil, comme si tu allais te lever pour le prendre en chasse, pour lui faire du mal. Mais tu n'en as rien fait.
Il t'observe, et penche la tête sur le côté. Jappe un coup, une tentative de familiarité.
C'est l'heure du palier.
- Lui demander son nom.
- Lui demander ce qu'il veut.
- Lui demander s'il veut un dessert.
- Lui demander ce qu'il est.
Garance Giesler
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Re: CELLS.
Mar 12 Juil - 22:48
I've been selling my memories like stars to be bought
Tu regardes le petit engloutir son repas avec une certaine fierté, quand bien même tu t’étais tout au plus contenté de surveiller la cuisson. Rien à voir avec les midis passés en compagnie d’Alec, à se montrer audacieux avec la viande, ajouter cette épice-ci et cette sauce-là tandis qu’il agissait en enfant émerveillé à côté.
Même si tu adorerais montrer au petit blond l’extensivité de tes compétences culinaires, il y en aurait des occasions plus propices et puis tu aimerais tout de même rentrer chez toi dans l’heure.
Au demeurant les regards en coin que l’énergumène t’a lancé tout du long ne t’ont pas échappé. Il t’observe comme Biscuit l’observe lui, attentif, méfiant, indécis, rien auquel tu n’étais pas habitué avec ta sale gueule. Tu étais capable du pire, c’est vrai, mais il t’arrivait tout de même de t’exercer au meilleur, par nostalgie peut-être, comme lorsque tu étais avec elle : et puis voir les grands mères sursauter lorsque tu proposais de porter leurs courses pour finalement louer tes qualités de gentleman une fois à destination, ça te donnait toujours l’impression que tu pouvais être n’importe quoi pour peu que t’en viennes l’envie.
Dommage que tu sois si fainéant alors, que tu n'y trouves plus le sens.
Mais avec le gamin, tu as envie d’être gentil, tu as envie d’être serviable, peut-être même que tu as envie de le protéger comme ça t’arrivait avec toutes les choses fragiles que tu préférais ne pas broyer.
Tu l’imites, alors, lorsqu’il penche la tête sur le côté et aboies à ton tour.
Maintenant, tu pourrais lui poser tout un tas de questions, c’est qui, pourquoi il est là, c’est quoi son problème, mais franchement ? Tu t’en tamponnes. Tu étais déjà bien content qu’il ait mangé, ton seul vrai souci c’était de savoir s’il avait un endroit où rentrer, un maître sur lequel compter, comme toi un peu plus jeune.
(Il t’avait ruiné c’est vrai, mais il t’avait aussi gardé en vie, quoiqu’en pense Gentiana.)
De toute façon à quoi bon l’interroger ? Tu n’es pas flic, et puis il n'a pas l'air d’avoir la capacité de te répondre.
Après une seconde de considération, tu te lèves et files dans l’arrière boutique, t’arrêtant tout de même pour caresser Biscuit sur le chemin. Ça te prend à peine un instant de plus pour en ressortir avec une petite boîte en carton dans les mains.
Tu l’ouvres et lui tend une cuillère, même si tu es presque certain qu’il ne l'utilisera pas pour manger le fraisier que tu viens de lui offrir.
— Allez, un dessert mon garçon ?
Une pâtisserie que tu devais à l’origine offrir à ta nièce ce soir, pour te faire pardonner de t’être fait tirer dessus - mais tu étais certain qu’elle préférerait que tu offres ça à d’autres, et qu’elle te dirait de toute façon que contrairement à Biscuit, tu ne pouvais pas l’amadouer avec de la nourriture.
Finalement, tu prends le petit bloc note normalement réservé aux commandes puis avec un stylo noir, dessines une maison dessus. Tu es loin d'être un artiste mais tout ce qui importe, c’est qu’il en comprenne le symbole.
— Ça te dit quelque chose ? Tu as un endroit où rentrer ? Tu ajoutes à côté un lit qui n'a pas meilleure mine que ta maison. Un endroit où dormir ?
Procyon
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Re: CELLS.
Mar 12 Juil - 23:19
Finalement, il te surprend en posant cuillère et dessert et en venant chercher ton stylo et ton bloc notes. Tu observes ses mains, égratignées, alors qu'il prend le stylo à plein poing -qui tient son stylo comme ça ?- et qu'il écrit dans une encre tremblante des lettres que tu ne peux pas distinguer, avant qu'il ne te rende le carnet.
Celeste Lentz
est écrit sur le papier.
Pas de numéro de téléphone, pas d'adresse, rien. Devant ton incompréhension, le garçon aboit bruyamment, plus vrai que nature, un réalisme effrayant.
Tu as le sentiment que ce n'est pas vraiment son nom, mais tu ne saurais mettre le doigt sur l'étrange sensation qui t'envahit. Qui est cette personne ?
Garance Giesler
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Re: CELLS.
Mer 13 Juil - 0:36
They're coming, they're coming down
Tu haussas les sourcils lorsqu’il prit la cuillère - ça non plus tu ne t’y attendais pas - puis le regardas manger avec un sourire presque paternel. Disons que l’idée de faire des enfants te plaisait, mais en avoir beaucoup moins : pourtant tu pouvais concevoir, en posant les yeux sur le garçon, ce qu’il y avait de gratifiant à élever sa progéniture.
Il y a la même surprise presque émerveillée lorsque le petit se saisit à son tour du stylo (certes n’importe comment) puis écrit un nom en des lettres qui tiennent à peine debout. Il sait écrire ? La pensée te traverse, brûlante, puis tu la tempères aussitôt. Non, il ne sait pas écrire, tu en es presque certain - il sait seulement reproduire son prénom comme on le lui a appris.
— Celeste Lentz… lis-tu à voix-haute.
Dans le restaurant résonne un aboiement plus vrai que nature et tu lèves le nez alarmé, cherchant Biscuit du regard. À ses yeux innocents, tu devines qu’il n’en est pas la source et redonnes ta pleine attention au blond. C’était lui ?
Tu n’as pas peur mais te vient la sensation de t’être peut-être montré un poil trop audacieux ce coup-ci.
Mais au fond, quelle importance ? Dans cette même pièce, tu avais poignardé un policier, on pouvait difficilement te qualifier de raisonnable. Qui plus est, si tu en croyais la vitesse à laquelle la blessure dont tu avais écopé avait guéri, le destin devait te trouver divertissant au point de prendre soin de toi un peu plus que les autres.
Finalement, tu pointes un doigt vers toi et te présentes. Peu importaient les histoires dans lesquelles tu étais en train de t’enfoncer. Ce n’était pas ton premier naufrage.
— Garance Giesler.
Tu pris un nouveau morceau de papier et notas ton numéro. Ce n’était pas destiné au petit - tu mettrais ta main à couper qu’il ne savait pas utiliser un téléphone et de toute façon c’était déjà bien optimiste d'assumer qu’il en possédait un - mais pour ceux qu’ils croiseraient forcément après toi.
Vous excuserez du peu, mais ce Celeste Lentz s’apparentait davantage à un grand carton de frigo qu’à un endroit où rentrer dans ton idée, si le petit se retrouvait à errer dans les CDC et rentrer dans un restaurant bizarre pour obsédés du fromage.
Finalement, tu soupires et inscris aussi le numéro de ta nièce. Ça ne ferait pas de mal, deux paires d’yeux pour surveiller un ovni pareil, et deux paires d’oreilles au téléphone si jamais il avait des ennuis avec quelqu’un.
Tu lui tendis finalement le papier, prêt à lui retirer aussi vite des mains s’il lui venait la fine idée de le manger aussi.
— Ce n’est pas de la nourriture, d’accord ? Tu gardes ça sur - Oh.
Mais c’était bien sûr.
D'accord tu ne voulais pas d'enfant, mais tu ferais un père merveilleux et extrêmement compétent. Avec un mouvement vers lui, tu lui pris lentement la main pour lui laisser une chance de la retirer à tous les instants et inscris une nouvelle et dernière fois ton numéro sur son poignet.
Et puisque les dessins semblaient bien fonctionner jusqu’ici, tu redessinas une maison avant de te lancer dans un portrait très maladroit du petit blond, à qui tu dessinas des oreilles de chien.
— Celeste ? demandas-tu une première fois en montrant la maison. Puis tu le montras lui, puis le dessin le représentant. Ou Celeste ?
Procyon
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Re: CELLS.
Mer 13 Juil - 0:54
A ta question, il répond par une cascade d'aboiements qui font fuir Biscuit dans l'arrière boutique. Tu le regardes sans comprendre - tu regardes des dents aiguisées, une mâchoire puissante et deux yeux bleus ou peut-être rouges posés sur toi et tu
comprends
Procyon
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Re: CELLS.
Mer 13 Juil - 0:54
> BIENVENUE
Permet de localiser n'importe quelle personne que tu as déjà rencontrée.
Garance Giesler
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Re: CELLS.
Mer 13 Juil - 1:38
Drive your population underground
Il y a une seconde de silence et là -
Les aboiements.
L’espace d’un instant, tu as l’impression qu’on t’a ouvert le crâne, qu’on en a tiré de force ceux que tu entends depuis toujours pour les montrer au monde entier. Est-ce que tu en avais honte ? Non. À quoi bon ? Tu ne t’en débarasserais jamais. Puis le petit montre les crocs et les yeux rouges, et pourtant, ah pourtant, tu restes calme.
Tout t’indique que tu devrais le descendre sur le champ, tu as ce qu’il faut ici et puis il ne manquera à personne. C’est après tout pour ça que tu peux te permettre une telle déraison : lorsque les conséquences de tes actes viennent toquer à ta porte, elles ne font jamais long feu.
Et pourtant tu t’abstiens de mordre, malgré l’envie, malgré la surprise, jamais la peur, malgré le risque.
Biscuit ? Tu jettes un bref coup d'œil où il se tenait alors. Envolé dans l’arrière boutique. Bien, bien. Tu peux te permettre la patience, alors, si ça ne risque que ta vie.
— Couché, tu tempères avec la voix grave sans pour autant hausser le ton.
Lorsque tu t’entends parler, tu te reprends aussi vite, caressant ta mâchoire comme si les mots te l’avaient disloqué - non, non, ce n’est pas comme ça que tu voulais régler cette situation.
— Petit, ça va. Tu lèves les mains et te tasses pour te rendre moins menaçant, comme avec une bête agitée.
Puis tu le vois.
Ou plutôt, tu le redécouvres.
Il y a une boussole dans ta tête et la grosse aiguille rouge pointe droit sur lui. Tu sais où il est, il est là, avec toi, au Cheesy Going, mais tu sais aussi où il sera, tu en as la certitude. Tu ne le perdras jamais de vue.
Procyon
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Re: CELLS.
Jeu 14 Juil - 15:15
et puis,
comme ça,
il a disparu.
Ne laissant que l'aiguille d'une boussole, frémissante, écarlate.
terminé de mon côté.