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Nao elle te fait un truc. Tu saurais pas l'expliquer avec des mots, mais c'est un truc dans ton estomac, qui se tortille bizarrement. C'est pas la première fois que tu ressens ça. Non, bien sûr. Et puis. Nao elle est jolie, elle est gentille, elle est beaucoup trop tactile aussi. Et puis, elle est drôle, et elle est patiente et ... Est-ce qu'elle a des défauts ? Tu ne sais pas. Tu la regardes de temps à autre alors que vous grimpez les escaliers. Elle te protégera. Tu veux la croire, t'es pas du genre à croire que les autres ne pourraient pas prendre soin de toi, t'es pas du genre à pas faire confiance. Même si c'est soudain, elle a tellement bien compris, tellement bien cerné le problème, tu veux la croire en fait. Elle te protégera. Tu encres ça dans un coin de ta tête, sans te dire que dans quelques semaines tu y repenseras vraiment très fort.
« Je te lâcherai pas, promis.
Et puis, une fois en haut, tu comprends un gros défaut qu'à Nao. C'est pas un défaut très grave, en soi, dans l'immédiat ça la rend même adorable. Elle te dit que vous devriez longer le mur, et bien sûr comme un con tu la suis, en te disant que bordel à cul elle est si naïve de penser que ça va marcher ? Vous êtes pas très grand mais .... ? Vous êtes pas non plus des souris quoi. Et quand la lumière vous flashe le visage, tu plisses les yeux et ... Contre toute attente tu te mets à rire doucement. Elle est mignonne, en vrai.
« T'inquiète pas, tu resserres sa main dans la tienne, si quelqu'un avait dû venir nous trouver, ce serait déjà fait. Je pense qu'on est tranquilles maintenant.
T'as l'air soudainement bien plus serein et confiant, et c'est pas vraiment le cas, mais tu veux juste la rassurer, lui faire comprendre par ta façon de tenir sa main que personne ne pourra lui faire du mal si tu es là.
« Je te lâcherai pas, promis.
Et puis, une fois en haut, tu comprends un gros défaut qu'à Nao. C'est pas un défaut très grave, en soi, dans l'immédiat ça la rend même adorable. Elle te dit que vous devriez longer le mur, et bien sûr comme un con tu la suis, en te disant que bordel à cul elle est si naïve de penser que ça va marcher ? Vous êtes pas très grand mais .... ? Vous êtes pas non plus des souris quoi. Et quand la lumière vous flashe le visage, tu plisses les yeux et ... Contre toute attente tu te mets à rire doucement. Elle est mignonne, en vrai.
« T'inquiète pas, tu resserres sa main dans la tienne, si quelqu'un avait dû venir nous trouver, ce serait déjà fait. Je pense qu'on est tranquilles maintenant.
T'as l'air soudainement bien plus serein et confiant, et c'est pas vraiment le cas, mais tu veux juste la rassurer, lui faire comprendre par ta façon de tenir sa main que personne ne pourra lui faire du mal si tu es là.
Invité
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Alors que vous vous arrêtez devant la porte du bureau de l'administration de la section histoire, elle te parle d'effacer vos empreintes, et tout, et tu restes un instant comme un con à te demander si elle est cinglée ou si elle est juste beaucoup trop futée. Puis tu supposes qu'elle est probablement cinglée, c'est la réponse la plus logique dans l'instant. Ça ne la rend pas moins mignonne, néanmoins. Au contraire. Elle est même sacrément adorable, en fait.
« Tu ... ? Attends, quoi ?
Malgré toi, et le stress qui te noue l'estomac - normal dans ce genre de situation - tu éclates purement et simplement de rire. Un rire aux éclats qui ricochent dans les couloirs déserts du bâtiment.
« Tu crois qu'on va se faire chopper par le FBI pour avoir checké un truc dans le dossier d'un prof ?
Tu sais pas pourquoi ça te semble si stupide, tout à coup. Tu te dis que si la fac tenait à se point à ne pas se faire cambrioler, ils commenceraient par mettre des alarmes quelque part, ou à simplement investir dans des portes qui ne se font pas crocheter en sept secondes par un gars vraiment pas doué. Mais hé, faut croire que l'administration en a rien à foutre en fait. T'es presque sûr qu'une fois sur deux ils oublient de fermer la porte principale du bâtiment alors...
« Enfin... Oui, je suis prêt.
Tu poses un genou par terre, te défais de sa main, finalement, et te voilà en train de t'atteler à la petite serrure qui, encore une fois, ne résiste pas. Lorsque le clic se fait entendre, tu pousses doucement la porte puis te relève, et tu ne sais pas pourquoi, mais tu lui plantes un baiser contre le front, comme ça.
« Tu vois, pas à t'inquiéter du FBI.
Tu la charries, t'as presque l'air sûr de toi, mais tu supposes qu'elle verra sans mal tes joues écarlates. Idiot. Concentre toi.
« Tu ... ? Attends, quoi ?
Malgré toi, et le stress qui te noue l'estomac - normal dans ce genre de situation - tu éclates purement et simplement de rire. Un rire aux éclats qui ricochent dans les couloirs déserts du bâtiment.
« Tu crois qu'on va se faire chopper par le FBI pour avoir checké un truc dans le dossier d'un prof ?
Tu sais pas pourquoi ça te semble si stupide, tout à coup. Tu te dis que si la fac tenait à se point à ne pas se faire cambrioler, ils commenceraient par mettre des alarmes quelque part, ou à simplement investir dans des portes qui ne se font pas crocheter en sept secondes par un gars vraiment pas doué. Mais hé, faut croire que l'administration en a rien à foutre en fait. T'es presque sûr qu'une fois sur deux ils oublient de fermer la porte principale du bâtiment alors...
« Enfin... Oui, je suis prêt.
Tu poses un genou par terre, te défais de sa main, finalement, et te voilà en train de t'atteler à la petite serrure qui, encore une fois, ne résiste pas. Lorsque le clic se fait entendre, tu pousses doucement la porte puis te relève, et tu ne sais pas pourquoi, mais tu lui plantes un baiser contre le front, comme ça.
« Tu vois, pas à t'inquiéter du FBI.
Tu la charries, t'as presque l'air sûr de toi, mais tu supposes qu'elle verra sans mal tes joues écarlates. Idiot. Concentre toi.
Invité
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Tu ne sais pas ce qui lui prends, à Nao, pour vouloir ainsi se dénoncer s'il arrive quelque chose ? Tu te dis que de toutes façons, tu ne lui en laisserais même pas le temps. Tu l'as fait venir ici, tu as crocheté la serrure et ... Globalement, c'était ton idée. Non. Nao n'a pas le droit de se dénoncer pour toi. Oh, tu n'assumerais sûrement pas les éventuelles conséquences, hein, mais ... Tu t'en fiches, elle n'a pas à pâtir de tes décisions. Ce serait injuste. Et, tu es peut-être lâche, Sen, mais définitivement pas injuste.
Finalement, lorsque tu embrasses son front, tu sais que c'était une bonne idée. Ton instinct te hurle que tu avais raison, que vous deviez être là, tous les deux. Et elle te dit que tu es le meilleur, évidemment tu vires au rouge intense en un instant, avant d'agiter la main pour attirer ton attention ailleurs. Finalement, elle semble se plonger dans les différents dossiers, tu hoches la tête doucement, la regarde faire. Tu ne sais pas vraiment où chercher, pour être honnête, et tu as même peur de faire une bêtise en t'y mettant aussi, alors tu te contente de la regarder. En plus de ça, Nao est sacrément jolie, encore plus quand elle est concentrée.
« Valentine.
Tu répète, finalement, avant d'approcher pour jeter un œil par dessus son épaule. T'as la boule au ventre, et s'il n'y a juste pas de dossier ? Non, pas possible, personne ne peut juste disparaître, comme ça, sans laisser de trace. Malgré toi, tu penses à Fray, qui t'a fait sensiblement la même chose.
Finalement, lorsque tu embrasses son front, tu sais que c'était une bonne idée. Ton instinct te hurle que tu avais raison, que vous deviez être là, tous les deux. Et elle te dit que tu es le meilleur, évidemment tu vires au rouge intense en un instant, avant d'agiter la main pour attirer ton attention ailleurs. Finalement, elle semble se plonger dans les différents dossiers, tu hoches la tête doucement, la regarde faire. Tu ne sais pas vraiment où chercher, pour être honnête, et tu as même peur de faire une bêtise en t'y mettant aussi, alors tu te contente de la regarder. En plus de ça, Nao est sacrément jolie, encore plus quand elle est concentrée.
« Valentine.
Tu répète, finalement, avant d'approcher pour jeter un œil par dessus son épaule. T'as la boule au ventre, et s'il n'y a juste pas de dossier ? Non, pas possible, personne ne peut juste disparaître, comme ça, sans laisser de trace. Malgré toi, tu penses à Fray, qui t'a fait sensiblement la même chose.
Invité
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Évidemment, dès que Nao te fait savoir - par son haussement de ton - qu'elle a trouvé le dossier, tu sautilles presque jusqu'à elle pour poser ton menton sur son épaule et lire ainsi. Tu découvres le dossier avec elle, et sans te rendre vraiment compte de ce qu'elle dit, tu t'attaches au mots inscrits. Plus aucun versement ne sera effectué. Pas de salaire, donc ? Tu restes silencieux, un long moment, trop long pour laisser penser que tout va bien en tout cas, et lorsque tu reviens enfin à toi tu tires l'une des chaises du bureau pour pousser tout doucement Nao dessus, tu veux qu'elle s'asseye.
« Ça veut dire quoi, concrètement ? Je suis pas très au fait de ce genre de jargon.
Tu avoues, finalement, à mi-mots. En soi, bien sûr que tu comprends. Tu comprends qu'il n'a pas donné la moindre nouvelles, et que la fac n'a pas non plus beaucoup cherché à en avoir, sans doute. Est-ce qu'ils se sont donnés la peine de déclarer une disparition ? Sûrement pas. Tu te dis que s'ils ne l'ont pas fait, c'est sûrement que ça arrive souvent, et l'idée même que des profs disparaissent comme ça, ça te glace le sang. Est-ce que tout le monde s'en tape qu'un prof ait disparu ? Tu te demandes. Tu te demandes ce que ses élèves en pense. Est-ce qu'ils ont essayé de passer chez lui, est-ce qu'ils connaissent son adresse ? Malgré toi, tu quittes Nao des yeux quelques instants pour attraper un post it et un stylo et noter l'adresse en haut du dossier, ainsi que le numéro de téléphone. Tu doutes y trouver quelqu'un, ou qu'on te réponde, mais après tout, qui ne tente rien n'a rien.
« Tu trouves pas ça super flippant que n'importe qui puisse disparaître et qu'ils s'en tapent ? Tu penses que ce serait pareil si c'était nous ?
Tu le dis sans y réfléchir, sans te dire que ce serait mille fois pire, que personne n'irait chercher un élève qui ne vient plus en cours du jour au lendemain, que des décrochages y en a plein et que la fac n'allait pas s'embêter à les poursuivre. Mais si c'était pas un décrochage ? Malheureusement, tu penses à Fray quelques instants, et le chasse aussitôt de ton esprit.
« Si je disparais, tu me chercherais hein ? Moi je te chercherais.
« Ça veut dire quoi, concrètement ? Je suis pas très au fait de ce genre de jargon.
Tu avoues, finalement, à mi-mots. En soi, bien sûr que tu comprends. Tu comprends qu'il n'a pas donné la moindre nouvelles, et que la fac n'a pas non plus beaucoup cherché à en avoir, sans doute. Est-ce qu'ils se sont donnés la peine de déclarer une disparition ? Sûrement pas. Tu te dis que s'ils ne l'ont pas fait, c'est sûrement que ça arrive souvent, et l'idée même que des profs disparaissent comme ça, ça te glace le sang. Est-ce que tout le monde s'en tape qu'un prof ait disparu ? Tu te demandes. Tu te demandes ce que ses élèves en pense. Est-ce qu'ils ont essayé de passer chez lui, est-ce qu'ils connaissent son adresse ? Malgré toi, tu quittes Nao des yeux quelques instants pour attraper un post it et un stylo et noter l'adresse en haut du dossier, ainsi que le numéro de téléphone. Tu doutes y trouver quelqu'un, ou qu'on te réponde, mais après tout, qui ne tente rien n'a rien.
« Tu trouves pas ça super flippant que n'importe qui puisse disparaître et qu'ils s'en tapent ? Tu penses que ce serait pareil si c'était nous ?
Tu le dis sans y réfléchir, sans te dire que ce serait mille fois pire, que personne n'irait chercher un élève qui ne vient plus en cours du jour au lendemain, que des décrochages y en a plein et que la fac n'allait pas s'embêter à les poursuivre. Mais si c'était pas un décrochage ? Malheureusement, tu penses à Fray quelques instants, et le chasse aussitôt de ton esprit.
« Si je disparais, tu me chercherais hein ? Moi je te chercherais.
Invité
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Tu ne saurais dire exactement ce qui te torture l'esprit désormais. Tu t'agites un peu, passant ton équilibre sur un pied, puis l'autre, te balançant lentement, pensif. Les mots de Nao ont eut l'effet escompté, tu suppose. Elle te chercherait. Tu espères que oui. Tu espère aussi que si tu arrêtais de donner signe de vie, Akira et Ashitaka débarqueraient en Y au campus pour te taper sur les doigts. Tu ne sais pas ce que tu ferais sans eux. Et soudainement la maison te manque plus que tout. Ton cœur est tellement lourd que si tu étais dans l'eau, il t'aurait coulé en moins de deux.
Ton silence s'étire, après avoir rangé l'adresse dans un coin de ta poche. Tu as envie de sortir d'ici. Ce n'est pas une mauvaise impression ou un truc du genre, tu as juste besoin d'air, et sûrement d'un peu de solitude. Mais t'es pas un connard, tu vas pas la planter là alors qu'elle t'a aidé autant. Tu hésites un instant avant de racler doucement la gorge, comme pour changer de sujet, ou marquer que tu ne veux plus en parler.
« Tu habites sur le campus ? J'aimerai bien te raccompagner.
Il est tard, t'as pas envie qu'elle traine toute seule dans des coins pas ouf, même si tu serais pas d'une très grande aide, tu serais quand même une bonne distraction, au cas où, tu supposes.
Ton silence s'étire, après avoir rangé l'adresse dans un coin de ta poche. Tu as envie de sortir d'ici. Ce n'est pas une mauvaise impression ou un truc du genre, tu as juste besoin d'air, et sûrement d'un peu de solitude. Mais t'es pas un connard, tu vas pas la planter là alors qu'elle t'a aidé autant. Tu hésites un instant avant de racler doucement la gorge, comme pour changer de sujet, ou marquer que tu ne veux plus en parler.
« Tu habites sur le campus ? J'aimerai bien te raccompagner.
Il est tard, t'as pas envie qu'elle traine toute seule dans des coins pas ouf, même si tu serais pas d'une très grande aide, tu serais quand même une bonne distraction, au cas où, tu supposes.
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