Fin cordon bleu. × Peu de filtre. Il sait appuyer TRÈS FORT là où ça fait TRÈS MAL. × Des SMS incompréhensibles puisqu’il utilise des abréviations évidentes pour lui seul. Il vous dira que c’est plus efficace à taper sur son flip phone mais il aime surtout embêter son monde. × Un humour caustique dont le sarcasme est le principal ingrédient. × Propriétaire d’un petit carlin, Biscuit, qu'il trouve laid et pathétique au possible et c'est pour ça qu'il l’emmène partout avec lui et en garde précieusement une photo dans son porte-feuille. × La voix rauque et profonde. Son accent allemand est discret jusqu’à ce qu’il se mette en colère.
Depuis qu’il n’est plus CHIEN DE GARDE, il se débrouille en prenant des petits boulots à droite et gauche. Présentement, il travaille au Cheesy Going, un fast food orienté fromage aux horaires mystérieux dont la principale attraction est l’employé déguisé en meule qui danse, et parfois rappe, devant la devanture. × L’établissement était déjà peu fréquenté avant qu’il n’en rejoigne l’équipe mais sa présence dissuasive n’a rien arrangé. Au demeurant, tant mieux pour Garance qui a déjà perdu une paire d’emplois parce qu’il a manqué d’agresser la clientèle. × Les quelques membres de sa famille qui lui adressent encore la parole sont prêts à l’entretenir. Ainsi il travaille avant tout sous les conseils de ses neveux pour se changer les idées, se mêler au monde et vivre des expériences d’être humain normal. Ces dernières, jusqu’ici, ne l’impressionnent pas beaucoup.
Dévasté par son divorce. C’est un sujet tellement sensible que ceux qui le connaissent mal l’imaginent veuf. × Grande perche tout en jambe qui ne sait pas se tenir droit. De fait, il se plaint souvent de ses maux de dos et ses articulations, et c'est vrai ça, quelle pourrait donc en être la cause… Le mystère reste entier. × Il part au quart de tour mais déploie présentement moult efforts pour rester calme et contrôlé à défaut de poli et courtois. Du mal à ne pas céder à la facilité expéditive de la violence pour régler toutes les complications. × On lui a inculqué que tout appartient à celui qui sait prendre. Et maintenant qu’il doit plutôt convaincre et demander gentiment, ce dont il est bien incapable, ça le démunit.
D’abord il a jeté son verre contre le mur puis la bouteille. Ça a pué le whisky toute la nuit. Puis il a envoyé valser le plateau vers l’étagère et bousculé les cadres. Ces mêmes qu’elle avait acheté pour n’en remplir qu’un seul avant de l’abandonner en l’affamant. La table n’a pas passé la soirée. De toute façon c’était déjà une babiole avec son pieds déconnant.
Et bientôt il n’eut plus grand chose d’intact dans le salon, un peu à son image. Il s’est assis sur le tapis et s’est senti à sa place.
Le terme te fait sourire.
Tu n’es ni l’un ni l’autre.
Tu nais CHIEN DE GARDE. CHIEN DE CHASSE. Un bon toutou qui aime trop sa famille, pour qui la seule façon de contrôler la bête a été de l’incarner. On te glisse une arme tôt dans les pattes et on te lâche à loisir sur ceux qui causent du tort aux Giesler.
Le reste était inévitable.
FRIEDRICH veut partir.
Il te dit, à la fenêtre de sa voiture, que c’est trop tard pour vous mais que ses enfants auront une vie différente. Sur la banquette arrière, CAMILLE et LEAH GIESLER dorment en se tenant la main, bercés par le moteur qui tourne. Et sur le siège passager, sa femme caresse son gros ventre d’un air suppliant. Tes mains se serrent et tu songes à le tirer hors de là, les éloigner d’EUX, lui dire qu’il n’a PAS LE DROIT de vous abandonner.
Tu pourrais les massacrer.
Ton père serait d’accord avec toi.
Et Friedrich, dès lors, n’aurait pas son mot à dire. Ce n’est qu’un caprice, cette fausse famille, comme de ceux que tu as parfois, les INSUFFISANTS.
Tu ne sais pas ce qui te prend. La fierté, peut-être. Tu n’as jamais eu de pitié.
Mais tu t’éloignes de la portière et le regarde s’en aller.
Comment va Friedrich ? Est-ce qu’il s’est refait ? Et par quel miracle ? Tu as nettoyé assez de sang pour savoir que certaines tâches sont indélébiles.
Sous ton nez, ton père claque des doigts pour te rappeler à lui. Tu cilles et te reprend - l’homme attaché à la chaise regarde votre échange avec des yeux terrifiés, vous demande pardon par delà son bâillon.
Tu n’as jamais eu de pitié.
Te voilà à Polaris.
C’est Leah Giesler qui t’ouvre la porte et te regarde comme quelqu’un qui ne t’a jamais vu. Tu te présentes, demandes à voir son père, et t’invites alors que le petit obtempère. Dans l’une des pièces que tu visites comme si tu étais chez toi, tu trouves Gentiana Giesler.
Au demeurant tu avais bien raison.
Certaines tâches sont indélébiles.
Friedrich accepte. Pas si bien refait que ça, finalement, hein ? Il s’imagine seulement que sa petite pègre bourgeoise vaut mieux que la vôtre, écarlate. Soit. Ça ne te dérange pas de faire le sale travail, et puis à vrai dire -
Qu’il est bon de le revoir.
Lorsque tu la rencontres, tu le comprends un peu mieux.
Est-ce qu’on peut appeler caprice ce qui dure des années ?
Ton père la déteste. C’est ainsi qu’il a perdu Friedrich, mais tu es un élément trop précieux pour que ça arrive une nouvelle fois. Tu entends ça, Garance ? Tu es précieux, trop précieux, alors arrête de déconner. Friedrich te dit que c’est une mauvaise idée - l’ironie lui échappe -, qu’elle n’est personne, pas de ce monde là - et tous s’accordent à dire que tu joues à l’être humain comme on joue à la poupée.
Vous vous mariez.
Tu n’en as jamais compris l’utilité mais ça n’a pas d’importance. Tout ce qui importait, bourrés comme vous l’étiez, c’était de pouvoir l’appeler ma femme.
Tu joues à l’être humain comme on joue à la poupée.
Et ta femme, alors, tu en feras quoi quand on la tordra comme un chiffon ?
Vous rencontrer était inévitable.
Vous quitter aussi.
Ton père se moque et se réjouit. Les choses sont enfin de retour à la normale ! Mais il se trompe. Elle est partie en t’affamant.
TOUT APPARTIENT À QUI SAIT PRENDRE mais ce que tu veux est intangible.
L’amour, dont tu ne pouvais attester de l’existence que par l’effet qu’il avait sur les autres -
Désormais tu ne peux en attester que par l’effet que son absence a sur toi.
De retour en Allemagne.
Polaris te dégoûte.
Tu t’oublies dans ton travail.
Père est mort.
Maman est morte.
Tu rentres avec eux.
Polaris te dégoûte mais l’Allemagne te crève le cœur.
Tes neveux t’offrent le chien le plus pathétique que tu n’aies jamais vu. Plus pathétique que toi. Moins féroce, aussi. Presque plus humain. Tu ne veux rien avoir à faire avec lui. Tu l’adores presque immédiatement.
Un jour Gentiana rentre de son stage et elle a les yeux garance d’avoir pleuré.
Tu restes un bon toutou qui aime trop sa famille, pour qui la seule façon de contrôler la bête a été de l’incarner. Tu te glisses une arme dans les pattes et te lâches à loisir sur celui qui causé du tort aux Giesler.
3 ans de prison.
Friedrich te hait. Il te l’avait dit, putain, que c’était rien, pourquoi tu as fait ça Garance, et ma carrière, et ma réputation, et celle de Genti alors ?
Il te hait, mais il œuvre pour toi, pour réduire la peine, pour te mettre à un endroit pas trop difficile, au péril de tout, au péril de lui. Son dernier cadeau pour un frère qui ne lui a amené que du soucis.
Gentiana ne peut plus te regarder dans les yeux. Tu sais qu’elle a honte, mais pas de toi. Tu l’enlaces, puis Camille, puis Leah, à qui tu mets une main sur l’épaule et demande de PRENDRE SOIN DE BISCUIT D’ACCORD ?
Ils t’attendent devant la prison tous les trois. Trois parce que Friedrich te hait toujours. Sa femme ne t’a jamais beaucoup aimé non plus. Et Camille, Camille doit penser à qui elle s’associe. Tu étais certain que Biscuit t’avait oublié depuis le temps, mais il s’excite et s’échappe des bras de ton neveu pour bondir vers toi.
Leah pose ton sac sur le lit. Une solution temporaire et ce n’est pas plus mal : Bientôt Leah fera sa demande et tu sais comment peuvent être les jeunes fiancés.
PUTAIN MAIS C’EST QUOI CE NOM SERIEUX.
Ton neveu te tire par le bras. Roh, mais c’est parfait ! Au moins, il n’y a jamais personne.
Oh, tu vois, te dit Gentiana en te faisant signe d’approcher, c'est ça une garance.
Tu fronces les sourcils.
LES PETALES SONT JAUNES. JE PENSAIS QU’ILS SERAIENT ROUGES, COMME LA COULEUR.
Elle jette un coup d'œil aux alentours et tire doucement sur la plante. On croirait qu’elle commet un délit et tu sais son opinion sur ces choses là.
C’est la racine qui est rouge. Mais la fleur peut avoir une teinte différente. L’un n’appelle pas l’autre. Pas forcément.
Tu hoches la tête. Tu crois que tu comprends. Ce qu’elle te montre et ce qu’elle te dit.
Elle te sourit, se redresse et vous retournez monter tes affaires en silence.
SI C’EST VOTRE CAS IL FAUDRAIT SONGER À CONSULTER.
Croyez-vous au destin ?
NON.
Une créature vous guette;
Que faites-vous ?
J'ATTAQUE.
Êtes-vous redevable ?
ON NE M’A RIEN DONNÉ. J’AI TOUT PRIS DE MES MAINS.
Pnj préféré : le choix est dur mais le simp sur hazel réel.
Emote préféré :
Comme une bête, tu sauras où aller, dans quelle direction, et si ta proie est proche, mais les spécificités (où exactement ? quelle bâtiment, quelle pièce ?) se préciseront en même tant que tu réduis la distance entre vous.
Ou plutôt, tu le redécouvres.
Il y a une boussole dans ta tête et la grosse aiguille rouge pointe droit sur lui. Tu sais où il est, il est là, avec toi, au Cheesy Going, mais tu sais aussi où il sera, tu en as la certitude. Tu ne le perdras jamais de vue.
je voulais répondre in rp mais premier degré je suis obssessed par ce mec, tu fais encore des merveilles c'est infernal
j'ai pas encore tout lu mais bordel je savais pas que ce perso était en préparation et il a l'air parfait ce monsieur omg ???
téma le gars rance
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