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ft. Cérès.
Lorsque tu te réveilles, c'est en sursaut, quelqu'un se trouve près de toi et c'est une figure familière. Il te regarde et ses yeux sont plein d'inquiétude, il est assis près de toi, tu pourrais croire à une apparition.
* Bonsoir...
Le ton est faible, presque désolé. Il n'est pas censé être là, autant parce que c'est ton environnement, qu'il n'aurait pas dû entrer, mais aussi d'une autre façon ; tu sens que lui même s'en veut. Qu'il n'aurait pas dû intervenir. Sans être sûre, sans en saisir tous les tenants et aboutissants, tu sais ce qui amène Fenrir à ton chevet. Cela dit, tu restes curieuse : après tout, c'était le seul défaut que tu aimais cultiver.
Nécessite jet de dé pour : apparition de Renard.
Re: ft. Cérès.
Opium
Le souffle se perdait entre ses lèvres, la sueur froide coulait le long de son dos et le sommeil s’arrêta comme si quelqu’un l’avait pris. Coiffure dérangée et cet étrange sentiment en son cœur, ses yeux s'acclimataient doucement à l’obscurité tandis que les voitures dans la rue en contrebas illuminaient sa chambre de bref flash. La silhouette de cet homme se détachait de son papier peint bleu, et aucune crainte ne venait se loger en son cœur.
Un léger sourire venait habiller son visage tandis qu’elle se relevait doucement, poussant les couvertures sur ses cuisses. La curiosité se mêlait avec l’étrange inquiétude qu’il émanait, les raisons étaient claires. Cérès avait poussé le destin trop loin, il était temps de payer, et cet homme était celui qui allait apporter sa sentence mais la crainte qu’elle aurait dû ressentir n’était que poussière. Seule une légère tristesse pour “lui” venait teindre ces sentiments contraires d’un voile bleuté et le frémissement de sa voix lui indiquait qu’elle ne rêvait plus.
-Bonsoir…Je suis contente que tu sois venue, Désolée de t’avoir touché, désolée pour tout. je n’ai jamais su me taire. Mais ce qui est fait, est fait.
C’était une vérité simple et la soif des choses était intarissable en Cérès.
[HRP : 42]
Re: ft. Cérès.
* Tu dois partir d'ici. Quitter la ville, il faut le faire maintenant.
Cette fois son intonation ne laisse pas place au doute, c'est plus un ordre qu'un conseil.
Nécessite jet de dé pour : apparition de Renard.
Re: ft. Cérès.
Opium
Elle accusait le coup, la gravité de son acte alourdissait sa gorge. Quitter la ville? Pour aller où ? Pour faire quoi ? Pourquoi devait-elle fuir au final? Retourner en Allemagne ? Les questions se pressaient sous ses yeux clairs mais Cérès ne bronchait pas. Ses yeux étaient ceux d’une enfant punie mais emplie de la sécrète volonté de survie. Obéir ?
Cérès n’a jamais été le genre à discuter des ordres. Et elle sentait qu’il ne désirait pas son mal, du moins pensait-elle. Il n’avait jamais été…mauvais envers elle. Alors, elle devait croire en sa tristesse et son ton apaisé. Sa voix sonnait comme un coupet.
Ses pieds nus viennent se poser sur le plancher tandis que sa main venait allumée la lumière à côté d’elle
-Très bien, je te crois. Je pars, je ne sais juste pas où. Dois-je quitter Polaris aussi ?. Peux t-il agir qu’à Polaris ? Que va-t-il arriver si je reste? Le renard ne vient-il pas...faire ce qu'il doit faire?
Adieu Gentiana, adieu Danh, adieu Vladmyre, adieu tout le monde, la chemise collée à son dos prouve qu’elle avait joué avec des forces supérieures.
[HRP : 99]
Re: ft. Cérès.
* Veux-tu vraiment l'attendre, Cérès ?
Son expression est désolée, triste même. Il soupire faiblement et pose sa main sur ton épaule. Tu sens le poids du monde sur toi. Il t'accompagne jusqu'à la porte.
Re: ft. Cérès.
Alors que CHIEN et CÉRÈS s'apprêtent à s'enfuir par la porte de la chambre de la jeune fille, RENARD apparaît dans l'encadrement. La jeune femme est vêtue d'un long manteau de fourrure sombre et ses ongles sont de longues griffes noires.
RENARD: Fenrir. (elle adresse un regard torve au jeune homme) Votre comportement est inacceptable. (son attention se concentre sur l'humaine) Quant à vous.
Impossible de s'enfuir.
Re: ft. Cérès.
Opium
Elle était prête à partir, à s’enfuir dans la nuit éternel avec rien de plus que sa chemise et ses pieds froids mais voilà qu’une femme apparut. Tout se mettait en place, l’angoisse lourde de Chien et la tension étrange qui pesait dans l’air. Qui aurait bien pu dire qu’elle était chanceuse ? Quelle arnaque, voici que sa vie se culminait à ressentir ce désespoir logé en elle.
Aucune fuite
Aucun espoir
Elle avait provoqué et elle payait le prix, voici les règles.
Mais pourquoi fallait-il que l’ange de sa mort prochaine soit une femme aussi belle ? S’avançant d’un pas, la terreur se logeait comme un sac de pierre ronde entre ses intestins et son foie pendant que sa voix tremblait dans l’atmosphère ;
-Il n’a rien fait, je suis celle qui vous a provoqué et je le revendique, Herr der Fuchs. Mes excuses ne suffiront certainement pas, j'en ai conscience alors je ne vous ferai pas l'affront de vous les présenter.
Son bras nu venait couvrir de son ombre vaine le dénommé Fenrir, elle ne pouvait que ressentir un certain sentiment en elle, il s’appelait donc Fenrir… Mais qu’importe, elle ne pouvait même pas soutenir le regard de l’intruse dans sa chambre, mais si c'était la fin...
Re: ft. Cérès.
* J'ai failli, et j'en suis désolé.
Ce sont des adieux.
Re: ft. Cérès.
RENARD: Cela sera noté dans mon rapport.
RENARD bouge le bras d'un mouvement vif, précis, bref. Les griffes noires qui décorent sa main découpent d'un geste chirurgical le cou de la jeune humaine devant elle, juste assez pour la faire tomber au sol. Il n'y a pas vraiment de sang. Pas vraiment de douleur, non plus, juste un souffle interrompu brusquement.
RENARD: (observant le corps se désagréger doucement puis disparaître entièrement) Voilà qui est fait. (elle sort une paire de gants en cuir de sa poche qu'elle enfile soigneusement) ... (elle se détourne en se pinçant les lèvres) Je... m'en vais. Sur ce.
Re: ft. Cérès.
* J'ai cherché à la faire fuir, vous pouvez l'écrire dans votre rapport.
Il sait qu'elle l'écrira, mais c'est sans doute une façon de lui indiquer de le faire, qu'il est prêt à en assumer les conséquences.
Re: ft. Cérès.
RENARD: (parlant tout bas) Je ne saurais que vous conseiller d'abandonner les idées de Chat et de vous remettre dans le droit chemin... Des rumeurs tournent au quartier général, concernant votre poste.
Re: ft. Cérès.
* C'est plutôt à lui, que vous devriez dire ça.
Il observe l'emplacement où, quelques instants auparavant se trouvait Cérès Heisenberg et marque un instant de silence respectueux, avant de relever les yeux vers son interlocutrice.
* Comptez vous prendre en chasse tous ceux qui ont fait affaire avec lui ?
Il détourne les yeux.
* J'ai cru comprendre que certains étaient sous la protection d'un autre.
Re: ft. Cérès.
RENARD: Cet autre que vous mentionnez suit les mêmes ordres que moi. Je suis sûre et certaine que tant que nous faisons ce qui nous est demandé, tout se passera bien. (Les dernières syllabes sont vaguement tremblantes. Elle pousse la porte d'un geste las.) J'imagine que nous ne prenons pas le même chemin et que vous avez d'autres... affaires à régler.
Re: ft. Cérès.
* Je vous admire beaucoup, Renarde.
Il ne la quitte plus des yeux, mais se contente d'un simple hochement de tête.
* J'aspire à croire que notre prochaine entrevue se passera dans d'autres circonstances.
Il pense à Ether.