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Assoupi
Take me along ❯ Eliwen.
Lun 14 Juin - 0:22
Le Eliwen que tout le monde observe est un jeune homme qui est désintéressé de tout. Discret au possible, il fait toujours tout pour ne pas se faire remarquer ; ce n’est certainement pas lui qui viendra demander de l'aide, qui viendra spontanément vers les autres, qui donnera des conseils. Non. Rien de tout cela. Eliwen présente juste une attitude… Démotivée. Désintéressée.
C’est un grand perfectionniste. Tout ce qu’il entreprend, il veut le réaliser à la perfection. Il voit toujours le moindre défaut de ce qu’il fait, le moindre défaut sur lui, le moindre défaut sur ses paroles. Et il n’aime pas ça. Ce qui lui donne presque un côté snob, à toujours vouloir être parfait, voire même surpasser les autres. Ce n’est pas pour autant qu’il s’en vante, bien au contraire. Mais il a toujours été éduqué avec l’optique qu’il devait être parfait, sans défaut, supérieur aux autres autant physiquement que mentalement. Raté, ce n’est pas le cas. Et Eliwen le sait. Alors il fait de son mieux pour paraître parfait aux yeux des autres.
Gauche et maladroit question relation sociale. Il ne sait pas très bien communiquer avec les autres humains. Il aura des réactions souvent peu conventionnelles. Mais la raison est qu’en réalité, il n’a que très peu eu l'occasion de pouvoir nouer des liens avec les autres.
Il ne connaît pas le concept d’accorder confiance à quelqu’un, ou de donner sa confiance ; il ne sait pas saisir les différents stades d’amitié, la limite connaissance - ami est un quelque chose de très floue pour lui. Il ne sait pas engager de sujets de conversations ; lui ayant toujours fait comprendre que sa présence dérangeait, et que le seul moment où il était toléré, c’était quand il ne bougeait pas, et ne parlait pas.
Puis, de toute façon, c'est quelqu'un de très indépendant. Il a appris à vivre par lui-même et à ne compter sur personne.
Eliwen est aussi dislexsique, et gaucher. Deux choses dont il a honte, car on lui a appris à avoir honte. Il les cache, ces deux soi-disant défauts. Du mieux qu’il peut. Mais… On s’en rend très vite compte. A son grand désarroi.
Il a globalement très peu d’optimisme dans la vie. A dire vrai, on ne lui a jamais trop montré qu’il pouvait en avoir. A tel point qu’entre tout, on le considère souvent comme “le gars qui fait toujours la gueule”.
Après, il existe le vrai Eliwen. Celui qui est caché. Celui qui n’est présent que quand il est seul. Que dans les moments où il peut réellement s’exprimer. Un jeune homme un poil trop énergique et impulsif ; mais néanmoins agréable. Le genre de gars sur qui on peut compter quand on l’a en ami ; qui pourrait presque réussir à donner le sourire aux autres à condition qu’il arrive à l’avoir d’abord lui-même. Mais bon, avant d’en arriver-là, faut encore lui montrer que Eliwen a le droit de s’ouvrir, et qu’il n’est pas l’élément gênant dont on lui a toujours collé l’étiquette.
« Oui, maman ! »
Excité par ce qu’il l’attendait, le petit garçon sauta de sa chaise, et se rua vers la cuisine, non sans manquer de se prendre le coin de la porte en pleine poire. Mais qu’importe la douleur, il était bien trop impatient. Les dîners entre adultes avec des “personnes importantes” comme disait ses parents étaient bien trop long et ennuyeux quand on a six ans ; et la seule motivation à rester bien sage et en place était la perspective du dessert. Gourmandises enrobées de divers parfums, c’était le pêché mignon du garçon.
Alors Eliwen arriva dans la cuisine, quelques secondes après sa grande sœur. Le regard pétillant de joie à l’idée qu’il n’allait plus attendre pour enfin goûter ce dessert tant attendu.
Mais tout ne se déroula pas comme initialement prévu. Sa grande soeur préféra attribuer au petit Eliwen une tâche bien trop difficile. Qu’un petit corps comme celui qu’il avait ne pouvait juste pas accomplir. Mais lui, il ne s’en préoccupait pas sur l’instant. Forcément, à cet âge, on est incapable de savoir ce qu’on est capable de faire et ce qu’on est incapable de faire ; et puis, si un grand dit qu’on peut le faire, c’est qu’on peut le faire, non ? Non ?
Il avait beau avoir attrapé le plateau contenant les desserts de ses deux mains, il trébucha à cause du poids. Foutu, le dessert. Foutu, les habits du garçon. Mais le pire restaient les regards de jugement de ses parents. En vitesse, il retourna en cuisine, chercher de quoi nettoyer. Mais Eliwen ne revient jamais nettoyer. D’un oreille, il avait entendu sa mère s’excuser auprès des invités, leur disant “qu’il était un peu diminué” ; et sa sœur qui passa à côté de lui, sifflant un simple “imbécile”.
Le cœur lourd, les yeux humides, il courut en vitesse dans sa chambre. Pourquoi quoi qu’il fasse, personne ne le soutenait jamais ? Personne n’était jamais de son côté ? Personne n’avait eu une parole gentille à son égard ?
Pourquoi n’était-il pas parfait, comme on le voulait ? Qu’est-ce qu’il n’allait pas chez lui ?
On a attendu de lui qu’il soit parfait. Les meilleurs résultats scolaires. La plus belle tenue en public. Un langage sans aucune faute. Qu’il soit l’exemple de tous, et jalousé par les autres. Sauf que Eliwen n’est pas comme ça, oh que non. Déjà, ça a mal commencé. Gamin trop curieux aux yeux de ses parents, ce n’était vraissemblablement pas une bonne attitude que de poser des questions sur tout et n’importe quoi. Et puis, il a été diagnostiqué dyslexsique. La goutte de trop. Jamais assez parfait aux yeux de ses parents. Il devait toujours pouvoir faire mieux que la fois d’avant.
Il devait aussi savoir jouer du piano. Parce que c’est noble le piano. Mais Eliwen a pas l’oreille musicale. Il n'est pas patient. Il préfère aller jouer dehors, courir dans la cour, jouer avec les enfants de son âge, lire des livres d’aventure dans lesquels ses héros partent dans les cieux, où encore sous la mer, où au cœur d’un volcan. Des trucs d’enfant. Des trucs qui donnent des rêves. Pas du piano, ça, ça ne l'intéresse pas. Et pourtant Eliwen se doit d’être parfait, alors il repousse ses envies et ses rêves, pour être parfait. Mais être parfait pour qui ? Certainement pas pour lui.
Puis l’enfance qui ne ressemble pas à une enfance. Déménagement sur déménagement. Il a parcouru l’Allemagne entière. Il est allé partout. Mais surtout dans tous les internats possible. Des établissements de luxe, des établissements pour enfants parfaits, comme on lui disait. Mais où lui, il devait être encore plus parfait.
Parfait. Ils n’avaient que ce mot à la bouche. Et Eliwen n’en pouvait plus. Il a jamais eu d’ami, jamais eu de vie sociale. Il passait ses vacances à l’internat, où seuls les gardiens et jardiniers lui tenaient compagnie.
Alors ouais, on ne s'étonne pas qu’il ait fait des conneries dans sa jeunesse. Des fugues. Traîner avec des gens pas nets qui profitaient de sa jeunesse et de sa naïveté.
Mais même en faisant le con, même en faisant tout l’inverse de l’enfant parfait ; jamais Eliwen n’est parvenu à faire décrocher à ses parents ne serait-ce qu’un regard agréable à son égard. Ne serait-ce qu'une demi seconde d’attention.
La veille, Eli s’est endormi sur le canapé. La télé allumée sur un film vieux de vingt ans. Un film qui retrace l’histoire d’une personne qui n’avait pas grand chose à perdre de sa vie. Et quitte à ne plus rien avoir à perdre, pourquoi ne pas partir à l’autre bout du monde, hein ?
« Putain, Eli, réveille-toi ! », la voix était grave, et venait le tirer de son paisible sommeil.
« Mais tu veux quoi, bordel, laisse moi dormir, c’est même pas cinq heure du mat. »
« J’ai fait une connerie, on doit partir, enfin, tu dois partir. Putain Eli, te rendors pas et dégage de cette maison en vitesse ! ».
« … Ok. ». Un mot. C’était le dernier mot qu’avait adressé Eli au type qui l’hébergeait occasionnellement. Eli ne connaissait même pas son prénom, c’était un type louche, mais gentil. Bref. Il le jetait à la porte, ce n'était pas la première fois.
Mais cette fois, Eli allait vraiment partir. Loin. A croire le film qui l’avait bercé l’avait inspiré. Peu de temps après il avait un billet. Pour aller à l’autre bout du monde. Sans doute pas pour vivre la meilleure vie ; mais y a pas une chanson française qui dit qu’au pire, quitte à être dans la misère, elle est moins pire au soleil ? Genre une île, c’est un peu le soleil non ? Et en plus ils promettaient aux étudiants d’avoir la nationalité de l’île. Parfait.
C’est ainsi que Eli partit en direction d’Astéria. Sans dire un mot. Sans se retourner. De toute façon, il n’y avait personne pour le retenir, personne qui ne s'inquiérait de son absence avant un moment. La seule chose au pouvoir on allait s’inquiéter, c’était si jamais il venait à salir le putain de nom de famille de Reinhold.
Vraiment un nom de merde.
❯ Généralement surnommé Eli, ou Ewen. Rare sont les personnes qui l’appellent par son prénom complet.
❯ Il a un sacré accent allemand. Il ne passe clairement pas inaperçu. De la même façon aussi, il aime bien insulter les gens en allemand. C’est bien, personne ne comprend ici. Puis de toute façon, il a juste à dire “ouh, le soleil brille aujourd’hui” dans sa langue natale, que les gens prennent ça pour une insulte ; parce que croyance populaire qu’on a l’impression que chaque mot allemand est une insulte. C’est vrai, c’est un peu drôle.
❯ Il est gaucher. Mais on lui a appris que c’était pas beau d’être gaucher. Alors il est un peu ambidextre. Mais vraiment pas doué de sa main droite. Pourtant, vous allez toujours le voir écrire de sa main droite.
❯ Il sait très bien dessiner. Surtout des portraits. Ce n’est pas rare qu’il vienne dessiner le portrait de quelqu’un sans qu’on le lui demande.
❯ Très doué dans l’exercice du lancer de couteau. Au début, ça a commencé avec des fléchettes. Ça a fini avec des couteaux. Bizarrement, il est encore plus doué quand la cible représente quelqu’un qu’il n’aime pas… Parfois ça surprend, mais ça reste un hobbie comme un autre.
❯ C’est un vrai cordon bleu. Il peut faire environ n’importe quel plat sans le rater. C’est pas toujours beau - bien qu’il essaye au maximum que ce soit parfait - mais c’est toujours très bon.
❯ Il sait danser la tektonik comme personne. Mais ça, personne ne le sait.
Non.
Croyez-vous au destin ?
Non.
Une créature vous guette;
Que faites-vous ?
Ca arrive, c'est la vie. Il ne fait rien de spécial, soit il l'ignore soit... Eh ben tout dépendra de son attitude à vrai dire.
Êtes-vous redevable ?
... Oui.
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Re: Take me along ❯ Eliwen.
Lun 14 Juin - 0:30
Je.
Cette esthétique de fiche jpp
j'ai hâte d'en savoir plus !
Cette esthétique de fiche jpp
j'ai hâte d'en savoir plus !Ceylan Alterra
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Re: Take me along ❯ Eliwen.
Lun 14 Juin - 16:23
OH GOD. Ce tout début de fiche m'a juste fait mourir de rire. C'est tellement "ton pote edgy qui fait tout le temps la gueule" non ? Il me donne grave cette vibe, j'adore. J'ai hâte d'en savoir plus !
Invité
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Re: Take me along ❯ Eliwen.
Lun 14 Juin - 19:33
FUTUR COLOC ! 
Hâte d'en découvrir pluuuus, j'aime aussi beaucoup la colorimétrie (même si le couteau doit rester loin, on est d'accord hein).
Hâte d'en découvrir pluuuus, j'aime aussi beaucoup la colorimétrie (même si le couteau doit rester loin, on est d'accord hein).
Eliwen Reinhold
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Re: Take me along ❯ Eliwen.
Mer 16 Juin - 18:41
Merci tous !
Sen Ishida
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Re: Take me along ❯ Eliwen.
Jeu 17 Juin - 14:49
Je suis vraiment touché par Eli en vrai ? Je m'attendais pas à ce qu'il me touche autant, au final. Je veux absolument te réclamer un lien avec Sen, je me dis qu'ils se sont très probablement croisés à la fac, ils doivent être dans des bâtiments pas très loin l'un de l'autre, et puis ils se font tous les deux bolosser sur leur accent et tout et pourquoi je te propose un lien alors que je te valide ,,,, OUI DONC. Il me semble vraiment très intéressant, j'ai hâte de le voir en action, j'espère qu'il ne lui arrivera rien de grave,,,
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www . Rp avec un pnj (Lancer un rp avec une étoile)
www . Je veux rp ! (Annuaire des rps libres et autres)
Et surtout, n'oubliez pas de tenir votre profil à jour et de le remplir un maximum !