ouvre connard
21:17 - cdc - eliwen reinhold
Il fait nuit, il fait froid, il pleut, ton épais sweat à capuche est trempé et tâché de peinture et de poussière. T'es essoufflé, t'as couru jusqu'ici, alors que de base y avait rien qui urgeait, mais tu sais pas, tu t'es mis à courir, tu t'es mis à détaler comme un lapin dès que t'as su. Dès qu'un des gars que tu croisais souvent depuis deux ans t'avais balancé, de but en blanc : le boug là, Eliwen, il s'est fait tabasser nan ? Tu sais qui a fait ça ? Alors, non, tu ne savais pas, et en plus de ça t'avait un immense mauvais pressentiment. Ça faisait des mois que tout te criait de retrouver Eliwen, il était un peu sorti des radars, récemment, et tu respectais ça, tu lui avais jamais fais l'affront de lui courir après. Il avait une vie, une nouvelle vie, tant mieux pour lui. D'autant que, de ce que t'en savais, il avait une meuf aussi, ou au moins il vivait avec une meuf, et tu respectais.
Le 22. Tu observais l'interphone avec un air un peu ahuri en vérité, il avait l'air un peu défoncé le truc, pas sûr qu'il fonctionne et vu la porte, elle semblait pas non plus très difficile à forcer, du coup, t'avais juste crocheté la serrure de l'immeuble, avant de taper à la première porte pour demander où était Eliwen, et quand on t'avait répondu, t'avais grimpé les marches deux par deux pour arriver à l'étage en question. Et voilà que maintenant tu frappais contre la porte un peu comme un taré, super.
◇ Eliwen, ouvre ! Putain, connard !
T'étais pas en colère honnêtement, t'étais juste mort d'inquiétude, mais tu savais pas tellement exprimer l'inquiétude autrement qu'en l'incendiant de tous les noms. C'était dommage, parce que ta déficience de tendresse te portait clairement préjudice, et sûrement particulièrement avec Eliwen. Après tout, le garçon était un ami cher, pour toi. Et peut-être même plus.
apparement de Eliwen
La soirée est calme, il n’y a que la pluie qui vient tambouriner contre les volets - fermés - de l’appartement. Un sentiment d’oppression habite un peu Eliwen, mais c’est plus ou moins un ressenti qu’il a chaque fois qu’il a l’appartement pour lui tout seul. Encore plus quand c’est la nuit. Bien qu’il soit vrai de dire que ce sentiment s’est un peu atténué, depuis que Eliwen a adopté son chat, Mandel. Lui, Eliwen, il est posé sur le canapé, ordinateur sur les genoux, il relie son cours pour la énième fois. Ça lui occupe le cerveau, ses pensées sont à peu près concentrées sur ça, ça lui permet d’éviter un peu de penser à… A tout ça. Oh, ça ne disparaît pas totalement, mais c’est un peu moins fort. Apparemment. Il ne sait pas trop, Eliwen. De temps à autre, il regarde le chat, endormi sur l’un de ses gros pull - Mandel n’a pas voulu d’un coussin spécial chat, ou d’un panier, tout ce qu’elle voulait c’était… le pull de Eliwen - ça lui procure un léger réconfort.
Puis viennent des coups contre la porte. Eliwen, il se redresse de son canapé, rythme cardiaque en légère augmentation - il ne peut s’en empêcher, Eliwen, depuis qu’il a reçu une visite dont il n’aurait jamais voulu avoir, il est sans cesse méfiant, Eliwen. D’autant plus qu’il n’attend personne. Mais c’est peut-être un voisin ? Mais si c’est le cas, c’est un voisin énervé… Au vu des coups… Il se lève, s’approche de la porte, quand il entend une voix. Oh, une voix qu’il reconnaît… Porte qui s’entrouvre.
ouvre connard
21:17 - cdc - eliwen reinhold
T'as l'air bête, trempé comme ça, et tu le dévisages un long moment, cherchant des marques, des bleus, des ecchymoses, des cicatrices. Tu ne sais pas encore pleinement ce que tu cherches mais tu es persuadé que ce que tu pourrais trouver ne serait rien, à côté du reste. Eliwen te donne une vibe vraiment bizarre, tu n'arrives pas encore pleinement à mettre le doigt dessus mais il y a quelque chose qui ne tourne pas rond. Est-ce qu'il culpabilise de pas avoir donné de nouvelles ? Ce serait bien son genre, mais il devrait te connaître assez pour savoir que tu ne lui en voudrais pas, non ? Peut-être que c'est toi qui donne l'impression que t'es prêt à en vouloir à la terre entière, et en soi c'est pas totalement faux. Y a juste une poignée de gens qui échappent à cette règle, et dans cette poignée y a Eliwen.
◇ Ok, ok, j'entre.
L'appartement est plus cosy que ce que t'avais imaginé. C'est plus grand que chez Fray, aussi, mais tu vois difficilement comment ça pourrait être plus petit, entre nous. Et puis, ça fait un bail que tu n'as pas trainé chez quelqu'un. Tu n'as pas assez confiance en qui que ce soit, et quand Eliwen ferme à double tour la porte, tu fronces les sourcils doucement. Tu n'as pas peur, parce que - même si tout le monde peut le devenir - Eliwen n'est pas une menace mais surtout Eliwen semble se sentir menacé. Tu ignores la remarque de la couverture.
◇ Qui t'a passé à tabac ? C'était y a combien de temps ? Tu pouvais m'appeler, j'aurais rappliqué direct. T'as encore mon numéro ?
Ton cœur tambourine un peu trop fort, même pour toi. Ça fait des mois que vous vous êtes pas vus, mais ce qu'il ressort le plus de ton cerveau là, c'est que tu peux juste pas te permettre de le perdre. Et pourtant, c'est juste un pote de galère, pas vrai ?
apparement de Eliwen
C'est qu'il est heureux, Eliwen, de revoir Mai. Qui n'a rien changé de ses souvenirs, fidèle à sa personne. Ça le rend un peu nostalgique, à Eliwen. Nostalgique d'une époque pas si lointaine que ça, finalement. Malheureusement, trop de choses se sont déroulées dans sa vie, à Eliwen. Trop de choses qui font que cette époque lui semble vraiment lointaine. Tout comme ; il s'y attendait, Eliwen, que Mai n'ai aucune réaction face à sa proposition. Par contre, ce qu'il ne s'attendait pas, c'était aux questions. Questions auxquelles il ne sait pas, s'il est capable d'y répondre.
Il dégluti, Eliwen. Face au flots de questions. Face au fait que Mai soit au courant. Comment ? Il l'ignore.
Il s'assoit sur le canapé, Eliwen. Prend une inspiration.
ouvre connard
21:17 - cdc - eliwen reinhold
Tu bouillonnes en vrai. T'as envie de le secouer dans tous les sens, mais tu veux pas. C'est pas tellement qu'Eliwen te fait peur, que t'as pas envie de le toucher parce qu'il te dégoûte - c'est un peu le cas, avec les autres, tu les ranges dans une case ou bien l'autre - mais Eliwen ... Ah, Eliwen. Tu sais que lui, il n'aimerait pas ça. Vous en aviez déjà parlé, sans évoquer ce qui t'étais arrivé parce qu'à l'époque tu pouvais juste pas mettre des mots sur l'enfer, et qu'il n'avait rien demandé. Eliwen était trop gentil, et personne n'avait le droit de lever la main sur lui, d'aucune façon.
◇ Ok.
Même si ton ton est aussi glacial que d'habitude, ta glace elle prend un peu le chaud. Le rose aux joues, autant par colère que par gêne de t'être autant énervé, autant agacé, de l'avoir autant brusqué. Le pauvre, laisse le respirer quoi.
◇ Déjà, t'as pas à avoir peur pour moi, je sais me défendre, tu entames puis marques un silence. Pas que tu saches pas hein.
Vu que tu rougis de plus belle - évidemment - tu caches ton visage derrière tes mains, et maintenant t'as clairement l'air d'un imbécile. Mais bon sang ?! Ta voix tressaille un instant.
◇ T'as une serviette, finalement ? J'vais me sécher. J'peux poser mon sweat sur ton radiateur ?
Tu demandes, un peu brusquement. S'il s'éloigne tu pourras calmer ton cerveau qui fait des loopings et ton cœur qui tape à sortir de ta cage thoracique. Ok, un deux, un deux, faut que tu respires parce que là y a rien qui va.
◇ J'suis désolé de t'avoir forcé la main à en parler. J'me suis juste putain d'inquiété pour toi, si je venais pas voir ton état j'allais exploser j'crois.
apparement de Eliwen
Il réprime une petite grimace de gêne, si seulement ça avait pu être si simple que ça…
Le silence est ensuite rompu par Mai. Il est désolé ? Mais désolé de quoi ? Il a un léger pincement au cœur, Eliwen, parce que c’est quelque chose de gentil qu’il lui dit, et il ne sait pas comment réagir. Il n’est pas non plus certain de mériter une telle attention.
ouvre connard
21:17 - cdc - eliwen reinhold
Tu abandonnes la sweat détrempé sur le radiateur, et te roule dans la serviette, avant de soupirer. T'es encore trempé en dessous mais bon tu vas pas pousser le vice à lui demander des vêtements quoi. T'es pas à ce point un dalleux merci bien. Eliwen est mignon, il est gentil à vouloir absolument te protéger, mais vu qu'il a toujours été comme ça, tu réalises pas encore tellement à quel point la situation est grave. Tu n'imagines pas un seul instant qu'il puisse exagérer, mais tu n'as pas encore tous les tenants et les aboutissants, on va dire.
Tu allais dire quelque chose mais la vision du chat - chaton ? - te pousse à la fermer. Tu l'observe quelques instants avant de tendre ta main pour la laisser renifler tes doigts et te regarder longuement. Vous vous jaugez en silence, puis elle semble accepter ton existence sur son terrain de chasse. Tu la suis du regard avec intérêt.
◇ Raconte moi.
Tu semble parfaitement calmé par l'interlude avec le chat, et après l'avoir perdue de vue sous un meuble, tu recules pour placer la serviette libre sur le canapé et t'asseoir dessus. Tu voudrais pas tremper ou salir chez lui, on va dire. Tu t'emploie à sécher avec précaution tes cheveux, tu vas devoir refaire ta couleur et ça te blase d'avance, elle déteint sur ton débardeur gris. T'as l'air frigorifié, aussi.
◇ Je ferai rien de stupide, mais je risque de rester dans les parages un moment.
Pas chez lui, cela s'entend, mais tu veux t'assurer que personne ne veut lui chercher des noises. Tu plisses un peu le nez en l'observant avant de tendre la main pour frôler la sienne, à peine même, juste un contact encourageant de deux personnes qui ne supportent pas le contact. Tu rosis et détourne les yeux.
◇ Je veux juste me renseigner.
apparement de Eliwen
Faible hochement de tête. Un peu rassuré quand Mai lui dit qu’il ne fera rien. Il a tout de même envie de lui dire qu’il n’a pas à rester dans les parages ; mais il sait que c’est inutile, Eliwen. Il ne pourra pas raisonner Mai. Et au fond, le veut-il vraiment ? Sans doute pas, non. Il sera sans doute plus heureux, Eliwen, s’il sait Mai dans le coin. Et puis, il sent la main de Mai venir frôler la sienne. Les contacts, c’est rare. Aussi bien pour l’un que pour l’autre. C’est… Ah, Eliwen, tout ce qu’il peut faire, c’est détourner son regard à l’opposé, le plus loin possible. Mais il pense comprendre le geste. Mais il ne peut s’empêcher de détourner le regard. Ah, c’est qu’ils ont l’air drôle tous les deux, à regarder dans des directions opposés… Eliwen, il inspire un coup.
« C’était en juin. Je suis sorti un soir dans le métro abandonné, et j’ai croisé un type. Il était immense, mais c’est son regard qui me marque le plus, je crois… Temps d’arrêt. Inspiration. Il est arrivé comme ça, et puis il m’a balancé contre un mur. Je sais pas pourquoi, je n'ai rien fait, je me suis même excusé et je lui ai dit que je partais. Rythme cardiaque qui monte. Pause. Un silence. Il voulait me buter. Je pouvais pas lutter contre lui, il avait trop de force. Il m’a blessé, à la tête, et aux côtes... Nouvelle pause, machinalement, une main vient se poser sur ses côtes, à l’endroit de sa blessure. Je sais pas trop comment j’ai fait pour rester en vie. Mais y avait un chat noir, j’ai l’impression qu’il m’a sauvé ? Je sais pas, je crois que le coup m’a fait imaginer des choses. Nouvel arrêt. Je l’ai pas revu pendant un mois. Mais genre, en août, il y a… Quelqu’un sous ses ordres qui est entré ici. C’était pas lui. Celui qui est venu ici n’était pas très grand, il avait un respirateur, des lunettes rouges. J’ai pas vu sa tête. Je sais pas pourquoi il m’a laissé en vie. Il m’a parlé de cercle, j’ai rien compris. »
Sitôt les derniers mots prononcés, Eliwen, il se lève, d’un mouvement rapide, vif. Il se dirige vers la cuisine, il attrape un verre. Il a besoin de boire. Il a les larmes au bord des yeux. Il… Souffle, Eliwen. Souffle... . Il se le répète en boucle, sans interruption. Son discours a été bégayant, les mots ont été mâchés, il a eu plein d'hésitations. Quelques silences. Mais jamais de long silence, parce qu’il ne voulait pas que Mai puisse l’interrompre, il n’aurait pas été sûr de pouvoir reprendre derrière. Il reprend son calme. Attrape un deuxième verre, qu’il remplit d’eau aussi, il retourne dans le salon, Eliwen. Pose le verre devant Mai. Si jamais il pouvait avoir soif…
ouvre connard
21:17 - cdc - eliwen reinhold
Tout le long de son histoire, tu restes silencieux, attentif, patient, présent. Tu veux être une oreille attentive, et même s'il s'était arrêté pendant des minutes entières, tu n'aurais pas cherché à l'interrompre. Malgré les balbutiements, les arrêts, les hésitations, tu comprends sans mal ce qu'il t'explique. Eliwen a la vibe d'un mec qui a la poisse, mais ça n'avait jamais été aussi critique, jamais au point que quelqu'un débarque chez lui pour essayer de le tuer. Et d'ailleurs, en parlant de ce quelqu'un, un quelqu'un avec un respirateur et des lunettes rouges il n'y en avait pas partout dans Polaris. Aussi, tu notes l'information dans un coin de ta tête, prêt à aller confronter Prudence à la moindre occasion. Tu avais besoin de réponses, bien sûr, tu avais besoin de plein de réponses, mais Eliwen avait besoin d'autre chose.
◇ Eliwen.
Le ton de ta voix n'a probablement jamais été aussi doux, toi qui repousse si fort tous ceux qui t'approchent, ou qui agit de façon terriblement distante avec tout le monde. Tu hésites, un instant, avant de poser ta main sur ton genou, paume vers le plafond. Tu te dis que s'il en ressent le besoin, tu seras là pour l'épauler. Si c'est un contact comme ça, prévisible, qui ne te prend pas de court, alors ça va. Si c'est Eliwen, ça va.
◇ Je suis désolé qu'il te soit arrivé tout ça.
Tu ne t'en voulais pas de ne pas avoir été là, tu n'aurais pas pu savoir, et vous vous étiez perdus de vue, mais ça n'empêchait que tu te faisais la promesse que plus personne ne lève la main sur Eliwen, dans cette vie ou une autre, d'ailleurs.
◇ Mais ça me conforte dans l'idée qu'il est hors de question que je m'éloigne trop.
Pas sûr que tu puisses faire la différence, mais tu savais te battre, et aucun gonze qui serait rentré dans cet appart aurait pu échapper à ton regard depuis l'extérieur, pas vrai ?
◇ Cette histoire est vraiment super cheloue en tout cas, compte sur moi pour faire ma petite enquête.
Prudence, pour commencer. Tu savais qu'elle trainait dans des affaires pas nettes, mais depuis quelques temps elle ne te donnait plus aucunes nouvelles. Tu espérais tout de même qu'il ne lui soit rien arrivé. Encore que, tu bouillais actuellement de colère, même si cette-même colère ne se voyait pas tellement, tu comptais bien avoir des explications.
apparement de Eliwen
Par contre, il tique un peu, Eliwen, quand Mai annonce qu’il va mener son enquête dans son coin. L’air gêné, il se passe une main sur la joue.
ouvre connard
21:17 - cdc - eliwen reinhold
◇ Mhmh.
Ne fais rien de stupide. Voilà quelque chose que tu n'entends pas pour la première fois, loin de là. Tu as presque des échos de la voix désabusée de Fray qui te demande de faire attention à toi, probablement désespéré par l'intégralité de tes décisions depuis celle de quitter le lycée. Mais bon. La vie c'est la vie, que voulez vous y faire. En tout cas, la suite a le mérite de te faire hausser haut les sourcils alors que tu le détailles un long moment. Ils ont une chambre de libre ? Oh, tu parviens probablement à te faire assez de thune en dealant et en rendant service pour payer une chambre mais... Tu ne sais pas. Eliwen n'habite pas seul, ce serait vraiment bizarre de s'incruster chez quelqu'un, pas vrai ?
◇ Oh, je-euh. Ehm. Oh. Ok.
Et voilà, il aura finalement réussi à te faire perdre tous tes moyens en l'espace de deux secondes, bravo Eliwen, bravo Mai, des champions tous les deux. Il y a un moment de silence, tu détournes les yeux, cherche à te dissimuler un peu derrière les mèches de cheveux et rit tout bas, écarlate. Oh bon sang. Tu ne pensais pas faire à ce point pitié, mais finalement tu devais probablement te tromper un peu.
◇ Mais t'habite avec ta copine, nan ?
Et voilà que tu mets les pieds dans le plat, mais genre à pieds joints même. Tu n'en as qu'à demi-conscience, tu n'imagine pas vraiment Eliwen se mettre avec qui que ce soit entre nous, mais c'est plus simple de désamorcer cette bombe que de laisser un quiproquo entre vous ensuite. Quand bien même ce ne sont pas tes affaires, pas vrai ?
apparement de Eliwen
L’espace d’un instant, il entend Mai marmonner quelques mots particulièrement incompréhensible. C’est qu’il se retrouve un peu embêté à l’idée d’avoir pu le mettre mal à l’aise, ce n’était peut-être pas une si bonne idée que ça, la proposition de la chambre… Puis, de toute façon, avec tout ce qui s’est passé dans cet appartement, Eliwen, il se dit aussi que ce n’est pas une si bonne idée que ça d’y habiter encore. Mais bon, c’est le seul qui lui soit accessible. Il détourne le regard, histoire d’essayer de dissiper la gêne. Il se demande même s’il ne devrait pas aller se chercher un verre d’eau à la cuisine, qui sait, peut-être que s’éloigner va faire que le malaise s’éloignera aussi ? Ah, si seulement ça pouvait marcher ainsi. Mais avant qu’il n’ait pu mettre cette idée à exécution, Mai, il reprend la parole. Et c’est plutôt… Intriguant, ce qui lui demande.
ouvre connard
21:17 - cdc - eliwen reinhold
◇ HA.
Ah, bon. C'est juste sa coloc. Tu pensais pas. 'Fin, c'est logique au final, t'imaginais pas Eliwen se trouver une copine si facilement, m'enfin, t'en sais rien, vous vous êtes pas vus depuis longtemps, et il a sorti la tête de l'eau entre temps, lui. Donc en vrai ça aurait été probable. Il n'a pas l'air de t'en vouloir spécialement donc ça va, c'est déjà ça.
◇ Bon bah euhm. Je passerai de temps en temps alors, si c'est ok avec elle, et tout. 'Fin on verra. J'ai pas envie de pourrir votre groove.
T'as vraiment dit ça. T'as cinq ans ou quoi Mai ? Tu te relèves d'un bond, tu fais quelques pas vers le couloir qui mène à la porte, jette un regard à Eliwen. T'es écarlate maintenant, tu sais même plus où te mettre, merveilleux.
◇ Tu ... Fais attention à toi. Et si t'as besoin tu m'appelles, hein. Parles-en avec ta coloc, et si ça l'embête pas, ça m'arrange.
Tu sais pas encore ce que tu feras de cette possibilité, peut-être qu'elle sortira un non catégorique, et après, c'est pas la fin du monde. Des solutions, t'en as des tas, pas vrai. T'attends pas de réponse avant de claquer la porte doucement derrière toi, le cœur encore chancelant. Non mais sérieux n'importe quoi, ça faisait longtemps que tu t'étais pas comporté comme une adolescente tiens.