Till every part of you is suffering [Ft. Richard]

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Till every part of you is suffering

Hurlement qui déchire la nuit. Hurlement qui t’arrive aux oreilles. Tout ce que tu voulais c’était faire une balade nocturne. Te promener dans les rues des CDC. T’éloigner quelque temps de la chambre dans laquelle tu résides. Cette chambre que Cyllène a accepté de te laisser. Tu ne sais même pas réellement où elle est partie. Chez qui. Pourquoi. Ce n’est pas important. Tu as un toit sur ta tête et tu lui en es reconnaissante. Mais la pièce est petite. Trop petite. Tu suffoques dedans. Tu y rentres pour dormir. Claustrophobie qui te pourrit la vie. Claustrophobie qui t’empêche de rester dans cette chambre. Alors tu te promènes pour décompresser. Tu te promènes et tu entends crier.

C’est avec une curiosité certaine que tu suis ce hurlement, cachée dans les ombres des chiens de chasse. Ta respiration qui se fait discrète. Qui se coupe presque. Ne pas te faire voir. Ne pas te faire repérer. Deux silhouettes que la Lune éclaire à peine. Deux hommes de ce que tu crois apercevoir. L’un chancelant. L’autre droit comme un piquet. Il a l’air fier comme un paon. Imposant. Une aura effrayante émane de lui. Et juste comme ça, il se volatilise. Tu clignes des yeux et il n’est plus là. Il ne reste que l’homme blessé. Premier pas incertain dans sa direction. Puis deux. Trois. Tu te figes. Tu le reconnais. C’est lui, ce connard à qui Bernard doit tes coups. Et il est blessé. Et il s’est fait tabasser. Est-ce lui qui a crié ainsi ? Tu ne vois personne d’autre. Alors tu supposes que oui. « T’as vraiment une sale gueule. » Sourire arrogant. Non vraiment, il faut qu’on se le dise, il ne ressemble à rien.

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à genoux sur le sol sale, une main sur la morsure sanglante, il regarde l’endroit d’où avait disparu son assaillant, pantelant, et absolument hors de lui.

C’était quoi, ça.
C’était. Quoi. Ça.
Qu’est-ce qu’il vient de se passer. Qu’on m’explique. Que quelqu’un m’e.xplique, putain de merde, c’est qui ce type et c’est quoi son problème et pourquoi est-ce qu’il s’est barré, ciomme ça, sans prévenir, après m’avoir quasi bouffé l’épaule, est-ce que ce quartier entier est rempli de putain de maniaques ?
La réponse est oui, évidemment mais putain, pourquoi ici et pourquoi maintenant et pourquoi juste après la disparition de l’autre.
Il me manque quelque chose, il me manque des infos absolument cruciales et ça me fait chier de ne pas les avoir.
Comme il est plaisant de découvrir que tout un pan du monde t’es étranger (non).

Et puis cette voix.
Fluette. Insupportable. Familière.
La voleuse.
L’insupportable gamine.
Vraiment tout ce qu’il me manquait pour la plus pure soirée de mon existence. ... Ok ? Tu me cherches la merde aussi ? Encore ? Tu tiens si peu à la vie que ça, ou tu es juste particulièrement stupide ?
dit celui qui n’a pas réussi à la tuer quand il en avait l’occasion
sale con

il se relève, un peu trop vite, et ferme les yeux quelques secondes le temps que les taches noires disparaissent de sa vision. alcool, adrénaline, sang et colère faisaient un assez mauvais mélange qui commençait à lui taper sur les tempes

Si c’est pour jouer les connes tu peux partir, j’ai vraiment pas la patience. Celui qui te dira que je n’ai jamais la patience aura totalement raison. Mais là, tout particulièrement, si elle se met à me chercher la merde elle le regrettera vite. Très vite. Je pensais que la viser une fois aurait suffi, mais c’est sans compter qu’elle est sûrement con comme un balais.
Je suis entouré d’idiotes.
tu fais pitié à voir, Bee.
regarde-toi
qu’est-ce qu’il reste de celui que tu pensais être

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Till every part of you is suffering

Tu rodes. Tu tournes autour de lui. Mais tu gardes tes distances quand même. Assez pour pouvoir réagir s’il tente quoi que ce soit. Dans ta tête en tout cas. En vérité tu n’en sais rien. Peut-être est-il plus rapide que toi. Peut-être très lent. Tu ne veux pas tenter le diable. Pourtant, c’est littéralement ce que tu es en train de faire. Il n’y a même pas de raisons particulières. Tu n’as pas besoin de rester là. Rien à part ton propre amusement. « Ça fait trois fois qu’on se rencontre, trois fois que tu n’as aucune patience. Alors bon, je suis pas vraiment surprise. Tu sais ce que tu devrais tester ? La méditation. » Ce gars là n’est pas quelqu’un de prévisible. Et à prendre trop la confiance, tu pourrais te mettre en danger. « Et puis tu vas faire quoi ? Me pointer un flingue dessus ? Déjà vu, déjà fait. »

Ta curiosité a guidé tes pas jusqu’à lui. Ton envie d’aider aussi. Parce qu’on ne crie pas comme ça quand on a pas besoin d’aide. Mais maintenant, tu te ravises. Tu n’as plus envie d’aider. Pas si c’est cet homme là. Il ne le mérite pas. Un pas dans sa direction, face à lui, tu plisses les yeux, observes sa blessure. « J’imagine que c’est toi que j’ai entendu gueuler vu ton épaule. » Le nez qui se retrousse et les épaules qui se haussent. « Ça fait mal hein ? » Tu parles comme si tu savais. Tu parles comme si tu connaissais la douleur. Ce n’est pas le cas. Tu n’as jamais eu de plaies aussi sanguinolentes que la sienne. Et puis de toute façon, tu ne veux pas montrer d’empathie pour sa personne. Il mérite ce qui lui arrive. C’est le karma. Le karma qui te venge. Alors qu’en réalité, la situation n’a rien à voir avec toi. « C’est ça de jouer au con j’imagine. »

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il renifle avec dédain, laissant son pull et sa veste se gorger lentement de sang. il la regarde tourner, il la regarde faire la curieuse

l’insolente

J’arrive pas à savoir si elle est stupide, ou juste en manque de distraction.
Le flingue sur ta gueule n’avait pas suffi une fois ? Tu cherches vraiment à mourir ? C’est con, de chercher la merde ouvertement.
Tu as de la chance que j’aie autre chose à foutre, genre ne pas tomber. Pas exemple. Fière allure, Bee, bravo, crédible. Ben écoute. T’as qu’à pas me taper sur les nerfs, et pour la méditation on verra plus tard, hein ? Elle m’énerve. Est-ce que toutes les gamines des CDC sont aussi chiantes ? J’ai l’impression de les collectionner. Entre Cyllène et elle, c’est vraiment le combo. Pas sûr que ça puisse devenir pire. Surtout qu’il n'était pas prévu que je retombe sur elle un jour. Ah ouais ? On a ses petites exigences ? La prochaine fois, je te tirerai dessus, tu pourras pas me dire que c’était pas une surprise. Maintenant tu me laisses, que j’aille me soigner, merci. Ça fait mal, en fait. Ouais, tu m’as interrompu en plein récital. Des fois je fais des vocalises en pleine nuit, par plaisir. Comme une personne normale. Une flèche, vraiment, c’en est presque touchant. Le sang c’est juste des effets spéciaux. Retrouvez-moi à l’Olympia tous les soirs. Imbécile. Nan, je viens de me faire bouffer l’épaule mais aucun problème. Tu voudrais que je te dise quoi ? Que je fasse semblant ? Ou que je me roule sur le sol ? Bien sûr que ça fait mal, évidemment que ça fait mal, bordel il a transpercé trois couches et ma peau avec ses putains de dents, j’imagine pas la force de ce type.

Je n’ose pas imaginer la force de ce type.
S’il m’a mis à terre aussi vite… ouais. Je préfère ne pas imaginer de quoi il est capable. Continue à jouer les connes, toi, et on va voir comment tu vas finir. Comme rien, en vrai, parce que j’ai vraiment pas la force de même essayer de te planter (d’ailleurs il est parti avec mon couteau, l’enfoiré), mais ça elle a pas à le savoir. Maintenant si t’as rien de mieux à faire, bye.

il tourne les talons, prêt à s’éloigner un maximum de remy

et se retrouve obligé de s’appuyer contre un mur, les jambes coupées par la fatigue et une douleur lacinante
les dents serrées, il se redresse
la douleur refluait, et c’était le moment pour reprendre sa route, et se dépêcher de rentrer chez lui
loin de cette gamine insupportable

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Till every part of you is suffering

« Moi ? Te taper sur les nerfs ? Je suis attristée que tu le prennes comme ça. Jamais je n’oserai ! » Un air faussement stupéfait sur le visage. Puis le sourire moqueur qui vient le remplacer. Ça t’amuse de lui chercher des noises. Tout comme ça t’amusait de faire la même chose au vieux Bjorndvedt. Et regarde comme ça a fini. Nayden en prison. Et lui qui rachète le squat. Qui rachète ton toit. Pourtant, ce type là est plus dangereux. Tu risques plus gros. Enfin tu imagines. Niels ne t’a pas menacé avec une arme lui. Sans doute parce que c’est un avocat, qu’il est moins con et qu’il sait que c’est un acte répréhensible. « Ceci dit, t’as mon numéro. Si jamais tu veux qu’on se fasse une p’tite medit’ ensemble tu me dis. Ou du yoga. C’est chouette le yoga. T’as pas l’air d’être un gars qui a déjà testé ça mais franchement j’pense que tu rates un truc. Je connais une meuf en plus, elle donne des cours j’crois. ‘Fin elle est dans les pierres et ces conneries donc j’imagine qu’elle fait du yoga aussi […] » Et tu parles et tu parles. Tu déblatères un monologue sans aucun sens. Sans aucun but. Et puis de toute façon, t’as changé de numéro.

Tu pourrais rire quand il te dit que la prochaine fois il te tirera dessus. Mais non. Parce que tu sais très bien que c’est exactement ce qu’il pourrait se passer. Tu ne penses qu’à ça depuis ce jour-là. Tu ne vois que ça dans tes cauchemars. Son visage. Le canon trop près de ton front. Tu n’es pas en paix avec cette idée. Mais tu sais. Tu n’es pas bête. Ou peut-être que si. Puisque tu aurais juste pu l’ignorer. Le laisser moisir dans sa ruelle miteuse. Passer ton chemin et ne pas venir l’emmerder. « Ou bien ce sera l’inverse. » Pas une éventualité que tu apprécies non plus. Cependant, si c’est pour ta survie alors tant pis. « Hm. Tu chantes vraiment très mal alors. Ta voix craque. Tu fumes beaucoup nan ? Ça s’entend. Fais attention c’est pas bon pour ta santé. » Enfin fais ce que tu veux, je m’en fous. Intoxique toi et crève d’un cancer des poumons. Haussement d’épaule, encore. Tu ne sais pas comment tu vas finir. Mal, sans doute. Après tout, la vie ne t’a jamais fait de cadeau, tu ne vois pas pourquoi ça commencerait maintenant. C’est sûr Remy, tu passeras pas vingt-cinq ans.

Il te tourne le dos. Il se casse. Et tu restes plantée là, au milieu de la ruelle, comme une plante. Tu songes un instant à partir de ton côté. À laisser cet échange puéril là. Puis finalement non. « C’était qui ce type ? » Tes pas suivent les siens. Tu ne plaisantes plus. Curieuse. Intriguée. Effrayée aussi. « Tu le connais ? » Tu n’as aucune envie de le recroiser. Et pourtant tu n’as rien vu de lui. Juste qu’il était très grand. Juste qu’il a disparu dans l’obscurité. « Il est d’ici ? » Est-ce que tu risques quelque chose à te promener la nuit avec un gars comme ça dans le coin ? Tu risques quelque chose à te promener la nuit dans les cdc peu importe qui est dehors de toute façon.

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Ouais, et après on se fait un petit brunch entre copines, c’est ça ? Mais tais-toi, bon dieu, tu veux que je te paye pour que tu fermes ta gueule ? Tu veux que je te supplie ? Tu veux que je m’enfuie en courant, c’est ça ? Qu’est-ce que tu cherches, Drazhan, bordel de merde ? Réellement juste me faire chier ? Oh mais pitié qu’on m’offre une trêve, une seule soirée. Rien qu’une seule.
Un yoga. Mais qu’est-ce qu’elle raconte, cette allumée. On m’excusera, mais j’ai automatiquement arrêté de l’écouter dès que son débit de parole a excédé les trois cent cinquante mots minute, j’ai un filtre anti-bullshit, et ça, c’est à force de côtoyer Cyllène.

son regard croise celui de remy. s’affiche un sourire de hyène, amusé.
presque satisfait

Oh, des menaces ? Tête brûlée, tête forte, tu as l’air bien sûre de toi, petite. Tu n’as peur de rien, ou est-ce que tu fais semblant ? Tu n’es pas loin de m'impressionner pour de vrai. Mais pour ça, il faudrait que tu me menaces réellement. Je t’attends, gamine, je t’attends, je tiens à voir de quoi tu es capable.
Si tu me tires dessus un jour, je m’inclinerai.
Mais encore faut-il que ce jour arrive. Ou bien ce sera l’inverse, effectivement. Si tu survis jusque là. Jamais fumé de ma vie (répondit-il en allumant une cigarette) Je suis très vexé que tu critiques à ce point mes talents de soliste. Mes fameux talents de chanteur, on les connaît bien ouais. Allez, bonjour chez toi, gamine.
Et elle me suit.
Et elle.
Me suit.
Mais bordel, fous-moi la paix !!
Son ton change. Elle est plus sérieuse. Fini de rire, Drazhan ? Tant mieux. Moi aussi. Pas la moindre idée. A quoi bon mentir ? Et à quoi bon continuer avec le sarcasme, ça ne nous avancera à rien. Qu’est-ce qui fait encore sens, de toute façon ? En deux jours j’ai vécu plus d’événements étranges qu’en une vie. Qu’est-ce qu’on nous cache, qu’est-ce qui est réel encore ? Mais s’il rôde dans les cdc et qu’il continue d’attaquer les gens sans raison apparente, je donne pas cher de la peau d’une grosse majorité des habitants du quartier. Toi comprise. Elle est si maigre qu’il la briserait en deux en lui posant une main sur l’épaule. Si je me sentais concerné par ton sort, je te dirais de faire gaffe où tu traines.

il s'arrête, se tourne, la dévisage

Et tu comptes me suivre longtemps comme ça, au fait ?

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Till every part of you is suffering

« Trop trop hâte ! »

de foutre du poison dans tes oeufs.

Son regard t’arrache un frisson mais tu ne plies pas. Tu soutiens. Comme si t’étais fière. Comme si tu n’avais pas peur. Conneries. Bien sûr que non, tu n’es pas rassurée. On parle quand même d’un type qui t’a menacé avec un pistolet il n’y a pas si longtemps que ça. Et de cette action a découlé beaucoup de choses. Le passage à tabac de Bernie. Pardon. Bernard. Zalera qui te trouve. Qui t’embauche. Cyllène qui te passe son minuscule appart. Ce n’est pas grâce à lui. Et tu ne lui en es pas reconnaissant. Mais force est de reconnaître que chaque chose à des conséquences, et que les conséquences sont arrivées en cascades pour toi.

Dégoût visible sur ton visage quand il s’allume une cigarette. Main dans ta poche qui joue machinalement avec le zippo que tu lui as dérobé. Tu hais l’odeur de la clope. Ça imprègne tout. Les cheveux, les vêtements. Tu n’as jamais essayé. Et surtout tu n’en vois pas l'intérêt.

« T’inquiète, on ira au karaoké après le yoga, ça t’aidera à chanter juste. »

Joute verbale que tu refuses de perdre. Joute verbale qui n’a aucun sens. Aucune utilité. Rien d’autre que de gonfler ton égo fragile. Tu ne comptes pas le laisser gagner. Pas à nouveau. Une fois c’était déjà de trop.

Tes pas suivent les siens. Et tes questions pleuvent. Il ne sait pas qui de qui il s’agissait. Ça rend cette histoire un peu plus effrayante. S’il ne le connaît pas c’est qu’ils ne sont pas en bisbille. C’est aussi qu’ils se sont frappés pour rien. Les poils qui se hérissent sur les avant bras. Tu n’aimes pas cette situation. Pendant un instant, quelques secondes, un voile d’inquiétude recouvre ton regard. Voile que tu chasses bien vite pour remettre ton masque. Pour faire semblant que tu es forte. Sérieuse. Mais tu n’es qu’une gamine perdue dans les CDC. Ton sourire est forcé. Forcé mais moqueur quand même.

« Oooh ! Mais tu l’as dit quand même donc c’est que tu te sens concerné. A-DO-RABLE. »

À vomir. Tu es capable de te débrouiller seule. Comme une grande. Enfin…

« Je me dis que, si on le recroise, il voudra peut-être finir ce qu’il a commencé avec toi et que j’aurai le temps de me barrer. »

Et puis j’habite par là.

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ses sourcils se froncent et il ne dit rien, continuant d’avancer d’un pas moins rapide qu’il n’en avait l’habitude, traversé qu’il était pas la douleur à chaque mouvement. jamais il ne l’aurait admis à voix haute, bien sûr, mais il se sentait effectivement concerné. pas par le sort de remy, dont il ne pouvait présentement plus se foutre, mais surtout par la présence de cet homme dans les cdc

Normalement, il n’y a rien qui ne se passe dans le CDC que je ne sache pas. Ou du moins, presque rien. Être au courant de tout, c’était vital, dans un endroit pareil, avec un job pareil. Essentiel. Tu te renseignes et après, tu tries, évidemment, je garde jamais tout en tête parce que ça fait bien trop d’informations pour un seul homme, tout n’a pas son importance ni son utilité.
Mais il y a un homme dangereux qui rôde.
Enfin, qu’il soit dangereux, en soi, je m’en fous. Il y en a d’autres. Ici bas, il y en a mille, des hommes prêts à tout pour survivre, même du pire. Les noms circulent, en tout cas ceux des plus dangereux.
Mais je n’ai jamais entendu parler de lui. Pas la moindre évocation d’un géant blond. D’un homme qui choisirait de se planter lui-même un couteau dans la jambe pour être sûr de ne pas se faire atteindre autre part.
Faut être sacrément fêlé pour faire ce genre de choses. Et, ça va souvent de paire, sacrément dangereux. Et ça, c’était une très mauvaise nouvelle, parce que ça n’annonçait rien de bon pour personne. Des mesures devraient être prises, mais contre qui ? Il n’avait pas de nom, vaguement un visage. Oh, je vais avoir des coups de fil à passer, bientôt…

(il s’arrête et se tourne vers remy si brusquement qu’elle manque de le heurter. son regard est sérieux comme il ne l’a jamais été. il n’a plus envie de rire. la lueur dans son regard est… inquiète ?
et c’était assez rare pour être une très mauvaise nouvelle)

Si on le recroise, on est morts. Aussi simple que ça. J’aurai pas la force d’essayer de me battre une deuxième fois, et toi je te donne pas dix secondes avant qu’il ne te rattrape et ne te tue. Alors, très sincèrement ? Ta gueule. Avec tout le respect que je te dois. C’est à dire aucun.

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Till every part of you is suffering

Tu regardes tes pieds quand tu marches. Toujours. Sans aucune raison particulière. Alors forcément, quand il se retourne sans prévenir, tu es à ça de lui rentrer dedans. Tu bougonnes, rouspètes. Il aurait pu prévenir. Il aurait pu faire attention. Mais non, bien sûr que non. C’est déjà un miracle que ses mains ne soient pas autour de ton cou tant tu dois le faire chier. Il ne tentera rien. Pas dans son état.

Ton regard qui s’accroche à lui et tes bras qui se croisent. Moue sur le visage. Tu dois bien avouer qu’il a raison. Il ne fera qu’une bouchée de lui. Puis qu’une bouchée de toi. Tu es minuscule. Frêle. Il te brisera en deux en un claquement de doigts. Tu ne fais pas le poids, c’est évident. Pour autant, tu ne veux pas reconnaître qu’il a raison, le vieux. Enfin pas directement. Pas devant lui. Tu ne veux pas le laisser gagner encore. Comportement puéril, bête. Ce n’est pas un concours. Il n’y a ni gagnant, ni perdant dans cette situation. Et s’il devait y en avoir, la médaille d’or ne serait pas pour toi.

« T’es vachement ronchon. »

Oui Remy. Bien vu. Peut-être parce qu’il vient de se faire casser la gueule et que son épaule saigne. Tu n’étais pas forcément de meilleure humeur quand il a failli te buter. T’étais peut-être même pire que lui. C’était différent, il y avait justice à rendre.

« Pis t’es vachement pessimiste aussi. Moi j’pense que je peux courir au moins genre trente secondes avant qu’il m’attrape. »

Cacher l’angoisse par de l’humour douteux. C’est ce que tu as toujours fait. Mais le voile sur tes yeux ne trompe pas. Tu n’es pas si sûre de toi. Tu connais tes capacités, et de ce que tu as vu des siennes, tu es forcément bien en dessous. Moins de dix secondes, c’est probablement le plus proche de la réalité. Ça te tue de savoir qu’il a raison. Tu détestes cette sensation. C’était à prévoir. Tu ne peux pas décemment t’attaquer à un plus gros poisson qui a déjà essayé de t’avaler et penser que tu pourrais le vaincre.

« Tiens j’ai un p’tit kleenex et un pansement pour ton bobo si tu veux. »

Tu fouilles dans ce sac à dos qui ne te quitte jamais. Il est significativement moins plein que la dernière fois. Première poche avant, un mouchoir et un pansement avec de jolies princesses Disney que tu lui tends. Est-ce que tu te fous ouvertement de sa gueule ou bien cherches-tu à apaiser ta conscience en l'aidant ? Allez savoir.

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On dirait bien que ça t'amuse. D'être insupportable. De parler pour ne rien dire. De chercher la meilleure répartie possible. Sauf que là j'en ai ma claque, Drazhan. J'en ai ma claque, je déteste les adolescents, je déteste le petit air supérieur qu'elle se donne, et par dessus tout je déteste qu'on se foute de ma gueule. Et là, elle battait des records.
Alors, sincèrement ?
Merde.

(sans un mot, il attrape le pansement, l'observe une seconde, en décolle le petit film protecteur, et d'un geste vif il le plaque en travers de la bouche de Remy, puis lui tapote la joue avec toute la condescendance qu'il était possible de mettre dans ce geste. c'est à dire pas mal)

Voilà, tu vas bien fermer ta petite gueule maintenant, ok ? Parce que jusque là, j'ai été bien sympa, j'ai fait des efforts (non), mais je n'ai aucune, aucune envie de t'avoir dans les pattes. Je n'ai aucune envie d'être ne serait-ce que tolérant avec toi. Parce que tu ne me sers à rien. Tu ne sers à rien. Tu n'es qu'une larve, un déchet de plus jeté dans les CDC, tu n'a aucune utilité, à part être une plaie, apparemment, alors merci, mais ça dégage. Orpheline, c'est ça ? J'ai fait mes petites recherches, j'imagine que tu t'en rappelles bien. Comme c'est triste, hm... J'espère que tu as fait tes recherches aussi, Drazhan. Rappelle-moi, j'ai un trou de mémoire... Abandonnée, c'est ça ? Que tu te rendes compte à quel point les gens comme toi n'ont aucune importance. Une môme aussi chiante ? Allez, qui aurait voulu de toi ?

(la hyène sourit, la hyène s'amuse, la hyène joue avec sa bouffe
la hyène espère que la proie va réagir, parce qu'elle a envie de s'amuser un peu)

Mais non, suis-je bête ! Assassinés, c'est ça ?

(les crocs brillent et le regard a soif de faire mal
pour expier la douleur qui le traversait)

Des déchets des CDC aussi, c'est ça ? C'est la rumeur, en tout cas. Mon dieu c'est pathétique

Inscription : 16/12/2021

Till every part of you is suffering

Tout ton visage se déforme lorsqu’il ose te coller ce pansement sur les lèvres. Et puis une grimace à nouveau quand tu dois le retirer. C’est que tu as la peau fine par ici alors forcément, c’est désagréable. Tu n’es pourtant pas particulièrement douillette, pas tant sensible. Tu as connu et vécu pire qu’un pansement. Tu l’écoutes baragouiner quelque chose qui n’a aucun sens. Ah s’il ne suffisait que d’un bout de sparadrap pour te faire taire, ça fait longtemps que tu l’aurais bouclé. Mais non. T’es toujours là. Et ta grande gueule aussi.

Tu hausses un sourcil. Il parle. Il parle et tu bouillonnes. Il raconte ta vie avec une exactitude déconcertante. Pendant un instant, tu es persuadée qu’il sait. Qu’il est au courant que tu n’es pas Remy mais Remiel. La différence est moindre mais elle est là. Qu’il sait pour Zia. Qu’il sait pour Abel. Que le nom Twain lui parle. Tu manques de te trahir. Tu manques d’exploser. Tu manques de lui sauter dessus et d’entourer son cou de tes mains trop maigres. Mais tu ne bouges pas. Tu ne réagis pas. Il ne mérite pas que tu t’agaces pour lui. Et surtout. Surtout il ne sait pas. Il bluff. Parce que le seul qui connaît la vérité c’est Nayden. Et Nayden est en prison. Nayden n’aurait pas lâché ce genre d’informations te concernant. Sourire mesquin. Canines de sorties, prêtes à mordre.

« Hm. T’as pas dit que t’avais fait des recherches sur moi ? Je suis vraiment déçue que tu te sois gouré à ce point là. T’es pas mal doué pour ton petit numéro de gros méchant m’enfin, si t’es pas capable de vérifier tes infos moi j'peux rien pour toi. Papa, Maman vont bien, merci de t'en inquiéter. »

Haussement d’épaules. La situation ne t’amuse plus, tu veux rentrer. Tu veux dormir. Surtout, tu veux t’éloigner de lui avant qu’il ne te pousse trop à bout. Le pansement toujours entre les mains, tu viens lui frapper l’épaule pour le coller sur sa blessure. Tu cognes fort. Tu appuies même un peu. Et puis tu le dépasses pour te remettre à avancer.

« Pas que j’ai plus envie de faire copain copine avec toi mais bon… Si je dois faire la même chose avec tous les rats des CDC, j’ai pas fini moi. »

L’hôpital qui se fout de la charité quand on sait que c’est toi qui a commencé.

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Tu m'fais marrer.
Tu me fais péter un plomb et en même temps, tu m'fais rigoler, gamine. Tu penses être si futée, pas vrai ? Un petit génie des CDC, tu voles quelques poches et soudain tu passes maitre dans l'art du bluff ?
Pas à moi, Drazhan. Tu t'es bien rattrapée, mais pas assez vite. Tu n'iras jamais assez vite, jamais, jamais, jamais.

hyène sourit et prend tout son temps pour lui répondre, hyène se délecte de son apparente indifférence mais hyène n'est pas dupe, hyène s'amuse et veut la rendre folle, hyène veut mordre, hyène veut mordre, hyène veut le goût du sang

et remy appuie sur sa blessure

la douleur remonte jusque dans sa mâchoire jusqu'à exploser dans son crâne il voit rouge il a eu le sang mais c'est son sang qui gorge ses vêtements et qui coule et qui
et qui
et qui

quand elle passe devant lui il ne réfléchit pas et il attrape ses tresses et il tire en arrière, fort, fort, il veut la faire tomber et que ça fasse mal alors il tire de toutes ses forces, et face à lui elle n'a aucune chance

il se penche sur elle quand elle est à terre et son visage est déformé par la colère ses yeux brûlent d'un feu destructeur qui pourrait les consumer tous les deux parce qu'on ne contrôle pas le feu on ne retient pas le feu on n'arrête pas le feu qui veut tout détruire tu ne m'amuses plus, Drazhan il appuie sa chaussure contre sa joue, écrase son visage contre le sol il appuie il ne voit plus l'enfant il ne voit plus l'adolescente presque sans défenses il ne voit que la cible il ne ne voit plus que la colère TU COMPTES FAIRE QUOI MAINTENANT, HEIN ?

dans ma poche il y a un couteau en dessous de moi un sac de chair si elle meurt elle se taira si elle meurt il y aura à nouveau le silence qu'est-ce que tu vas faire maintenant gamine, qu'est-ce que tu vas faire est-ce que tu vas te défendre au moins est-ce que tu vas mordre est-ce que tu vas chialer, est-ce que tu vas rendre ça facile

est-ce que tu vas te battre, Drazhan ?

Inscription : 16/12/2021

Till every part of you is suffering

Il attrape tes cheveux. Il tire. Il tire fort. Tu n’as pas le temps de te retourner. Pas le temps de te défendre. Ça se passe rapidement. Il tire jusqu’à ce que tu perdes l’équilibre. Jusqu’à ce qu’il te balance au sol. Ton corps claque lourdement sur le bitume. Ta tête aussi. Sonnée pendant quelques secondes. Encore une fois le temps de rien. Tu ne peux pas te relever. Tu ne peux pas bouger. Il t’en empêche. Il te piétine littéralement. La colère dans son regard te glace le sang. Elle te glace le sang mais attise ta flamme. Son pied écrase ta mâchoire. Tu ne peux pas parler. Tu ne peux pas appeler les secours. Tu ne peux pas crier. C’est juste toi. Juste toi contre lui. Encore. Décidément, c’est un thème récurrent de vos rencontres.

Tes mains serrent sa cheville. Griffent sous le pantalon. Tes jambes cognent. Elles frappent ce qu’elles peuvent frapper. Tu ne mourras pas ici. Tu ne mourras pas de sa main. Tu te fous de mourir mais pas de sa faute. Ce serait lui laisser la victoire. Et c’est hors de question. Force est de constater cependant qu’il est bien plus fort que toi. Il ne bouge pas. Il ne bouge pas alors que toi tu gigotes comme une anguille sous son pied. Ta joue racle le sol. Tu sens la chaleur du sang sur différentes parties de ton corps. Sur ton visage. Dans ton dos. Le long de ta cuisse. Ça pique. Ça brûle. Mais tu sais que ce n’est rien de grave. Tu sais que ce ne sont que des égratignures. Sur tes mains. Sous tes ongles. Du sang qui n’est pas le tien. Le sien. De son épaule. Des griffures. Du rouge. Du rouge partout sur tes doigts. Tu ne vois que ça. Tu ne vois que le rouge. Tu ne vois qu’à travers la colère.

Ton sac est tombé de ton épaule en même temps que ton corps sur le sol. Tu as besoin de ce qu’il y a dedans. Tu en as besoin maintenant. Tu le vois du coin de l'œil. Il n’est pas loin. Il est trop loin. Tu peux toujours tenter quelque chose, mais tu n’auras qu’une seule chance. Une seule chance et pas vraiment le choix. Alors tu frappes à nouveau. Ton pied cogne sa jambe libre avec toute la force que tu peux avoir dans l'espoir de le faire reculer. Et s’il ne recule pas, de juste le surprendre. Juste assez pour débloquer ton corps, ton visage. Juste assez pour que tu puisses propulser ton corps à quelques centimètres à peine en arrière.

La lanière entre tes doigts. La main qui se glisse dans la poche ouverte et qui entoure le métal froid. Le canon qui le vise. Et puis ta respiration haletante. Et puis tes tremblements. Tu ne sais pas ce que tu fais, ça saute aux yeux. Tu n’as jamais tenu une arme et tu sais qu’il s’en rend compte. N’importe qui s’en rendrait compte. Tu te l’es procurée après qu’il t’ait menacé la dernière fois. C’était il y a quelques mois. Tu aurais pu apprendre à tirer entre temps. Mais non. Tu n’as pas le choix. Tu dois vivre. Surtout, tu ne dois pas mourir de sa main. Tire Remy. Tire.

Premier coup de feu.
Abel.
Deuxième coup de feu.
Zia.

Tu ne peux pas. Le rouge. Le sang. Le bruit des tires. Tu n'y arrives pas. Il mérite pourtant. Il mérite mais tu restes immobile. Muette. Le souffle court.

Inscription : 01/11/2021

VAS-Y, DÉBATS-TOI, PETITE FOUINE.
VAS-Y, FRAPPE, VAS-Y, MORDS.
ESSAYE DE ME BLESSER, ESSAYE DE ME FAIRE MAL
TU VOIS COMME TU ES FAIBLE ?
TU VOIS COMME TU N'ES RIEN ? A QUEL POINT TU ES INSIGNIFIANTE ?
MORDS, REMY, MORDS, TU VAS MOURIR SI TU NE MORDS PAS.
SORS LES CROCS, PETIT ANIMAL EN CAGE, PERSONNE NE SERA JAMAIS LA POUR TOI, TU VAS MOURIR SI TU NE TE DÉFENDS PAS.
VAS-Y VISE, PETITE FOUINE.
TU AS LE FLINGUE EN MAIN, TU AS L'ARME DU CRIME, VAS-Y, TIRE, INFÂME PETIT CANCRELAT, APPUIE SUR LA DÉTENTE, VAS-Y, ALLEZ, VAS-Y PUTAIN
BLESSE-MOI TUE-MOI VAS-Y C'EST A TON TOUR MAINTENANT
ALLEZ TIRE PUTAIN
APPUIE SUR LA DÉTENTE DE CETTE ARME DONT TU NE SAIS MÊME PAS TE SERVIR
ALLEZ
ALLEZ
ALLEZ PUTAIN
~~SI J'AI PAS RÉUSSI A LE FAIRE ALORS CE SERA TOI, CE SERA TOI, C'EST A TOI DE TIRER LA PREMIÈRE BALLE, ALLEZ PUTAIN~~

ALLEZ TIRE
ALLEZ
TIRE

ALLEZ T I R E

Et alors, il est où ton courage, Drazhan ?

Inscription : 16/12/2021

Till every part of you is suffering

Où dois-tu viser pour le tuer ? Où dois-tu viser pour que ce soit fatal ? Et où pour que ça ne le soit pas ? Si tu tires en plein milieu de son torse c’est bon non ? Si tu tires là, il va crever ? Mais toi Remy, tu veux pas le tuer. T’as jamais eu l’intention de buter qui que ce soit. Même pas ce salaud. T’en es pas capable. T’en as pas le courage. Pas le courage.

Il est où ton courage, Drazhan ?

Elles tremblent tes mains. Elle tremble l’arme. Il mérite de crever. Il mérite d’y rester. Là. Sur le bitume. Parce que si c’est pas lui c’est toi. Et ça peut pas être toi. Déjà parce que toi t’as encore ta vie devant toi. Lui il est vieux. Tu rends service à la société. Ça fera une retraite de moins à payer. Et puis parce que t'es pas une mauvaise personne. Pas encore en tout cas.

Il est où ton courage Drazhan ?

La peur qui te retourne les tripes. Sa silhouette dont la simple présence t’angoisse. Ton doigt fébrile sur la gâchette. Tire. Tire Remy. Tire pour lui montrer ce dont tu es capable. Tire pour lui prouver que tu n’es pas faible. TIRE PUTAIN.

Tu appuies sur la détente.
Le coup part.

T’as les yeux fermés. Tu veux pas savoir si tu l’as touché. Tu veux pas voir s’il se vide de son sang. Tu veux pas voir s’il est crevé là, dans la rue miteuse des chiens de chasse. Mais Remy tu ne sais pas viser. T’es tellement nulle que tu l’as pas touché. Tu l’as probablement même pas effleuré, t’en sais rien.

Et tes mains tremblent.
Et ton corps tremble.
Et tes yeux s’ouvrent.

Inscription : 01/11/2021

la balle siffle, à côté de sa tête, elle ne le fait pas ciller ; les années de violence ont anesthésié tous ses réflexes de peur, ceux élémentaires à la survie, à la protection.
mais elle ne le touche pas, la balle part s'écraser dans un mur, quelque part, il s'en fout, il sourit, c'est un sourire absolument malsain, il se délecte de la situation, il se délecte des mains de remy qui tremblent.

quand elle ouvre les yeux il la surplombe toujours, le feu dans les iris, et son sourire est presque... fier ?

remy est un petit animal qui montre les crocs, sort les griffes, un petit animal qui ne blesse pas, pas encore, mais qui se défend, un petit animal qui veut survivre.
un petit animal qui se fait les dents, mais la hyène a le cuir épais, il la regarde avec amusement, comme si elle était un jeune lion qui cherchait à effrayer sa mère.

la balle ne l'a pas touché mais la balle a été tirée et il est satisfait.
il est terriblement satisfait.
elle a eu le cran, elle a eu le courage.
elle a tenté, elle a raté, mais elle a tenté

elle a tiré

peut-être qu'elle survivrait plus qu'il ne le pensait

Hé ben tu vois, quand tu veux.

voix doucereuse et fierté presque paternelle, bravo, remy, bravo pour tout
il donne un coup qui l'envoie directement au pays des rêves, bonne nuit, remy, et à bientôt

Merci

Till every part of you is suffering [Ft. Richard]