Le Deal du moment : -55%
Coffret d’outils – STANLEY – ...
Voir le deal
21.99 €

Invité
Anonymous
Invité

Happiness only real when shared. | ELIWEN. Empty Happiness only real when shared. | ELIWEN.

Dim 11 Juil - 13:06
soirée ; appartement.@ELIWEN REINHOLD




 
Tu rentres tard. Plus tard que d’habitude, en tout cas. L’entretien avec tes derniers clients s’est éternisé, ils ne parvenaient pas à faire le choix, et pour une fois, tu peux bien l’avouer, tu étais à deux doigts de manquer de patience face à leurs chamailleries enfantines devant deux couleurs bien trop proches pour leur cuisine. Tu voulais rentrer tôt pourtant, tu étais fatiguée dès le déjeuner, et tu voulais pouvoir aller te reposer, pourquoi pas en profiter pour dîner avec tes nouveaux colocataires aussi.

Le fait est que, tu ne les connais pas, aucun des deux. Tu vis avec eux, vous vous croisez, et si tu es polie, gentille, si tu fais en sorte d’échanger quelques mots et si tu les gratifies toujours de tes sourires agréables, et tu t’en veux de ne pas prendre le temps de partager quoi que ce soit avec eux … au moins une fois de temps en temps, sans empiéter sur leur quotidien, évidemment.

C’est pour ça que, si tu es certes déçue de rentrer plus tard, tu passes quand même par un petit restaurant asiatique de votre quartier, que tu as testé et approuvé pour récupérer à manger, tu prends plein de trucs – trop de trucs – et te voilà à foncer en direction de votre immeuble, à monter les marches deux par deux pour arriver, à bout de souffle, le cœur un peu en souffrance, à votre étage. Ta clé tourne dans la serrure, et tu constates que c’était complètement verrouillé. Quand tu pénètres dans l’appartement, il fait complètement noir, et tu dois chercher les interrupteurs, que tu n’as encore repérés pour y voir clair. « Atalante … ? Eliwen … ? » Tu appelles, avant de tendre l’oreille, dans l’espoir de capter un bruit, une réponse, quelque chose. Mais rien. Tu avances, jusqu’à la cuisine, tu déposes la nourriture sur l’un des plans de travail et puis, tu entreprends de faire le tour de l’appartement … rien. C’est vide. Il n’y a personne.

C’est surement un peu déçu, autant que dépitée, que tu décides de sortir toutes les boites de nourriture du sachet en plastique pour les placer directement dans le frigo. Ensuite, tu te rends dans ta chambre, tu te débarrasses de tes affaires, et tu fonces prendre une douche. Quand tu ressors de la salle de bain, les cheveux encore mouillés qui ploc-ploc un peu sur le plancher, couverte d’un débardeur et d’un bas de jogging gris trop large pour toi, il n’y a toujours personne, alors … tu soupires, et tu finis par te caler, dans le canapé du salon, avec ton ordinateur portable et une série.
Eliwen Reinhold
Eliwen Reinhold
Messages : 115
Inscription : 13/06/2021
Faceclaim : Hitoshi Shinso (mha)
Happiness only real when shared. | ELIWEN. E701c09c23718b27cb7b762a57bfb88c
https://www.pinterest.fr/Jean_Fanfan_Bruitages/oc-adieu-eliwen/https://adieu.forumactif.com/t194-take-me-along-eliwenhttps://open.spotify.com/playlist/70vx5rO4vsdof3X8s9Us4L?si=1a6674569a9746b7
Assoupi

Happiness only real when shared. | ELIWEN. Empty Re: Happiness only real when shared. | ELIWEN.

Mar 13 Juil - 11:27

Happiness only real when shared
??h?? - les CDC
appartement
@Vega Echeverría

S’il y a bien quelque chose que Eliwen ignore totalement, c’est comment il est parvenu à sortir de ces souterrains. Mais le fait bien présent : il ressent la fraîcheur de la nuit, il voit les rues des CDC éclairées par les rares lampadaires encore en état de marche et par la lueur des étoiles qui veillent au-dessus de sa tête. Jamais auparavant il n’avait pensé un jour pouvoir apprécier l’austérité de la nuit aux CDC ; et pourtant… Il s’accorde une pause, à la sortie du souterrain. Il a besoin de souffler, de retrouver un peu d’énergie, de calmer un peu sa douleur. Au loin, il entend la circulation nocturne, c’est relaxant. Un peu. Il espère presque que quelqu’un passera devant lui, et qu’il trouvera le moyen de rentrer plus rapidement chez lui. Mais personne ne passera, personne ne fera attention à lui. Après tout, les seuls autres êtres qu’il croise sont soit les petits animaux nocturnes qui errent en rois une fois la nuit tombée ; soit le silence.

C’est péniblement qu’il parvient à regagner l’entrée de l’immeuble dans lequel il habite. Il a mal, Eliwen. Il souffre. Il souffre en silence ; mais ses yeux ne le trahissent pas : rouges et boursouflés, vestiges des larmes qui ont coulées à flot… Et qui reviennent parfois encore. Bien qu’il se soit calmé, son corps ne pouvant pas et avancer, et gérer les multiples sanglots qui l'envahissent. Il reste un moment, Eliwen en bas des escaliers. Au moins, est-il en sécurité maintenant… Il l’espère ? En fait, il ignore surtout comment il va faire pour montrer les quelques escaliers qui le relie à l’entrée de l’appartement. Il passe une main sur ses joues, pour essuyer ses larmes, il en ressort avec une main tâchée de sang… Il ignore dans quel état il se trouve, Eliwen. Mais ce dont il est sûr, c’est qu’il n’est vraiment pas en bon état. Il veut fermer les yeux, Eliwen. Pour essayer de retrouver un peu de sérénité, de calme. Mais chaque fois qu'il le fait, l’obscurité lui fait se dessiner ses yeux, à lui. Une paire d’yeux dont il ne pourra sans doute jamais vraiment oublier. Alors il ne peut pas rester là. Il doit avancer, il le doit. Même si c’est douloureux ; il veut retrouver un semblant de sécurité. Qu’il espère obtenir une fois passée la porte de ce qu’il appelle chez-lui.

Il ignore combien de temps il s’est écoulé - d’ailleurs, il ignore l’heure tout court. Mais il est parvenu à se hisser jusqu’à la porte d’entrée. De là, il fouille de très longues secondes dans son sac, à la recherche de ses clefs. Qu’il trouve finalement, avant de les insérer dans la petite serrure. Il passe la porte, referme derrière lui. Et il s’écroule. Toutes ses forces l’ont maintenant quitté. Elles ont tenu juste assez pour le conduire derrière la porte de l’appartement, maintenant c’est terminé. Eliwen se remet à pleurer, à nouveau. Il ne sait pas si c’est parce qu’il a mal, si c’est parce qu’il est soulagé d’être arrivé, si c’est parce qu’il a peur. Il ne sait pas. Sans doute un mélange de tout. C’est au même moment, malgré sa vue floutée, qu’il remarque la faible lueur qui baigne dans la pièce d’à côté. L’une de ses colocataires. Certainement. Il ouvre la bouche, mais rien n’en sort. Si ce n’est une petite toux qui vient le faire un peu plus souffrir, et qui lui redonne une sensation métallique dans la bouche. Une grimace de douleur vient se dessiner sur son visage. Y a quelqu’un ?. C’est plus un filet de voix qu’autre chose ; c’est même pas dit qu’on l’ai entendu.
Invité
Anonymous
Invité

Happiness only real when shared. | ELIWEN. Empty Re: Happiness only real when shared. | ELIWEN.

Mer 14 Juil - 0:12
soirée ; appartement.@ELIWEN REINHOLD




 
Tu ne sais pas combien de temps s’écoule, tu bouges, une fois, ou deux, pour t’installer correctement contre les coussins et tu te fais bien vite complètement happer par la série que tu as choisie. Ce n’est pas tellement que ça te plait plus que ça, juste que quand tu commences … tu te prends simplement à avoir la curiosité de savoir le fin mot de l’histoire. Cependant, tu es loin, visiblement, d’avoir assez d’énergie, après ta journée, pour faire un marathon ; au bout d’un épisode, tu es déjà en train de piquer du nez et après environ dix minutes sur le second, tu t’endors, l’ordinateur dans un équilibre précaire, près de toi.

Tu n’entends pas la clé dans la porte, par contre, quand celle-ci se referme, tu t’extirpes de son sommeil, peu consciente de ce qui se passe autour de toi, tu t’étires, rattrape l’ordinateur pour le sécuriser et c’est quand tu te redresses que les sons dans le couloir te parviennent, t’alertent. Tu tends l’oreille, capte la voix faible et aussitôt, tu te lèves, en rejetant le plaid sur tes genoux pour trottiner jusqu’à la porte. Ce que tu vois, là, au fond de ce couloir sombre, ça pourrait littéralement t’arracher un hurlement … tu le retiens, pourtant, plaquant tes deux mains contre ta bouche. Eliwen est là, étendu, les yeux rougis, et surtout, le visage en parti couvert de sang. « Qu’est-ce que … » Et puis, rien, non. Les questions peuvent être posées plus tard, tu le sais, c’est pour ça que tu te tires de cette torpeur pour te jeter à genoux à côté du jeune homme, tu l’observes, de plus près, tes mains, douces, viennent chercher son visage pour trouver la source de ce saignement. « Tu peux te lever ? C’est … » Est-ce que tu dois le bouger ? Il est rentré jusqu’à l’appartement, tu supposes que oui. « Viens, je vais t’aider, on va jusqu’au canapé, j’aurais plus de lumière. » Tu ne demandes pas spécialement son avis, tu viens attraper son bras que tu lances sur tes épaules et puis, de toutes les forces que tu possèdes, tu le tires dans ta direction pour l’aider à se redresser, une fois que c’est fait, lentement, mais surement, tu l’emmènes dans le canapé dans lequel tu le laisses s’installer, s’effondrer, peu importe. Quant à toi, tu files allumer la lumière de la pièce avant de revenir t’asseoir sur un coussin du canapé. « Où est-ce que tu as mal ? Tu … tu veux que j’appelles une ambulance ? Tu veux que je te conduise à l’hôpital ? Qui est-ce qui t’as fait ça ? Dis … dis-moi ce que je peux faire, d’accord ? »
Eliwen Reinhold
Eliwen Reinhold
Messages : 115
Inscription : 13/06/2021
Faceclaim : Hitoshi Shinso (mha)
Happiness only real when shared. | ELIWEN. E701c09c23718b27cb7b762a57bfb88c
https://www.pinterest.fr/Jean_Fanfan_Bruitages/oc-adieu-eliwen/https://adieu.forumactif.com/t194-take-me-along-eliwenhttps://open.spotify.com/playlist/70vx5rO4vsdof3X8s9Us4L?si=1a6674569a9746b7
Assoupi

Happiness only real when shared. | ELIWEN. Empty Re: Happiness only real when shared. | ELIWEN.

Jeu 15 Juil - 12:47

Happiness only real when shared
??h?? - les CDC
appartement
@Vega Echeverría

Des pas résonnent à côté de lui, quelqu’un marche dans le couloir, devant lui. Qui ? Oh, ça, Eliwen en est incapable de le dire, l’effort pour se relever et regarder est plus trop difficile pour lui. Et de toute façon, la réponse, il l’obtient rapidement quand il entend sa voix. V… Vega ?. C’est là, le seul mot que Eliwen prononce. Au fond de lui, il est un peu soulagé à l’idée de ne plus être seul, ça en est presque rassurant, ce sentiment. Alors il se laisse faire, Eliwen. Il est tel une marionnette. Même quand elle l’attrape pour qu’ils aillent jusqu’à canapé, Eliwen n’oppose aucune résistance ; si ce n’est simplement une vilaine grimace de douleur accompagnée d’un geignement - toujours de douleur.

Littéralement, Eliwen s’écroule sur le canapé lorsqu’ils arrivent tous les deux à proximité. Et puis, comme Vega l’avait dit un peu plus tôt, comme quoi il y aurait plus de lumière une fois arrivés ici ; elle va allumer cette lumière. Et, la lumière de la pièce l’aveugle un peu, si bien que Eliwen ferme les yeux et tourne sa tête vers le coin du canapé pour atténuer cette sensation. Il ne répond pas immédiatement aux questions qu’elle lui pose, il laisse le temps à son corps de se reposer de la courte marche effectuée entre le tapis d’entrée et le salon. Chaque respiration un peu trop forte le fait souffrir ; mais au moins a-t-il encore la chance d’être en vie… C’est ce que Eliwen n’arrête pas de se répéter. J’ai mal…. Les premiers mots qu’il prononce. Il place l’une de ses mains sur la partie gauche de son torse, au niveau des côtes, l’endroit qui le fait le plus souffrir en fait.

Eliwen zappe directement les autres questions. Il n’a pas spécialement envie d’aller à l’hôpital. Un quelque chose au fond de lui redoute fortement d’aller dans un tel bâtiment. Ce sentiment qui lui dit que s’il y va, rien ne peut empêcher son agresseur de venir finir le travail ; parce que si l’envie lui en prenait, ça serait sans doute là qu’il irait le chercher en premier. Il commence à ouvrir la bouche pour répondre, mais au même moment, une légère quinte de toux le prend, et un filet de sang vient s’échapper du coin de sa bouche, qu’il essuie du revers de sa main libre. Je veux bien que tu ailles vérifier que j’ai bien fermé la porte à clef. S’il-te-plaît.. C’est là son premier souhait à Eliwen. Il reste un autre moment silencieux, pendant un moment, il se dit qu’il ne donnera pas d’explication à comment il a pu se retrouver dans cet état, mais il sait aussi que ça sera difficile. Surtout face à Vega qui le voit dans cet état. Je ne pense pas qu’il m’ait suivi, mais… Je suis plus rassuré de nous savoir enfermé à clefs.. Bien qu’après avoir vu la force de l’homme… Ce n’est pas cette petite porte de rien du tout qui va le retenir. Mais tout de même, le dernier rempart est toujours celui contre lequel on s’accroche le plus. Et puis, suite à cela, Eliwen décide de sortir les mots qu’il ne voulait garder que pour lui. J’ai croisé la route d’une mauvaise personne, j’ai été agressé.. Et rien qu’en prononçant ces mots, il revoit son regard. Il revoit sa silhouette aussi, mais c’est surtout son regard qui reste ancré dans la mémoire de Eliwen. Et ça le fait frissonner. Un frisson qui vient à nouveau réveiller ses douleurs. Et cette fois-ci, Eliwen a beau avoir serré les dents, ça n’a pas suffit, un petit cri de douleur lui a échappé.
Invité
Anonymous
Invité

Happiness only real when shared. | ELIWEN. Empty Re: Happiness only real when shared. | ELIWEN.

Ven 23 Juil - 21:48
soirée ; appartement.@ELIWEN REINHOLD




 
C’est la panique. Forcément que c’est la panique, Vega ... Tu n’as pas grandi dans les CDC, toi, et si forcément, quand tu as commencé à parler de t’installer dans ce quartier précis, on t’a prévenue, on t’a dit que ce n’étais pas une bonne idée justement parce que ce genre était susceptible d’arriver. Tu n’y croyais pas. Ça n’arrive qu’aux autres, n’est-ce pas ? Alors que ça arrive ici, ce soir, que ça tombe si proche de toi, sur une personne avec laquelle tu vis, ça te chamboule complètement même si tu continues de te battre contre toi-même pour ne rien montrer – ou presque - à Eliwen. C’est lui, qui a besoin de toi, pas l’inverse, il est dans un tel état … tu peux lire tout un tas de chose dans son regard, et tu ne le connais probablement pas assez pour agir sans réfléchir un minimum alors, tu te mets à poser plein de questions, trop de questions.

Est-ce que c’est grave ? Il a mal. Tu le vois. Et puis, il le dit lui-même. Les côtes ? Le ventre ? Et pourtant, quand tu te dis que tu devrais probablement appeler quelqu’un, une ambulance, un médecin, parce que, tu as beau avoir passer un quart de ta vie dans les hôpitaux, tu n’es pas docteur. Toi, tout ce que tu sais faire, c’est imaginer le pire … « La porte … ? » Que tu répètes. Tu ne comprends pas tout de suite, tes yeux vont se river dans le couloir, et si tu ne bouges pas au début, quand ton colocataire se met à évoquer ce “il”, tu comprends immédiatement que c’est de la peur, et que, toi aussi, tu dois avoir peur. Tu te lèves rapidement, tu cours pratiquement le long du couloir jusqu’à la porte pour vérifier, plusieurs fois, tu tournes la clé une seconde fois, pour verrouiller à double tour, et puis tu souffles avant de faire demi-tour. « Tu … d’accord, je reviens, d’accord ? » Et tu te remets à trotter sur le plancher, tu fonces à la salle de bain dans laquelle tu as toi-même placer une petite trousse de premier secours et tu reviens avec, ne sachant même pas ce dont tu as besoin exactement, tu reviens t’agenouiller devant le canapé, vidant le contenu de la trousse sur le tapis à la hâte. « Ok, tu saignes à la tête, je vais regarder ce que ça donne et … on va faire dans l’ordre. D’accord ? »

Toi, si fragile, tu as le cœur au bord des lèvres, et pourtant, tu continues de ravaler ce qui ne vas pas de ton côté, les yeux humides, tu reviens près d’Eliwen. « Ne bouge pas. Dis-moi, si je te fais mal, surtout. » Doucement, tu viens attraper son visage, tu le forces à baisser la tête pour y voir plus clair et tu te mets à vérifier sa tête en passant lentement tes doigts dans ses cheveux … jusqu’à sentir un endroit plus poisseux de sang que les autres. « C’est là … ça n’a pas l’air énorme, je vais nettoyer et désinfecter. » Joignant le geste à la parole, tu te hisses un peu sur tes genoux, sur le canapé pour venir, à l’aide d’une compresse nettoyer le sang de la blessure, ensuite, tu viens t’appliquer pour désinfecter au mieux. « Tu sais … il faudra quand même que tu vois un médecin, juste pour vérifier que ça va … et, tu devrais en parler à la Police. » Tu laisses un moment de silence, le temps d’en terminer avec sa tête, et quand tu retombes un peu sur le coussin du canapé, tu soupires légèrement. « Je connais une Policière, elle m’a aidée il y a quelques mois. Un type a essayé de voler en pleine rue, il m’a menacée et il a fini par me pousser … ce n’était pas grand-chose, mais … elle n’a pas lâché, elle l’a arrêté, c’est quelqu’un de confiance alors … je peux l’appeler, si tu veux, t’es pas obligé de porter plainte, mais, je me dis que ce serait bien, de lui dire, ça pourrait arriver à quelqu’un d’autre. »
Eliwen Reinhold
Eliwen Reinhold
Messages : 115
Inscription : 13/06/2021
Faceclaim : Hitoshi Shinso (mha)
Happiness only real when shared. | ELIWEN. E701c09c23718b27cb7b762a57bfb88c
https://www.pinterest.fr/Jean_Fanfan_Bruitages/oc-adieu-eliwen/https://adieu.forumactif.com/t194-take-me-along-eliwenhttps://open.spotify.com/playlist/70vx5rO4vsdof3X8s9Us4L?si=1a6674569a9746b7
Assoupi

Happiness only real when shared. | ELIWEN. Empty Re: Happiness only real when shared. | ELIWEN.

Lun 26 Juil - 21:56

Happiness only real when shared
??h?? - les CDC
appartement
@Vega Echeverría

Un très infime sentiment de sécurité, c’est ce que Eliwen ressent une fois qu’il a pu voir Vega s’assurer que la porte est bien fermée à double tour. Il parvient à très légèrement détendre ses muscles. Même si tout cela n’est que très infime. Peurs, angoisses, tensions, traumatismes, douleurs, tout ça, ça reste bien profondément ancré dans son corps et dans son esprit. Et puis, vient le moment où Vega s’approche de lui, petite trousse de soins dans les mains. Oh, Eliwen a envie de lui dire qu’elle n’a pas à faire tout ça pour lui, qu’elle en a déjà bien fait assez en vérifiant la porte, qu’il y parviendra seul à se remettre sur pied. Mensonges. Il le sait, Eliwen. Il sait aussi que cela relève du miracle qu’il soit encore vivant. Alors, il ne peut refuser aucune aide, un miracle c’est déjà beaucoup, alors espérer un deuxième miracle en se rétablissant seul, non, c’est impossible. Et de toute façon, il n’a même pas assez de force que ce soit pour l’exprimer verbalement, ou tout simplement la repousser. Alors il se laisse faire. Il serre les dents, il encaisse la douleur, encore un peu. Mais il ne retient pas ses larmes, qui sont, de toute façon, présentes au coin de ses yeux depuis bien trop longtemps. Merci…. Seul mot, soufflé du bout des lèvres, à l’égard de sa colocataire, qui en faisait déjà trop pour lui.

Il se laisse faire, Eliwen, quand elle vient lui désinfecter sa plaie à la tête. Quelques grognements de douleurs lui échappent, mais il ne pose aucune résistance. Et puis, elle se remet à lui parler de docteur. La case médecin, il sait qu’il va devoir y passer ; il n’a pas le choix, ne serait-ce rien que pour des médicaments… Mais il a peur. Peur de sortir. Surtout la nuit. Et actuellement, il fait nuit. Hors de question de sortir maintenant. Et encore plus, hors de question de demander à Vega de sortir elle. Impensable. J’irai voir…, pause. Douleur et réflexion aussi, il reprend, … J’appellerai un docteur demain.. Où tout à l’heure, il ne sait même pas quelle heure il est. Et il n’a pas envie de savoir. Mais il ne fait aucune réflexion lors de la mention de la police. Il en est même… Plutôt effrayé. Il n’a pas envie d’en parler, Eliwen. Son esprit rejoue sans cesse, encore et encore la scène qu’il vient de vivre. Il est incapable d’en parler. Mais le pire reste le regard. Son regard. Un regard qui vient hanter Eliwen chaque fois qu’il ferme les yeux un peu trop longtemps. Une angoisse qui vient le saisir, peur que quand il rouvre les yeux, ce soit pour croiser à nouveau ce regard froid, glacial. Eliwen va pour secouer la tête à la négative. Mais la douleur le saisit à nouveau de plein fouet. Non…. Il exprime donc oralement, d’un murmure plus que d’une voix cependant.

Mais il ne sait pas quoi faire, Eliwen. Il écoute Vega parler. Enfin, il l’écoute du mieux qu’il peut, occupé à lutter contre sa douleur, lutter contre le fait de fermer les yeux. Lutter contre cette invasion de sensations négatives qui l’envahissent toujours un peu plus. Il laisse finalement le silence s’installer un peu. Avant de craquer, complètement. Je ne sais pas.. Il est à bout, Eliwen. Il pleure un peu plus. Mais c’est pour évacuer tout. Du moins essayer. Je ne sais pas ce que je dois faire.. Il panique encore un peu plus. J’ai peur, et je ne veux pas que quelqu’un d’autre vive ce que j’ai vécu… Mais je ne sais pas ce que je dois faire. J’ai peur…. Il répète ce mot. Peur. S’il-te-plaît Vega, fais attention à toi…. C’est la seule chose qu’il sait, Eliwen. Celle de demander aux autres de faire attention à eux.

Invité
Anonymous
Invité

Happiness only real when shared. | ELIWEN. Empty Re: Happiness only real when shared. | ELIWEN.

Mar 10 Aoû - 11:48
soirée ; appartement.@ELIWEN REINHOLD




 
Qu’est-ce que tu es censée faire, exactement, hein ? Tu n’es pas médecin, et tu le sais. Tes compétences pour aider une personne blessée se limitent à nettoyer, et désinfecter une petite plaie, à y appliquer un pansement, plus ou moins convenable – tu n’as jamais réussi à faire tenir correctement un bandage, alors bon – et pour les enfants, à souffler dessus pour chasser la douleur et les microbes ce qui, dans le cas d’Eliwen, ne risque pas d’être particulièrement utile. Peut-être qu’il serait plus responsable de forcer pour qu’il voit un véritable médecin, tu pourrais prendre ton téléphone et appeler des secours, les urgences, quelque chose, mais … tu n’es pas de ce genre-là. Tu es bien trop douce, bien trop patiente, bien trop à l’écoute des besoins d’autrui pour te permettre de trahir ce qu’il te demande de faire, ou de ne pas faire justement. Il a peur. Tu ne le connais pas sur le bout des doigts, c’est clair, mais, tu le vois dans ses yeux, et tu le ressens dans son attitude, cette manière de s’agiter, ses yeux qui regardent autour, partout, ses regards, tantôt fuyants, tantôt complètement paniqués. Non, vraiment, il a besoin de sécurité et de patience avant tout, et c’est exactement ce que tu décides de lui offrir.

Tu as passé un temps infini dans les hôpitaux, probablement as-tu fini par retenir quelques automatismes des infirmières parce que, tu ne fais rien sans le lui annoncer au préalable, tu vas doucement, tu agis, oui, mais tu n’oublies pas d’observer, pour savoir si tu fais bien ou mal. Et puis, tu te permets tout de même de lui suggérer un vrai docteur. Il le fera, qu’il dit. Pas maintenant. Demain. Mais il le fera. Et tu supposes, toi, que c’est mieux que rien. Tu glisses quelques mots, concernant la Police, c’est plus compliqué encore, mais ça te parait nécessaire, à toi, parce que c’est grave, parce que vue son état, son agresseur aurais pu faire bien pire … et rien qu’en y pensant, un violent frisson vient te secouer, seulement, tu n’as pas le temps d’y penser parce qu’un sanglot éclate chez Eliwen, et tu lâches tout, aussitôt. Les larmes qui roulent sur le visage de ton colocataire sont douloureuses pour toi aussi. Tu ressens sa peur. Sa détresse. Son impuissance. Toi aussi, tu te sens impuissante, alors, tu viens simplement passer tes bras autour de lui, tu l’attires, doucement, contre toi et l’une de tes mains vient frotter son dos, dans un geste lent qui se veut rassurant. « Alors n’y pense pas maintenant … tu as le droit de te reposer un peu, d’accord ? On en reparlera, si tu veux, quand tu seras prêt. »

Oh, bien sûr, tu sais la nécessité de tenter d’arrêter son agresseur. Tu sais aussi que tu ne vas plus te sentir particulièrement sereine en sortant de ton appartement seule, mais … tu ne penses pas à toi. Tu ne penses pas au reste. Tu ne penses qu’à le soulager, parce que tu ne supportes pas la détresse qui émane d’Eliwen. Quand tu t’éloignes, c’est juste pour laisser tes doigts aller cueillir ses larmes et les effacer, tant bien que mal. Tu assèches son visage, lui offres un sourire encourageant, tu te permets même une douce caresse sur sa joue, probablement pour contraster, avec la violence qu’il a pu subir. « Je ferais attention. » Tu annonces, bien que tu saches que ça n’empêchera rien. « Tu as soif ? Faim ? J’avais ramené à manger du restau asiat’ du quartier … ça te ferais du bien d’avaler un petit truc. On peut manger ensemble, si tu veux, j’ai encore faim. »
Eliwen Reinhold
Eliwen Reinhold
Messages : 115
Inscription : 13/06/2021
Faceclaim : Hitoshi Shinso (mha)
Happiness only real when shared. | ELIWEN. E701c09c23718b27cb7b762a57bfb88c
https://www.pinterest.fr/Jean_Fanfan_Bruitages/oc-adieu-eliwen/https://adieu.forumactif.com/t194-take-me-along-eliwenhttps://open.spotify.com/playlist/70vx5rO4vsdof3X8s9Us4L?si=1a6674569a9746b7
Assoupi

Happiness only real when shared. | ELIWEN. Empty Re: Happiness only real when shared. | ELIWEN.

Jeu 12 Aoû - 21:11

Happiness only real when shared
??h?? - les CDC
appartement
@Vega Echeverría

La peur, la panique, l’angoisse. Le flot incessant de sentiments négatifs qui lui pèsent de plus en plus, l’envie de remonter le temps, faire comme si rien ne s'était déroulé. Mieux même, remonter si loin dans le temps, qu’il cesserait d’exister, lui, Eliwen. La face du monde en serait inchangée, s’il n’était pas né ; mais lui, il serait sans doute plus heureux s’il n’était pas né. Eliwen ne sait désormais plus si c’est la douleur qui le fait pleurer, où si c’est contre lui-même s’il s'en veut. La présence de Vega est rassurante. Il se dit qu’elle est trop gentille, trop agréable ; qu’elle en fait trop pour lui, alors qu’au final, qui sont-ils l’un pour l’autre ? Jusqu’alors, Eliwen l’aurait simplement décrite comme sa colocataire. Mais là, la présence est rassurante ; ça lui fait du bien, à Eliwen, d’être entouré de quelqu’un de chaleureux… D’accord…. Un mot dit à mi-souffle, oui, bien sûr qu’ils pourront en reparler un jour… Le problème étant, est-ce-que Eliwen va un jour avoir le courage de faire face et vouloir en parler ? Il ne sait pas ; mais comme elle vient de le lui dire, il a le droit de se reposer. Oh, ça sera sans doute difficile de trouver un repos facile, mais avec ce qu’il vient d’endurer, son corps physique va certainement lui en demander, du repos…

Il lui offre un sourire, Eliwen, quand Vega lui répond qu’elle fera attention. Oh, un faible sourire, parce qu’il n’est pas capable d’en faire plus ; mais ça le réconforte, d’une certaine manière. Il sait bien que faire attention ne pourra pas suffir, surtout face à celui qu’il vient de croiser, mais c’est pour le moment suffisant pour le garçon. Il l’aime bien, Vega, et il n’a surtout pas envie qu’il lui arrive un jour quelque chose. Pourquoi ? Sans doute parce qu’il estime que la vie des autres à toujours une plus grande valeur que la sienne… Ça le calme un peu. Il parvient à contrôler ses larmes, se forcer de ne plus pleurer, après tout, Vega vient bien de l’aider à s’arrêter ; et au fond de lui, Eliwen n’a pas spécialement envie qu’elle ait fait ça pour rien. Elle a déjà tant fait pour lui, depuis qu’il est rentré dans cet appartement, qu’en retour, il peut au moins faire ça.

Et puis, elle vient lui demander s’il veut quelque chose. Boire, ou manger ; elle dit même qu’elle a apporté le repas d’un restaurant asiatique. Il hésite, Eliwen. Au fond de lui, il n’a vraiment aucune envie de manger ; mais… Ça peut lui changer les idées, et comme elle le dit, ça peut lui faire du bien, que de grignoter quelque chose. Il hoche - dans un petit mouvement - la tête, de manière positive. Je veux bien oui, si ça ne te dérange pas.. Doucement, Eliwen se redresse un peu, dans sa position, pas de gestes trop brusques - son corps l’en empêche de tout façon. Est-ce-que tu as besoin d’aide ?. Pour le coup, c’est plus par politesse, par gentillesse. Dans sa situation, Eliwen n’est absolument pas utile.

Invité
Anonymous
Invité

Happiness only real when shared. | ELIWEN. Empty Re: Happiness only real when shared. | ELIWEN.

Ven 27 Aoû - 20:43
soirée ; appartement.@ELIWEN REINHOLD




 
Tu aimerais, hein. Franchement, Vega, ce serait tellement plus rassurant, pour toi, si Eliwen se décidait, là, maintenant, de suite, à appeler quelqu’un de compétent pour s’occuper de lui, et s’occuper de cette histoire affreuse, aussi. Tu voudrais voir un médecin débarquer, dans la minute, pour qu’il puisse vérifier que tout va bien, parce que, même si ça ne parait qu’être que relativement superficiel, au final, tu n’y connais rien, toi, en médecine, ça pourrait cacher autre chose. Et puis, tu voudrais voir un Policier, aussi, tu voudrais qu’il écoute son histoire, et qu’il aille arrêter cette affreuse personne, dehors, qui rôde et qui fait du mal aux autres. Tu t’inquiètes. Tu te dis que, ça pourrait recommencer, qu’il pourrait venir ici, finir le “travail” comme ils disent dans les séries, tu te dis qu’Atalante est dehors en ce moment, que toi, tu vas devoir sortir dès demain matin, aussi. Ouais, tu aimerais vraiment qu’il fasse les choses autrement, pour le bien de tous, mais … mais tu n’es pas celle qui décide et surtout, tu ne peux pas, et tu ne veux surtout pas forcer. Hors de question de faire plus de mal, de jeter de l’huile sur ce feu-là.

Tu prends ton mal en patience, du coup, et puis, sans rien ajouter de plus à ce sujet, en lui laissant le choix de tout, tu récupères tout ce que tu as laissé traîner sur le canapé, tu jettes les emballages des choses que tu viens d’utiliser pour lui apporter les premiers soins, tu ranges, presque mécaniquement avant de te diriger vers le frigo et d’en sortir les plats cartonner pour commencer à réchauffer quelques trucs. « T’inquiètes pas, ça va vite, reste assis surtout ! » Avec ce coup à la tête, tu crains qu’il ne s’effondre, tiens, il ne manquerait plus que ça, aussi. Du coup, tu te presses, tu lui sers un grand verre frais, et puis, tu viens le poser sur la table, devant lui, avant de retourner chercher la nourriture que tu fourres sur un plateau et que tu reviens poser au salon. Là, enfin, tu cesses de t’agiter, et tu souffles un grand coup.

« Dis. T’as le numéro de téléphone d’Atalante, toi ? » Tu vis avec elle. Tu as presque honte de te rendre compte que tu n’as pas moyen de la contacter, juste parce que, tu n’as pas pris le temps de lui réclamer son numéro de portable. « Avec tout ça … je me dis que ce serait bien de s’assurer qu’elle va bien, non ? Au cas où. »
Eliwen Reinhold
Eliwen Reinhold
Messages : 115
Inscription : 13/06/2021
Faceclaim : Hitoshi Shinso (mha)
Happiness only real when shared. | ELIWEN. E701c09c23718b27cb7b762a57bfb88c
https://www.pinterest.fr/Jean_Fanfan_Bruitages/oc-adieu-eliwen/https://adieu.forumactif.com/t194-take-me-along-eliwenhttps://open.spotify.com/playlist/70vx5rO4vsdof3X8s9Us4L?si=1a6674569a9746b7
Assoupi

Happiness only real when shared. | ELIWEN. Empty Re: Happiness only real when shared. | ELIWEN.

Sam 28 Aoû - 19:14

Happiness only real when shared
??h?? - les CDC
appartement
@Vega Echeverría

Il n’y a pas à dire, ça lui fait du bien à Eliwen, de boire et manger. Un petit peu, tout doucement, parce qu’il ne sait pas trop comment son corps va physiquement réagir, mais moralement, ça a un effet plutôt positif. C’est chaud. Rassurant. L’inverse de ce qu’il a vécu. Merci.. Qu’il lui dit, en reposant son verre d’eau après avoir bu une petite gorgée. Une gorgée d’eau pas spécialement bonne, parce que le goût métallique du sang est encore présent dans sa bouche, mais ce n’est là qu’un détail. Tu me diras combien je te dois pour ça.. D’un faible geste, il désigne le plateau que Vega vient d’apporter, il sait bien Eliwen, que les plats à emporter, c’est pas toujours donné, et qui plus est, il se sentirait mal de ne pas participer. D’autant plus avec tout ce qu’elle a pu faire jusqu’à maintenant pour lui…

Son numéro ?. Voilà que Vega se met à parler de Atalante. Eliwen a soudainement un peu honte, parce qu’avec tout ce qui vient de se passer, il a complètement oublié Atalante, et le fait que peut-être, elle dormait dans la pièce à côté ? Mais puisque Vega pose la question, c’est que ça ne doit pas être le cas… Oui… Je l’ai sur mon téléphone.. Bien qu’il ne l’ai jamais vraiment appelé ou envoyé de messages… Les seuls échanges devaient remonter à l’époque où il l’a contacté pour louer l’appartement avec elle… Et puis, vient la dernière phrase de Vega. Une phrase qui fait l’effet d’une bombe, dans le cœur de Eliwen. Bien évidemment, si elle n’est pas là ce soir, c’est qu’elle est quelque part dehors. Eliwen espère de tout coeur qu’elle est bien enfermée à double tour, en sécurité avec au minimum toute une armée avec elle ; mais il ne peut s’empêcher aussi d’imaginer tous les scénarios possibles et inimaginables. Il revoit l’homme - le géant - enfin, c’est plutôt son regard qu’il voit ; son rythme cardiaque s'accélère à nouveau. Oui… Oui, il faut qu’on s’assure qu’elle aille bien..

Du regard, Eliwen cherche où son sac peut bien se trouver. Malheureusement pas à sa portée. Et quand bien même, la sécurité d’Atalante puisse être primordiale par rapport au reste, Eliwen se retrouve à être obligé de compter sur l’aide de Vega à nouveau, son corps refusant de fournir l’effort de se lever pour aller chercher son sac… Je m’excuse de te déranger encore… Je… Mon téléphone est dans mon sac, sac que Eliwen désigne du regard, posé à l’arrache proche de l’entrée, ça ne te dérange pas d’aller le chercher ? On sera plus rassurés, comme ça….

Invité
Anonymous
Invité

Happiness only real when shared. | ELIWEN. Empty Re: Happiness only real when shared. | ELIWEN.

Mer 29 Sep - 20:18
soirée ; appartement.@ELIWEN REINHOLD




 
L'inquiétude s'est déjà installée en toi. Tu ne le sais pas encore, Vega, mais, avec tout ça, elle deviendra probablement chronique. Toi qui voit toujours les choses du bon côté, maintenant, à chaque fois tu vas sortir, tu es condamnée à imaginer les pires scénarios possibles … c'est triste, surtout pour toi, surtout pour ta bonne humeur et ta joie de vivre habituelle mais, si tu ne mérites pas de vivre tout ça, Eliwen, lui, ne méritait carrément pas ce qui vient de lui arriver, et rien de tout ça n'est de sa faute. D'ailleurs, c'est une chose que tu vas t'efforcer de lui rappeler, encore, et encore, aussi souvent que possible parce que tu refuses qu'il culpabilise pour quoi que ce soit, même si c'est sûrement un réflexe très humain.

En tout cas, c'est Atalante qui, étrangement, s'impose subitement dans tes pensées quand le calme choisit de revenir dans l'appartement que vous occupez tous les trois depuis plusieurs semaines, maintenant. Elle n'est pas ici, avec vous, à la maison, en sécurité, c'est forcément qu'elle est dehors et être dehors, c'est être exposée … peut-être en danger. Le sentiment qui s'installe au creux de ton ventre n'est pas agréable, il est acide et t'arraches une grimace alors que tu hoches sagement la tête et que tu te lèves à nouveau pour longer le couloir, la tête basse, et récupérer le sac d'Eliwen. Tu pourrais prendre le téléphone dedans, et ne ramener que ce qui vous intéresse, mais, tu n'apprécies pas de fouiller dans les affaires des autres alors, tu viens déposer le sac entier à ses côtés, pour le laisser récupérer l'appareil de lui-même. En fait, Vega, tu n'attends qu'une chose : le numéro. Il te tarde d'envoyer un message, ou de passer un appel, pour recevoir une bonne nouvelle de vôtre colocataire … une fois que ce sera fait, tu pourras souffler.

Tu te mets à grignoter, un peu, tu picores plus que tu ne manges en réalité, tes yeux passent de la table, sur laquelle sont posés vos assiettes et boissons, à Eliwen, tu guettes ses moindre gestes et puis, après plusieurs longues minutes, n'y tenant plus, tu ouvres enfin à nouveau la bouche. « Alors ? Tu l'as c'est bon ? Tu lui as envoyé un message ? Elle répond ? » Tu ne te rends peut-être même pas compte que tu es oppressante de par tes questions, mais il y a ce stress en toi, un stress qui, malheureusement pour toi, n'est probablement pas prêt de te quitter … « Je peux l'appeler si tu veux. Donne moi son numéro. » Tu viens ajouter, en attrapant ton téléphone et en ouvrant le clavier tactile, prête à composer à appeler Atalante.
Eliwen Reinhold
Eliwen Reinhold
Messages : 115
Inscription : 13/06/2021
Faceclaim : Hitoshi Shinso (mha)
Happiness only real when shared. | ELIWEN. E701c09c23718b27cb7b762a57bfb88c
https://www.pinterest.fr/Jean_Fanfan_Bruitages/oc-adieu-eliwen/https://adieu.forumactif.com/t194-take-me-along-eliwenhttps://open.spotify.com/playlist/70vx5rO4vsdof3X8s9Us4L?si=1a6674569a9746b7
Assoupi

Happiness only real when shared. | ELIWEN. Empty Re: Happiness only real when shared. | ELIWEN.

Jeu 30 Sep - 22:20

Happiness only real when shared
??h?? - les CDC
appartement
@Vega Echeverría

C’est qu’il s’en veut, Eliwen, de demander encore de l’aide à Vega, pour aller chercher son téléphone, mais il n’en a pas spécialement le choix. Et maintenant, en plus d’avoir à gérer sa souffrance, vient s’ajouter ce mauvais pressentiment par rapport à Atalante. Oh, c’est qu’il s’en veut, Eliwen, de ne pas lui avoir demandé plus tôt à Vega, si elle savait si leur autre colocataire allait bien… Mais il est trop tard maintenant, pour avoir des remords. Merci.. Qu’il souffle, Eliwen, lorsque Vega vient poser le sac prêt de lui. Avec ses mouvements assez lents - mais néanmoins, le plus rapidement qu’il le puisse - il attrape son téléphone. Il fait défiler la liste des contacts, jusqu’à tomber sur l’intéressée en question. Il pianote alors quelques mots rapidement.


Salut Atalante, tu vas bien ?

Désolé de te déranger si tard

00h53


Le message est envoyé. Eliwen reste devant son téléphone, à attendre une réponse. Il commence un peu à s’en vouloir, peut-être l’a-t’il déranger alors qu’elle dort chez un ami ? Ou peut-être pas, et qu’elle court un terrible danger ? Il ne sait pas, Eliwen. La cohabitation entre ces deux sentiments est assez délicate, d’autant plus qu’il doit aussi se gérer lui-même. Après plusieurs minutes qui lui paraissent interminables, Eliwen s’apprête à poser le téléphone, et attraper un quelque chose à grignoter. Mais Vega l'interpelle avant. Un flot de questions, qui lui donne une certaine migraine ; mais il ne montre rien, Eliwen. Oui… Mais je n’ai pas de réponse.. Pas encore de réponse, qu’il se persuade lui-même Eliwen. Qu’il veut se persuader. Et puis, Vega se propose de l’appeler. D’accord…. Il dicte alors, un à un, les numéros du téléphone à Vega.

Et sitôt fait, il se sent un peu… Libéré. C’est égoïste que de dire qu’il laisse maintenant la tâche à Vega se voir si Atalante va bien, mais c’est un peu ce qu’il fait Eliwen. Il n’en a pas la force. Il n’en a plus la force. Il est fatigué… Je… je vais m’allonger.. Péniblement, il se lève, Eliwen. Il va en direction de sa chambre, en s’accrochant à chaque meuble, chaque mur sur son chemin. Appelle-moi, si tu as des nouvelles.. Qu’il espère bonne. Mais là, Eliwen, il veut dormir. Se reposer. Oublier. Oublier. Se réveiller de ce cauchemar…

Contenu sponsorisé

Happiness only real when shared. | ELIWEN. Empty Re: Happiness only real when shared. | ELIWEN.