Tu attends.
Hésitant, tu fais les cent pas devant l’appartement de Nori. Ça fait un moment maintenant que tu es là, à tourner en rond, à faire ton loup en cage. Tu suis une ligne imaginaire que tu as tracée au sol, funambule sur tes pensées, sur tes états d'âme.
Pourquoi t’es là déjà ? T’avais envie ?
Non. Enfin si.
Peut-être.
C’est compliqué, tu ne sais pas répondre à cette question, ni même à toutes celles qui concernent Monsieur Nori. Il est de ces trop rares adultes que tu sembles admirer. Un modèle, un père, une figure imposante, attachante. Quelqu'un qui visiblement n'avait besoin de rien d'autre que son aura pour exister aux yeux des autres. Alors que tout en effort explosif tu te bats pour trouver ta place dans le monde, Nori n'avait qu'à paraître pour exister.
Tu as le double des clefs et tu sais que Nori n’est pas encore rentré car cela fait bien trois bonnes heures que tu traînes autour de l’immeuble. Tu pourrais ouvrir la porte, t’installer, faire comme si tu étais chez toi, car tu avais ce sentiment d’être le bienvenue autour du salarié. Et pourtant… quelque chose te retient de faire tout ça, d’être ce gosse sans gêne.
Tu as besoin d'être là où tu es. Tu veux apprendre à le connaitre, tu veux qu'il te dise les choses, qu'il parle de sa vérité, de ce truc bizarre qui fait que vous êtes liés. Ça te brûle le cerveau autant que ces rêves étranges qui toc contre ton esprit.
Alors, tout louveteau que tu es, tu patientes. Il ne devrait plus tarder maintenant.
FT: PNJ
* Lycaon ?
Il marque un silence, le doute l'assaille soudainement.
* Il s'est passé quelque chose ?
Est-ce que les choses auraient mal tourné, chez lui ? C'est possible. Il semble réfléchir quelques instants, qui s'éternisent, avant de jeter un oeil à la jeune femme à ses côtés.
* Je t'ai parlé de Lycaon, je l'ai logé une fois.
Silence.
* Et invité à revenir si le besoin s'en faisait ressentir.
Il repose son regard sur le plus jeune et tend la main pour la poser sur son crâne, comme pour lui faire comprendre que tout va bien, et que Danaé est une amie.
FT: PNJ
Le voilà.
Monsieur Nor- !
Il n’est pas seul et dans ton élan, tu te figes, comme un chien sous les phares d’une voiture. Qui-est-ce ? Cette question te brûle la gueule. Tu as juste envie de la cracher, là, de te faire tout hirsute, pour garder un semblant de prestance, mais les mots de Nori apaisent cette méfiance naissante.
Non je- Tu veux garder ton regard fixer sur Nori, mais ça glisse sur la femme se trouvant accrochée à son bras. Je... Tu grimaces... Tu as l'impression qu'on t'as menti. Ni femme ni enfant C'est qu'elle avait tout l'air d'une femme, d'une femme proche, d'une amoureuse, d'une amante. Je ne suis pas vraiment rentré chez moi depuis... alors- L'homme s'approche, dépose une main sur ta tête. Ça te coupe une nouvelle fois dans ton élan. Il est si tard et tu es si confus.
Je pensais revenir, un peu. Juste un peu.- Puis, comme attiré, encore et toujours, tu observes cette femme. Elle est belle, très belle, et s'il ne faisait pas si sombre, surement l'aurais-tu reconnu. Mais pour l'heure, ne lâchant pas la dame du regard pour autant, tu te mets sur la pointe des pieds et chuchotes à Nori: Elle s'appelle comment votre dame?
* Danaé. Enchantée, Lycaon.
* Tu peux rester. Je te l'ai dis. Tu peux rester aussi longtemps que tu veux.
Son coeur s'emballent un peu, mais il sait qu'elle comprendra. Il sait qu'ils sont sur la même longueur d'onde. Il ouverte la porte de l'immeuble, invite l'actrice et l'adolescent à entrer.
* Tu as mangé, depuis la dernière fois ?
Il est tard, ils ont déjà mangé, mais il peut cuisiner pour le plus jeune, même si ce sera probablement assez basique, ou terrible suivant la chance de Lycaon. Enfin, il murmure, plus bas :
* Lycaon, tu n'as pas à être gêné devant Danaé, elle est au courant de la situation.
Un silence, il ferme les yeux lorsqu'il les guide jusqu'à l'appartement, finalement.
FT: PNJ
Elle s’approche.
Et d’un réflexe quasi instantané, tu recules. Ce n’est pas un bond, tout au plus un léger pas sur le côté. La méfiance règne en toi, mais comme toujours la présence de Nori semble noyer le tout dans une incompréhensible douceur. Elle sourit. Te sourit, tandis qu’elle en profite pour te tendre la main.
La prendre ou l'ignorer ?
La question se pose et pourtant la réponse est déjà toute trouvée. Une poignée de main, peau contre peau. Tu es jeune mais ta main de presque homme ne manque pas de croquer la sienne.
Enchanté. Un regard rapide vers Nori, puis de retour sur la femme que tu dépasses de quelques têtes. Vous avez bon goût Madame Danaé. C’est la première chose qui te vient en tête dès lors que tu lui lâches la main. C’est sorti tout seul, sans arrière-pensée, il s’agissait là d’une vérité pure, d’un fait indéniable.
Nori est quelque chose d’important, quelque chose au-dessus de tout le reste.
Sur l’instant, un sourire ironique arrêté sur tes lèvres, tu te crois au-dessus de Danaé, au-dessus de ce qu’elle peut bien ressentir, de ce qu’elle peut bien éprouver pour Nori, car tu as cette sensation innée d’être plus. Puis l’instant d’après, tout disparaît. Vidé de ce souffle impétueux, tu redécouvres la confusion des derniers jours, la peur aussi, intime et latente. Un moment d'absence incompréhensible qui se brise dès que Nori reprend la parole. Ça n’aura duré qu’une fraction de seconde... mais tu redeviens le gosse paumé de fin soirée, comme si la réalité - ta réalité - t'avait rattrapé.
J'ai mangé un paquet de chips dans l'aprèm. Mais de toute façon j'ai pas très faim... Regard vers le mur. Tu ne mens pas, tu n'as réellement pas envie de manger. A vrai dire depuis ce rêve bizarre t'as comme perdu l'appétit. Pour calmer ces moments de trouble, qui se font de plus en plus fréquents, tu te contentes d'allumer des feux. Mais jusqu'ici aucun feu n'a su remplacer la présence de Nori comme réel moment de quiétude.
Ainsi, vous rentrez dans l’appartement. Rien n’a changé, pas depuis ta dernière visite. Tu n’es jamais allé plus loin que le canapé, alors dès que tu poses tes mains dessus, tu ne bouges plus, reste là, dans ce grand salon moderne, suivant Nori du regard, oubliant jusqu’à la présence pourtant intimidante de Danaé. Elle te parle, t’es sûr de la connaitre, mais tu ne trouves pas l’envie de lui parler, de lui demander. Pas quand Nori est là.
Parlant de Nori, si tu es venu jusqu’ici, c’est pour répondre à des questions. Des questions que tu as mis des heures, des jours à formuler dans ta petite tête.
Est-ce que si je pose des questions vous n'y répondrez pas parce que Madame Danaé est là ?
* Hors de question que tu ailles dormir sans manger quelque chose, elle annonce, tout en lui adressant un regard de haut en bas. Surtout à ton âge, c'est important. Son regard se pose ensuite sur Nori, et elle soupire. Laisse tomber, abruti, je vais m'en occuper. Ne dérange pas un livreur à cette heure, alors que tes placards sont remplis à craquer.
La meute de Sirius était aussi la sienne, désormais. Elle attend une seconde, avant de se diriger vers la cuisine.
* Pose-lui les questions que tu veux. Je n'écoute pas.
Elle referme la porte de la cuisine derrière elle.
* Elle entend probablement tout.
Il préfère, dire, avec une moue mi-amusée, mi-complice. On dirait presque une petite famille, lorsqu'on y réfléchit.
* Je répondrai à toutes les questions que tu souhaites, je pense que je te dois bien ça.
Il semble s'en vouloir un peu de ne pas avoir pris le temps de le faire à leur rencontre, mais ça ne semblait pas être le plus important.
FT: PNJ
Clac.
T’as pas le temps de répondre. T’as pas le temps de la prévenir que tu vas sûrement rien manger de ce qu’elle cuisinera. Parce que t’as le ventre noué, tout simplement serré d'anxiété à cause de ce rêve bizarre qui te bouffe les tripes. Puis, c’est tellement irréaliste... à quel moment la célèbre Danaé Aoibheann te cuisine un truc ? T’arrives même pas a process le fait qu’elle soit super connue, pas quand Nori est là, pas quand il irradie une telle… prestance.
Ouai.. j'imagine. Mais si c'est elle, ça va.
Tu soupires, esquissant un petit sourire envers Nori. On dirait que c'est la meilleure expérience familiale que t'ai vécu de toute ta vie Lyca'. Ça fait du bien, ce truc là, cette sensation agréable d'appartenir à quelque chose, d'enfin - après toutes ces années- te sentir à ta place. Même si tu comprends pas tout, même si tu jongles entre méfiance et confiance à en perdre la raison, Il l’apprécie, alors tu l’apprécies aussi. C’est l’empathie qui parle, qui te chuchote que tout va bien.
Pourquoi je me sens obligé d'être là ? Avec v-... T'as subitement envie de le tutoyer, de fermer ce rien du tout d'espace que le vouvoiement crée entre deux individus. Tu te dis que ça serait mieux, mais bizarrement, tu n'oses pas, comme si cette réalité amere te tenait pas le pied, te disant que, ce mec là... Nori Wallace est un inconnu. J'comprend rien...Faut m'expliquer, j'suis pas con, j'comprendrais, puis promis j'en parlerais à personne. J'vous trahirais pas. Jamais.
* D'accord.
Il marque un temps de silence, un moment où le temps, les secondes semblent être suspendues, comme juste avant une catastrophe, juste avant que votre monde bascule.
* Une Étoile s'est incarnée. Liant huit personnes, dont tu fais partie. Tu... As... Probablement certaines capacités, au même titre que les autres. Je ne peux pas te dire lesquelles, je n'en sais rien. En revanche, je suis chargé de te protéger.
Il marque un temps d'arrêt, détourne les yeux un instant rien qu'un instant, cette sensation de passer pour un fou furieux le met tellement mal à l'aise. Il repose ses yeux sur Lycaon et ne le quitte plus du regard.
* Cette étoile s'appelle Sirius, et elle s'est incarnée en moi, le 17 avril.
Il se demande s'il doit parler de Danaé, il suppose que la question viendra d'elle-même, plus tard. Que ce n'est pas à lui d'en parler.
PALLIER !
- Le repousser / fuir.
- Questionner à propos de Danaé.
- Questionner à propos des autres.
- Lui faire un câlin.
FT: PNJ
Sirius.
Un astre, une étoile toute entière, dans le cœur de Monsieur Nori. T’as envie d’avoir du mal à le croire, de trouver ça bizarre. T’as envie de penser qu’il est complètement taré alors tu fronces les sourcils, tu te forces presque puis redresses le regard sur ce plafond blanc, vers ce ciel que tu ne peux voir. Mais le plus difficile à croire reste le fait que tu le crois. Bien sûr que tu le crois. Comment faire autrement, c’est là, devant toi, tous les signes. Ça clignote dans ton âme, ça réchauffe ton cœur, ça te fait dire ceci :
Non. C’est moi qui dois te protéger.
Tutoiement.
Tout tombe sous le sens. Et tu n’es pas tout seul, il y en a d’autres. Sept autres. Par réflexe, essayant de lier les informations dont tu disposes (c’est à dire, pas grand chose) tu te retournes vers la cuisine, t'accrochant au dossier du canapé en fixant bêtement cette porte fermée. Tu renifles, saisissant sur ton palais une odeur qui… comme par magie, ouvre l'appétit.
Madame Danaé aussi, fait partie des liés ? Elle est si familière avec Nori et semblait si méfiante à ton égard. Elle est peut-être comme toi, non ?
Tu cherches réponse en redonnant toute ton attention à ton étoile. Ton étoile. Le dire ainsi, se l'imprimer dans le crâne, ça donner une tout autre dimension à tout ce que tu as vécu depuis cette fin d'après midi, entre chien et loup, quand un homme que tu ne connaissais pas, t'as kidnappé pour une soirée.
hrp:
Questionner à propos de Danaé - si elle fait partie des autres-
* Non.
Il se demande s'il a le droit de lui dire, il suppose qu'elle n'y verra aucun inconvénient, mais c'est tout de même une situation compliquée. Ça les met tous dans l'embarras, finalement.
* Danaé est aussi une étoile.
Il pourrait lui mentir en lui disant que c'est ainsi qu'il l'a connue, mais il préfère ne rien dire du tout.
FT: PNJ
Elle aussi.
Combien y en a-t-il et pourquoi sont-elles ici ? Si tu faisais des recherches sur Sirius, arrivais-tu à la retrouver dans le ciel ? Ou sera-t-elle invisible, laissant un vide parmi les autres astres ? Danaé aussi, possède-t-elle son petit cercle rien qu'à elle ?
Comment s'appellent-ils ? Les autres.. j'veux dire, les comme moi.
Tant de questions qui resteront sans réponse alors que tu reposes toute ton attention sur TON étoile, te focalisant sur vous, sur cette presque famille. Finalement, il n’y a que lui qui t'intéresse vraiment. Tu fais peut-être ton égoïste, mais quand tu le regardes, tout devient plus clair et tes doutes disparaissent. Cependant, ce qui tend à rester... c'est la peur. La peur singulière qu'il arrive quelque chose à Nori, à Sirius.
Ainsi tu te rapproches. Ce n'est qu'un petit bond sur le canapé. T’es attiré, curieux...Et tu poses une main sur le torse de l'adulte, essayant de ressentir l'étoile, de trouver une différence, une sensation particulière, un signe, un truc... Vas savoir quoi. Non seulement tu fais pression avec ta main, mais t'essayes d'écouter, rapprochant ton oreille. Sait on jamais.
Sirius... tu chuchotes... trouvant tout ça profondément gênant et débile....Tu m'entends ? Puis sans rien attendre, persuadé que tu perds ton temps, tu redresses tes mirettes sur Nori. Il est comme toi Sirius ? Il m'a déjà parlé ?
T'as beaucoup de questions qui te brulent les lèvres. Des connes et des moins connes.
* Oui, sans doute. Il t'entend, en tout cas.
Il détourne les yeux sur la ville plongée dans le noir de la soirée, et soupire faiblement. La proximité du garçon n'a pas l'air de vraiment le déranger.
* Qu'est-ce que tu veux dire, quand tu dis comme toi ?
Comme un androïde, il ne sait pas répondre aux questions simples.
FT: PNJ
Comme lui.
Comme Nori, que tu ne connais pas, ou peu. Toutes ces petites phrases, toutes ces intervenions... s'agissait-il de Nori ou de Sirius ? Devais-tu dissocier l'hôte de son étoile ? N'étaient-ils pas un tout, où l'un ne peut exister sans l'autre ? Tu déglutis, laisse glisser ta main sur le canapé, quittant le costume du DRH. Tu en deviens si confus que naturellement tu finis par t'enfoncer dans les coussins. Le regard vagabond, un peu sur le fond du salon, un peu sur ces grandes baies vitrées, tu laisses tes yeux errer ici de là, à la recherche d'un perchoir. Et finalement, sans grande surprise, d'un naturel retrouvé, c'est sur Nori que se repose l'entièreté de ton attention.
J'sais pas. Soupire-tu avec franchise, cherchant tes mots dans cet amas de désordre qu'est ton crâne. Enfin.. si, mais genre... Grimace et tu te redresses, jouant de tes mains, en grands mouvements fluides et décousus. J'arrive juste pas a placer ce "Sirius" dans l'équation...Ce que je veux dire c'est que, je croyais qu'il n'y avait que nous. Que cette connexion, que ce truc qui fait que j'ai le double des clés de l'appart', c'est que... ça venez de vous. Tu recommences le vouvoiement, pas tant par politesse, mais plus la singularité qui vous unissez jusqu'alors. Le tutoiement, tu te résous à l'abandonner quand tu parles à Monsieur Nori, car c'est diffèrent et que tu as envie que ce soit diffèrent.
Il répond, sans se presser. Il reste silencieux, il reste en retrait. Il n'a rien à dire de plus, après tout. Il se dit qu'il lui doit des explications, des tas d'explications, mais la situation est terriblement compliquée. La situation prête à confusion. Les mots sont difficiles à trouver, pas qu'il doute que Lycaon ne comprenne pas mais lui-même n'est pas sûr de comprendre quoi que ce soit.
* Sirius est plus la petite voix qui m'incite à aller parler à une personne ou une autre.
Il repose toute son attention sur le plus jeune et se met à le dévisager, comme pour être sûr qu'il s'agisse bien de lui, qu'il n'ait pas fait erreur sur la personne. Aucune chance.
* J'ai confiance en toi, Lycaon. Et quand je dis ça, ça n'implique que moi. Si Sirius a quelque chose à te dire, il le fera lui même.
Et c'est re le pallier !
- Demander à parler à Sirius.
- Lui faire un câlin / le rassurer.
- Lui demander si Sirius a déjà parlé à quelqu'un directement.
- Parler de la bonne odeur de pâtes bolo.
FT: PNJ
Oh.
Joues écarlates.
Ah.
T'arrives pas a baisser les yeux. Tu ne peux tout simplement pas. Pourtant en temps normal, tu aurais simplement fuis des yeux, t'aurais détourné le regard, tu aurais simplement fourré ton visage bouillonnant dans le creux de ton coude. Mais... Ses mots t’ont comme pris par surprise.
Gueule entrouverte.
Un peu con, un peu là sans savoir que faire ou que dire. Il te fait confiance. Nori, te fais confiance. C'est incroyable non ? Tu ne sais pas à propos de quoi, ou à propos de qui. Mais personne jusqu'alors n'avait placé sa confiance en toi. Jamais.
Puis ça te pique, cette envie quasi viscérale de venir réclamer un câlin, comme un enfant apeuré. Tu hésites. Non pas par dégoût, mais par honte. Oh oui que tu as terriblement honte. C’est que tu t’imagines là, venir te blottir contre Nori, exiger une affection égoïste….. L’ego, la fierté d’ado, appelez ça comme vous voulez, mais ça bloque. Alors ton regard se mue en une grimace et si tu pouvais devenir plus rouge que ça, tu en crèverais.
Raaah !! Un grognement frustré, lançait pour faire diversion, et tu te jettes contre Nori. Tu t'y es mal pris... clairement, c'est moche comme câlin, rien ne vas puis c’est inconfortable, mais tu y trouves ton compte. Tu y trouves son odeur, tu y trouves la douceur de son costume, la fraîcheur du tissu qui apaise tes joues brûlantes de honte. Urghhh. Clairement, ça se voit que tu galères.
Mais... c'est si agréable.
Tu parles contre son épaule, la voix étouffée dans ses vêtements Et moi j'ai confiance en vous. Bien plus que j'ai confiance en moi ou en n'importe qui... alors... Alors quoi ? A-alors voilà....
.....
.....
.....
merci.
hrp : c le câlin, c'est la rassurance, woop
Il s'est jeté contre lui, et il n'ose pas tellement bouger, de peur de le faire fuir. Lycaon lui fait penser à un petit animal sauvage, comme si le moindre mouvement pouvait l'effrayer, le faire s'éloigner si loin qu'il serait hors d'atteinte. Nori souffle doucement, tout bas, un léger soupir, mais ce n'est pas exaspéré, loin de là. Il abaisse les murs. Il peut. Il ne risque rien. Il n'imaginait pas en arriver là. Danaé se moquerait de lui si elle sortait maintenant, pas vrai ? Mais ça ne l'empêche pas de refermer ses bras un peu fermement autour du plus jeune et de fermer les yeux quelques instants.
* Sirius dit qu'il est désolé de t'avoir embarqué dans tout ça.
Silence. Ça a changé sa vie, ça l'a bousculé, c'est devenu si compliqué, et pourtant.
* Personnellement, je ne regrette pas d'avoir eu l'occasion de faire ta connaissance.
FT: PNJ
C'est nouveau.
Une étreinte soudaine qui te bouleverse. C’est un bien grand mot et pourtant c’est le mot le plus juste, le plus à même de décrire ce que tu ressens. Un câlin, un vrai, quelque chose que tu ne connais pas vraiment. Tout au plus une tape sur l’épaule ou une bousculade, mais rien de plus.
C’était une sorte de première fois. Ce moment, tu l’avais pourtant imaginé un nombre incalculable de fois. Ce premier câlin était supposé venir de ta mère ou de ton frère. Depuis peu, tu t’étais faits dans l’idée que peut-être il te viendrait de la personne de qui tu tomberais amoureux. Et finalement… le destin a voulu que ce soit ce type, Nori Wallace… un trentenaire, le DRH d’Aether Lab… un type que t’appelles maintenant “ton étoile”.
Comme quoi la vie est bizarre.
T'as toujours le nez dans la manche de sa chemise. C''pas grave. mais tu finis par te redresser, posant les yeux sur Nori. Vous êtes clairement le meilleur truc qui me soit arriver depuis au moins....toute ma vie! Tu claques un rire, quelque chose de spontané, d'explosif en soit, comme un ronronnement doux. T'es content et ça se voit, ça se sent. Lâchant des petits héhé naturel, tu sens soudainement ton ventre gargouiller plus que de raison. Dans ce silence revenu, le grognement de ton estomac est particulièrement gênant. Euh. Hm. J-Je Tu te redresses, tu te mets presque debout sur le canapé et bondis sur le sol en quittant Nori momentanément, plus par malaise que par envie. J'vais voir si Madame Danaé a pas besoin d'aide ou quoi. Et tu trottines vers la porte de la cuisine où tu viens toquer gentiment mains sur le ventre........ histoire de calmer le petit monstre qui s'y cache.