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Nothing
Nothing
Sois prudente, Hope. La nuit n’est pas faite pour une jeune fille de ton âge. Surveille tes arrières, Hope. On ne sait pas sur qui ni sur quoi tu peux tomber… Attention Hope. Prends soin de toi, Hope…
... Mais peut-être que Hope, elle a envie de vivre un peu, non ? Peut-être que Hope, elle en a ras le fiak de mesurer ses gestes et ses propos, d’être sur le qui-vive à chaque instant, de se refuser des activités sous prétexte que c’est « dangereux d’y aller seule ».
Moi, c’est Hope. J’ai une chouette famille et des amis en or. Mais parfois, j’aimerais qu’ils me lâchent un peu la grappe.
Je sais que ça part d’une bonne intention, hein. Le monde est dangereux, surtout pour une crevette comme moi. Surtout la nuit. Mais à se méfier de tout, on devient prisonnier de nos peurs. J’ai conscience de tout ça ; des risques que je prends à me balader tard le soir, à pousser les portes de ce bar totalement inconnu et de ses clients tout aussi inconnus. J’ai pourtant besoin de ça. Je veux dire, pas de me mettre en danger, hein. Mais de simplement errer comme je l’entends et quand j’en ai envie. Où je veux, seule ou accompagnée. Mentalement, j’ai besoin de me décharger. Quitte à ne pas fermer de l’œil la nuit, autant occuper mon temps à quelque chose de positif. Enfin, je crois.
Aux tables éparpillées dans la salle, je préfère le bar. Plus proche de la sortie, plus près des serveurs en cas de problème. Bordel. J’ai beau vouloir me changer les idées, impossible de me défaire de cette putain de méfiance qui me colle à la peau. Ce n’est pas comme si j’avais déjà eu de gros problèmes, en plus.
« Ils arriveront bien assez tôt », me murmure une voix moqueuse.
La petite personne qui je suis se hisse ridiculement sur la chaise haute du bar. Elle commande un cocktail du jour – de la nuit, en l’occurrence – au barman.
... Mais peut-être que Hope, elle a envie de vivre un peu, non ? Peut-être que Hope, elle en a ras le fiak de mesurer ses gestes et ses propos, d’être sur le qui-vive à chaque instant, de se refuser des activités sous prétexte que c’est « dangereux d’y aller seule ».
Moi, c’est Hope. J’ai une chouette famille et des amis en or. Mais parfois, j’aimerais qu’ils me lâchent un peu la grappe.
Je sais que ça part d’une bonne intention, hein. Le monde est dangereux, surtout pour une crevette comme moi. Surtout la nuit. Mais à se méfier de tout, on devient prisonnier de nos peurs. J’ai conscience de tout ça ; des risques que je prends à me balader tard le soir, à pousser les portes de ce bar totalement inconnu et de ses clients tout aussi inconnus. J’ai pourtant besoin de ça. Je veux dire, pas de me mettre en danger, hein. Mais de simplement errer comme je l’entends et quand j’en ai envie. Où je veux, seule ou accompagnée. Mentalement, j’ai besoin de me décharger. Quitte à ne pas fermer de l’œil la nuit, autant occuper mon temps à quelque chose de positif. Enfin, je crois.
Aux tables éparpillées dans la salle, je préfère le bar. Plus proche de la sortie, plus près des serveurs en cas de problème. Bordel. J’ai beau vouloir me changer les idées, impossible de me défaire de cette putain de méfiance qui me colle à la peau. Ce n’est pas comme si j’avais déjà eu de gros problèmes, en plus.
« Ils arriveront bien assez tôt », me murmure une voix moqueuse.
La petite personne qui je suis se hisse ridiculement sur la chaise haute du bar. Elle commande un cocktail du jour – de la nuit, en l’occurrence – au barman.
Tu ne l'avais pas remarqué, le jeune homme à tes côtés, à un tabouret d'écart. Tu aurais même juré qu'il n'était pas là, il y a un instant. Et pourtant. Il te jette un regard avant de grimacer doucement.
* Si c'est trop fort, je peux te le refiler en douce ?
Tu ne sais pas ce qui te fait penser ça, mais il t'inspire confiance.
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Naruto Shippuden Opening 4 (Closer)
Naruto Shippuden Opening 4 (Closer)
Les coudes sur le plan de travail, la tête dans les mains, j’observe le serveur se mettre à la tâche. Je reconnais certains des produits qu’il utilise pour préparer mon cocktail mais une majorité d’entre eux me sont totalement inconnus. J’essaie de les identifier en me fiant à leur couleur ou à l’odeur qu’ils dégagent. Pas facile : l’éclairage de la salle et les volutes qui y flottent trompent mes sens.
Une voix retentit à ma droite. Proche, beaucoup trop proche. En réalité, ce n’est pas sa proximité qui me gêne mais le fait que je ne me sois pas rendu compte plus tôt de la présence de son détenteur. Moi qui mets toujours un point d’honneur à garder un œil sur ce qui m’entoure… La question qui suit me fait arquer un sourcil. À aucun moment il ne me viendrait à l’esprit de demander à un illustre inconnu de boire mon verre pour moi. Pourtant… Il y a quelque chose dans son regard. Ou ses traits, peut-être. Qui me laisse croire qu’il ne fait pas partie de ces types louches qui, faute d’arriver à draguer correctement, passent par des moyens bien plus sales pour arriver à leurs fins. Il a quelque chose de naturel ce type. Et c’est con mais le fait qu’il m’inspire confiance me rend d’autant plus méfiante.
« Si c’est une manière de m’offrir un verre, il y a des moyens bien plus directs de le faire, tu sais. »
J’esquisse quand même un sourire. Jusque-là, je n’ai rien à reprocher à ce gars si ce n’est sa demande incongrue. Je ne compte pas partir maintenant alors voyons où cette discussion nous mène.
Une voix retentit à ma droite. Proche, beaucoup trop proche. En réalité, ce n’est pas sa proximité qui me gêne mais le fait que je ne me sois pas rendu compte plus tôt de la présence de son détenteur. Moi qui mets toujours un point d’honneur à garder un œil sur ce qui m’entoure… La question qui suit me fait arquer un sourcil. À aucun moment il ne me viendrait à l’esprit de demander à un illustre inconnu de boire mon verre pour moi. Pourtant… Il y a quelque chose dans son regard. Ou ses traits, peut-être. Qui me laisse croire qu’il ne fait pas partie de ces types louches qui, faute d’arriver à draguer correctement, passent par des moyens bien plus sales pour arriver à leurs fins. Il a quelque chose de naturel ce type. Et c’est con mais le fait qu’il m’inspire confiance me rend d’autant plus méfiante.
« Si c’est une manière de m’offrir un verre, il y a des moyens bien plus directs de le faire, tu sais. »
J’esquisse quand même un sourire. Jusque-là, je n’ai rien à reprocher à ce gars si ce n’est sa demande incongrue. Je ne compte pas partir maintenant alors voyons où cette discussion nous mène.
Sourire timide, presque coupable, tu ne peux t'empêcher de le trouver attachant, il accueille son verre avec des remerciements et se met à le siroter en silence. Sans savoir pourquoi, tu sens que ta curiosité a été piquée, ce garçon n'a clairement pas l'air d'être un habitué des lieux et pourtant c'est comme s'il faisait partie des meubles. Bizarre non ?
* Uh, c'est corsé quand même.
Il te jette un regard, tu trouves son regard un peu trop perçant.
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Universe - Javi Williams
Universe - Javi Williams
« J’oublie que ça se fait. » Apparemment, ce type ne vit pas dans le même monde que moi. Ou alors il vient d’un coin bien différent de celui dans lequel il est venu se perdre ce soir ; un coin assurément plus sûr.
Face à son sourire timide et son visage innocent, je hausse les épaules. Les apparences sont parfois trompeuses mais pour une raison que j’ignore, je ne crois pas que ce soit le cas chez lui. Il n’a définitivement pas l’air méchant. Quelque chose – une sorte d’aura, peut-être ? – me porte à croire qu’il s’agit là d’un simple et honnête gars venu tuer le temps. En pleine nuit, oui. Forcément, la question me titille. Pourquoi une bonne âme viendrait se perdre dans les rues et les bars nocturnes des Chiens de Chasse, réputés pour être les moins sécurisées de Polaris ? Je glisse un œil sur le verre qui vient d’être posé devant moi, incline la tête pour remercier le serveur. Je n’y trempe pas tout de suite mes lèvres, trop occupée à observer la réaction de mon interlocuteur. Manifestement, le cocktail n’est pas tout à fait à son goût. Ça m’arrache un nouveau sourire.
« Corsé mais buvable ou je vais devoir t’aider ? » me résigne-je.
Je soutiens son regard l’espace d’une seconde. Comme j’ai brutalement l’impression qu’il tente de me sonder, je darde mes yeux sur les couleurs chatoyantes de mon cocktail.
« Si je peux me permettre la question… Pourquoi ici ? »
Face à son sourire timide et son visage innocent, je hausse les épaules. Les apparences sont parfois trompeuses mais pour une raison que j’ignore, je ne crois pas que ce soit le cas chez lui. Il n’a définitivement pas l’air méchant. Quelque chose – une sorte d’aura, peut-être ? – me porte à croire qu’il s’agit là d’un simple et honnête gars venu tuer le temps. En pleine nuit, oui. Forcément, la question me titille. Pourquoi une bonne âme viendrait se perdre dans les rues et les bars nocturnes des Chiens de Chasse, réputés pour être les moins sécurisées de Polaris ? Je glisse un œil sur le verre qui vient d’être posé devant moi, incline la tête pour remercier le serveur. Je n’y trempe pas tout de suite mes lèvres, trop occupée à observer la réaction de mon interlocuteur. Manifestement, le cocktail n’est pas tout à fait à son goût. Ça m’arrache un nouveau sourire.
« Corsé mais buvable ou je vais devoir t’aider ? » me résigne-je.
Je soutiens son regard l’espace d’une seconde. Comme j’ai brutalement l’impression qu’il tente de me sonder, je darde mes yeux sur les couleurs chatoyantes de mon cocktail.
« Si je peux me permettre la question… Pourquoi ici ? »
Le verre entre ses mains, il fait tourner le liquide qui se mélange et fronce les sourcils finalement. La prochaine question ne manque pas de le faire réagir, il se met à t'observer en silence, tu n'es plus si sûre de vouloir connaître la réponse. Puis il se détend. Ça te donne un peu la même impression que lorsque le soleil réapparaît après être passé un temps derrière de gros nuages.
* Hé bien, pourquoi pas ?
Tu sais qu'il ment ou cache quelque chose, mais tu n'es pas certaine de vouloir savoir quoi.
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Kau Jai Tur Lak Bur Toh - Yinglee
Kau Jai Tur Lak Bur Toh - Yinglee
Si vous me posez la question : me concernant, je trouve le cocktail ma foi plutôt pas mauvais ! Il ne vaut peut-être pas ceux du Factory 666 mais il se laisse boire. Allez, peut-être même plus que ça : il est bon. De son côté, le curieux garçon lui appose un honnête « buvable », mention « j’imagine ». Je hoche la tête. Pas comme si j’avais de quoi le faire changer d’avis. Pas comme si c’était dans mes intentions, d’ailleurs.
Sa façon de répondre à ma question – celle que je me suis permise et que je n’aurais peut-être pas dû, en fin de compte – me laisse perplexe. J’ai comme l’impression qu’il me cache quelque chose. Enfin, ce n’est pas comme s’il me devait quelque chose non-plus, je ne suis rien pour lui. Celle qui boira son cocktail s’il est incapable de le faire à la rigueur mais c’est tout. Mais quand même… Les engrenages de mon cerveau s’activent malgré moi. Parmi les options qui s’offrent à moi, la plus probable reste celle d’une rencontre nocturne avec quelqu’un. Un date, peut-être ? Ou alors son dealer… Un sourire nerveux trace son chemin sur mon visage pour disparaître derrière mon verre. Ça serait cocasse, quand même. J’ai du mal à fermer l’œil à cause de mes récentes décisions – très clairement : parce que j’ai accepté de mettre le pied dans un trafic de drogues – et un coup de destin m’amènerait à rencontrer un gars en manque de cam ? Ce serait quel genre de message, ça ? Cela dit, il n’a pas l’air de toucher à ce genre de trucs. Je veux dire, à première vue, il semble tout ce qu’il y a de plus clean. Je m’éclaircis la gorge après avoir bu une ou deux gorgées de mon cocktail. C’est qu’il descend sacrément vite celui-ci…
« Ouais, c’est vrai. Pourquoi pas. »
Je repousse légèrement le verre sur le plan de travail.
« Je crois que je vais me rentrer. Commence à se faire tard. »
Si c’est une manière de me défiler devant ce qui peut potentiellement arriver ici ? Oui. Si j'en ai honte ? Quand même un peu.
Sa façon de répondre à ma question – celle que je me suis permise et que je n’aurais peut-être pas dû, en fin de compte – me laisse perplexe. J’ai comme l’impression qu’il me cache quelque chose. Enfin, ce n’est pas comme s’il me devait quelque chose non-plus, je ne suis rien pour lui. Celle qui boira son cocktail s’il est incapable de le faire à la rigueur mais c’est tout. Mais quand même… Les engrenages de mon cerveau s’activent malgré moi. Parmi les options qui s’offrent à moi, la plus probable reste celle d’une rencontre nocturne avec quelqu’un. Un date, peut-être ? Ou alors son dealer… Un sourire nerveux trace son chemin sur mon visage pour disparaître derrière mon verre. Ça serait cocasse, quand même. J’ai du mal à fermer l’œil à cause de mes récentes décisions – très clairement : parce que j’ai accepté de mettre le pied dans un trafic de drogues – et un coup de destin m’amènerait à rencontrer un gars en manque de cam ? Ce serait quel genre de message, ça ? Cela dit, il n’a pas l’air de toucher à ce genre de trucs. Je veux dire, à première vue, il semble tout ce qu’il y a de plus clean. Je m’éclaircis la gorge après avoir bu une ou deux gorgées de mon cocktail. C’est qu’il descend sacrément vite celui-ci…
« Ouais, c’est vrai. Pourquoi pas. »
Je repousse légèrement le verre sur le plan de travail.
« Je crois que je vais me rentrer. Commence à se faire tard. »
Si c’est une manière de me défiler devant ce qui peut potentiellement arriver ici ? Oui. Si j'en ai honte ? Quand même un peu.
* Fais attention sur la route Hope !
Mais ? Tu ne lui as pas dis ton nom ? L'instant d'après, il a disparu.
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Nothing
Nothing
Bondissant de ma chaise pour en descendre, je perds une tête par rapport à mon interlocuteur. Je récupère mon blouson, plié en deux au fond de l’assise, et l’enfile. J’en sors mon porte-monnaie usé histoire de régler ma note. D’humeur généreuse – ou peut-être parce que ce gars m’a laissé bonne impression –, je glisse le billet sur le comptoir en ajoutant que je paie pour nous deux, désignant mon précédent interlocuteur d’un coup de menton.
« À la prochaine. »
Je commence à m’éloigner. Bien que dos au jeune homme, j’ai la sensation qu’il continue de me scruter. Le plus étrange dans l’histoire c’est que je ne m’en inquiète pas.
« Fais attention sur la route Hope !
- Ouais, merc… »
Je percute. Je m’arrête à trois mètres du comptoir. Je fais volte-face. Je braque mes yeux sur la chaise où se trouvait le garçon mais… Il n’est plus là. Volatilisé. Woosh. Je tourne aussitôt le regard vers le barman. Affairé à laver quelques verres, rien ne semble l’avoir choqué. Est-ce que j’ai rêvé ? Ai-ce que j’ai imaginé toute la scène ? Suis-je seulement ici, ou bien en train de dormir dans mon lit ? Le sentiment de sécurité qui m’habitait jusque là commence doucement à se dissiper pour laisser place au doute. Y avait-il bien un garçon blond avec moi ? Lui ai-je seulement donné mon nom ? C’est la tête pleine de questions que je sors finalement du bar.
Je crois que j’ai vraiment besoin de repos.
[HRP : merciiii pour le RP !]
« À la prochaine. »
Je commence à m’éloigner. Bien que dos au jeune homme, j’ai la sensation qu’il continue de me scruter. Le plus étrange dans l’histoire c’est que je ne m’en inquiète pas.
« Fais attention sur la route Hope !
- Ouais, merc… »
Je percute. Je m’arrête à trois mètres du comptoir. Je fais volte-face. Je braque mes yeux sur la chaise où se trouvait le garçon mais… Il n’est plus là. Volatilisé. Woosh. Je tourne aussitôt le regard vers le barman. Affairé à laver quelques verres, rien ne semble l’avoir choqué. Est-ce que j’ai rêvé ? Ai-ce que j’ai imaginé toute la scène ? Suis-je seulement ici, ou bien en train de dormir dans mon lit ? Le sentiment de sécurité qui m’habitait jusque là commence doucement à se dissiper pour laisser place au doute. Y avait-il bien un garçon blond avec moi ? Lui ai-je seulement donné mon nom ? C’est la tête pleine de questions que je sors finalement du bar.
Je crois que j’ai vraiment besoin de repos.
[HRP : merciiii pour le RP !]