Tu vas faire au mieux. C'est beaucoup, pour toi, Amy, de faire partie de quelque chose … tu as besoin de ça, être en roue libre a toujours été particulièrement catastrophique, mais jusqu'à présent, tu n'avais jamais eu l'occasion d'avoir un but, un objectif. Tu te rends compte à quel point c'est d'une importance capitale, et maintenant, tu te dis que tu ne veux surtout pas décevoir. Tu feras ce qu'il faut, Amy. Tout ce qu'il faut.

Si tu fais deux pas, persuadée que vous allez continuer d'avancer, tu t'arrêtes à nouveau parce qu'Hazel lui, ne bouge pas, durant un temps, il est même atrocement silencieux, ses expressions changent, vont et viennent et puis il bouge, te pousses dans la direction d'où vous venez en t'annonçant que finalement, c'est à une étoile que vous allez vous attaquer, qu'elle a des liés, avec elle, mais que ce ne sont pas les siens. Dans ta tête, ça défile à toute vitesse, tu te souviens de ce qu'il a dit le soir de votre rencontre, les étoiles, c'est elles qu'il faut éliminer, les liés ne sont que des moyens de l'atteindre alors, tu sens que c'est quelque chose de gros, tu sais que ça ne sera pas forcément facile, mais encore une fois, tu feras ce qu'il faut et alors qu'il continue de te pousser légèrement en avant dans la galerie, tu as soudainement l'air plus déterminée que jamais, et surtout … il y a un brin de fierté dans ton regard.

« Et les liés qui sont avec elle ? On doit les tuer eux aussi ? » Simplement histoire de savoir si tu dois te concentrer sur l'étoile, ou si personne ne doit en réchapper. Dans les deux cas, ça te vas.


((choix 3))

Tu avances, avec ce sentiment étrange que le calme ambiant pourrait laisser place au chaos en une fraction de seconde. Tu es probablement dans le vrai, tu es tendue, prête à faire face, prête à réagir, ton arme est toujours là, dans ta main, et tes doigts la serrent avec une certaine assurance quand bien même tu n'es probablement pas capable de faire mouche, ou de tirer efficacement.

Et puis, il y a cette lumière. C'est celle de la surface, tu lèves le nez, quelques secondes, en te disant que finalement, la ville n'est pas si loin, il suffirait de remonter et … justement, tu sens cette main qui une nouvelle fois vient doucement pousser sur ton épaule. Il te pousse vers la sortie, et toi, tu lui lances un drôle de regard, plein d'incompréhension. Est-ce que tu as fait une bêtise ? Est-ce que tes questions continuent de l'agacer ? Non. C'est autre chose. Il pense même à te rassurer. Il pense à t'offrir ce sourire. Et tu sais, qu'il va s'en sortir, seul, tu sais aussi que tu seras probablement un poids, parce qu'il a l'air de maitriser tout ça à la presque perfection. Ouais. Il n'en fera qu'une bouchée de cette étoile.

« Je veux venir. » Ta main bouge, vivement, tes doigts s'accrochent à la manche poisseuse de sang de son manteau et tu lèves la tête, plus sérieuse que jamais. « J'ai jamais pris le chemin de la facilité, je ferais ce qu'il faut, je vous le promet, je ne vous gênerai pas ! Laissez-moi venir avec vous. »


((choix 2)) jet de dé : 17.

Têtue. Tu n'es pas du genre à lâcher l'affaire, ton parcours de vie ne t'as jamais offert de porte de sortie, finalement alors, maintenant que tu en as une … visiblement, tu ne ressens ni l'envie, ni le besoin de la prendre. C'est viscéral, Amy, tu n'as aucune espèce d'envie de laisser ton étoile aller en affronter une autre sans que tu ne sois là, ton instinct de survie est littéralement négatif, tu en as bien conscience mais c'est comme ça. Alors, oui, tu insistes mais quand il refuse, quand il change à nouveau radicalement d'attitude … ça explose en toi.

Alors certes, tu parviens à retenir, contenir ce pouvoir que tu ne sais pas contrôler quand il prend possession de toi, mais tu bouges quand même, tu fais un pas en arrière, braque ton arme sur lui avant de l'abaisser en direction de sa jambe - sa cheville, son pied, quelque chose dans cette zone quoi - et puis … tu tires. Il ne veut pas que tu l'accompagnes ? Bien. Il n'ira nulle part.


((choix 6)) PTDR JE SUIS DESOLEE OHLALA.

Tu tires. Tu tires et … et il n'y a rien qui va. Pourtant, tu avais baissé l'arme, tu voulais juste l'empêcher de bouger, tu voulais qu'il reste avec toi. Sauf que, tu ne sais pas te servir d'une arme, Amy. Tu ne sais pas viser, mais tu ne sais pas prévoir non plus et, franchement, tu ne saurais même pas dire ce qui se passe exactement, le coup part, et la douleur tu as l'impression de la ressentir, toi. C'est si fort. Si intense. C'est si douloureux bon sang, que pendant un instant, tu te dis qu'il a tiré avant toi, et qu'il t'a eue.

Tu sers les dents, tes jambes ne te portent même plus et tu tombes à genoux, près de lui. Tu trembles de haine et de douleur, de rage, tes yeux qui ne voient pratiquement plus parviennent tout de même à le trouver. Il gît, par terre, devant toi, une mare de sang se forme, lentement à ses côtés. L'odeur métallique se fait plus présente, te donne envie de vomir.  

Tu trembles.
Tu craques.
Tu le sens.

« Hazel … » Tu appelles. Une fois. Puis une autre. Tes mains viennent saisir son manteau, tu le secoues, trop fort sans doute, tu perds le contrôle. « HAZEL ! » Tu hurles. Tu hurles de toutes tes forces, à t'en déchirer les cordes vocales, à pleins poumons. Tu te penches. Tu sers ce qu'il reste de l'hôte de ton étoile contre toi. Trop fort, encore une fois, sans t'en rendre compte.

Ça fait si mal.
La mort serait plus douce que la sensation qui vient t'étreindre et t'emporte, de seconde en seconde.
Tu brises tout ce que tu touches.

« Hazel … »
Qu'est-ce que tu as fait … ?
Tout ce que tu voulais, c'est rester avec lui.
Que quelqu'un vienne t'achever. Pitié.

T̸̡̺̗́̿͂̿͝͠ư̶̭͙̱̔͛̒̽̑̈́́̕ ̷͔̺̺̫̟̝͓̜͉̪̽̊̈̄̓̍̈͘l̸̰̘̹̬̗̟̝̲̏̅͌͐͐̓̑̃̌̽̏͂̒̕͝'̸̩̞̣̖͚̩͙̠̝̗̉̍́͑̇̈̉̊͘̚͠ͅͅå̷̗̙̙̞̗̩̥̏͋̇̀̃̈́̔͛̕͘͜͝s̸̡̩͓̤̩͇͈͍̜͎̤̱̾͜͜ ̷̡̳̪͌̅͆̌̐̍̓̓̀͝͝͠ț̶̥̪͇͈̱͔̼̘̆̓̀͘͝ų̴̡̧̰̥̫̯̦̋̇̍͂́̔͊̏̉́̚͘é̶̢͍̻̘̖͕̜̪̫͍̭̌̈́͗̄͊͋͜.̵̯̲̘̼͒
̵̛̭͈͎̭̻̩͍̟̠̬͇͚̣͚͒̊̅̀̎͛̉͊̒̾̎̅͆͝I̶̧̝̻͓̙̥̤̗̬͗̀̄͒̓̀̋̾̀̄͋̈́̈́̾̓͜͜͜ļ̴̯̞̻͙̰̲̦̟̭̯͎̦̘̈́̍̿͆̅͒͗̚ ̷̛͎̬̻́́̏̀̔̔͗̎̿̃̾̚͘͝ͅe̷͈̻̜̭̦͋͗̽̎̋͂͐͆̀̆͑̎̅͜s̶̱͎̜̉̏̔̈̑̈́͐̾̈̓̍̀͝͝t̶͈̲̐ ̶̛͖̪̲͊̊̈́m̸̢͓͔̯̭̰͕̮͂̀̈̔̄́̍͒͊͒͑̕ͅó̴̢̺̘̣̹͔̩͘͝r̵̨̨̛͉̯̬̝̻̞̄̂̑́ṱ̵̨̮̙̩͎̬̣͕̳̭͚͖̪̔̈́̃͐̉͐̆̈̿̾͘̕͝ͅ.̸̘͈͙͔̀̀̽̈́̇͑͝ͅ

Tu ne saurais dire combien de temps tu restes là, abattue, enfermée dans la douleur. Tu es maintenant aussi couverte de sang qu'il l'était et tu as l'air d'un robot, lorsque tu te redresses, lorsque tu le relâches, que tu te remettes sur tes jambes toujours tremblantes.

Tes yeux se tournent vers la sortie. Tu n'as plus aucune raison de ne pas la prendre, maintenant.
Tout est fini.

Terminé.