Re: Paye la taxe, toxico (Fray)

Paye la taxe, toxico, avale tes Xanax
Ici, je survis comme Mad Max et puis j’mange du saumon gravelaxPaye la taxe, toxicoFt @Fray Yharnam C’est dingue de te mettre dans un état pareil, Dusk, alors que Fray semble vraiment savoir ce qu’il fait. C’est même stupide. Mais visiblement, t’es complètement con quand tu décides de protéger quelqu’un que t’aime. Même si d’habitude, tu t’entêtes pas autant… En faite, à bien y penser, tu n’as eu cet entêtement qu’avec Ceylan et lui, comme s’ils sortaient de la norme, ou en tout cas du schéma de protection habituel. Fuck, hein.

« Je comprends que t’es complètement têtu et… Ok, tu te tais d’un coup parce qu’il parle du casino et toi, t’as un mouvement d’yeux à base de : “comment ça on en part pas comme on veut ?”. Qu’est-ce que tu racontes ? Toi t’es ressorti du casino et de chez Ceylan sans souci, alors pourquoi il dit ça, au juste ? T’es sûr que t’es pas en train de te monter un char avec tou… »

Tu sais pas d’où t’as eu cet instant de prescience, mais un frisson que tu détestes remonte le long de ton échine et tu tournes la tête d’un coup. T’as juste le temps de voir trois silhouettes noires, et le brillant du métal, alors qu’ils sortent des ténèbres d’une ruelle. Tu sais même pas si c’est pour vous, si c’est un règlement de compte, s’ils vont s’en prendre au commerce, tu sais juste que dans ce quartier, des gueules masquées, c’est toujours les ennuis. Alors tu repousses Fray en arrière et tu plonges sur le premier, le poing tendu. Tu cognes au ventre, de toutes tes forces, en le faisant tomber, espérant emporter l’un ou l’autre de ses potes avec, alors que ta voix grogne, d’une agressivité que personne n’a jamais entendu avant.

« Dégagez ! Tu te manges un coup dans le buste en grondant. J’ai dit… DÉGAGE ! Et y’a plus rien à voir avec toi Dusk, même avec le Dusk qui s’est battu contre Fray. Juste une boule de haine et de colère renfermée qui, tout à coup, a le droit de s’exprimer. »

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the curse

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évidemment, il faut que cela arrive maintenant. pour que vous n'ayez pas le temps de vous expliquer convenablement, pour que tu sois pris de court, pour que les émotions prennent le dessus sur ta façon de faire d'ordinaire froide, calculatrice, méthodique.

tu laisses dusk faire. en premier lieu. parce que tu te contentes de regarder, désabusé, abattu par cet élan de rage et de haine qui te dépasse. tu ne ressens pas la colère. pas cette fois. elle s'est évanouie de ton être, comme vidé de votre altercation. tu n'as même pas relevé que dusk connaissait ceylan, en tous cas, pas pour l'instant. ça viendra. mais tu t'excuses d'être lent à la détente aujourd'hui.

tu t'excuses de sortir ton arme, précédemment soigneusement rangée à ta ceinture, et tu t'excuses de tirer sans sommation dans les ventres de chacun de vos agresseurs. un tir droit, précis, glacial. tu ne dis rien. tu ne les envoies pas voir ailleurs si tu y es. tu les laisses se vider de leur sang et fuir. fuir, enfin. qu'ils vous laissent tranquilles. ç'aura été court, cette fois.

et advienne que pourra.

tu relèves un regard fatigué et encore humide vers dusk. tu ne sais pas ce qui te pousse vers le mélodramatique et le sentimental aujourd'hui, mais c'est là. et puis c'est lui que tu frappes; tu lui donnes un coup de poing -peut-être plus fort que tu le désirais- dans l'abdomen.

tu me fatigues. tu poses son front contre son torse. les armes, ça marche mieux que les poings. désolée, j'aurais dû te laisser te défouler un peu plus longtemps. tu te permets un trait d'humour, lessivé.

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Ici, je survis comme Mad Max et puis j’mange du saumon gravelaxPaye la taxe, toxicoFt @Fray Yharnam Tu plonges, bondis, cognes. Pas de réflexion, juste cet instinct destructeur qui te hurle de le protéger. Pourtant, Dusk, tu sais bien que Fray n’a pas besoin de toi, hein, il l’a dit et redit et pire que ça, il t’a mis au tapis sans forcer. Pourtant, tu n’peux pas faire autrement. Tu dois le protéger. Comme tu te jetterais probablement sous un coup de feu pour l’encaisser pour lui, même si tu le savais porteur d’un gilet par balle. Ouais, c’est fort. Plus fort. Trop fort pour toi.

T’as pourtant pas le temps de vraiment t’y mettre, de cogner et encaisser qu’un coup de feu t’arrache à moitié le tympan droit. Tu recules, un type tombe. Puis encore. Et encore. Et tu les vois tous se mettre à relâcher du sang par leurs bides avant de s’enfuir. Ils vont mourir, probablement, mais tu as encore cette angoisse en toi, qui te détourne d’eux et te fait revenir vers Fray.

« P’taaain ! Grogne ta voix quand tu te prends le sale coup de poing qui te coupe le souffle. Puis tu le sens contre toi et, comme un con, tu l’enfermes dans ta poigne. Ça va ? Ta voix est grave, parce que la douleur pulse toujours dans ton bide. T’as rien ? »

C’est certain que t’entends sa remarque, mais elle te fait ni chaud, ni froid. Tu l’entends, c’est tout. Tu préfères le serrer bien trop fort pendant une poignée de secondes contre toi, et quand tu le relâches, et que tu prends enfin conscience de ce qu’il a fait, ton visage devient aussi pâle qu’un fantôme. Tes yeux s’accrochent à son arme encore chaude.

« Et si la police en entend parler, tu vas faire quoi ? C’est légal, au moins, c’truc ? T’as un permis, j’espère ! »

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tu es épuisé. la rue est vide, comme si la ville avait été abandonnée. c'est un calme plat qui t'angoisserait, d'ordinaire, mais pour l'instant il n'y a rien. tu fermes les yeux un instant. c'est rien. j'ai rien. tu détournes la tête, presque embarrassé. les flics en sauront rien. et même s'ils le savaient, ils viendraient pas ici. cela faisait longtemps que la police avait déserté les chiens de chasse, ou en tous cas la très grande majorité des forces de l'ordre avaient laissé tomber l'idée de mettre un peu d'ordre ici. la loi du plus fort - c'est la seule chose qui régnait ici, dans l'insécurité. viens. on reste pas dehors. de toutes façons, tu comptes bientôt partir. tu te ravises, finalement, fronce les sourcils. tu sais quoi, attends. reste là, attends moi là. tu rentres dans la superette le temps de toucher deux mots à la jeune femme qui gère la caisse, puis tu retournes chercher dusk.

allez, viens, tu lui intimes. j'ai terminé ici. on retourne à ta caisse.

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Ici, je survis comme Mad Max et puis j’mange du saumon gravelaxPaye la taxe, toxicoFt @Fray Yharnam Cette nuit n’a vraiment aucun sens, Dusk. Regarde-le, te dire que tout va bien et qu’il s’en fiche de la police. Le pire, tu vois, c’est qu’il a raison, sur le fait que les flics ne rentre que rarement dans votre quartier. Tu le sais aussi. Tout le monde le sait. Pourtant, Dusk, ça ne te va pas. Tu es nerveux et stressé et ça te donne une nouvelle fois envie de gueuler, sauf que Fray te prend de vitesse.

« Dépêche-toi… Que tu marmonnes, d’un ton grave, alors que le petit brun s’en va vers la boutique. Il va m’rendre chèvre. »

Tu souffles ça, en passant une main moite sur ton front glacé. Ce n’est pas bon, tu le sais. Tout cela est en train de t’impliquer bien trop émotionnellement. Un instant, mon vieux, tu crains de faire une connerie, du genre à l’enfermer chez toi pour le garder sous surveillance, mais il revient te tirer de tes pensées avant que tu ne te persuades toi-même que c’est la meilleure solution.

« Je te ramène chez moi. Voilà ce que tu lui apprends quand il te pousse à rejoindre la voiture. Et ne dis pas non, où je vais vraiment vriller. Un souffle, honteux, sur un visage tendu, tu fonces jusqu’à lui ouvrir la porte côté passager. Je veux savoir comment t’as eu cette arme. »

Tu refermes derrière lui après cette question avant d’aller lentement prendre ta place vers le siège conducteur et te tourner vers lui, pour obtenir la réponse que tu attends.

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tu plisses les yeux, félin contrarié, avant de te retenir de lever les yeux au ciel. tu ne sais pas ce qu'il a, dusk. et ça t'agace. enfin, tu supposes que cela t'agace, en fait tu ne sais pas vraiment; c'est confus. c'est flou. tu ne sais pas sur quel pied danser alors que tu te diriges vers la voiture de dusk et que tu te laisses lourdement tomber sur le siège passager en expirant un grand coup. ouais, allons chez toi, tu capitules. tu n'as pas envie d'exploser. ou de le remettre à sa place, d'ailleurs, parce que tu sais que cela ne fonctionnera pas avec lui. ce n'est pas sen que tu peux rabrouer quand il commence à devenir envahissant, ce n'est pas comparable avec qui que ce soit de ton entourage. tu poses ton coude sur la portière et ton poing contre ta joue, observant le paysage sans piper mot le long du trajet. finalement, alors qu'il se gare chez lui, tu tournes la tête vers lui. qu'est-ce qui te tend comme ça ? tu essaies de lui demander le plus doucement possible, craignant qu'il pique une crise ou qu'il interprète mal tes mots. tu veux juste savoir, après tout.

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Ici, je survis comme Mad Max et puis j’mange du saumon gravelaxPaye la taxe, toxicoFt @Fray Yharnam Envie de fuir et de l’enlever. Envie de hurler et de lui faire comprendre les choses. Envie d’effacer cette soirée et de tout recommencer. La vie est pleine d’envies inassouvies en ce moment, et on ne peut pas vraiment dire que ça soit simple à vivre ou à gérer. Franchement Dusk, c’est juste la merde dans ta tête, et peut-être que tu ne devrais pas rester à proximité de Fray. P’t’être que tu vas finir par le blesser. P’t’être qu’il va te faire du mal. Y’a pleins de possibilité et pourtant, toi, tu choisis d’attraper sa main dans ta paume glacée pour le tirer vers la voiture.

Tu ne dis rien. Il a accepté de te suivre et c’est tout ce qui compte, en fait. C’est pour ça que tu te grouilles d’aller jusqu’à ton Audi et que tu t’enfermes dedans avec Fray comme si… comme si c’était une bulle hors du temps. Tu veux des réponses Dusk, mais plus encore, tu veux l’éloigner de ça. Tu veux que ça cesse. Tu le veux, lui, et bordel ce que cette simple idée te fait faire les montagnes russes.

« Hn… C’est le premier son que tu lâches, alors que tu es en route vers chez toi. Toi. Ta voix est sourde de colère, de tension, de peur, de douleur. Sourde de trop de choses qui te font ralentir l’allure, inspirer et soudainement te ranger sur le bas côté pour prendre ton visage dans tes mains. Excuse-moi, c’est pas ce que je voulais dire. »

Heureusement que c’est la nuit et que personne ne roule dans ce coin, parce que t’es rangé comme une merde sur le côté de la route, et t’as même pas mis les warning. Tu es complètement absent de la réalité, du danger de la route. Tu es… effondré et crevé. Il te faut prendre bien quelques minutes pour arriver à relever ton visage de tes mains froides et humides. Tu ne le regardes pas… t’y parviens pas.

« Je ne veux pas de ça. J’ai perdu assez de gens qui comptent, par ces conneries d’armes, de combats des rues… Si t’es le prochain, j’vais pas le supporter. Tu reposes la tête contre le siège, yeux fixés sur le haut de l’habitacle. Tout mon être me hurle de te tirer de ça. »

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Tu manques de te vexer immédiatement. De te braquer tout de suite, et de fuir cette conversation qui t'énerve. De fuir l'ombre, que tu sens possessive, de Dusk. Tu as peut-être des sentiments pour Dusk. Mais pas ce Dusk-là. Tu grognes, prostré sur le siège passager.

Tu ne lui réponds pas, et au lieu de ça, tu tournes la tête vers lui. Laisse-moi prendre le volant. C'est moi qui conduit, je veux pas qu'on ait un accident. Tu me fais flipper. Ton ton ne laisse pas de place à la discussion, mais tu as peur qu'il fasse un caprice. Une goutte de sueur roule le long de ta tempe. Il te fait peur. Je refuse de parler tant que tu m'as pas laissé conduire. Ok ? On rentre. Mais je refuse de rester dans ta caisse si tu conduis dans cet état.

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Ici, je survis comme Mad Max et puis j’mange du saumon gravelaxPaye la taxe, toxicoFt @Fray Yharnam Tu t’ouvres sans savoir si c’est une bonne idée. Tu t’ouvres parce que c’est tout ce que tu peux faire devant Fray. Il a beau fait la moitié moins de ta taille, être de l’âge de tes frères et sœurs, tu es sans forces devant lui. Quand il demande, tu réponds. Quand il refuse, tu t’énerves. Un jour, peut-être, tu comprendras que ce n’est pas normal, qu’il a juste ce truc en plus qui te laisse dériver autour de lui comme une lune autour de sa planète.

« Vas y. »

Tu ne luttes même pas. Tu lui laisses la place au volant alors que, mec, ta bagnole c’est ton bijou. Personne la conduit, et tu ne te laisses jamais conduire. Mais tu ne cherches même pas à lutter contre lui. Tu ne luttes pas, plus. Un instant, Dusk, c’est comme si t’étais mort en dedans. Tes yeux sont éteints, ton visage se calme. Tu pourrais t’endormir ou t’envoler comme ta mère l’a fait. Et puis tu bouges et tu reviens à toi.

« J’voulais pas te faire peur. Que tu murmures, finalement en prenant la place passagère. Oublie ce que je t’ai dit. Tu tournes la tête vers l’extérieur, pas vexé, juste étrangement calme. La fatigue ça me fait dire de la merde. Et tu fermes les yeux. On va chez moi, c’est tout ce que je demande. J’veux dormir et te garder encore un peu avec moi. »

C’est tout, tu n’en demanderas pas plus. D’ailleurs, tu te fais vite bercer par le ronronnement presque silencieux de la voiture que Fray conduit. Tu ne luttes plus, tu te laisses aller et quand vous serez à la maison, tu t’effondreras en gardant une main du jeune homme dans la tienne. Simplement...