Re: mais putain ! (pnj)

les ennuis

FT. ???

Quoi ? Il va vraiment te donner toute la liste, comme ça ? Tranquillement ? Sans d'autres questions, d'autres précautions. Comme s'il te faisait confiance, naturellement, comme s'il pouvait se fier à ce que t'as dit, avant, sur le fait de pas aller les voir. Incroyable, ça. Qui d'autre à aveuglément confiance en toi, Amy ? Personne. Absolument personne et le pire c'est que tu ne peux pas les blâmer hein, c'est difficile, de te faire confiance, même toi, t'as pas confiance en toi.

Et il écrit, ouais. Et puis, il te rend ton carnet, et y'a une liste de noms, dessus. « Cyruse … Nieuls … Gramme … » Et là. Tu vois, tu relèves le nez, l'air un peu dépitée, tu vois, surprise, et pis peut-être légèrement effrayée, hein. « Andras ? Sérieusement ? Ce type donc … il a un pouvoir ? On est pas dans la merde, mon vieux, c'est moi qui vous l'dit. » Et pis surtout, il est relou ce mec, bordel, qu'est-ce qu'il est relou. « A mon avis, vous allez galérer avec ce type, hein, j'ai déjà eu envie de le tuer trois ou quatre fois, perso. »CDC - SOIR

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Sa capacité à lire est tellement extraordinaire que pendant un instant Hazel se penche vers elle pour vérifier l'état de ses notes, soudainement inquiet. Non, il n'écrit pas si mal que ça. Il a même une écriture satisfaisante.

Heureusement, Amy le distrait avant qu'il ne puisse lui faire une remarque sur la qualité désastreuse de sa compréhension de l'écrit.

* Oh, c'est un sale caractère ? Un petit sourire. Ca ira. Vous avez l'air habituée. Enfin, ce ne sera pas à vous de vous en occuper, pas d'inquiétude.Neutre 60%
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FT. ???

T'as déjà reposé le carnet, ça t'as suffit pour le coup, tu t'es arrêtée au numéro quatre de la liste, et t'as pas tellement envie d'aller plus loin maintenant de peur d'y découvrir le prénom de ta voisine de 75 ans. Ce serait le comble tiens. De toute façon, t'as déjà bien assez à en dire sur Andras … et t'es de nouveau avec ta tasse, entre les mains, ça refroidit doucement mais c'est pas bien grave, t'as juste le nez au bord du mug. Le mug avec un renard dessus. Celui qu'Andras a été piqué quelque part pour te le ramener. « Un relou, j'vous dis. » Tu hausses les épaules. « Ouais … je dis ça pour vous, moi. » Même si, franchement, Amy, tu sais bien que tu vas le revoir ce type tout bizarre, qu'il va revenir traîner dans tes pattes, surtout que maintenant, il sait où t'habites.

« Les autres dont vous parliez tout à l'heure … ceux qui viendront pour tuer si on le fait pas, tout ça, ça veut dire qu'il y a d'autres étoiles que la vôtre ? » Un vrai bordel, quoi. « Quelle merde. »CDC - SOIR

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Il prit note mentalement de ce lien qui semblait unir Amy à Andras, sans forcément dire quoi que ce soit de plus à ce sujet. C'était leurs affaires, en soit, il s'en contrefoutait, merci bien.

* Oui, il y en a d'autres. Elles s'incarnent de plus en plus, c'est un problème. Elles sont difficiles à tuer. Mais ceux qui sont liés à elles, les humains possédant des pouvoirs, ne sont que des humains. C'est facile de se débarrasser d'eux.Neutre 61%
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FT. ???

T'as sûrement l'air d'une gamine qui ne réfléchit pas plus loin que le bout de son nez … tu acceptes tout, et même le pire avec une facilité déconcertante, mais, il faut bien comprendre que toi, avec tout ce que tu as vu passer dans ta vie, tu n'es pas du genre à repousser ce qui te semble étrange, ou décalé. Tu es étrange et décalé aux yeux de beaucoup. Inapprochable parce bien trop imprévisible. Inutile … tu te sens inutile. Dans ton cas, certains accepteraient peut-être de mourir, tout simplement, mais ton envie d'être utile à quelque chose de grand prend le dessus avec une facilité déconcertante.

Et puis tu sais … c'est pas comme si tu pouvais le contrôler.

Tu prends une grande inspiration, respirant à pleins poumons l'odeur de ce café bas de gamme, imbuvable, mais à l'odeur acceptable. « Facile, vous dîtes … » Est-ce qu'il sera facile, donc, de se débarrasser de toi ? « Il y a une étoile en vous, qui a fait de gens comme moi des gens comme eux … qu'est-ce qui fait qu'ils doivent mourir et nous non ? » Un soupir. Tu gardes le silence, en fait, tu assembles les pièces du puzzle dans ta tête, tu fais un espèce de schéma. Tu dois tuer, avant qu'ils ne tuent et finalement, tu comprends assez vite qu'il n'est pas question de droit de vivre, c'est juste … « Une guerre. C'est ça ? C'est une foutue guerre ? » Tu te retrouves dans un camp, il faut résister à l'autre, et pour ça, il faut le détruire, finalement, c'est aussi simple que ça. « C'est l'étoile qui vous force à faire tout ça ? » Est-ce qu'un humain se mêlerait volontairement à de telles histoires ? Tu en doutes fortement.CDC - SOIR

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Les objectifs de Procyon coulaient tant de source, paraissaient si simples à comprendre pour lui, impliqué dans ce conflit d'intérêts depuis le début, qu'il se trouvait mal à l'aise de devoir expliquer ça étape par étape. Bien que ce soit un passage obligé, il aurait préféré ne pas avoir à le faire.

* Une... guerre. Oui, sûrement.

Les aboiements sont violents. Le mot le fait réagir. Procyon veut participer à cette guerre. Il esquisse un sourire.

* On peut dire que c'est elle, oui. Son nom est Procyon.Neutre 62%
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FT. ???

Ce n'est pas tellement au véritable responsable de ta condition, que tu parles et ça, tu vois, tu l'as compris assez vite. C'est étrange, comme des concepts si flous peuvent te paraître pourtant si clairs, comme un scénario qui à probablement l'air d'être sorti de l'une des ces fanfictions qu'on peut lire sur Internet, te semble pourtant si cohérent, si plausible. Ton esprit est ouvert, peut-être un peu trop ouvert, d'ailleurs, tu le sais depuis longtemps, c'est pour ça qu'il est autant parasité.

La tasse refroidit, entre deux mains, au départ, elle était presque bouillante, maintenant, elle est tiède et si d'ordinaire tu es capable de le garder jusqu'à ce qu'il soit complètement froid, cette fois, tu délaisses le café, reposant le mug sur la table avec précaution. Tout ça, c'est bien plus prenant. « J'imagine qu'il va me falloir un moment pour digérer tout ça … » C'est ce que dirait n'importe quel humain censé. Néanmoins, dans ton cas, tu sais qu'une soirée, voir une journée après ça suffira. Tu dois simplement tout remettre dans l'ordre, tout organiser sans être tentée de poser plus de questions. « Mais je vous rassure, je ne suis pas du genre à pleurnicher pour si peu. Ça ira. Merci d'avoir pris le temps de m'expliquer les choses. » Pour ce genre de chose, tu seras toujours reconnaissante, Amy, tu as besoin qu'on pose des mots sur les choses qui te touchent, tu veux comprendre les choses qui t'arrivent parce que, quand tu ne les comprends pas, ça vire immanquablement au drame. CDC - SOIR

Inscription : 21/10/2021

Quelle étrange jeune femme. Si elle ne payait pas de mine au départ, quand Hazel avait commencé à critiquer tous les choix, tous les faits et gestes de Procyon, désormais il était bien plus conquis. Elle avait accepté sa condition et la situation à une vitesse surprenante. Elle pourrait être utile. Mais il manque l'instant T, le moment de vérité, pour qu'il puisse se faire une idée concrète d'Amy-Lou Morgenstern. Il manquait le moment où il lui ordonnerait de tuer.

* Parfait. Ne me remerciez pas et surtout, prenez votre temps.

Il reprend le carnet pour cette fois-ci lui écrire son numéro de téléphone.

* Je vais m'en aller, si vous voulez bien m'excuser. Neutre 63%
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