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Invité
Invité
Hochement de tête qui a plus l'air d'approuver l'esprit aventurier plutôt que celui qui clôture la conversation - on s'embête rarement avec ce genre d'artifice qui n'apporte rien à la conversation ; style à fuir la banalité, on regagne progressivement de l'entrain.
Bassin au début du mouvement, que l'amie gambade queue joyeuse entre les âmes à tour de rôle. On s'emmitoufle un peu plus confortablement dans les couches de vêtements maintenant que le vent est bien levé, gardant le col de la veste près des joues. Volutes de sables se soulevant au rythme des pas et de ceux du voisin, chaussures pleines et sentiment désagréable qu'on paraît ronchon tout le trajet jusqu'à temps de pouvoir s'asseoir sur le tabouret d'un bar de plein air nocturne.
Voyage serein jusqu'au quartier des chiens de chasse, petite place astérienne au milieu de la pègre qui semblent se tapir, coincer entre chaque coin de mur, qu'en disent les rumeurs. La confiance, elle, se sent à sa place quand rien n'est craint alors que les pas ont suffisamment mené loin dans les bas-fonds mal famés. Le spot est juste implanté là, au milieu de nulle part et pourtant, solitaire qu'en manque de voisins, c'est toute la voûte céleste qui l'illumine bien mieux que le lampadaire rouillé dont l'étincelle de l'incandescente ampoule grésille sa dernière prière.
Le corps déjà avachi invite le proprio à prendre les commandes. On demande la même chose, mais en double -mime des doigts qui ne demandent pas vraiment d'autres avis. La tranquillité d'une tête qui veut avoir raison le laisse observer, la beauté des lieux, et le calme olympien des gens qui savent se tenir.
Nez frigorifié et mains rouges qui se joignent, le souffle apaise la douleur sourde d'une circulation qui peine à revenir. Boissons remises d'entre les mains, c'est très vite qu'on les récupère pour regagner de la chaleur sans oublier de tendre celle à Nori.
La fierté a l'air de dire "t'en dit quoi", mais la bouche dit :
— Santé.
Air bad bitch provocateur, celui qui défie et s'auto-satisfait de la situation ; on n'oublie pas de s'y inviter - à sa santé.
Bassin au début du mouvement, que l'amie gambade queue joyeuse entre les âmes à tour de rôle. On s'emmitoufle un peu plus confortablement dans les couches de vêtements maintenant que le vent est bien levé, gardant le col de la veste près des joues. Volutes de sables se soulevant au rythme des pas et de ceux du voisin, chaussures pleines et sentiment désagréable qu'on paraît ronchon tout le trajet jusqu'à temps de pouvoir s'asseoir sur le tabouret d'un bar de plein air nocturne.
Voyage serein jusqu'au quartier des chiens de chasse, petite place astérienne au milieu de la pègre qui semblent se tapir, coincer entre chaque coin de mur, qu'en disent les rumeurs. La confiance, elle, se sent à sa place quand rien n'est craint alors que les pas ont suffisamment mené loin dans les bas-fonds mal famés. Le spot est juste implanté là, au milieu de nulle part et pourtant, solitaire qu'en manque de voisins, c'est toute la voûte céleste qui l'illumine bien mieux que le lampadaire rouillé dont l'étincelle de l'incandescente ampoule grésille sa dernière prière.
Le corps déjà avachi invite le proprio à prendre les commandes. On demande la même chose, mais en double -mime des doigts qui ne demandent pas vraiment d'autres avis. La tranquillité d'une tête qui veut avoir raison le laisse observer, la beauté des lieux, et le calme olympien des gens qui savent se tenir.
Nez frigorifié et mains rouges qui se joignent, le souffle apaise la douleur sourde d'une circulation qui peine à revenir. Boissons remises d'entre les mains, c'est très vite qu'on les récupère pour regagner de la chaleur sans oublier de tendre celle à Nori.
La fierté a l'air de dire "t'en dit quoi", mais la bouche dit :
— Santé.
Air bad bitch provocateur, celui qui défie et s'auto-satisfait de la situation ; on n'oublie pas de s'y inviter - à sa santé.
managaarm
* À toi aussi.
Peut-être s'est-il pris d'affection pour cet.te inconnu.e plus si inconnu.e que ça. C'est un moment agréable, qui dure bien plus longtemps qu'il ne l'aurait imaginé. C'est la première fois depuis si longtemps qu'il s'accorde enfin une petite pause, au milieu de toute cette marée d'informations et de nouvelles, d'Enfer qui n'en fini jamais. Ses journées ressemblaient presque à un jour sans fin, pendant lequel les mauvaises nouvelles venaient l'accabler. Ce moment avec Elijah ressemble à une véritable bulle d'air.
* Tu as découvert ce coin depuis longtemps ?
Il se permet de demander, sa main retrouvant finalement rapidement la tête de la chienne pour la couvrir de caresses, bien méritées.
Invité
Invité
La nuit enveloppe et les doigts se drapent autour de la tasse chaude, vapeurs qui viennent chatouiller le visage soucieux que renvoie l'onde caféinée vacillante.
— Ouais.
La conscience sait que la réponse maigre ne saura satisfaire la curiosité plutôt engageante de la part du camarade nocturne. On n'est pas toujours prompt à s'ouvrir librement, les tendances plutôt secrètes sur le passé. Rareté d'un cœur qui peine à se livrer, on déplace la conversation ailleurs, tout en souplesse, afin de ne pas en faire une affaire d'état et d'amplifier les questions au sujet de la vie passée qu'intègre l'interrogation précédente.
— Dis, tu connais des constellations toi ?
On vient plus en ses lieux pour la sensation qu'ils nous procurent plutôt que pour observer la voûte astrale du panorama dégagé et à la pollution moindre. C'est curieux que des gens s'y intéressent réellement parce que ça n'a jamais été notre truc à nous, mais Nori dégage une atmosphère à laquelle on paraît légèrement sensible et par extension moins porter sur le chaos
— Ouais.
La conscience sait que la réponse maigre ne saura satisfaire la curiosité plutôt engageante de la part du camarade nocturne. On n'est pas toujours prompt à s'ouvrir librement, les tendances plutôt secrètes sur le passé. Rareté d'un cœur qui peine à se livrer, on déplace la conversation ailleurs, tout en souplesse, afin de ne pas en faire une affaire d'état et d'amplifier les questions au sujet de la vie passée qu'intègre l'interrogation précédente.
— Dis, tu connais des constellations toi ?
On vient plus en ses lieux pour la sensation qu'ils nous procurent plutôt que pour observer la voûte astrale du panorama dégagé et à la pollution moindre. C'est curieux que des gens s'y intéressent réellement parce que ça n'a jamais été notre truc à nous, mais Nori dégage une atmosphère à laquelle on paraît légèrement sensible et par extension moins porter sur le chaos
- plus intellectuel.
managaarm
* Si à l'avenir tu souhaite me recontacter pour une raison ou une autre, n'hésite pas.
Il n'a pas le ton d'un homme en train de lui faire la cours, et sa voix peine à cacher le trouble et le message d'alerte. Peut-être que malgré lui, il sait qu'à cet instant, Elijah fait désormais partie de la meute.
* J'ai reçu un message important, je dois malheureusement te laisser.
C'est un mensonge qu'il ne cherche pas à habiller en vérité, et son regard exprime assez le fait qu'il est désolé et déçu de devoir partir.
( si ça te va, tu peux considérer que c'est ainsi qu'Elijah a été lié par Sirius. )
Invité
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Le visage dubitatif entraîne un menton qui se redresse, curieux d'y découvrir l'indication sur la feuille de papier ; juste une adresse, un numéro de téléphone avec un nom. Ce sont les prunelles levées qu'on se fait à son tour muet pour qu'on ne puisse l'interrompre dans ses euphémismes.
Et le corps s'avachit juste encore un peu plus pour que les mains retrouvent leur place et soient à l'aise dans les poches du sweat, comblant le manque de chaleur. Doigts qui tripotent le papier en boule, on lâche un bâillement à en faire pleurer les yeux, avant que l'impertinence ne s'intéresse à l'action présente.
— Ok tchao.
Que fait la voix impassible, même pas soucieuse à se demander si elle a fait quelque chose de mal. Ce n'est qu'une gêne unilatérale car on n'est pas vraiment comme ça, à s'imposer ce genre de questions futiles que l'esprit ne saurait démêler ; et surtout, on s'en fiche royalement de ce qu'il compte faire pour le reste de sa soirée.
On rappelle l'amie qui suivait Nori, son nouvel intérêt englouti par l'épaisseur de la nuit noire. C'est ronchon qu'on accueille la traîtrise d'aller vers l'inconnu, l'ordinaire qui ne la connaît pas comme particulièrement commode. La situation a de quoi plomber l'humeur qu'on n'a jamais connue bonne et les sourcils froncés ignorent la chienne qui s'allonge près de soi.
Mais la rancune s'estompe à l'approche d'une chaleur près des chevilles.
Et le corps s'avachit juste encore un peu plus pour que les mains retrouvent leur place et soient à l'aise dans les poches du sweat, comblant le manque de chaleur. Doigts qui tripotent le papier en boule, on lâche un bâillement à en faire pleurer les yeux, avant que l'impertinence ne s'intéresse à l'action présente.
— Ok tchao.
Que fait la voix impassible, même pas soucieuse à se demander si elle a fait quelque chose de mal. Ce n'est qu'une gêne unilatérale car on n'est pas vraiment comme ça, à s'imposer ce genre de questions futiles que l'esprit ne saurait démêler ; et surtout, on s'en fiche royalement de ce qu'il compte faire pour le reste de sa soirée.
On rappelle l'amie qui suivait Nori, son nouvel intérêt englouti par l'épaisseur de la nuit noire. C'est ronchon qu'on accueille la traîtrise d'aller vers l'inconnu, l'ordinaire qui ne la connaît pas comme particulièrement commode. La situation a de quoi plomber l'humeur qu'on n'a jamais connue bonne et les sourcils froncés ignorent la chienne qui s'allonge près de soi.
Mais la rancune s'estompe à l'approche d'une chaleur près des chevilles.
Qui sait réchauffer sera pardonner.
managaarm
Avec plaisir ; je reviendrais te voir prochainement pour te demander un nouveau rp
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