On the same path
cabinet médical
La veille, Hego avait pris un rendez-vous chez le premier médecin disponible. Enfin, ce n’était pas lui à proprement parler, plutôt ses collègues qui lui avaient forcé la main ; ils en avaient marre sans doute de voir Hego arriver tous les matins avec une tête de déterré, car une fois encore, il n’avait pas dormi de la nuit. Et Hego peut totalement les comprendre, lui-même il aime pas trop avoir des insomnies comme ça - personne n’aime ça, d’ailleurs - mais il n'est pas sûr qu’aller voir un docteur changera la donne… Il a même essayé d’annuler le rendez-vous, mais apparemment, ce n'est pas possible passé une certaine heure. Où alors si, mais il faut faire des tas de démarches, et Hego avait tout sauf l’envie, la patience et le courage de faire des tas de démarches. Alors il avait soufflé. Très fort, pour exprimer mon mécontentement. Et puis au final, il s’est dit qu’au pire, il n’avait rien à perdre à essayer des trucs. Quand bien même ça ne marcherait pas, il aurait essayé.
Parce que ouais, ça faisait… Quelques mois maintenant, que Hego enchaînait les insomnies. Mais le genre bien sévère, où il ne parvient à s’endormir que quand son corps appuie de lui-même sur la touche de mise en veille. Il s’écroulait, plus qu’il ne dormait. Et au fond de lui, Hego savait que c’était en lien avec la chose étrange qui lui est arrivée. Il ne savait pas quelle était vraiment la signification de cet évènement, mais ce qu’il savait, c’est que depuis ce jour, il était ; petit un : incapable de dormir ; petit deux : capable de faire des choses très bizarre avec l’esprit d’autres personnes ; petit trois : il avait toujours une sensation étrange, mais il ne savait pas ce que c’était. Ah oui, et petit quatre, une actrice célèbre de Polaris, Danaé Aoibheann, lui avait parlé à plusieurs reprises. En le traitant comme du poisson pourri ; bon ça arrive tous les jours, mais la chose étrange aussi, c’est que ce n’est pas arrivé qu’une fois ; et même dernièrement elle semblait… Différente. Bref, en résumé : c’est le bordel, Hego soupçonne fortement d’être en plein rêve - cauchemar - et qu’il va bientôt se réveiller.
C’est comme ça que Hego se retrouve à marcher en direction du cabinet du docteur. Il n'a même pas noté le nom, juste l’adresse. Ce n’est même pas son médecin traitant - enfin, il ne sait même pas s’il a un médecin traitant, tant il n’en a pas vu un depuis… Bien trop longtemps pour que son dossier médical soit à jour. Sur le chemin, il lui semble voir la voiture de cette fameuse Danaé. Et peut-être même, elle aussi ? Il ne sait pas. De toute façon, des voitures de riches, ce n’est pas rare à Polaris, même si généralement ça se trouve plutôt aux Clématis. Et de toute façon, il ne va pas chercher à aller vérifier, parce qu’un peu la flemme de se faire traiter comme le vieux mouchoir abandonné dans l'égout d’à côté. Du coup, en attendant l’heure, il se pose sur la terrasse d’un café, commande un café - bien noir, histoire d’avoir un coup de boost et pas s’endormir dans le cabinet, ça serait pas drôle - et il attend l’heure fatidique. Un moment, il songe même à rentrer chez lui ; mais bon, ce n’est plus un enfant, et il faut assumer maintenant.
Hego arrive devant la porte - enfin, devant la porte indiquée par l’adresse - et il ne sait pas trop s’il est au bon endroit. Alors il sonne à l’interphone. Et parle quand le grésillement se fait entendre.
Invité
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on the same path
old friends meet again
T'es de retour à ton cabinet et ce, juste à temps pour ton rendez-vous du début d'après-midi. Tu serais bien restée encore un peu en sa compagnie, mais vous aviez chacune vos obligations et le repas partagé était déjà inattendu en soit. La pancarte partie manger retirée de la porte de ton cabinet, tu jettes un œil sur ton planning pour n'y voir que deux créneau occupé : le premier à 14 heures et le second à... 17 heures 30. Génial.
Mais t'as pas le temps de pester que ton interphone grésille déjà pour laisser passer une voix à priori masculine qui te fatigue déjà vu le débit de paroles. Encore un qui va te causer comme s'il était chez le psy bordel. Tu tiques néanmoins lorsqu'il te donne son nom. Gregorovitch ? T'as connu quelqu'un du même nom, lors de tes études à Polaris. Ce serait quand même une sacrée coïncidence qu'il soit ton rendez-vous de 14 heures.
Tu ne réponds pas, mais tu appuies sur le bouton pour lui ouvrir la porte après t'être installée derrière ton bureau pour l'accueillir. Tu ne cherches pas tes patients et tu ne leur sers pas la main, tu te contentes d'un sourire poli bien à l'abri derrière ton mobilier, accompagné d'un bonjour ! installez-vous je vous prie faussement enjoué. D'ailleurs, tu t'apprêtes à enfiler ton masque pour servir ta réplique lorsqu'il arrive dans ton bureau.
- - bonjour ! installez-vous je vous prie.
Mais la surprise en voyant le bonhomme qui pénètre dans ton cabinet te fait lever les sourcils. Il ressemble drôlement au Hego Gregorovitch que tu connais et comme ce nom ne court pas les rues, t'as peu de chance de te planter honnêtement.
- - ah bah ça, si je m'attendais à te voir dans mon cabinet...
Tu fais alors exception à tes habitudes en quittant ton fauteuil pour poser tes fesses sur le bord de ton bureau, un sourire amusé ourlant tes lèvres tandis que tu croises les bras sous ta poitrine.
- - qu'est-ce que je peux faire pour toi ?
Mais t'as pas le temps de pester que ton interphone grésille déjà pour laisser passer une voix à priori masculine qui te fatigue déjà vu le débit de paroles. Encore un qui va te causer comme s'il était chez le psy bordel. Tu tiques néanmoins lorsqu'il te donne son nom. Gregorovitch ? T'as connu quelqu'un du même nom, lors de tes études à Polaris. Ce serait quand même une sacrée coïncidence qu'il soit ton rendez-vous de 14 heures.
Tu ne réponds pas, mais tu appuies sur le bouton pour lui ouvrir la porte après t'être installée derrière ton bureau pour l'accueillir. Tu ne cherches pas tes patients et tu ne leur sers pas la main, tu te contentes d'un sourire poli bien à l'abri derrière ton mobilier, accompagné d'un bonjour ! installez-vous je vous prie faussement enjoué. D'ailleurs, tu t'apprêtes à enfiler ton masque pour servir ta réplique lorsqu'il arrive dans ton bureau.
- - bonjour ! installez-vous je vous prie.
Mais la surprise en voyant le bonhomme qui pénètre dans ton cabinet te fait lever les sourcils. Il ressemble drôlement au Hego Gregorovitch que tu connais et comme ce nom ne court pas les rues, t'as peu de chance de te planter honnêtement.
- - ah bah ça, si je m'attendais à te voir dans mon cabinet...
Tu fais alors exception à tes habitudes en quittant ton fauteuil pour poser tes fesses sur le bord de ton bureau, un sourire amusé ourlant tes lèvres tandis que tu croises les bras sous ta poitrine.
- - qu'est-ce que je peux faire pour toi ?
On the same path
cabinet médical
La porte s’ouvre assez rapidement, une fois que Hego a terminé son petit discours. Et comme aucune indication ne lui a été donnée, il entre… et marche tout droit. Il suppose que c’est ce qu’il doit faire ? Enfin, de toute façon, il n’y a pas trop d’autres choix qui s’offrent à lui. Il passe alors la porte, et prend bien soin de refermer doucement derrière lui - sans faire claquer la porte en gros, pas ouf d’entendre un gros clac, c’est pas très discret - au même moment où le docteur l’accueille. Enfin, la docteure du coup, vu la voix.
Un air un peu plus rayonnant vient s’incruster sur son visage quand il reconnaît à son tour la personne qu’il a face à lui. Ann. A aucun moment il ne pensait la retrouver un jour ; encore moins ici.
Mais quand même, Ann vient ensuite s’installer de l’autre côté de son boulot, et revient à la base : le pourquoi il est venu là.