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Invité
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Le mouvement de la main accompagne le bras qui s'élance au-dessus de l'épaule pendant que des mottes de sables s'éjectent partout sur un pantalon absolument pas adapté à une balade sur la plage. Râlement de la gorge qui s'y accompagne vite estompé quand Saphira revient tout sourire avec le bâton, stoppant sa course à tes pieds pour repartir au signal suivant, totalement dépendante de ton énergie de jeu.
Vent qui s'invite à la tranquillité du clair-obscur, la peau picote et on s'emmitoufle plus confortablement dans un cercle de bras. Les oreilles ont oublié comment écouter – les vibrations des vagues, les trous dans le sable ou le chant des mouettes, tout a été remplacé par la musique artificielle qui tambourine même dans l'encéphale. Ce sont des ambiances venues d'ailleurs, des sons qui rappellent ceci, mais qui pourraient aussi très bien rappeler cela.
Et on ne fait pas attention – maintenant, qu'il manque avec nous notre binôme.
— Saphira !
Ce sont les poumons qui appellent, se font une place à travers l'électronique des oreillettes qu'on arrache au passage parce que ça nous permet de mieux voir.
Et sur la butée sablonneuse, la voilà enfin – à faire la fête à un.e inconnu.e.
Vent qui s'invite à la tranquillité du clair-obscur, la peau picote et on s'emmitoufle plus confortablement dans un cercle de bras. Les oreilles ont oublié comment écouter – les vibrations des vagues, les trous dans le sable ou le chant des mouettes, tout a été remplacé par la musique artificielle qui tambourine même dans l'encéphale. Ce sont des ambiances venues d'ailleurs, des sons qui rappellent ceci, mais qui pourraient aussi très bien rappeler cela.
Et on ne fait pas attention – maintenant, qu'il manque avec nous notre binôme.
— Saphira !
Ce sont les poumons qui appellent, se font une place à travers l'électronique des oreillettes qu'on arrache au passage parce que ça nous permet de mieux voir.
Et sur la butée sablonneuse, la voilà enfin – à faire la fête à un.e inconnu.e.
@Nori
managaarm
* Elle est à vous ?
Il demande, avant de laisser l'animal sentir ses doigts puis lui offrir une papouille tendre, patient. Il commençait à se demander s'il ne sentait pas un peu la croquette à ce qu'on le repère comme ça.
Invité
Invité
La pente est raide et les jambes serrées par le pantalon moulant en cuir artisanal ont des difficultés à gravir sans poser les mains sur le sable encore chaud de la journée de canicule passée.
Maladresse d'un corps faible en énergie, les touffes d'herbes se cassent pourtant au contact d'une paume qui s'accroche encore à essayer, jusqu'à l'intervention d'un homme victime des assauts d'affection d'une nommée, inspirée librement par l'univers des dragons.
Chienne plus sociable que le demeurant Maître qui déteste ce terme car il se considère comme son égal, c'est spontanément qu'on répond, abrupt à la question.
— Ouais elle est à moi, y a quoi ?
Elijah irritable, Elijah insupportable, Elijah qui anticipe déjà à partir de rien ; on est sûr que c'est encore un vieux con qui va râler parce qu'elle n'est pas attachée.
Maladresse d'un corps faible en énergie, les touffes d'herbes se cassent pourtant au contact d'une paume qui s'accroche encore à essayer, jusqu'à l'intervention d'un homme victime des assauts d'affection d'une nommée, inspirée librement par l'univers des dragons.
Chienne plus sociable que le demeurant Maître qui déteste ce terme car il se considère comme son égal, c'est spontanément qu'on répond, abrupt à la question.
— Ouais elle est à moi, y a quoi ?
Elijah irritable, Elijah insupportable, Elijah qui anticipe déjà à partir de rien ; on est sûr que c'est encore un vieux con qui va râler parce qu'elle n'est pas attachée.
@Nori
managaarm
* Elle est très belle.
Sans demander son reste, il décide se mettre à papouiller l'animal, se posant, un genou à terre près de la chienne. Il semble en véritable osmose avec elle. Quel étrange spectacle.
Invité
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Contre toute attente, on ne nous rabroue pas et la fierté a du mal à encaisser la honte provoquée par un comportement excessif. À la place, l'immaturité fulmine avec le regard qui se plisse d'abord passif-agressif pour faire circuler une émotion compliquée. Finalement, l'embarras accable et les yeux se baissent, galopent un moment çà et là sur le talus de sable qu'on peine à gravir, comme un échec — celui qui nous rappelle notre propre vie.
— Eh tu m'aides à monter genre ??
Façon de demander de l'aide : car on n'a jamais su rien faire tout seul.
L'attitude de l'interlocuteur mystère dévoile un certain détachement pour le tout-autour. Il ne s'intéresse qu'à la chienne qui s'exprime maintenant de petits aboiements et profite du genou au sol pour atteindre plus facilement un visage désireux de lui aussi, se faire papouiller.
— Ouais et très sociable.
Continues-tu dans la même ligne de conversation.
— Mais méfie-toi, elle est aussi très bien dressée.
Le tissu de la voix se fait plus doux lorsqu'elle s'adresse au Beauceron qui séduit encore l'âme humaine avec qui elle partage un moment de tendresse véritable, et quand elle entend son nom, les oreilles se dressent.
— Saphira, tu peux venir au pied s'il te plaît ?
Avant qu'elle ne décide de rompre le câlin canin et se rapprocher de son ami aux cheveux verts, teinture légèrement ternie par l'ennemi du temps, volent accompagné par la mélodie du zéphyr chantant.
— Eh tu m'aides à monter genre ??
Façon de demander de l'aide : car on n'a jamais su rien faire tout seul.
L'attitude de l'interlocuteur mystère dévoile un certain détachement pour le tout-autour. Il ne s'intéresse qu'à la chienne qui s'exprime maintenant de petits aboiements et profite du genou au sol pour atteindre plus facilement un visage désireux de lui aussi, se faire papouiller.
— Ouais et très sociable.
Continues-tu dans la même ligne de conversation.
— Mais méfie-toi, elle est aussi très bien dressée.
Le tissu de la voix se fait plus doux lorsqu'elle s'adresse au Beauceron qui séduit encore l'âme humaine avec qui elle partage un moment de tendresse véritable, et quand elle entend son nom, les oreilles se dressent.
— Saphira, tu peux venir au pied s'il te plaît ?
Avant qu'elle ne décide de rompre le câlin canin et se rapprocher de son ami aux cheveux verts, teinture légèrement ternie par l'ennemi du temps, volent accompagné par la mélodie du zéphyr chantant.
@Nori
managaarm
* Saphira, mh.
Pensif, il se dit qu'on dirait un nom qu'un enfant aurait donné à son animal. C'est plutôt imaginatif. Est-ce un enfant ? Il ne sait pas. Veut-il le savoir ? Rien de moins sûr.
* Et toi, comment t'appelles-tu ?
Il n'a pas bougé.
Invité
Invité
Il y a quelque chose de presque sévère qui se dégage de la prestance aux cheveux ébène. On sent que le mec n'est pas là pour plaisanter et pourtant ; pourtant, ce grain de folie, ce petit truc dans la tête qui ne quitte jamais l'encéphale, qui se dirige toujours en axe aléatoire - s'invite dans le cercle, établissant une nouvelle dynamique dans cette pseudo-relation encore nouvelle.
— Eragon. Qu'on répond à la question avec un léger souffle qui s'expulse nerveusement du nez sec, s'adjoignant de lèvres mutines. Rire quasi-silencieux qui ne dure qu'un court laps de temps - et sûrement bien trop pour celui qui le subit, avant que la langue trouve un autre chemin pour balancer crûment la vérité. Ptdr, je déconne. Mec whow, désolé mais tu n'as vraiment pas une tête à plaisanter.
Manière de dissiper le malaise de cette vanne pourrie, tu reprends un peu de contenance.
— Elijah, avec un i. Y a des gens qui l'écrivent avec un y car on l'écrit comme ça en Australie de là où j'viens ; et elle... la tête désigne l'amie qui est maintenant couchée, menton sur nos chaussures, remuant légèrement la queue quand les regards tendres se croisent. ... son nom vient d'Eragon, un livre.
Pas besoin d'expliquer la blague, le sous-entendu tacite vient éclaircir l'écart de conduite.
— Et toi alors ? Je suis sûr t'as un prénom de comptable genre : Philippe.
Décidément on nous changera pas.
— Eragon. Qu'on répond à la question avec un léger souffle qui s'expulse nerveusement du nez sec, s'adjoignant de lèvres mutines. Rire quasi-silencieux qui ne dure qu'un court laps de temps - et sûrement bien trop pour celui qui le subit, avant que la langue trouve un autre chemin pour balancer crûment la vérité. Ptdr, je déconne. Mec whow, désolé mais tu n'as vraiment pas une tête à plaisanter.
Manière de dissiper le malaise de cette vanne pourrie, tu reprends un peu de contenance.
— Elijah, avec un i. Y a des gens qui l'écrivent avec un y car on l'écrit comme ça en Australie de là où j'viens ; et elle... la tête désigne l'amie qui est maintenant couchée, menton sur nos chaussures, remuant légèrement la queue quand les regards tendres se croisent. ... son nom vient d'Eragon, un livre.
Pas besoin d'expliquer la blague, le sous-entendu tacite vient éclaircir l'écart de conduite.
— Et toi alors ? Je suis sûr t'as un prénom de comptable genre : Philippe.
Décidément on nous changera pas.
@Nori
managaarm
* Nori.
Silence.
* Philippe... C'est français, non ?
Est-ce qu'il a vraiment une gueule de français ? L'idée le glace un peu. Il détourne les yeux et sourit très vaguement. Ça n'a pas l'air d'être de l'amusement, mais au moins il a sourit, on imagine. Il semble réfléchir, avant de supposer qu'il doit aussi donner une anecdote sur son prénom.
* Mes parents étant très fans de France, ils ont voulu m'appeler Noir. En vérité, quand je suis né mon père s'est trompé sur les formulaires. J'ai un nom d'algue maintenant.
Silence. Peut-être qu'il devrait s'en aller.
Invité
Invité
C'est la tête assurée qui vient démentir l'affirmation interrogative du vis-à-vis, les cheveux verts secoués, zébrant la vue temporairement le temps que doucement - s'arrête les cervicales de bouger pour tout laisser redescendre.
— Non pas nécessairement ; Phillipe sans le "e" final ce n'est pas Français.
On souligne l'évidence sans auto-suffisance, les connaissances offertes par plaisir. Apprendre de nouvelles choses fait partie du développement de soi et les nerfs ne sont pas de ceux qui s'offusquent si on nous corrige. Naturellement réceptif à ses émotions et aux valeurs qui en découlent, Elijah s'intéresse de près à l'histoire légère racontée - paroles distantes qui rapprochent dans leur contexte.
— Noir ?
On respecte le choix de famille et on ne prononce pas ouvertement la question trop curieuse et spontanée qui se demande si ce prénom existe réellement. Code moral forgé, le rire taquin ne parvient pas à se retenir sur l'anecdote qui se fructifie à mesure que le processus de création du prénom est dévoilé.
— Non vraiment ?? Mais y a pas à être tête en l'air comme ça jsp. Ouais c'est ça, Nori ça fait japonais.
La conversation continue toute seule, les mots glissent sans difficulté d'une âme qui pourtant, se sait relativement réservée, les lois internes régie par la tendance introvertie. On se sent à l'aise avec ce profil calme, abondant en tranquillité ; une clé fabuleuse pour apaiser le volcan intérieur qui consume, se répandant trop et grignote l'espace. Cette zone de sécurité nous apprend à rester à notre place tout en s'exprimant avec parcimonie.
— Tu as des origines particulières ?
Car le profil intrigue malgré tout.
— Non pas nécessairement ; Phillipe sans le "e" final ce n'est pas Français.
On souligne l'évidence sans auto-suffisance, les connaissances offertes par plaisir. Apprendre de nouvelles choses fait partie du développement de soi et les nerfs ne sont pas de ceux qui s'offusquent si on nous corrige. Naturellement réceptif à ses émotions et aux valeurs qui en découlent, Elijah s'intéresse de près à l'histoire légère racontée - paroles distantes qui rapprochent dans leur contexte.
— Noir ?
On respecte le choix de famille et on ne prononce pas ouvertement la question trop curieuse et spontanée qui se demande si ce prénom existe réellement. Code moral forgé, le rire taquin ne parvient pas à se retenir sur l'anecdote qui se fructifie à mesure que le processus de création du prénom est dévoilé.
— Non vraiment ?? Mais y a pas à être tête en l'air comme ça jsp. Ouais c'est ça, Nori ça fait japonais.
La conversation continue toute seule, les mots glissent sans difficulté d'une âme qui pourtant, se sait relativement réservée, les lois internes régie par la tendance introvertie. On se sent à l'aise avec ce profil calme, abondant en tranquillité ; une clé fabuleuse pour apaiser le volcan intérieur qui consume, se répandant trop et grignote l'espace. Cette zone de sécurité nous apprend à rester à notre place tout en s'exprimant avec parcimonie.
— Tu as des origines particulières ?
Car le profil intrigue malgré tout.
managaarm
* Bien visé, je suis né et j'ai grandi à Nagoya, au Japon.
Il n'a plus l'accent depuis longtemps, cela fait déjà un bon moment qu'il est à Polaris, finalement. Et même s'il rentre de temps à autre, cela fait déjà plusieurs années que ce sont ses parents qui viennent pour les fêtes, et pas l'inverse - avec l'éternelle excuse du "Oui mais les stations thermales de Pulsar sont tellement agréables et modernes Nori... Tu sais, ton père et son dos..." Enfin, vous voyez l'idée.
* Depuis quand n'es-tu pas rentré en Australie ?
Il demande. Il se demande s'il aura l'occasion d'y aller un jour, mais plus les mois et les années passent, plus il en doute.
Invité
Invité
Impressionné par les révélations, les observations doivent être immédiatement verbalisées.
— Vraiment ? Tu n'as aucun accent genre.
Les paupières clignent rapidement et le menton se redresse instinctivement, sorte de petit tic qui nous rend unique. Pour Elijah, les gens qui n'ont pas d'accent on soit une bonne oreille musicale, soit des années de pratique - et Nori n'a pas l'air si vieux que ça.
— Je veux dire, "water", tu vas le prononcer comment ? Quand je commande un truc et que je dis que je veux de l'eau, mes potes natifs d'ici me bassinent avec mon accent.
On délivre nos pensées sans crainte, ni honte, juste une vieille anecdote qui sort des lèvres et qui n'engage à rien. On ne cherche pas à se faire plaindre, ni à se donner du crédit car on assume aussi, de ne pas avoir la même faculté de langage que les amis rencontrés sur l'île, et quelque part, on partage la même tare qu'on leur reproche.
— Depuis que je suis arrivé ici ; les veuves noires à dos rouge, les cafards et les margouillats ne me manquent pas.
On détestait ces bestioles rampantes qui s'invitaient au foyer, véritable fléau de la santé nocturne. Enfin, l'Australie offrait aussi des avantages qu'on n'a pas à Polaris ; comme les températures : bon sang, qu'il déteste l'hiver ici.
— Vraiment ? Tu n'as aucun accent genre.
Les paupières clignent rapidement et le menton se redresse instinctivement, sorte de petit tic qui nous rend unique. Pour Elijah, les gens qui n'ont pas d'accent on soit une bonne oreille musicale, soit des années de pratique - et Nori n'a pas l'air si vieux que ça.
— Je veux dire, "water", tu vas le prononcer comment ? Quand je commande un truc et que je dis que je veux de l'eau, mes potes natifs d'ici me bassinent avec mon accent.
On délivre nos pensées sans crainte, ni honte, juste une vieille anecdote qui sort des lèvres et qui n'engage à rien. On ne cherche pas à se faire plaindre, ni à se donner du crédit car on assume aussi, de ne pas avoir la même faculté de langage que les amis rencontrés sur l'île, et quelque part, on partage la même tare qu'on leur reproche.
— Depuis que je suis arrivé ici ; les veuves noires à dos rouge, les cafards et les margouillats ne me manquent pas.
On détestait ces bestioles rampantes qui s'invitaient au foyer, véritable fléau de la santé nocturne. Enfin, l'Australie offrait aussi des avantages qu'on n'a pas à Polaris ; comme les températures : bon sang, qu'il déteste l'hiver ici.
managaarm
* Mh, c'est vrai. J'ai fais toutes mes études supérieures ici, depuis le lycée. Et j'ai appris l'anglais à l'école, je le parle depuis longtemps.
Sa famille était très stricte sur les langues, il devait en connaître un maximum pour réussir dans la vie. Ça n'avait pas toujours été facile, pour Nori, mais les études étaient une sorte d'échappatoire que le travail avait remplacé par la suite. Ça lui empêchait de regarder sa vie filer devant lui.
* Water, il prononce, dans un anglais parfait.
Il est curieux, l'individu à ses côtés a le mérite d'intriguer Nori et de passionner Sirius.
* Oh, la météo d'Astéria doit être un peu difficile à vivre alors. Les hivers sont rudes par ici, d'autant plus à la capitale.
Invité
Invité
— Tu as fais des études de quoi, comptable ?
C'est un écho de tout à l'heure qui se glisse subtilement dans la conversation sans aucune autre vocation que de prouver qu'on aime chevaucher les différentes discussions en fonction des informations amassées ; preuve d'une certaine intelligence interpersonnelle.
Elijah ne le connaît pas assez pour juger, mais, en consultant sa vue d'ensemble, il semblerait que Nori utilise une mécanique inverse à la sienne ; le genre de type premier de la classe qui se noie par plaisir sur ces devoirs tandis qu'on préfère la liberté de ne rien penser par le néant d'aucune activité cérébrale.
—Ahah non tu débloques water, c'est water.
Corrige l'accent Australien qui ne veut pas se laisser faire, dans une note plus légère dans le ton de la voix que dans le sens des mots.
— Tu m'étonnes ouais, carrément pourri tu veux dire. En Australie on se tape des températures beaucoup plus chaudes et l'hiver ici c'est l'été là-bas et surtout, surtout : la mer. Wesh la mer. Des eaux à plus de 25° comparé à ici t'as peur.
À nous entendre parler des trésors d'Océanie, on laisse à s'y méprendre que Polaris n'a pas été un choix mais le résultat d'une fatalité. Pourtant, cette capitale à son lot de charme qui séduit l'âme - car avec le gros du caractère, ce n'est certainement pas une tierce personne qui nous aurait forcé à plier bagage sans qu'on n'y demande notre reste.
— Mais ici à Astéria, y a la neige.
Souvenir des vacances passées tous frais payés à Ameratu Town et ses chaînes de montagnes, séjour formule deluxe d'un pass pour deux. Patin à glace, fondu savoyarde et jeu de société près du feu de la cheminée, c'est la tête rêveuse qui ressent encore les sensations d'hier et les transmet à travers un visage expressif. Séjour agréable, moins la compagnie, l'esprit a totalement évacué le négatif pour s'axer sur un aspect éprouvé plus optimiste.
On déteste l'hiver mais on aime la neige - contradiction humaine et ses travers incorporés à notre personne.
C'est un écho de tout à l'heure qui se glisse subtilement dans la conversation sans aucune autre vocation que de prouver qu'on aime chevaucher les différentes discussions en fonction des informations amassées ; preuve d'une certaine intelligence interpersonnelle.
Elijah ne le connaît pas assez pour juger, mais, en consultant sa vue d'ensemble, il semblerait que Nori utilise une mécanique inverse à la sienne ; le genre de type premier de la classe qui se noie par plaisir sur ces devoirs tandis qu'on préfère la liberté de ne rien penser par le néant d'aucune activité cérébrale.
—Ahah non tu débloques water, c'est water.
Corrige l'accent Australien qui ne veut pas se laisser faire, dans une note plus légère dans le ton de la voix que dans le sens des mots.
— Tu m'étonnes ouais, carrément pourri tu veux dire. En Australie on se tape des températures beaucoup plus chaudes et l'hiver ici c'est l'été là-bas et surtout, surtout : la mer. Wesh la mer. Des eaux à plus de 25° comparé à ici t'as peur.
À nous entendre parler des trésors d'Océanie, on laisse à s'y méprendre que Polaris n'a pas été un choix mais le résultat d'une fatalité. Pourtant, cette capitale à son lot de charme qui séduit l'âme - car avec le gros du caractère, ce n'est certainement pas une tierce personne qui nous aurait forcé à plier bagage sans qu'on n'y demande notre reste.
— Mais ici à Astéria, y a la neige.
Souvenir des vacances passées tous frais payés à Ameratu Town et ses chaînes de montagnes, séjour formule deluxe d'un pass pour deux. Patin à glace, fondu savoyarde et jeu de société près du feu de la cheminée, c'est la tête rêveuse qui ressent encore les sensations d'hier et les transmet à travers un visage expressif. Séjour agréable, moins la compagnie, l'esprit a totalement évacué le négatif pour s'axer sur un aspect éprouvé plus optimiste.
On déteste l'hiver mais on aime la neige - contradiction humaine et ses travers incorporés à notre personne.
managaarm
Nori soupire.
* La côte sud est plutôt sympathique en terme de mer, Buttercup est bien placée. Oh, il y a Stellaris aussi, mais bon.
Stellaris, Nori ne sait pas trop quoi en penser. La pègre y fait rage, sous fond de soleil quasi Californien. C'est presque énervant. Il s'efforce de chasser les pensées de sa tête.
* Tu es arrivé il y a longtemps ? Tu n'as pas l'air très vieux.
Il retient son envie de lui dire qu'il a carrément l'air d'un gamin.
Invité
Invité
Fureteur est le regard qui pourrait clouer sur place - car souvent interprété comme glacial, alors que c'est juste ta façon de l'écouter. Destination connue aux oreilles, on devine un jugement quand l'interlocuteur évoque Stellaris qui laisse les sourcils indifférents d'expression mais dont les lèvres ne se gênent pas pour relayer une certaine préoccupation - justice sociale qui essaye encore de s'imposer.
— Y a quoi avec cette ville ?
Et dans l'attente encore, de ce qui pourrait être dit ou sous-entendu, pressé de rétablir les maladresses et de corriger les on-dit.
De notre côté, on répond majoritairement honnêtement, mais fuit bien vite lorsque les questions ne nous plaisent pas - sorte de droit de veto dont on dispose. Loin d'être en effet miroir avec Nori et son silence face à certaines questions, comportement que l'on pourrait discerner comme une forme d'arrogance concernant les capacités qui se taisent, l'air de faire comprendre qu'on me mérite pas de les entendre - mais parce que nous aussi, on a nos secrets.
Et qu'on respecte ceux des autres. Voire même, qu'on s'en fiche, au final, de ce qui n'est pas dévoilé.
— J'ai quel âge selon toi ?
— Y a quoi avec cette ville ?
Et dans l'attente encore, de ce qui pourrait être dit ou sous-entendu, pressé de rétablir les maladresses et de corriger les on-dit.
De notre côté, on répond majoritairement honnêtement, mais fuit bien vite lorsque les questions ne nous plaisent pas - sorte de droit de veto dont on dispose. Loin d'être en effet miroir avec Nori et son silence face à certaines questions, comportement que l'on pourrait discerner comme une forme d'arrogance concernant les capacités qui se taisent, l'air de faire comprendre qu'on me mérite pas de les entendre - mais parce que nous aussi, on a nos secrets.
Et qu'on respecte ceux des autres. Voire même, qu'on s'en fiche, au final, de ce qui n'est pas dévoilé.
— J'ai quel âge selon toi ?
managaarm
* Stellaris est bouffée par la pègre de Sinine. C'est une jolie ville, pour des vacances, à la limite. Je n'irai pas y vivre.
L'idée semble l'embêter. Il se dit sûrement qu'il n'est personne pour parler ainsi de la pègre, des gangs de Stellaris, lui même n'est pas tout blanc, loin de là, loin de son apparence de cadre bien sous tous rapports.
* Mh... Une petite vingtaine, j'imagine.
La présence de la chienne lui attire l'attention une nouvelle fois, sans doute que Sirius lui souffle quelques paroles, assez pour qu'il relève les yeux vers l'inconnu et plante son regard dans le sien.
* Vingt-deux.
Invité
Invité
Sous-entendu qui ne reste pas interdit dans les ouïes à l'affût du moindre écart social, les sourcils se plissent avec jugement et la langue ne tarde pas à rendre le sien.
— Y a pas à stigmatiser une ville comme ça. Encore une fois la désinformation fait que la plupart des gens craignent Stellaris sans savoir de quoi il s'agit réellement.
À la limite, on peut respecter l'envie de ne pas vouloir vivre dans un endroit, mais on ne peut pas tolérer le châtiment social infligé à un groupe de populations, que celui-ci plaise ou non. Stéréotypes qu'on a déjà trop bouffés, l'éducation s'apprend à tout âge visiblement.
Question de l'âge ensuite et devinette spontanée, les prunelles circulent de l'amie à fourrure, à l'opposé, et du vis-à-vis à la chienne - maintenant en activité, suspicieux des messages télépathiques envoyés de l'un par l'autre qui s'additionne à un visage frustré d'avoir été découvert si facilement.
— Gagné.
On aurait préféré faire plus vieux. Nos pensées s'écourtent face à l'amie qui manifeste sa voix sonore avant de renifler de nouveau la main de l'interlocuteur. Plus basse se font les paupières quand l'instinct permet aux émotions d'exprimer franchement leur contenu, d'une manière qui sait ; on n'a jamais réussi à se retenir de dire quoi que ce soit.
— Saphira est plus calme que d'habitude depuis que tu es là. Je fais confiance à mon amie, tu as l'air d'être quelqu'un de fréquentable.
Mais les acquis détestent que l'on se laisse se reposer sur eux. Indépendance émotionnelle, la barrière n'est pas une création inconsciente de ce que le cerveau protège, c'est seulement nous qui n'aimons pas être proche des gens.
— Du moins assez fréquentable pour que je reste ici à te parler et à t'éduquer, car c'est pas trop ça encore.
Nori est un type lambda qui fait tourner honnêtement la société. Il est ce gros pourcentage de gens qui aident le pourcentage de gens comme toi à profiter et quelque part, c'est admirable d'être sérieux et cadré à ce point sans être gêné par ceux qui ont fait l'autre choix. Néanmoins, bien plus qu'un pourcentage, il y a quelque chose en lui, un paramètre, qu'on ne détermine pas réellement, qui intrigue et fait rester au lieu de juste tourner la tête pour s'en aller.
— Y a pas à stigmatiser une ville comme ça. Encore une fois la désinformation fait que la plupart des gens craignent Stellaris sans savoir de quoi il s'agit réellement.
À la limite, on peut respecter l'envie de ne pas vouloir vivre dans un endroit, mais on ne peut pas tolérer le châtiment social infligé à un groupe de populations, que celui-ci plaise ou non. Stéréotypes qu'on a déjà trop bouffés, l'éducation s'apprend à tout âge visiblement.
Question de l'âge ensuite et devinette spontanée, les prunelles circulent de l'amie à fourrure, à l'opposé, et du vis-à-vis à la chienne - maintenant en activité, suspicieux des messages télépathiques envoyés de l'un par l'autre qui s'additionne à un visage frustré d'avoir été découvert si facilement.
— Gagné.
On aurait préféré faire plus vieux. Nos pensées s'écourtent face à l'amie qui manifeste sa voix sonore avant de renifler de nouveau la main de l'interlocuteur. Plus basse se font les paupières quand l'instinct permet aux émotions d'exprimer franchement leur contenu, d'une manière qui sait ; on n'a jamais réussi à se retenir de dire quoi que ce soit.
— Saphira est plus calme que d'habitude depuis que tu es là. Je fais confiance à mon amie, tu as l'air d'être quelqu'un de fréquentable.
Mais les acquis détestent que l'on se laisse se reposer sur eux. Indépendance émotionnelle, la barrière n'est pas une création inconsciente de ce que le cerveau protège, c'est seulement nous qui n'aimons pas être proche des gens.
— Du moins assez fréquentable pour que je reste ici à te parler et à t'éduquer, car c'est pas trop ça encore.
Nori est un type lambda qui fait tourner honnêtement la société. Il est ce gros pourcentage de gens qui aident le pourcentage de gens comme toi à profiter et quelque part, c'est admirable d'être sérieux et cadré à ce point sans être gêné par ceux qui ont fait l'autre choix. Néanmoins, bien plus qu'un pourcentage, il y a quelque chose en lui, un paramètre, qu'on ne détermine pas réellement, qui intrigue et fait rester au lieu de juste tourner la tête pour s'en aller.
managaarm
* J'ai une fibre spéciale avec les animaux, j'ai l'impression.
Oh ça n'avait pas toujours été le cas, et au fond de lui il savait que ce n'était pas tellement lui mais que ça venait de Sirius. Depuis qu'il était là, il avait ce truc avec tout ce qui n'était pas humain. Oui, ça n'avait fait qu'empirer son incapacité à tisser des liens. Excepté ses liés, et Danaé, Nori était sacrément seul. Pouvoir parler librement avec quelqu'un d'extérieur au travail lui faisait du bien. Peut-être que ça le faisait se sentir un peu plus humain, autre chose qu'un simple hôte en train de subir sa vie, sans doute. Il n'en savait rien.
* Désolé pour la stigmatisation, comme tu le dis. Ceci dit, je ne pensais pas que c'était un sujet sensible.
Est-ce qu'il allait le reprendre à nouveau ? L'idée l'amusait un peu, Elijah semblait absolument vouloir faire son éducation.
désolé pour le temps de réponses indécent ... je me remets dedans plus activement !
Invité
Invité
On avait bien remarqué, nous aussi, sa connexion spéciale avec les animaux- notamment l'amie qui n'a d'yeux que pour lui ce soir. Ils sont rares et précieux, les défenseurs des bêtes, et si on monte Saphira à notre niveau, il est évident que la connexion s'établit au moins un peu avec lui aussi ce soir ; vite fait.
On en profite pour passer un message de façon efficiente, main sur la hanche qui se veut marquer le caractère définitif des pensées profondes.
— Tous les sujets sont sensibles.
Et tout le monde n'est pas sensible de la même façon, c'est surtout ça qu'il faut retenir. On passe notre vie à éduquer celle des gens, l'oppression permanente qui affecte davantage celui qui la vit plutôt que quelqu'un d'autre. Les actions militantes peuvent être épuisantes à la longue mais jamais assez quand on voit les résultats escomptés d'esprit qui s'ouvrent un peu plus et des maladresses qui excuses les erreurs passées pour en tirer de nouvelles conclusions, apprendre, être curieux et surtout, s'améliorer.
Tout un discours qui ne sort pas aussi clairement de la tête que la bouche est habituellement capable de le faire, mais elle retient bien que Nori essaye juste d'apprendre dans un monde qui évolue trop vite.
— Je sais pas toi mais j'ai froid. Je vais te montrer un spot intéressant.
C'est dans la continuité de son éducation ; il n'a pas l'air d'avoir beaucoup côtoyé le bas monde, et même si on est un peu vague sur ce qu'on va faire pour se réchauffer, la détermination est prête à lui prouver que les lieux peuvent être tout aussi intéressants, indépendamment des acteurs de vie qui les côtoient.
On en profite pour passer un message de façon efficiente, main sur la hanche qui se veut marquer le caractère définitif des pensées profondes.
— Tous les sujets sont sensibles.
Et tout le monde n'est pas sensible de la même façon, c'est surtout ça qu'il faut retenir. On passe notre vie à éduquer celle des gens, l'oppression permanente qui affecte davantage celui qui la vit plutôt que quelqu'un d'autre. Les actions militantes peuvent être épuisantes à la longue mais jamais assez quand on voit les résultats escomptés d'esprit qui s'ouvrent un peu plus et des maladresses qui excuses les erreurs passées pour en tirer de nouvelles conclusions, apprendre, être curieux et surtout, s'améliorer.
Tout un discours qui ne sort pas aussi clairement de la tête que la bouche est habituellement capable de le faire, mais elle retient bien que Nori essaye juste d'apprendre dans un monde qui évolue trop vite.
— Je sais pas toi mais j'ai froid. Je vais te montrer un spot intéressant.
C'est dans la continuité de son éducation ; il n'a pas l'air d'avoir beaucoup côtoyé le bas monde, et même si on est un peu vague sur ce qu'on va faire pour se réchauffer, la détermination est prête à lui prouver que les lieux peuvent être tout aussi intéressants, indépendamment des acteurs de vie qui les côtoient.
managaarm
HRP : Y a aucun souci, ne t'en fais pas
* Je te suis où tu veux.
Il ne craint rien.
merci :3
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