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LIVING DEAD GIRL — anja Empty LIVING DEAD GIRL — anja

Lun 4 Oct - 22:51
anja bjorntvedt
Bjorntvedt, Anja.16 ans.27 novembre.Polaris (Astéria)Lycéenne.Célibataire.Opulente.163 cm#E8743CYOUR SAD LIFE IS NEVER GETTING BETTER :(makima (chainsaw man)
AlignementSincérité009%Optimisme019%Extraversion032%Sang-froid056% the greatest being on earth the dirt under your feetDe quoi es-tu faite, Anja ? De méchants regards et de moues boudeuses. De pieds dans le plat et de portes ouvertes, enfoncées. Tu te complais dans ta franchise que tu qualifies de primordiale et quand tu repères une faille, si tu ne t'es pas infiltrée immédiatement pour en détruire son propriétaire de l'intérieur, tu la notes soigneusement et fais en sorte de ne jamais l'oublier - pour plus tard. Souvent, tu finis par oublier, cela dit, avec le temps. Parce que tu n'es pas la fille calculatrice et manipulative que tu souhaiterais être. Ou alors peut-être que si. Ou alors, juste pas assez. Tu te dis, quitte à faire les choses biens, autant y aller à fond. Mais tu n'y arrives jamais. Quand tu es mesquine, tu as un pincement au coeur. Mais quand tu es généreuse, ça te gonfle. Quand on te rend un service tu te surprend à te sentir coupable et c'est un cycle sans fin de frustration, et quand tu rends un service tu as du mal à voir ce que tu y gagnes, dans l'histoire - et ça aussi, ça te frustre.

Anja, tu as envie de te rebeller. Ce que tu fais. Mais tu n'aimes pas brailler, et pour être honnête, les révolutions t'ennuient - le changement doit venir des autres et pas de toi. Parce que tu te considères assez. Tu as assez changé, tu as assez trimé. Ta rébellion est docile et, la plupart du temps, en laisse. Quand on te dit que c'est l'âge et que ça passera, tu espères. Parce que ce feu dans tes entrailles, il t'épuise. Tu es lasse. C'est épuisant, cette vie. C'est épuisant, cette colère.

Tu donnes des coups de pied dans des fantômes. Toutes tes actions sont silencieuses. Tu ne fais rien bouger. Quand tu pleures il n'y a pas de larmes. Et pire que tout, tu as eu 2/20 en histoire-géographie. Tes sourires sont des mirages et tes moments de solitude des oasis dans le désert. Quand tu t'écoutes parler tu cilles. Quand on te parle, tu étouffes. Et c'est un cercle sans fin.

Tu te dis que tu ne devrais pas avoir autant de problèmes, toi qui es aussi mignonne. Après, tu te rappelles que tu crées quatre-vingt-dix pourcents de tes problèmes toi-même.

Tu as commencé les cours de taekwondo parce que la danse te gonflait. Mais aller en cours, c'est ce qui te gonfle, en soit. Tu réfléchis, tu es mécanique. Tu es vide quand on essaie de t'apprendre quoi que ce soit. Tu ne sais jamais retenir tes soupirs. Ton punch et tes facettes extraverties sont là pour faire sourire les camarades de classe. Tu te tapes la tête contre le bureau une fois par semaine pour t'aérer l'esprit. La dernière fois que tu as ri de bon coeur c'était en voyant ton père juché sur un hoverboard (c'était il y a deux ans et huit mois). Tu aimerais faire de l'urbex mais tu te tords déjà systématiquement la cheville sur la grille d'égout en face de chez toi, et puis, tu as peur du noir. Tu veux taper les murs pour exprimer ta colère mais 1) qu'est-ce qu'il se passe si tu te brises une phalange 2) qu'est-ce qu'il se passe si tu traverses le mur.

Ta ressemblance avec ton cher papa te tue mais tu te dis qu'il a réussi sa vie. Tu te demandes s'il faut abandonner son coeur pour réussir sa vie. 21 heures, tu manques d'étrangler ta petite sœur parce qu'elle regarde La Reine des Neiges 2 pour la cinquième fois de la journée sur le grand écran du salon et ça commence à te taper sur les nerfs. Tu lui cries que tu dois faire tes devoirs. Tu ne fais pas tes devoirs.

Tu dors pendant les cours d'EPS. Tu dors dans la voiture en rentrant du lycée. Tu dors sur ton bureau, et tu dors à la cantine. Le soir venu, tu ne dors plus jusqu'au petit matin.

Tu supposes que tes goûts musicaux sont trop bizarres, vraiment indie, non mais tu connais pas. Ta couleur préférée c'est le bleu parce que le noir, c'est pas vraiment une couleur.

Tu es faite de tout et de rien. Tu ne sais même plus ce qui est réel et ce qui est emprunté. Tu crois que tu es vide
La rébellion, c'est une excuse.
Il y a un verre d'eau fraîche posé soigneusement sur la table de la cuisine, avec de l'eau plus si fraîche que ça dedans.
Et il y a - une feuille déposée avec attention devant la petite Anja. Sur cette feuille, des lignes à perte de vue; des carreaux couleur gris de lin qui s'alignent calmement, et entre eux, une écriture. Encre noire, parsemée de ratures et de gouttes.
Une main se tend et vient retourner la feuille, pire! L'enlever au regard de la petite fille qui baisse les yeux sur ses genoux.

Un silence. Anja peut entendre son coeur taper dans ses oreilles.

On recommence, pour la dernière fois. Anja déglutit. Que font... six fois sept ? Anja pleure.
l'esprit de contradiction
Anja, chérie, tu préfèrerais partir avec papa ou avec... moi ?

La jeune femme hésite. Elle regarde cette petite fille qui lui ressemble en tout points. La même chevelure rousse, le même teint blafard, les mêmes yeux perçants, d'un doré touchant - mais il y a quelque chose, comme une ombre, un tache. Un problème. Il y a un spectre sur le visage de son enfant qu'elle ne reconnaît pas.

La réponse tombe. Couperet tranchant, le ton de l'enfant est sans équivoque et sans chaleur.

Avec papa.

Anja Bjorntvedt est une enfant perturbée. Aux yeux de son grand-père, c'est une peste. Ce n'est pas une jeune fille bien sous tout rapport, ce n'est pas une dame du haut monde. Anja ne devrait pas répondre. Anja devrait être soignée. Anja devrait avoir appris les bonnes manières depuis longtemps et se comporter comme une vraie jeune femme de la belle société. Petite, Anja comprend une chose: ce n'est pas ça qu'elle souhaite. Elle ne se laissera pas faire.

Ses deux premières petites sœurs, des jumelles, naissent lorsqu'Anja a six ans. Ce n'est pas un choc, ce n'est pas une surprise. La femme avec qui son père s'est remis, avec qui il s'est marié, regarde Anja comme si elle était une tache dans sa vie parfaite de famille. Anja comprend. Anja commence à détester le monde. C'est maintenant qu'elle refuse de se laisser faire. Notes catastrophiques, enfant terrible, une vraie terreur. Une peste qui sait mieux que tout le monde, ou en tous cas, a l'ambition de mieux savoir que tout le monde.

N'y a-t-il rien qu'elle puisse faire, pour recevoir ce regard approbateur qu'elle souhaite tant ?
N'y a-t-il rien qu'elle puisse faire, pour prouver sa valeur ?
Est-elle réellement condamnée à rester l'aînée miséreuse, la désolante, la tache sur de multiples tableaux ?

Il n'y a rien, entre elle et les abysses.
Les étoiles, ça vous parle ?
Une étoile ça parle pas,

Croyez-vous au destin ?
Le destin peut aller voir ailleurs si j'y suis,

Une créature vous guette;
Que faites-vous ?

Ta cRéAtUrE je vais la faire chouiner,

Êtes-vous redevable ?
Jamais de la vie.
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Lun 4 Oct - 23:48
Je l'aime.
Elle est parfaite.
Et jdis pas ça parce que c'est ma fille.
(enfin, si un peu, mais elle est parfaite quand même)

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Jeu 7 Oct - 11:19
ValidationBien joué !
BravoOn my. Son caractère était un plaisir à lire, ultra fluide mais aussi ultra intéressant ! Son anecdote, toute en finesse, m'a rendu un peu triste. Anja fait tellement echo à tout ce que tout à chacun a vécu dans son adolescence que c'est presque brutal sans l'être. Disons que c'est encore récent, et que la plaie est encore fraiche LIVING DEAD GIRL — anja 2530158981
Son histoire ! Mais quelle dramaqueen elle aussi bon sang ! Bon, en vrai, c'était super agréable à lire et ça n'avait rien de forcé. Ça fait sens, et vu que je ne connaissais rien du perso avant de lire, je suis vraiment agréablement surpris. Pour le coup, cette petite, je la suivrai de près en rp, elle m'intrigue grandement.
LIVING DEAD GIRL — anja 1415472776

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