Il était temps. Temps que tu le fasses, que tu décides, enfin, de les rencontrer, pour de bon et pour de vrai. Cursa est la seule que tu côtoies régulièrement, vers laquelle tu vas spontanément, sans douter une minute, et pourtant, autour d'elle, ils sont sept autres liés, comme toi, que tu n'as soit jamais vus, soit croisés, rapidement. North est celle que tu connais le mieux, même si le verbe « connaître » te paraît immédiatement trop fort … vous avez pu discuter, échanger de votre condition, c'est un début. Tu connais Aster, mais, tu ne connais finalement que la Aster qui travaille dans le même établissement que toi, votre dernier échange a été houleux, tu ne l'as pas revue depuis. Peut-être que tu l'évites, Leith. Peut-être que tu as honte de ta réaction, face à de simples mots qu'elle a prononcés. Des mots sans doute un peu trop criants de vérité, d'ailleurs.

Les autres ? Des inconnus. Etrangement, si certains sont encore lointains, s'il n'est pas de ton ressort de les visiter, et de les rencontrer pour le moment, tu vois bien que d'autres fuient, ne viennent pas. Tu aurais pensé qu'ils le feraient tous… du coup, tu as pris les devants, tu as récupéré les adresses, quelques-unes, et tu as décidé que tu irais, juste pour voir, pour savoir qui ils sont, à quoi ils ressemblent … parce que, tu te sens lié à eux, et aussi parce que tu as promis, parce que, tu as l'impression d'avoir échoué à de trop nombreuses reprises, ces derniers temps.

La première adresse, c'est cette résidence. Tu te présentes là-bas, tu le demandes, ce type que tu n'as jamais vu, en agissant comme si vous vous connaissiez depuis toujours, et honnêtement, ce n'est même pas compliqué. Tu n'as pas longtemps à attendre, quand Kees apparaît devant toi, Leith, il pose cette question, et tu restes un instant, planté sur le trottoir, à l'observer, les deux mains dans les poches de ton jean. « Tu le peux, je crois. » Mais est-ce qu'il le veut ? Tu en doutes. Cependant, Leith, tu n'es pas connu ou reconnu pour ta délicatesse, encore moins pour ta patience ou ton tact. Tu n'es pas venu jusqu'ici pour le brosser dans le sens du poil, ou pour tourner autour du pot. « Pourquoi est-ce que tu n'es pas allé la voir ? » Tu as accepté les choses si facilement, tu es si impliqué, si volontaire aussi, que le fait que quelqu'un comme toi, possédant ce lien, puisse le rejeter, ou juste tenter de se tenir à distance te dépasse complètement. Si tu sens le danger, si tu ressens l'angoisse, ce doit être son cas, non ? Alors, pourquoi ? « Il était temps qu'on se rencontre … » Il le fallait.

Tu n'es pas aussi stupide que beaucoup semblent le penser. Certes, tu as cette tendance, dans certaines situations à agir avant de réfléchir, parce que, les émotions ne sont pas des choses avec lesquelles tu sais faire ou composer, elles te submergent toujours bien trop vite, tu te noies sous leurs assauts sans pouvoir y faire quoi que ce soit et souvent, avant que tu n'aies le temps de t'en rendre compte, tu es déjà allé bien trop loin. Et parce que tu n'es pas idiot, justement, tu comprends bien vite que cette discussion ne sera pas des plus agréables, de toute évidence, vous n'êtes absolument pas sur la même longueur d'onde et ce malgré ce lien qui a été crée entre vous.

« C'est bien, tu comprends vite. » Et en même temps, si tu ressens ce lien, Leith, lui aussi doit le sentir, de ce fait, c'est probablement une évidence de son côté aussi. Un instant, tu te dis que ça va te faciliter les choses, il sait, et tu le sais, cependant, tu te sens, durant quelques secondes soulagé de ne pas avoir à expliquer, exposer, détailler. Bien trop fatiguant. Cependant, c'est un sentiment positif passager, presque éphémère, finalement, parce que, plus il parle, Leith, et plus le gouffre se creuse entre toi et Kees. Si tu es dévoué et impliqué, il est fuyant et détaché. Ta logique n'est pas la sienne. « Des réponses … » Tu souffles, tentant, au maximum, de rester calme. Cursa est compréhensive, elle l'a été, avec toi, alors, tu essaies sûrement de prendre exemple, un peu, même si tu n'es pas elle et que sur ce point, en particulier, vous êtes radicalement différents. « C'est tout ce qui t'intéresse, les réponses ? » Ça va plus loin que ça. Comment peut-il ignorer ? Pourquoi aurait-il fallu que Riley disparaisse, pour laisser place à … ça ?

Un soupir s'échappe. Un souffle lourd de sens, par lequel tu tentes d'évacuer ce qui s'accumule au fin fond de ta poitrine. Comment peut-il ignorer cet appel ? Ce besoin impérieux. Cette nécessité. Pendant ce ton, la voix de Kees résonne encore, près de toi, il parle, encore, et encore. Il ne reste pas, il part, loin, et quand il en termine de te balancer qu'il va s'éloigner, plutôt que s'approcher, il te tourne le dos et toi, tu fixes ton regard sombre sur son dos. Le "bonne chance" lancé bien légèrement à ton goût à raison de tes efforts, cependant, si la porte s'ouvre alors qu'une jeune femme s'apprête à sortir de la résidence, elle claque un grand coup, se referme tandis que le vent se lève, vient vous malmener, tous les deux, bourrasque par bourrasque. « Dis donc … l'artiste, tu crois quoi ? Que les autres ont demandé quelque chose ? » Sérieux. L'égoïsme … il est là, visiblement en bonne santé, dans la capacité de voyager, de retourner auprès de sa famille. « T'as eu mal l'autre nuit ? Tu l'as sentie s'éteindre, non ? Elle n'avait que quatorze ans. Tu le savais ? » Probablement pas. « T'as vu le ciel, non ? Les dégâts en ville. Tu vas faire quoi ? Prendre des vacances pendant que les autres meurent les uns après les autres ? Tu vas le supporter au moins ? T'as pas l'air d'avoir les épaules pour en tout cas … » Tu provoques, tu t'approches, tu le contournes, même, et tu viens te placer devant lui, à nouveau. « C'est pas parce que tu pars loin que tu ne ressentiras rien, les prochaines fois. » A ton sens, ça n'en saura peut-être que plus douloureux encore.

Tu es probablement dans l'incapacité de le comprendre, finalement, tu le sens, à la minute où tu te retrouves planté face à lui, où ton regard croise le sien et où tu lis bien trop de choses qui te dépassent. Vous n'êtes certainement pas faits du même bois, ça sonne maintenant comme une évidence et pourtant, il a été choisi, comme toi. Tu peux comprendre l'incompréhension, un peu, toi, tu étais perdu, au final, Cursa t'as probablement ouvert la voie vers un but, quelque chose à accomplir. Mais pour les autres ? Écoute le. Il a tout. Le talent. Une carrière. Une vie. Une famille. Une fiancée. C'est comme lui demander de tout abandonner et, si tu essaies de te mettre à sa place, un peu, tu te dis qu'à sa place … tu refuserais sûrement aussi.

Et pourtant, tu as beau essayer de comprendre, il y a les mots. Ceux qui blessent. Ceux que tu refuses d'entendre et d'écouter, ceux auxquels tu ne veux pas penser, des possibilités que tu ne veux juste pas envisager. Rien de tout ça n'est faux. Si c'était faux, tu le saurais. Si c'était factice, tu le sentirais. Cursa, à tes yeux, est des plus sincère, c'est ta conviction, ce que ton cœur te hurle. « C'est plus que réel ! » Tu protestes, touché de plein fouet, finalement. Blessé, probablement. Heurté. Tu as provoqué un raz-de-marée chez Kees, mais pas seulement parce qu'il semble qu'une vague soit parvenue à t'atteindre … « Elle est réelle … » Réelle, oui. Tout ce qui la concerne, l'est. Toi tu veux la croire, l'aider, la protéger, la suivre, la retenir …

C'est trop pour toi. Beaucoup trop. Les mots te percutent comme des lames lancées à pleine vitesse dans ta direction et ce que tu retenais depuis le début, tu le libères. S'il s'était éloigné de la résidence, tu l'avais suivi, et maintenant, voilà que tu cours, que tu le rattrapes, que tu reviens face à lui pour laisser ton poing partir en avant. Tu as mal, et tu veux faire mal, alors, tu vises la mâchoire dans une espèce de hurlement colérique. Un peu comme celui d'un enfant frustré. « T'as le droit d'être en colère … mais ne parle pas d'elle de cette manière devant moi. » Parce que ça te fout les nerfs, c'est automatique, parce que peut-être qu'il y a un peu de vérité, dans ce qu'il te dis mais que toi, t'es aveuglé, et que tu refuses de voir les choses de cette manière. « Tu sais quoi, t'as raison ? Barre toi. Soit égoïste. Tu finiras par t'en mordre les doigts, et quand il sera trop tard pour assumer, et pour faire la différence … t'auras plus que ta conscience à porter. » T'es incroyable, toi, t'es là pour le convaincre de se rapprocher de Cursa, du Cercle et voilà que tu en viens à lui hurler de se barrer à l'autre bout du monde. « Ce qui est injuste, c'est de mourir à quatorze ans. C'est de s'éteindre dans son sommeil parce qu'on perd le contrôle. C'est de crever seule au beau milieu d'une ruelle sombre des CDC. Personne à rien demander, j'ai rien demandé mais … bordel, t'as de quoi faire une différence. T'as pas à devenir un super-héros, moi aussi je trouve ça ridicule. Juste … à essayer d'empêcher d'autres morts. »

C'est fou. Un coup, Leith. Un seul coup, puissant, certes, tu y as probablement tout ce que tu avais d'énergie à ce moment précis, pour lui faire sentir, et lui faire comprendre tout ce que tu peux penser de tout ça, tout ce que ses mots sont venus éveiller en toi. Et pourtant, ça suffit, et ça fait du bien. Tu en avais peut-être besoin, si ça se trouve, vous en aviez besoin tous les deux même si tu te doutes que ça passe bien moins bien, pour Kees.

Il y a comme un moment de flottement. L'un, face à l'autre. Lui, qui tente sûrement de s'en remettre, de remettre ses idées en place, toi, qui respire fort, comme si tu venais de faire le tour de la ville en courant. Et puis, finalement, quelques mots, et tu te redresses un peu. « Tant mieux. » Tes doigts viennent masser ton poing, tu t'es blessé en le blessant et ce n'est que justice, même si tu mériterais probablement qu'il t'envoie le même coup en retour, pour que vous soyez quittes, tous les deux.

Autour, il n'y a personne, ou presque, des passants qui ignorent et se pressent pour s'éloigner, comme s'ils craignaient l'agression, ou pire. On ne peut pas leur en vouloir, après ce qui vient de frapper cette ville, tu te serais étonné de voir un spectacle contraire. Et puis, c'est tant mieux, non ? Tu n'avais sûrement pas envie de gérer quelqu'un d'autre dans un moment pareil.

Kees, tu le suis des yeux, il bouge, vient s'asseoir sur le trottoir et tu l'imites, silencieux. Il pose des questions, sur elle, sur tout ce qui la concerne et qui vous concerne, vous, vous tous. Tu te sens rassuré. Soulagé. « Je ne les connais pas tous. » Tu commences par dire. Étrange, hein, que tu choisisses finalement de parler d'eux, en premier, au lieu d'elle. Que pourrais-tu dire de Cursa, hein ? Tu crains probablement de déborder, parce qu'il y a tant à dire et pourtant, quand ça la concerne, Leith, tu pourrais aisément affirmer que ça se passe de mots. « J'ai croisé Aster. Elle est professeure, dans le lycée où je travaille. Et puis North, aussi, elle est infirmière, à l'hôpital. » Deux profils, déjà bien différents. Deux femmes qui ont approché Cursa le plus simplement du monde, du moins, c'est ton impression. « Il y a un policier, aussi, Oslo, mais je ne l'ai vu que de loin. Quant aux autres … disons que tu es le premier que je choisis d'approcher. » Et quelle approche, hein Leith. Espérons que ce ne soit pas toujours celle que tu choisis. « Que veux-tu savoir, à son sujet ? Si tu la fuis, c'est que tu te méfies ? » Tu essaies. Tu fais cet effort, d'essayer de comprendre, sentant bien que c'est … nécessaire. « Si ça peut te rassurer, de mon point de vue, il n'y a pas une once de méchanceté, ou de mauvaises intentions, en elle … je le pense, sincèrement. »

Ca part dans tous les sens, ce que tu racontes, et pour cause … t'es pas vraiment du genre à débarquer auprès des autres avec un discours préconçu. T'es même pas le genre qui tourne sa langue dans sa bouche avant de l'ouvrir, t'es plus le mec qui dit les choses comme elles lui viennent en tête et clairement, ça t'as déjà attiré bien des ennuis. Ça déplait. C'est comme ça, les gens n'apprécient pas que certaines vérités soient énoncées à voix haute.

Alors tu parles, d'eux, ceux que tu connais, au moins un peu, tu évoques ceux que tu connais moins. Tu évites de parler de ceux qui ne sont plus, en revanche, c'est bien trop douloureux, même si, il faudrait peut-être qu'ils soient cités, eux aussi. Riley est celui qui a laissé la douleur la plus vive, tu n'as pas connu Atalante, mais tu l'as pleurée. Quant à Charlise ? Elle est un moteur de colère et de rage, parce que si toutes ces pertes étaient injustes, la sienne fut probablement la pire de toutes. Une enfant. Comme ceux que tu vois tous les jours, à ton boulot … quand tu déambules dans les couloirs du lycée, Leith, tu les observes, parfois, tu te dis qu'ils sont tous si innocents. Qu'elle était, si innocente.

« Je vois … » Un discours qui se tient. Tu parviens, un peu plus, à te positionner de son point de vue. Bien sûr que si Cursa avait été mauvaise, tout aurait été plus simple pour tout le monde, il aurait fallu fuir ou se retourner contre elle, ce sont des décisions qui auraient pu faire l'unanimité. Tu ne dis rien de plus, pourtant, il n'y a rien à dire, tu te contentes d'écouter, d'essayer de comprendre, toujours un peu mieux, sentant que c'est probablement la clé pour que les choses fonctionnent entre vous. Est-ce que votre lien vous permettra de devenir des amis ? Aucune idée. Mais ce lien existe, et c'est déjà quelque chose. Il surpasse probablement quelques amitiés, d'ailleurs.

Tu n'es pas à l'aise. Les larmes, ce n'est pas quelque chose avec laquelle tu sais faire … tu ne sais pas consoler et tu ne sais pas rassurer. Les mots sont parfois des énigmes, tu ne trouves jamais lesquels il faut dire, et à quel moment. Tu entends les sanglots, près de toi, tu observes ses doigts qui se tordent, cet anneau autour duquel tout ça tourne … « Tu ne mourras pas. » Voilà ce qui résonne en toi, après l'avoir écouté. Ses peurs t'atteignent, sont probablement en partie les siennes mais toi, Leith, tu as promis, une promesse que tu estimes avoir déjà bien assez bafouée et après la perte de la petite, tu as décidé que c'en était trop. « Je ne laisserais plus rien arriver à l'un des nôtres. Et elle non plus. » Tu le sais, tu l'as lu dans ses yeux, la dernière fois. Cette colère, cette volonté de se battre. « C'est pour ça qu'il faut que tu restes. On ne peut pas se séparer, on a besoin d'être réunis pour éviter d'être pris pour cible trop facilement … » Tu soupires. C'est sûrement facile à dire, pour toi. Cependant, tu es persuadé que pour l'instant, au moins, c'est la bonne chose à faire et qu'au contraire, fuir, s'éloigner serait une erreur. S'il part à l'autre bout du monde, comment feras-tu, Leith, pour t'interposer, si on s'en prend à lui ? « C'est qui … Andrea ? »

T'as jamais été particulièrement doué pour les discours, Leith. Toi, tu viens, tu dis ce que t'as à dire et puis, c'est tout, t'es généralement bien incapable d'enrober le tout de sucre et d'un beau ruban pour que ça passe mieux, ça ne te ressembles pas. Pourtant, plus tu parles, et plus à certains moments tu te dis que ça ressemble aux dialogues d'un film à la noix. C'est vrai quoi, tu veux les protéger hein, tous, mais est-ce une si bonne idée que ça, de le dire ? Tu pourrais échouer. Ca, par contre, tu ne le dis pas aussi clairement, que tu as déjà failli à ta promesse, que pour Riley, pour Atalante et même pour Charlise, tu n'étais même pas là.

S'il en est un, par contre, qui semble doué avec les mots … c'est Kees. Lorsqu'il se met à parler de sa fiancée, tu as l'impression de l'écouter écrire un poème, à l'oral, de tête, comme si l'inspiration pour couvrir cette femme de louanges et de belles paroles était ancrée en lui. Au fond, tu arrives à comprendre cette crainte qui l'anime, Leith. Tu ne peux pas prétendre ressentir le même genre de chose, tu songes que c'est probablement toujours différent, et pourtant, cette fois, tu parviens sans mal à te mettre à sa place.

Finalement, quand il te remercie, tu ne sais plus trop si c'est légitime. C'est bête, hein, Leith, en arrivant ici, tu étais dans ton idée fixe qu'il était impensable que Kees s'éloigne, parte, et pourtant, maintenant, avec tout ce que tu as pu apprendre en son sujet en l'espace de quelques minutes à peine et bien … tu te dis que peut-être, ce serait mieux qu'il se tienne à l'écart. C'est humain. Tu penses à la famille qu'il a. Tu penses à cette femme qu'il aime visiblement sincèrement, tu te dis que tu ne pourras te sentir que plus responsable, si tu brisais quelque chose. Et pourtant, ce n'est que passager, parce que la priorité, c'est le cercle tout entier, le cercle doit tenir, il doit résister et survivre.

Tu ne bouges plus pendant un instant, tu fixes le vide, en l'écoutant, pour te redresser, finalement, faire craquer quelques os de ton dos. Soupirer. Souffler. « Prends du temps … » Après tout, sa situation le force à en prendre, tu peux comprendre. « Mais pas trop. J'ai un mauvais pressentiment … » Tu ne sais d'ailleurs pas tellement d'où ça sort. Peut-être que les trois morts déjà passées ne t'évoquent rien de bien réjouissant, peut-être que trois sur un cercle, c'est trop en si peu de temps. Quelqu'un vous élimine et tu doutes qu'il s'arrête en si bon chemin. « Leith. » Tu sors un crayon de ta poche, et puis, tu fouines un peu plus, tu ne trouves qu'un ticket de la supérette, tu le retournes, tu viens noter ton prénom, et puis, en dessous, ton numéro de téléphone. « Si tu as besoin de quelque chose, tu peux m'appeler, ou m'envoyer un message. Si tu as des problèmes, fait le immédiatement, je viendrais te chercher aussi vite que possible. Okay ? »