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Benjamin Baldwin
Benjamin Baldwin
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Dim 5 Sep - 15:19



«Je peux savoir ce que vous faites ici?»
[RP-C02-01]

PARTENAIRE(S): @Fray Yharnam
DATE: 06/09/21
LIEU: Appartement 89 (A. Valentine) – Complexes scolaires



C’était le premier jour de la rentrée administrative et Benjamin avait retrouvé son poste avec un certain soulagement. Il commençait à tourner en rond comme un lion en cage; et si revoir Hego la veille lui avait fait beaucoup de bien, il n’était pas pour autant libéré de ses inquiétudes. Se replonger dans le travail allait lui permettre de se changer les idées, espérait-il. Un espoir bien étrange quand on sait que ses inquiétudes étaient justement liées à l’université, et il se rendit bien vite compte de cette erreur de jugement.

– L’appartement de fonction de monsieur Valentine va être réaffecté?

Il n’aurait pas dû être si surpris: le professeur d’histoire astérienne n’avait pas donné signe de vie depuis très exactement huit mois et deux jours. Andromède Valentine n’étant rien de moins qu’un expert dans son domaine, trouver un·e remplaçant·e à la hauteur avait été tout simplement impossible. Les partiels de la semaine du 11 janvier furent pour le moins acrobatiques, les étudiant·e·s avaient manifesté, avec raison, leur mécontentement… Pour le secrétariat pédagogique, cette période n’avait pas été des plus amusantes, Benjamin avait fait des insomnies à tenter de trouver une solution. Les mois passant sans aucune nouvelle, l’abandon de poste avait finalement été prononcé et le licenciement pour faute grave officialisé peu avant l’été. Il était donc logique que l’appartement de fonction soit déménagé au profit de quelqu’un d’autre, l’université ne pouvant se permettre de gâcher de l’argent et de l’espace.
Profitant de sa pause de midi, Benjamin alla chercher le dossier du professeur. Il le feuilleta presque sans le regarder, il le connaissait par cœur, la fiche de renseignement, le bulletin de salaire annulé avec la copie du courrier envoyé par le service comptable, les documents qu’il avait lui-même rempli, il pourrait réciter tout cela les yeux fermés. Bien sûr, aucune nouvelle information n’était apparue pendant la nuit. La magie, ça n’existait pas. Il poussa un soupir en remettant le dossier à sa place.
Une idée lui vint, une idée qui le plongea dans quelques minutes d’intense réflexion. D’ici la fin de la semaine, tous les effets personnels de Valentine allaient finir à la benne pour que le ou la nouvel·le occupant·e puisse s’installer. Et dans ces affaires personnelles, il y avait peut-être… des indices? À sa connaissance, aucune fouille n’avait eu lieu: la disparition du professeur n’avait pas été jugée inquiétante par la police, aucune enquête n’avait été ouverte, aucun avis de recherche, il était un adulte autonome qui avait le droit de s’évanouir dans la nature si cela lui chantait. Mais si rien ne l’empêchait d’entrer dans cet appartement, rien ne l’y autorisait non plus; cela outrepassait non seulement ses fonctions mais aussi la morale, le respect de la vie privée.
Depuis le début de l’année, Benjamin se sentait de plus en plus tiraillé entre sa conscience professionnelle et ses tripes qui lui hurlaient que quelque chose n’allait pas. Andromède Valentine, Madison Celestial, les disparu·e·s de juillet, ces drames évoluaient dans des sphères où l’administration universitaire ne pénétrait pas, ne pouvait pas agir. Il était bloqué, pieds et poings liés, avec cet instinct qu’il fallait agir maintenant ou voir la situation empirer. Mais quelle légitimité avait-il, lui, Benjamin Baldwin, à faire quoi que ce soit? On lui avait déjà reproché par le passé son excès de zèle, son investissement trop important dans certains cas difficiles, il ne pouvait pas simplement sauter la barrière, s’improviser héros.
Bon. Admettons qu’il aille juste jeter un coup d’œil: quelle raison évoquer, quelle excuse trouver? Le plus simple était encore de ne pas en parler: et si d’aventure on venait à l’interroger, il n’avait aucun doute quant à sa capacité à improviser une explication que son regard de pierre viendrait consolider. Il n’aimait pas en abuser, mais son autorité – réelle ou perçue – avait un fabuleux pouvoir de conviction sur certaines personnes.

– Bonjour, madame Charles. Pourrais-je avoir le double du logement de fonction de monsieur Valentine, s’il-vous-plaît?

À la dernière seconde, il décida de ne rien ajouter: une personne qui se sait dans son bon droit ne se sent pas le besoin de se justifier. Et madame Charles, la concierge du campus, n’avait aucune raison de soupçonner le si probe secrétaire pédagogique: elle lui tendit la clef sans poser de question, trop occupée à réfléchir à un mot de sept lettres correspondant à la définition SONT PASSÉES À TRAVERS LES MAILLES («sassées» pensa Benjamin, et il avait raison).
Le précieux sésame en main, il monta les escaliers pour l’aile des enseignant·e·s. D’un pas rapide et silencieux, il gagna la porte qui portait encore la plaque au nom d’Andromède Valentine. Il fit tourner le clef dans le serrure, entra, referma soigneusement derrière lui, alluma la lumière. À l’intérieur, rien n’avait bougé depuis janvier.
Je ne devrais pas me mêler de ça. Je ne devrais pas être là.
Ces pensées ne l’empêchèrent pas de tirer la chaise pour s’asseoir au bureau. Par où commencer? Le premier tiroir ne contenait que de la papeterie, des enveloppes, des stylos neufs dans différents coloris, une boîte de trombones. Le deuxième était vide. Le troisième, fermé à clef. Benjamin jura silencieusement. Il se releva, alla à la bibliothèque. Des rayonnages et des rayonnages de livres sur l’histoire d’Astéria, certains visiblement usés, dos fatigués et pages cornées. Il en feuilleta quelques uns, s’arrêta sur des passages soulignés, des notes dans la marge. Je me disperse. Il faut que je sois plus méthodique. Je ne sais même pas ce que je cherche. Il reposa le livre, retourna au bureau. La serrure de ce troisième tiroir allait être forcée quand la benne viendra, mais il n’aurait pas l’occasion d’intercepter son contenu… Que faire, que faire?
La porte, dans son dos, s’ouvrit en grand.

Benjamin H. Baldwin
Fray Yharnam
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Dim 5 Sep - 18:07

moi et le diable

12:30 - complexe universitaire (appt 89) - benjamin baldwin

Alors que tes pas te mènent par habitude au logement de fonction, ton coeur est lourd. Ce n'est pas habituel pour toi de te laisser aller à tes émotions, Fray, mais cette fois-ci tu ne peux retenir le voile sombre qui se dépose sur tes yeux. Tu as garé ta moto à quelques mètres de là et tu progresses jusqu'au numéro 89, ton casque sous le bras. Tu n'as pas envie de venir. Tu n'as pas envie de constater : le silence, la poussière qui s'accumule. Chaque jour que Dieu fait, tu te prends à espérer que ce cauchemar s'arrête. Peut-être que ce n'était qu'une blague. Peut-être que tu n'es qu'en train de rêver.

Mais la réalité est tout autre, mon cher Fray; demain, l'appartement 89 allait être passé au peigne fin, les affaires qui s'y trouvent emmenées, jetées, détruites. Un compte à rebours sonne insouciamment dans ton crâne, comme une alarme anxieuse. Il ne te reste qu'une journée pour faire place neuve, pour récupérer ce que tu dois transférer dans ton propre appartement avant que cela ne te soit enlevé. Ne vous soit enlevé. Cet appartement, tu y as passé des heures. Tu n'y as pas grandi, comme la maison principale, celle un peu éloignée du centre-ville. Mais ici, c'était là que tu passais tes pauses entre deux cours, c'était ici que tu révisais, toi, quand tu n'étais pas affairé avec tes filleules qui prenaient le plus clair de ton temps - lorsque tu étais toujours présent et actif à la faculté. Depuis que tu étais parti, de l'eau avait coulé sous les ponts. Les mois s'étaient écoulés, lentement mais sûrement, ou peut-être trop rapidement parfois, et toi tu n'avais pas reposé le pied dans l'appartement, à part pour quelques occasions. La maison principale t'angoisse, mais l'appartement 89, c'est autre chose. C'est le fantôme de ton échec, le spectre de tes peurs. Si tu t'écoutais tu ferais tout brûler.

Mais pour l'heure, la mine sombre, tu glisses ton double de clés dans la serrure et tournes deux fois - tu prends cette habitude de ton paternel, qui t'a toujours embêté pour fermer les portes à double tour. On ne fait pas de tour simple, c'est trop facile à crocheter. Tu le sais bien.

Tu te retrouves idiot devant une porte fermée à clés, en fait. Les mécanismes complexes de ta matière grise s'activent à une allure folle alors que tu contemples la porte, qui te fixe en retour, impassible et cachant bien des secrets, comme on s'y attendrait d'une porte. Tu es certain d'avoir fermé à clés la dernière fois que tu es passé à l'appartement, dernière fois qui remonte à des lustres. Tu fronces les sourcils. Et une sueur froide te prend. Si tu étais naïf, tu te serais jeté à l'intérieur avec l'espoir fou et stupide de le revoir. Une partie de ton cerveau s'échauffe, maladroite comme un chien fou. Peut-être qu'il est là, derrière la porte. Peut-être qu'en entrant dans l'appartement 89, tu le verras, il sera là. Ou peut-être passait-il chercher les dernières affaires avant de disparaître pour de bon, sans te prévenir. Après tout, pourquoi ne t'a-t-il pas encore prévenu de son retour ? De sa venue ? Non, Fray, tu en es persuadé, ce n'est pas Andromède Valentine qui se cache derrière cette porte nouvellement verrouillée.

Tu pourrais appeler la police. Mais ce serait mal te connaître. Ce qui te fait du tort, tu le supprimes toi-même. Ceux qui te blessent, tu les fracasses avec tes propres mains. Tu déverrouilles lentement la porte, tâtonnes avec le verrou pour être silencieux et passe la tête dans l'encadrement de l'entrée. Personne dans le vestibule, en fait la lumière du couloir n'est même pas allumée. Tu commences à te dire que tu deviens paranoïaque en plus d'être con - quand tu te rends compte que la lumière du salon, cela dit, est allumée, elle. Ta main se pose sur ton arme, à ta ceinture cachée sous ton sweatshirt, plus par réflexe qu'autre chose. Tu n'as pas peur, non; tu es d'un calme olympien alors que tu t'avances et que tu poses ta main sur la porte entrouverte du salon. La silhouette que tu distingues par la vitre brouillée de la porte n'est pas celle d'Andromède, que tu reconnaitrais entre mille. Il y a un inconnu.

Il y a un feu qui s'allume en ton sein alors que tu observes, depuis les ténèbres, cette silhouette floutée. C'est un feu de rage, de protection, de... frustration, peut-être. De la déception. Tu aimes croire la flammèche stupide qui luit dans ton crâne, celle qui était persuadée que c'était lui qui était retourné à la maison. Tu détestes croire l'enfant stupide que tu es encore un peu. Parce qu'il a toujours tort. Alors tu ouvres d'un coup la porte du salon, d'un geste ample tu l'ouvres en grand. Et tu grognes.

Je peux savoir ce que vous faites ici ? tu entonnes, sombre et tu l'espères, en fait non, tu n'en doutes pas, intimidant... avant d'ouvrir de grands yeux, parce que tu connais la personne qui se tient dans le salon, au bureau d'Andromède. A ton bureau, presque, même. Que... Monsieur Baldwin ? Et tu te permets cette pensée : qu'est-ce qu'il fout là, lui ?

Benjamin Baldwin
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Lun 6 Sep - 13:10



«Je peux savoir ce que vous faites ici?»
[RP-C02-02]

PARTENAIRE(S): @Fray Yharnam
DATE: 06/09/21
LIEU: Appartement 89 (A. Valentine) – Complexes scolaires



– Je peux savoir ce que vous faites ici?

Quand la voix s’éleva derrière lui, Benjamin n’eut d’autre choix que de sursauter: même le plus grand des sang-froid ne pouvait museler l’instinct animal, et quoi de plus animal que la peur. Il se retourna vivement, le regard plus polaire que jamais.

– Que... Monsieur Baldwin?
– …

Derrière la façade impassible aussitôt recomposée, le cerveau tournait à plein régime. Fray Yharnam. Benjamin n’avait besoin d’aucun effort pour se souvenir de son dossier scolaire, les faits se déroulaient d’eux-même. Étudiant d’honneur, double cursus droit-histoire astérienne, tuteur impliqué, trop impliqué, toujours fourré dans ses pattes à faire des démarches à la place de ses camarades et filleul·e·s. Mais malgré son parcours brillant et son implication dans la vie du campus, Yharnam avait abandonné ses études du jour au lendemain… Un léger trouble le fit ciller. Fray avait disparu au même moment qu’Andromède Valentine, et voilà qu’il réapparaissait à l’université après des mois, très précisément dans l’ancien appartement du professeur…
La tension dans l’air était palpable. Ni l’un ni l’autre n’était censé être là et l’un comme l’autre le savait pertinemment. Benjamin, compte tenu de son statut, avait l’avantage et comptait le conserver; mais Yharnam, il en avait à présent l’intime conviction, était lié à cette affaire et possédait des informations. Il lui fallait avancer ses pions avec précaution: non seulement le jeune homme qui lui faisait face était d’une intelligence redoutable, mais il n’était pas le genre de personnalité que l’autorité matait, au contraire. Pour cette raison, leurs échanges passés – bien que toujours cordiaux – avaient pu provoquer quelques étincelles.

– Je me permet de vous retourner la question, monsieur Yharnam. Si je ne m’abuse, vous n’êtes plus étudiant et je ne pense pas devoir vous rappeler qu’en vertu de notre règlement intérieur, l’accès au campus de l’université ne vous est plus autorisé – a fortiori ce bâtiment-ci.

Avant d’en savoir plus sur la situation, ne pas baisser sa garde. Établir l’ascendant hiérarchique, renforcer sa légitimité en contestant celle de l’autre, mais sans avancer encore d’explication: encore une fois, une justification trop hâtive sonnait toujours suspecte. Ce n’était pas leur première joute verbale, il savait que Yharnam n’allait pas apprécier son ton mais que ce n’était pas encore suffisant pour mettre le feu aux poudres. Cela étant dit, il jouait avec le feu: le contexte actuel était trop étrange pour qu’il puisse y appliquer une logique extérieure.

Benjamin H. Baldwin
Fray Yharnam
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Mer 15 Sep - 9:02

moi et le diable

12:30 - complexe universitaire (appt 89) - benjamin baldwin

Tu es sur la défensive, ta moue est presque trahie. Tu observes le gratte-papiers en face de toi, les yeux plissés. Hérissé, crocs et griffes sortis, ta silhouette se dessine contre les ténèbres du couloir derrière toi. Tes yeux brillent d'une lueur protectrice, enragée, en réalité tu es prêt à bondir sur celui qui fait du tort à ce qui t'appartiens. Et tu sais que si tu mords, Fray; alors tu ne lâcheras pas. Tu ne veux pas lâcher. Tu refuses.

Tu regardes Monsieur Baldwin réfléchir, tu vois les rouages de son cerveau s'activer à mille kilomètres à l'heure alors qu'il cherche une justification, une excuse, une raison, quelque chose. Oh, pauvre Fray. Tu sais déjà ce qu'il fait là, tu viens de t'en rendre compte, et ça ne te plaît pas. Il est là pour une raison que tu connais bien; la fouine cherche... Andromède. Quoi que ce soit qui se rattache à tout ce qui représente Andromède. Comme si l'homme était un tout plus qu'un humain. Bien que tu n'avais jamais eu le moindre espoir là-dessus, c'est maintenant confirmé: l'administration n'en sait pas plus que toi sur l'affaire. Andromède s'est bel et bien volatilisé en ne prévenant personne. Pour son amour de l'administration, ça t'aurait surpris qu'il les prévienne eux, de toutes façons, plutôt que toi.

Tu fronces les sourcils lorsque l'autre homme essaie de t'incriminer pour mieux s'en sortir, et en réponse tu poses calmement ton casque de moto sur le buffet - tentative de s'affirmer, de s'installer dans l'espace où tu viens de pénétrer. Tu es dans ton bon droit. Tu croises les bras.

Me la faites pas, tu déclares. Je suis étudiant aux yeux de la fac et des services du campus jusqu'à ce que je sois désinscrit en fin d'année scolaire, déjà. Ensuite, j'ai des affaires à récupérer ici avant qu'elles soient emmenées et détruites demain, alors pour commencer j'ai bien plus le droit que vous de foutre les pieds ici, et pour terminer je suis vraiment pas d'humeur, alors soit vous me dites ce que vous foutez là et on en discute soit j'appelle les flics. Quelle menace. Tu soupires. Ce n'est pas une guerre que tu as envie de mener, mais il faut que tu gagnes. Finalement, tu décides de ne pas perdre de temps et continues sur sa lancée. Si vous cherchez une info sur Valentine, j'ai déjà retourné l'appart, et moi non plus je sais pas pourquoi il est parti ni où. C'est pas ici que vous trouverez quoi que ce soit.

Benjamin Baldwin
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Mer 22 Sep - 11:56



«Je peux savoir ce que vous faites ici?»
[RP-C02-03]

PARTENAIRE(S): @Fray Yharnam
DATE: 06/09/21
LIEU: Appartement 89 (A. Valentine) – Complexes scolaires



Benjamin resta silencieux, le temps que les paroles de Fray finissent de se diluer dans l'air lourd. Puis, calmement, il expira, ôta ses lunettes et en nettoya les verres avec soin.

– Article 5 du règlement des études de l'université de Polaris, relatif à l'année académique et aux horaires, paragraphe 1. « L’année  académique  débute  le  14  septembre  et  se  termine  le  13  septembre  de  l’année suivante ». Mais je ne sais pas pourquoi je prend la peine de dire tout cela, il apparaît que vous vous en souvenez parfaitement. Bien joué, monsieur Yharnam.

Benjamin, on finira par le savoir, était anglais. De son éducation britannique, il avait retenu l'importance du fair play, la marque de fabrique du parfait gentleman. Il ne lui importait pas d'être vainqueur, mais d'être juste; cela passait par savoir reconnaître une erreur ou une défaite.
Il remit ses lunettes pour mieux regarder Fray. Son espoir que l'étudiant puisse avoir des informations concernant Valentine venait d'être mouché, mais il ne laissa rien paraître de sa désillusion, au demeurant fort mince; cette piste était trop incertaine pour qu'il s'y soit attaché. Son regard balaya une nouvelle fois cette chambre muette qui refusait de leur livrer ses secrets – car il était certain qu'elle en avait. Elle devait en avoir.

– J'ai eu la nouvelle de la réaffectation ce matin-même. J'en suis – sans mauvais jeu de mot – très affecté. Monsieur Valentine était un professeur inestimable et sa disparition me préoccupe. Hélas, je ne suis qu'un secrétaire administratif. En l'absence d'enquête par les autorités, nous ne pouvons rien faire.

Il revint enfin à Fray, au casque de moto posé d'autorité sur le buffet comme pour marquer un territoire. Il repensa à ce qu'il avait dit, à propos d'affaires personnelles à récupérer avant que l'appartement ne soit vidé, au fait qu'il avait déjà tout passé au peigne fin à la recherche du plus petit indice. Bien sûr.

– Vous étiez proche d'Andromède Valentine, n'est-ce pas, monsieur Yharnam? Je sais qu'il a beaucoup fait pour vous, pour que vous puissiez étudier ici. Sachez que je regrette votre décision de quitter l'université. Tous vos camarades n'ont pas votre… vivacité d'esprit.

Benjamin H. Baldwin
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Sam 25 Sep - 21:15

moi et le diable

12:30 - complexe universitaire (appt 89) - benjamin baldwin

Les choses te paraissent aussi louches que limpides. Quel enfer, cet homme, Benjamin Baldwin. Tu n'aimes pas l'administration, Fray, tu ne l'as jamais aimé et tu apprécies rapporter que cela t'a été inculqué dans ton éducation - dans ta famille, en tous cas, selon la personne que tu considères être ta seule et vraie famille, l'administration ne sont qu'un ramassis d'idiots faits pour embêter et appréhender les petites gens, ceux qui sont d'ores et déjà en difficulté et que l'état astérien aimerait effacer de la carte. Mais lui, Monsieur Baldwin... tu as l'intuition qu'il est différent, notamment parce qu'il est impliqué et intelligent. Cela l'éloigne déjà monstrueusement de ses comparses gratte-papiers, et si cela faisait que tu l'appréciais à moindre mesure pendant ta scolarité à la faculté, maintenant, tu te méfies terriblement de lui.

Oh, bon sang, voilà qu'il te récite l'article relatif à votre "dispute". Tu le regardes, sidéré et, selon tes dires, sérieusement emmerdé. Quel était son problème, exactement ? Tu apprendras, peut-être, plus tard, que monsieur Baldwin était un homme britannique et cela t'arrachera un long soupir et une pensée dans les lignes de : je comprends mieux. Selon toi, le seul anglais sympathique à tes yeux était Riley, et ce dernier était décédé il y a peu. Désormais, l'Angleterre pouvait brûler, ça ne te faisait ni chaud ni froid.

Enfin bref. Tu écoutes avec attention ce que monsieur Baldwin a à te dire, parce qu'il pouvait toujours y avoir un indice, une bribe qui serait passé à côté de ses propres sens affinés. Mais il n'y a rien. Tu en retiens un soupir. Il te révèle ce que tu savais déjà; que l'administration ne savait rien et ne pouvait rien faire. Décidément. Ils n'usurpent pas leur réputation.

Ouais. Tu marmonnes, tu parais boudeur. Tu n'as pas envie de discuter, il faut l'avouer. Tu as simplement envie de récupérer tes affaires, peut-être pleurer un bon coup, peut-être fouiller de fond en comble l'appartement, et repartir. Pas discuter avec un homme qui s'était engouffré là illégalement. Tes épaules te paraissent lourdes. C'était presque mon tuteur légal. En tous cas j'le considérais comme ça. Mais bon, hein. Tu n'es pas en colère contre Andromède. Tu es juste seul. La fac c'était pas mon truc. Tu ajoutes faussement. Tu penses à Sen. Tu penses à ce qu'il t'a dit et ce qu'il ne t'a pas dit. Et puis maintenant j'ai d'autres choses à faire, tu déclares, évasif.

Benjamin Baldwin
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Mer 6 Oct - 16:39



«Je peux savoir ce que vous faites ici?»
[RP-C02-04]

PARTENAIRE(S): @Fray Yharnam
DATE: 06/09/21
LIEU: Appartement 89 (A. Valentine) – Complexes scolaires



– Je vois. Si vous estimez vous épanouir en-dehors de l'université, je ne peux qu'être heureux pour vous. Malgré tout, si l'envie vous prenait de vous réinscrire, il est encore temps. Votre… longue absence ne sera pas sans impact, notamment au niveau de votre bourse, mais il y a une solution à tout.

Une sensation d'amertume. La situation le renvoyait à son impuissance, au fait qu'il n'était qu'un homme, qu'un secrétaire, qu'il n'était que lui. Pas un héros. Pas un brillant détective capable de trouver, dans cette chambre qui le narguait, les indices qui lui permettraient de résoudre l'affaire Valentine. Rien de tout cela ne menait à quoi que ce soit. Autant l'appartement que Fray étaient réticents – pour ne pas dire ouvertement hostiles – à l'idée de livrer leurs secrets; de plus, le temps réglementaire pour sa pause déjeuner touchait à sa fin et il n'avait encore rien avalé. Il ne savait dire ce qui des deux était le plus frustrant.
Il se détourna du bureau, de la bibliothèque, pour rejoindre Fray, le dépasser, s'engager dans le couloir. Il avait autre chose à faire que de chasser le dahu ou, dans le cas présent, le professeur d'histoire astérienne. Il était venu dans cet appartement sur un coup de tête et, s'il n'avait pas trouvé tout ce qu'il espérait, il ne repartait pas non plus complètement bredouille; maintenant, Fray Yharnam faisait partie de l'équation. Arrivé sur le pas de la porte, il se retourna.

– Je ne sais pas ce que vous êtes venu chercher ici, monsieur Yharnam, mais j'espère que vous le trouverez.

Benjamin H. Baldwin
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Mar 12 Oct - 21:22

moi et le diable

12:30 - complexe universitaire (appt 89) - benjamin baldwin

Il y a quelque chose qui cloche chez ce monsieur Baldwin, tu songes en des termes moins élogieux. Quelque chose dont tu ne peux mettre le doigt dessus, quand bien même tu aurais activé et secoué chacun de tes neurones, quand bien même tu aurais dépoussiéré chaque hectare de matière grise que tu possédais. Tu ne peux que le regarder te dépasser et s'éloigner, et se faisant, ton regard se pose sur le tiroir verrouillé à clé, le troisième tiroir en partant du haut de mon bureau. Ta bouche s'entrouvre alors que tu plisses les yeux.

Vous essayiez d'ouvrir ce tiroir ?, tu demandes tout à coup, avançant vers le bureau. Je sais où est la clé. Tu ajoutes.

Tu sais où est la clé, oui. Tu l'as trouvée en fouillant, parce que c'est toujours ce que tu faisais, et ça a toujours été impossible de te cacher quoi que ce soit; mais pour une raison qui t'a toujours été inconnue, même après avoir trouvé la clé, tu n'avais jamais ouvert ce tiroir. Tu n'attends pas que M. Baldwin soit revenu dans le salon pour grimper sur le bureau et te hisser jusqu'à avoir une vision plus claire de ce qui se trouve au dessus de la bibliothèque calée à côté du bureau. Une clé y est déposée. Bien évidemment, tu te doutes que cette bibliothèque d'un mètre quatre vingt dix ne devait avoir aucun secret pour ton tuteur légal, mais toi, c'est une autre histoire. Enfin. Tu récupères la minuscule clé et redescend du bureau.

Tu as un mouvement hésitant. Finalement, tu tends la clé poussiéreuse au secrétaire en supposant qu'il fera le nécessaire. Tu le regardes ouvrir le tiroir. Un silence de plomb s'est installé entre vous, et dans la pièce qui te paraît étroite, désormais.

Dans le tiroir, se trouvent la photo de celui que tu reconnais comme étant Andromède Valentine, accompagné d'une femme mature que tu ne connais pas et d'une jeune femme qui a l'air d'être à peu près de ton âge, sinon plus vieille. Cette femme, tu la connais, c'est sa fille, Alyth Valentine. Tu ne l'aimes pas, cette femme. Il y a une arme, un pistolet et quelques babioles que tu reconnais comme étant des objets datant de ton enfance. Des papiers d'adoptions encore vierges, et surtout, une lettre. Les lettres cursives sont appliqués et écrites au stylo plume. Tu refuses de lire ce qu'il y est écrit et au lieu de ça, referme le tiroir d'un coup sec - ta main tremble. Tu sais ce qui est écrit là, sur ces lignes.

Laissons tomber, tu halètes, dans un moment de faiblesse.

Benjamin Baldwin
Benjamin Baldwin
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Dim 17 Oct - 23:15



«Je peux savoir ce que vous faites ici?»
[RP-C02-05]

PARTENAIRE(S): @Fray Yharnam
DATE: 06/09/21
LIEU: Appartement 89 (A. Valentine) – Complexes scolaires



L'espoir, rejaillissant frais et chantant comme une source que l'on pensait tarie. Le sang dans ses veines battait avec une vigueur nouvelle lorsqu'il fit volte-face pour regagner le bureau de Valentine. Il allait être en retard, un événement si rare dans sa vie que le concept même lui paraissait désormais absurde. Ça allait jaser dans le bâtiment administratif. Il trouverait une excuse.
Quand il vit Fray escalader les meubles pour récupérer une clef posée au sommet de la bibliothèque, Benjamin se morigéna intérieurement. Bien sûr. Il avait eu un bon instinct en voulant l'inspecter, mais il avait fait l'erreur de se limiter au contenu, pas au contenant. Il fallait voir les choses du point de vue d'Andromède Valentine, le point de vue de quelqu'un qui, dans cet appartement standardisé, n'était pas loin de frôler le plafond. On avait pas idée de mesurer deux mètres.
Il accepta sans broncher la clef que lui tendit le jeune homme. Une telle marque de confiance de sa part avait de quoi surprendre, mais Benjamin se doutait qu'il s'agissait moins de confiance que de superstition. Fray craignait ce qu'ils allaient pouvoir trouver dans ce tiroir verrouillé. Lui-même n'était pas le plus serein, mais il s'agenouilla néanmoins et fit jouer le sésame dans la serrure, qui s'ouvrit sans rechigner.

– Et bien…

La première chose qui attira son attention fut le revolver, un Smith & Wesson Model 60. Après tout, les armes à feu faisaient partie de son quotidien depuis des années, lui-même en possédait. À Astéria, où la législation en termes de port d'armes était similaire à celle des États-Unis (trop, à son goût), il avait fait des progrès fulgurants et se classait désormais dans le top dix national de tir sportif. Une photo de famille, de nombreux papiers, des pierres, un jouet pour enfant, une…

Clac.

– Laissons tomber.
– Je ne veux pas vous forcer la main, monsieur Yharnam. Mais nous tenons peut-être un début de piste pour retrouver monsieur Valentine. Peut-être préférez-vous sortir de la pièce pendant que j'inspecte le tiroir? Mais si vous décidez que nous nous arrêtons ici, je respecterais votre décision.

Pour marquer ses dires, Benjamin lui tendit la clef, le visage grave, le regard brûlant. Il était incapable de retenir son excitation. Fut-ce cette énergie qu'il dégageait, un instant de faiblesse de la part de Fray, un coup de dés extrêmement favorable du destin? Toujours est-il que le jeune homme, après une longue hésitation, tourna la tête et alla s'asseoir sur le lit, pâle comme la mort.

Benjamin laissa échapper un soupir et rouvrit le tiroir. Tout d'abord, l'arme. Elle était en parfait état; inspecter le barillet confirma ce qu'il soupçonnait en la soupesant, elle était chargée. Par prudence, il retira les balles et mit le tout de côté. La photo, elle, représentait un jeune Andomède Valentine au bras d'une femme et flanqué d'une petit fille. Son cœur sombra un peu: il n'avait jamais vu le professeur aussi heureux et rayonnant que sur cette photographie. Il la retourna, mais aucune date ne figurait sur le cliché. La lettre, en revanche, était datée, dans le coin supérieur droit. 1er janvier 2021. Il ne lui fallut lire que les premières lignes pour comprendre son contenu. Une lettre de suicide.
Un soudain vertige lui fit fermer les yeux quelques secondes. Quand il les rouvrit, ce fut pour ouvrir le premier tiroir et y prendre une enveloppe, dans laquelle il plia la lettre, sans finir de la lire. Il avait suffisamment envahi l'intimité de Valnetine et Fray, et cette missive était hors-limite.

– Votre clef, monsieur Yharnam. Je n'ai rien pris. Ce qui est dans ce tiroir est à vous.

Benjamin H. Baldwin
Fray Yharnam
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Assoupi ?

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Mer 20 Oct - 15:49

moi et le diable

12:30 - complexe universitaire (appt 89) - benjamin baldwin

Que veux-tu de plus, Fray ? Tu ne veux pas réellement des réponses. Tu veux du changement, de l'amélioration. Tu veux me retrouver et cesser de te morfondre. Tu veux retrouver cette vie qui te faisait tant espérer à des jours meilleurs. Tu ne veux plus. Chercher sans trouver, et chercher dans le noir total, et te perdre, et perdre ce que tu chérissais. Tu veux retourner en arrière, là où tout était plus simple, et plus beau.

Tu récupères la clé en silence, et la garde serrée dans ton poing fermé. Tu rouvres la paume pour la contempler sans un mot de plus. Tu n'as plus rien à dire, et pourtant tant de questions te taraudent. Mais ce n'est pas Baldwin qui pourra y trouver une réponse. Alors qu'il s'éloigne vers la sortie, tu l'observes, yeux noirs brillants dans la semie-obscurité de l'appartement.

Finalement, tu l'interpelles. Tu attends qu'il se retourne vers toi. Je suis intimement persuadé que ce n'est pas un suicide, tu lui indiques. C'est plus que ça. Tu explicites, ne le quittant pas des yeux. Mais je n'ai pas encore trouvé quoi.

Tu le regardes sortir, et fermer la porte derrière lui - te laissant seul avec les ombres.

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