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Ft. Niels 02h38CDC
Saloperie de connasse jalouse. C’est qu’elle a frappé fort la bougresse. T’es pas sortie pour te battre ce soir. Pour une fois. T’as même pas cherché les embrouilles. C’est pas ton problème si son mec tourne autour d’autres meufs. T’en savais rien toi. Tu es sortie pour oublier tes problèmes. Pour oublier ce qu’il se passe ces derniers temps. C’est peut-être pas une super idée mais t’en as besoin. Boire. Draguer. Fumer. Vivre. T’as dit à tes parents que t’allais chez une amie. Pas envie de les inquiéter en leur disant que tu fais la tournée des bars solo. Pas envie qu’ils viennent t’attendre à la sortie d’une boîte des CDC. La honte. Alors ouais, t’as peut-être trop picolé. Et t’as peut-être dragué le mauvais mec. Mais c’est pas de ta faute. C’est jamais de ta faute.
Elle s’est énervée, la princesse. C’est parce que t’es plus jolie qu’elle. Elle a dû se sentir inférieure. Elle l’est. Elle est venue te chercher des noises avec ses copines quand t’es sortie fumer. C’est sûr que tu l’intimides. Obligée de venir avec toute sa clique pour te casser la gueule. Obligée d’attendre que tu sois toute seule. Même pas peur. Séparées par un vigile, il vous a toutes foutues dehors. Pour une fois que ce n’est pas de ta faute. Pour une fois que ce n’est pas toi qui démarre la bagarre. Tu n’as fait que te défendre finalement. C’est toi la victime dans l’histoire. Bordel, elles t’ont vraiment fait mal.
Tu saignes du nez mais c’est probablement pas cassé. Tu sais pas, t’es pas médecin après tout. Mais tu connais ce genre de douleur. T’es une habituée de la baston. Tu sens que tes côtes ont morflées. Boarf, t’auras juste un gros bleu demain, ça devrait aller. Adossée à un immeuble plus loin, tu fumes une énième cigarette, portable en main. L’appli Uber qui veut pas charger. T’as envie d’hurler et de balancer ton portable. Ça capte pas. Tu vas vriller. Hors de question que tu fasses les Chiens de chasse - les Clématis à pieds en pleine nuit, alcoolisée, et pas en hyper forme. Alors tu scrolls et scrolls encore dans ta liste de contact. Niels. Clope au bec, tu n’hésites pas trop avant de lui envoyer un message.
Tu ponctues ton message en lui envoyant ta location. Et maintenant, t’attends.
Elle s’est énervée, la princesse. C’est parce que t’es plus jolie qu’elle. Elle a dû se sentir inférieure. Elle l’est. Elle est venue te chercher des noises avec ses copines quand t’es sortie fumer. C’est sûr que tu l’intimides. Obligée de venir avec toute sa clique pour te casser la gueule. Obligée d’attendre que tu sois toute seule. Même pas peur. Séparées par un vigile, il vous a toutes foutues dehors. Pour une fois que ce n’est pas de ta faute. Pour une fois que ce n’est pas toi qui démarre la bagarre. Tu n’as fait que te défendre finalement. C’est toi la victime dans l’histoire. Bordel, elles t’ont vraiment fait mal.
Tu saignes du nez mais c’est probablement pas cassé. Tu sais pas, t’es pas médecin après tout. Mais tu connais ce genre de douleur. T’es une habituée de la baston. Tu sens que tes côtes ont morflées. Boarf, t’auras juste un gros bleu demain, ça devrait aller. Adossée à un immeuble plus loin, tu fumes une énième cigarette, portable en main. L’appli Uber qui veut pas charger. T’as envie d’hurler et de balancer ton portable. Ça capte pas. Tu vas vriller. Hors de question que tu fasses les Chiens de chasse - les Clématis à pieds en pleine nuit, alcoolisée, et pas en hyper forme. Alors tu scrolls et scrolls encore dans ta liste de contact. Niels. Clope au bec, tu n’hésites pas trop avant de lui envoyer un message.
Yo Tonton Niels ! Tu peux venir me chercher stp ? J’suis aux CDC là, internet marche pas ça me casse les couilles je peux pas commander d’Uber. Flemme de rentrer à pieds.
Tu ponctues ton message en lui envoyant ta location. Et maintenant, t’attends.
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rue presque déserte.
Les nuits sont agitées, loin d’être calmes. Un sommeil souvent interrompu. Pas qu’il n’est pas sommeil ; loin de là. Disons plutôt que le sommeil ne vient pas ; parce que les pensées sont occupées ailleurs. Parce que l’ambiance à Polaris est loin d’être joyeuse. Parce que tout un tas de choses qui tombent les unes sur les autres. Mais Niels ne dit rien. Il ne dit jamais rien qui le concerne, de toute façon. Déjà parce que ça serait avouer ses faiblesses, les moments où il pêche. Et puis, ça serait aussi s’avouer à lui-même qu’il est incapable de gérer certaines choses ; et ça, Niels ne veut pas le reconnaître. Alors, il préfère réfléchir, encore et encore. Et puis là, le vibreur du téléphone le fait ouvrir les yeux. Sur le coup, il n’y prête pas attention, Niels. Demain. Il verra ça demain. Avant de recevoir un deuxième message dans la foulée. Il attrape alors le téléphone, un peu mécontent à l’idée d’être dérangé si tardivement, mais maintenant qu’il ne dort plus du tout… Son mécontentement passe rapidement à la légère surprise, quand il voit que les messages viennent de Ofelia. Des coordonnées, et elle lui demande de venir la chercher.
Alors, il repose le téléphone, Niels. L’espace d’un instant, il songe à appeler les Vaughn, à les laisser se débrouiller seuls avec leur gamine. Puis, il se ravise, Niels. Il se ravise, car il sait que lui, à cet âge-là, il n’avait pas forcément envie que toute sa famille soit au courant de ce qu’il pouvait faire. Il se ravise parce qu’il repense à ses filles ; et qu’il se dit qu’il aimerait bien aussi, qu’il y ait une personne sur qui elles pourraient compter, en plus de lui-même ; encore plus par les temps qui courent. Un soupir, long. Puis une réponse, par sms. Une réponse positive ; il lui dit d’attendre une petite dizaine de minutes, et il sera là. Avant de partir, il laisse un mot sur la table du salon ; histoire que ses filles ne paniquent pas si elles venaient à se réveiller. Ce ne sera pas long, de toute façon, l’histoire d’une demi-heure, certainement. Le temps de faire l’aller-retour.
Le trajet jusqu’au CDC n’est pas long. Personne roule à cette heure-là de la nuit, de toute façon… Et faut-il dire aussi, Niels n’a pas été des plus regardant avec le compteur de vitesse. Arrivé aux coordonnées indiquées, il se gare un peu à l’arrache, à moitié sur le trottoir. C’est interdit, mais bon, il n’est pas là pour longtemps. Et de toute façon, il n’y a personne pour venir lui dire quoique ce soit ici… Niels, il sort de sa voiture, il s’approche de la silhouette postée pas très loin. Ofelia, bien évidemment. Pas forcément sous son meilleur jour, cela dit. Les marques d’une soirée un peu alcoolisée qui aurait un peu mal tourné sont visibles sur elle. Niels pose sur elle un faible sourire de compassion ; mais néanmoins bienveillant, chaleureux. Il sort de sa poche un paquet de mouchoir blanc, avant d’en tendre un à Ofelia.
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Ft. Niels 02h38CDC
Il y a une voiture qui se gare devant toi. Une voiture que tu reconnais facilement. Tu sais que c’est lui. Niels. Et ça te tire un sourire de voir qu’il est venu. C’est pas vraiment le genre de type à porter attention à quelqu’un comme toi. Après tout, tu n’es qu’une affaire pour lui. Tes parents qui n’arrivent pas à t’adopter et lui, l’avocat qui fait en sorte que ce soit possible. Sans lui, tu serais encore aux Etats-Unis. Débarrassée des familles d'accueil parce que majeure ou presque. Mais dans quel état ? Libre en théorie. Sans doute dans la pauvreté la plus totale, à traîner la misère derrière toi. Tu sais pas vraiment pourquoi tu t’es attachée à ce type. Il est tout ce que tu détestes d’habitude. Maintenant c’est tonton Niels, qu’il le veuille ou pas. Et tonton Niels il a une place spéciale dans ton coeur.
Il ne te pose aucune question et ça t’arrange grandement. Tu n’as aucune envie de répondre à un interrogatoire. Encore moins de sa part. Si tu peux envoyer chier tes parents assez facilement, lui c’est autre chose et tu ne t’y risqueras pas. « Ah merci. » Dis-tu, attrapant le mouchoir tendu. Une affreuse grimace déforme ton visage quand tu viens éponger le sang du mieux possible. C’est que c’est douloureux. Sale grognasse, il fallait vraiment qu’elle cogne là ! « Ne t’en fais pas pour ça, j’ai l’habitude. » Une triste habitude oui. Celle de nettoyer le sang séché. Celle de te soigner du mieux possible avec ce que tu as sous la main.
Tu ne te fais pas prier pour entrer dans sa voiture, faisant attention de ne pas la tâcher. Sait-on jamais. Ce genre de chose, c’est plutôt difficile à faire partir. La ceinture click. La tête se repose sur l’appuie derrière toi. Elle tourne, tourne. T’as mal. Putain. « J’peux v’nir chez toi ? » Tu demandes sans réfléchir. Pas que tu en aies la capacité à cet instant de toute façon. Enfermée dans la bagnole, tu te sens en sécurité. Avec lui, tu te sens en sécurité. « J’ai pas envie qu’mes parents voient...ça… » Et par “ça” tu entends ton visage. « S’teuplait… Promis j’serais discrète et j’partirais avant qu’les filles s’reveillent. » Si t’as pas envie qu’Adelheid et Willem te voient dans un tel état, tu ne tiens pas non plus à faire peur à ses gamines avec ta tronche cassée.
Il ne te pose aucune question et ça t’arrange grandement. Tu n’as aucune envie de répondre à un interrogatoire. Encore moins de sa part. Si tu peux envoyer chier tes parents assez facilement, lui c’est autre chose et tu ne t’y risqueras pas. « Ah merci. » Dis-tu, attrapant le mouchoir tendu. Une affreuse grimace déforme ton visage quand tu viens éponger le sang du mieux possible. C’est que c’est douloureux. Sale grognasse, il fallait vraiment qu’elle cogne là ! « Ne t’en fais pas pour ça, j’ai l’habitude. » Une triste habitude oui. Celle de nettoyer le sang séché. Celle de te soigner du mieux possible avec ce que tu as sous la main.
Tu ne te fais pas prier pour entrer dans sa voiture, faisant attention de ne pas la tâcher. Sait-on jamais. Ce genre de chose, c’est plutôt difficile à faire partir. La ceinture click. La tête se repose sur l’appuie derrière toi. Elle tourne, tourne. T’as mal. Putain. « J’peux v’nir chez toi ? » Tu demandes sans réfléchir. Pas que tu en aies la capacité à cet instant de toute façon. Enfermée dans la bagnole, tu te sens en sécurité. Avec lui, tu te sens en sécurité. « J’ai pas envie qu’mes parents voient...ça… » Et par “ça” tu entends ton visage. « S’teuplait… Promis j’serais discrète et j’partirais avant qu’les filles s’reveillent. » Si t’as pas envie qu’Adelheid et Willem te voient dans un tel état, tu ne tiens pas non plus à faire peur à ses gamines avec ta tronche cassée.
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rue presque déserte.
Bras croisés, Niels il regarde Ofelia se nettoyer du mieux qu'elle veut. Au vue de la tête qu'elle affiche, ce n'est probablement pas agréable. Niels ne sait pas dans quel foutoir elle a bien pu se retrouver, mais ça n'a visiblement pas du être joli pour elle. Il se retrouve même légèrement peiné, affichant un sourire compatissant, quand elle lui dit qu'elle en a l'habitude. Bien qu'au fond, ça ne le surprend pas tant que ça, quand on connaît le caractère que Ofelia peut avoir. Il l'a laisse entrer dans la voiture, Niels. Et il lui demande où il doit la déposer, supposant qu'elle a du prévenir un ami. Ou qu'elle va rentrer chez elle en passant par une porte non verrouillée. Bref, quelque chose de normal.
Et au final, non. Ce n'est pas une proposition normale qu'il entend, Niels.
Il soupire, Niels, au fond, ça ne le dérange pas spécialement mais, elle n'a pas des parents, la gamine ? Ah… et justement, elle en parle de ses parents, elle ne veut pas qu'ils la voient comme ça.
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Ft. Niels 02h38CDC
Tu as de l’audace Ofelia. Ou bien tu es juste complétement stupide. Ce que tu fais, ça ne se fait pas. On ne s’invite pas chez les gens comme ça. Surtout pas dans ton état. Mais toi tu es égoïste. Toi tu ne vois que toi. Que ton petit monde. Nombril de celui-ci. Sur le moment, tu n’as pas réfléchi. Tu ne t’es pas dit que c’était une mauvaise idée. Que contacter Niels, débarquer comme une furie dans sa nuit, c’était juste un délire. Un truc absurde. Non. Sur le coup c’était bien. Tu étais même contente d’y avoir pensé. Parce qu’une petite part de toi, celle qui commence seulement à s’ouvrir aux autres, apprécie Niels. Tu peux presque dire que tu lui fais confiance. Et tu tombes de haut quand il te répond. Tu te refermes comme une huître. Ton visage se fait dur, sévère. Tu es bête Ofelia. Une stupide gamine qui n’apprend jamais.
Tu n’as qu’une envie. Imploser. Exploser. Laisser parler ta colère puisque c’est tout ce que tu sais faire. Tu sers les dents. Tu sers ta mâchoire. Et ça se voit. Tu sais que ça se voit. Il n’a rien dit de grave. Ses remarques sont mêmes plutôt légitime. Pas pour toi. Tu n’as pas envie d’entendre ça. Pas ce soir. Pas maintenant. Ce n’est même pas de ta faute si tu es ensanglantée. Ce n’est pas toi qui a cherché la merde pour une fois. Ce n’est pas juste. Pourquoi tu lui as envoyé un message ? Tu aurais dû contacter quelqu’un d’autre. N’importe qui. Mai sans doute. Eliwen aurait flippé. Isak aurait tout autant gueulé. Ça t’apprendra. La prochaine fois, tu fermeras ta gueule. La prochaine fois, tu ne demanderas pas d’aide. « J’te l’ai pas d’mandé. » Tu t’en fous de son avis. Tu ne veux pas entendre ce qu’il pense. Qu’il se taise. Qu’il la ferme. Ta gueule avec tes leçons à deux balles. Qu’est-ce que tu fous là, dans cette voiture ? Ofelia, pars. Va-t’en. Sors. Casse-toi. [i]click[i]. Tu détaches ta ceinture. Il a déjà démarré le moteur. Peu importe. T’es pas à ça près n’est-ce pas ? « T’sais quoi. Oublie. Désolée de t’avoir réveillé. Désolée de te faire chier avec mes problèmes. Désolée d’avoir cru pouvoir compter sur toi. C’est pas toi. C’est moi. J’ai un demi neurone. J'suis trop conne. Pardon. Rentre bien. Passe une bonne nuit. Fais de beaux rêves.» Tu ouvres la portière à la hâte. Profites du fait qu’il n’a pas encore commencé à rouler. « Tu passeras le bonjour aux filles de ma part. Ou pas. J’m’en fous, j’suis pas ta mère après tout. » La porte claque. T’es en colère Ofelia. Si en colère. Contre lui. Surtout contre toi.
Tu n’as qu’une envie. Imploser. Exploser. Laisser parler ta colère puisque c’est tout ce que tu sais faire. Tu sers les dents. Tu sers ta mâchoire. Et ça se voit. Tu sais que ça se voit. Il n’a rien dit de grave. Ses remarques sont mêmes plutôt légitime. Pas pour toi. Tu n’as pas envie d’entendre ça. Pas ce soir. Pas maintenant. Ce n’est même pas de ta faute si tu es ensanglantée. Ce n’est pas toi qui a cherché la merde pour une fois. Ce n’est pas juste. Pourquoi tu lui as envoyé un message ? Tu aurais dû contacter quelqu’un d’autre. N’importe qui. Mai sans doute. Eliwen aurait flippé. Isak aurait tout autant gueulé. Ça t’apprendra. La prochaine fois, tu fermeras ta gueule. La prochaine fois, tu ne demanderas pas d’aide. « J’te l’ai pas d’mandé. » Tu t’en fous de son avis. Tu ne veux pas entendre ce qu’il pense. Qu’il se taise. Qu’il la ferme. Ta gueule avec tes leçons à deux balles. Qu’est-ce que tu fous là, dans cette voiture ? Ofelia, pars. Va-t’en. Sors. Casse-toi. [i]click[i]. Tu détaches ta ceinture. Il a déjà démarré le moteur. Peu importe. T’es pas à ça près n’est-ce pas ? « T’sais quoi. Oublie. Désolée de t’avoir réveillé. Désolée de te faire chier avec mes problèmes. Désolée d’avoir cru pouvoir compter sur toi. C’est pas toi. C’est moi. J’ai un demi neurone. J'suis trop conne. Pardon. Rentre bien. Passe une bonne nuit. Fais de beaux rêves.» Tu ouvres la portière à la hâte. Profites du fait qu’il n’a pas encore commencé à rouler. « Tu passeras le bonjour aux filles de ma part. Ou pas. J’m’en fous, j’suis pas ta mère après tout. » La porte claque. T’es en colère Ofelia. Si en colère. Contre lui. Surtout contre toi.
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rue presque déserte.
C’est qu’il se retrouve à se braquer, Niels, quand elle lui répond qu’elle ne lui a pas demandé tout ça. Oh, oui, en effet, elle ne lui a rien demandé ; mais, c’est tout de même le minimum de ce que Niels peut bien faire. Certes, il n’est pas son père, il n’est même pas de sa famille en réalité ; mais… Ofelia, c’est juste une enfant, peut-être pas légalement, mais aux yeux de Niels, c’est tout comme. Mais bon, ce n’est pas ce qui l’empêche de se braquer.
A la hâte, Niels, il coupe le moteur de la voiture, et à son tour il sort du véhicule.
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Ft. Niels 02h38CDC
Si tu continues de brailler aussi fort que tu le fais, tu vas réveiller tous les chiens de chasse. Et très honnêtement, tu n’en as rien à foutre. Lui aussi, il gueule. Il gueule ton prénom. Il t’appelle comme si ça allait te faire revenir. Niels est stupide. Niels ne te connaît pas. C’est trop tard. Tu as décidé que ça l’était en tout cas. Qu’il le veuille ou non. Tu es vexée dans ton ego fragile. Ton regard clair s’est assombri d’un voile de colère. Tu croyais vraiment en lui. Mais il t’a déçu. Il t’a déçu comme ils le font tous. Toujours. Il en a trop dit. Des choses que tu n’avais pas envie d’entendre. Des choses que tu n’avais pas besoin d’entendre. Pas maintenant. Pas alors que tout ce dont tu as besoin c’est d’être rassurée.
Mais il n’en a pas fini avec toi. Quoi ? Il veut en mettre une seconde couche ? Oh non. Ça suffit comme ça. C’est assez. Il te bloque le passage. Un passage que tu essaies de forcer quand même. Tu as beau être minuscule à côté de lui, tu n’as pas peur. Il ne t'impressionne pas. Ce n’est qu’un énième adulte incapable de te comprendre de toute façon. « C’est trop tard. » Bras croisés. Ton regard plein de dédain s’accroche au sien. « Tu as dit ce que tu avais à dire. Tu le penses. Maintenant tu veux quoi ? Te donner bonne conscience ? » Yeux qui roulent. Soupir. « J’ai fait l’erreur de croire que peut-être tu en avais quelque chose à foutre de moi. Mais je suppose que non. Après tout, je ne suis rien à part le fruit de l’argent de mes parents pour toi. » C’est une triste vérité. Une somme astronomique lui a été versée pour qu’il représente Willem et Adelheid pendant ton adoption chaotique. Tu l’as pris pour ton sauveur alors que pour lui tu n’étais rien d’autre qu’un énième dossier.
Ta mâchoire se serre un peu plus. Ta main broie ton bras tant que tu pourrais presque sentir tes ongles à travers tes manches. Niels n’a pas cherché à comprendre. Il a jugé sans savoir ce qu’il s’était passé. Et maintenant il veut faire comme si de rien n’était ? Il veut que tu remontes dans sa voiture. T’emmener en sécurité. Comme s’il en avait vraiment quelque chose à foutre. Tu pouffes de rire. Un rire mauvais. Moqueur sans doute. « Non merci. » Mais tu le sais, il est têtu. Autant que toi si ce n’est plus. « Tu n’es pas obligé de continuer à faire semblant. C'était juste une erreur stupide. Bonne soirée. » Cesse de me prendre pour une imbécile Niels. Sans rien ajouter de plus, tu le contournes pour le dépasser et continuer ta route. L’appartement d’Eliwen est dans cette direction non ?
Mais il n’en a pas fini avec toi. Quoi ? Il veut en mettre une seconde couche ? Oh non. Ça suffit comme ça. C’est assez. Il te bloque le passage. Un passage que tu essaies de forcer quand même. Tu as beau être minuscule à côté de lui, tu n’as pas peur. Il ne t'impressionne pas. Ce n’est qu’un énième adulte incapable de te comprendre de toute façon. « C’est trop tard. » Bras croisés. Ton regard plein de dédain s’accroche au sien. « Tu as dit ce que tu avais à dire. Tu le penses. Maintenant tu veux quoi ? Te donner bonne conscience ? » Yeux qui roulent. Soupir. « J’ai fait l’erreur de croire que peut-être tu en avais quelque chose à foutre de moi. Mais je suppose que non. Après tout, je ne suis rien à part le fruit de l’argent de mes parents pour toi. » C’est une triste vérité. Une somme astronomique lui a été versée pour qu’il représente Willem et Adelheid pendant ton adoption chaotique. Tu l’as pris pour ton sauveur alors que pour lui tu n’étais rien d’autre qu’un énième dossier.
Ta mâchoire se serre un peu plus. Ta main broie ton bras tant que tu pourrais presque sentir tes ongles à travers tes manches. Niels n’a pas cherché à comprendre. Il a jugé sans savoir ce qu’il s’était passé. Et maintenant il veut faire comme si de rien n’était ? Il veut que tu remontes dans sa voiture. T’emmener en sécurité. Comme s’il en avait vraiment quelque chose à foutre. Tu pouffes de rire. Un rire mauvais. Moqueur sans doute. « Non merci. » Mais tu le sais, il est têtu. Autant que toi si ce n’est plus. « Tu n’es pas obligé de continuer à faire semblant. C'était juste une erreur stupide. Bonne soirée. » Cesse de me prendre pour une imbécile Niels. Sans rien ajouter de plus, tu le contournes pour le dépasser et continuer ta route. L’appartement d’Eliwen est dans cette direction non ?