Drowning [Ft. GramNuit]

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Drowning

Tu as pété les plombs, Fubuki. Tu as perdu ton sang-froid. Partir partir partir partir. Fuir. Tant pis pour Cursa. Tant pis pour Procyon. Tant pis pour vos cercles. Ils trouveront un moyen de se débrouiller sans vous. Tu as fait peur aux enfants quand tu leur as ordonné de faire leurs valises rapidement. Tu as écouté ton inquiétude. Tu l’as laissée te diriger. Gérer tes actes, gérer tes pensées. Et ces pensées n’étaient habitées que par sa voix. Il te déteste. Il connaît Graham. Il te hait à cause de ton époux.

La tension est retombée. Tu t’es excusée. Auprès des petits. Auprès des amours. Avec du recul, tu te dis que tu as peut-être jugé trop vite. Que ta réaction était excessive. Que ça n’avait rien à voir avec les étoiles. Avec les cercles. Avec les liés. Et en même temps c’était évident que si. Non ? Tu ne sais pas. Tu es perdue.

Depuis Athéleïs, tu es constamment sur tes gardes. Tu ne t’arrêtes plus pour parler aux inconnus. Tu ne racontes pas ta vie à qui veut bien l’entendre, à qui veut bien te prêter une oreille. Maison. Travail. Travail. Maison. C’est tout. Tu ne fais plus vraiment grand chose d’autre. Mais cette maison.. Celle dans laquelle vous êtes depuis si longtemps. Celle qui a vu la famille s’agrandir petit à petit. Qui a gardé vos secrets, vos peurs, vos doutes, vos rires. Cette maison, tu la hais. Tu ne supportes plus d’y vivre. Tu ne supportes plus le quartier. Tu ne t’y sens plus en sécurité. Tu ne supportes plus non plus de ne pas pouvoir veiller constamment sur Minuit. Et s'il lui arrivait quelque chose chez lui, pendant que vous n'êtes pas ensemble ?

Tout est de ta faute Fubuki. C’est toi. Encore toi. Toujours toi. Tu ne peux protéger personne.

« Je suis rentrée ! »

La porte est ouverte, Graham doit être là. Ou peut-être est-ce Minuit ?

Inscription : 11/10/2021

drowning

Peut-être qu'il n'y avait pas de raison de s'inquiéter.
Peut-être que ce n'était rien. Une coïncidence.
Ça arrivait fréquemment. C'était possible. Il n'avait pas un nom extrêmement commun, il avait dû le lire quelque part, être surpris de l'avoir vu justement là, par hasard.
Ouais, et c'était là tout le problème, en vrai. Imbécile. Tu n'as pas un nom courant, ta femme non plus, et quiconque vous voudrait du mal n'aurait vraiment pas à chercher bien loin.

Et ça tournait dans la tête de Graham, sans s'arrêter, depuis que Fubuki avait croisé la route de cet homme étrange, depuis qu'elle était rentrée comme un boulet de canon, tous sens en alerte, encore, parce qu'ils ne pouvaient plus avoir un jour de répit, manifestement. Depuis l'éveil de Graham, en octobre, il lui semblait que des années étaient passées, et pas six petits mois. Il avait l'impression que ni Fubuki, ni lui ne dormaient de plus que d'un œil, et encore moins maintenant. Maintenant, il n'était pas rare que leurs nuits finissent partagées dans un silence de plomb, éveillés comme en plein jour, allongés face à face sur le matelas, les mains serrées dans celle de l'autre, muets de stupeur, muets d'angoisse.

L'ambiance était électrique, et Graham savait très bien que ni lui, ni elle ne tiendraient bien longtemps comme ça. Il ne tenait plus, en réalité, c'était trop pour lui. Il ne se passait plus une journée, maintenant, sans qu'il ne s'explose les sinus à coup de poudre, il saignait du nez très régulièrement, et il avait peur qu'elle ne le découvre un jour. Il avait peur que Minuit ne le découvre un jour. Il avait peur de leur réaction, de leur jugement, de la déception dans leurs yeux.
Mais il ne pouvait pas faire autrement. Il aimerait. Oh, putain, comme il aimerait ne pas dépendre de la coke pour affronter le jour. Mais il n'y arrivait pas, pas faute d'avoir essayé. Il n'y arrivait pas, ou alors il ne serait que le fantôme de lui-même. Une ombre errant de fatigue et de stress, le spectre de leur maison, pas présent pour sa femme, son mari, leurs enfants. Impossible. Il le refusait catégoriquement.
C'était mieux comme ça, se disait-il pour se rassurer, en alignant proprement un rail sur le coin de son bureau, sur un petit miroir dans lequel il ne se reflétait plus, entre deux passages d'infirmières. C'était mieux pour tout le monde.
Menteur.
Heureusement que ses pupilles dilatées se voyaient à peine sur ses iris sombres.

Quand Fubuki rentra, ce soir-là, ils étaient tous là.
Minuit et lui dans la cuisine, Tomoe au salon, Margot chez une amie et Sunny dans sa chambre, en train de faire ses devoirs, ou plus probablement sur son portable, sans doute en train de prendre des nouvelles d'Anja, priant pour pouvoir lui parler quelques minutes, malgré le décalage horaire.
Pauvre Sunny ; la situation n'était pas facile pour lui non plus. Les deux petites étaient encore trop jeunes pour se rendre compte d'à quel point leurs parents étaient dans un état misérable, mais ça n'échappait pas à leur aîné, et Graham s'en voulait profondément.

Quand Fubuki passa la porte, Graham vint à sa rencontre, le sourire aux lèvres, comme à chaque fois qu'elle rentrait après lui. L'époux embrasse sa femme, il en profite, maintenant que l'acide ne lui semble plus aussi incontrôlable qu'avant ; il ne savait toujours pas vraiment le provoquer volontairement, mais au moins il en reconnaissait les signes, et savait qu'il ne devait rien toucher pendant une certaine période.

- Tu as passé une bonne journée ? demanda-t-il en l'aidant à enlever sa veste, en l'amoureux transi qu'il était depuis, oh, de très, très longues années. Minuit et moi on t'attendait.

Il fallait qu'ils parlent, tous les trois, ce soir.
Ils ne l'avaient pas dit explicitement, mais tous les trois se connaissaient assez pour identifier le nuage qui planait au dessus de leur têtes.

et maintenant ?
on fait quoi ?

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Inscription : 01/11/2021

FUBUKI ▰ ▰ ▰ ▰ ▰ ▰ ▰ ▰ ▰ ▰ ▰ ▰ ▰ ▰ ▰ ▰ ▰ ▰ ▰ ▰
GRAHAM ▰ ▰ ▰ ▰ ▰ ▰ ▰ ▰ ▰ ▰ ▰ ▰ ▰ ▰ ▰ ▰ ▰ ▰ ▰ ▰

Une certaine tension dans l'air. L'impression d'être traîné par des chaînes, aux deux poignets. Là où les étoiles vont, je vais aussi - tiré dans un conflit qui ne me concerne qu'à moitié. Je ne peux pas les abandonner, je ne peux pas les laisser là, seuls
Mais le gouffre se creuse et je peux commencer à le sentir. Par égard, je ne dis rien, notamment parce que je me demande si ce n'est pas juste un caprice. Ils sont en danger de mort, je ne peux pas rêver d'être à leur place. Et pourtant...

Non. Ce n'est pas de la jalousie. Mais ça aurait pu en être.

Il y a quelque chose dans l'air. Pourquoi est-ce que la mort nous pousse enfin à nous rassembler ? Est-ce qu'on n'aurait pas pu le faire avant ? Pourquoi mes époux crachent de l'acide, contrôlent le papier, sont menés à la baguette par une étoile déchue ? Un chien errant, une pauvre fille dans une boulangerie. Entre les toilettes fondus et la paperasse la plus dangereuse de la capitale, on aura vu plus vendeur.

Et pourquoi est-ce que je suis aussi inutile ?
En observant Graham et Fubuki s'embrasser, je prie le ciel pour que quelque chose change.
Un changement, juste un petit, juste pousser une pièce, un seul domino, juste un tout petit truc qui pourrait me faire les aider. Je veux les aider. Je ne sais pas à qui je m'adresse. Je veux les aider.

Fubu... salut. Un maigre sourire. C'est déjà tellement mieux. Je ne souriais pas, fut un temps, il y a quelques mois. Maintenant, je me le permet un peu plus. Je m'approche et pose ma tête contre son épaule. Pas câlin, un peu farouche toujours, malgré les années, mais je promets que je fais des efforts. Content que tu sois rentré.

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Drowning

Il y a toujours cette angoisse, cette peur, de rentrer dans une maison vide ou silencieuse. Cette panique qu’on ait pu faire du mal à ta famille. Mais quand tu passes la porte, tu entends que la télévision est allumée dans le salon, sur une chaîne de dessin animé, et que Tomoe ricane devant ce qu’elle regarde. Ça t’arrache un sourire attendri. Sourire qui s’étire un peu plus à la simple vue de tes époux. Ça t’enlève un certain poids des épaules. Et tu es à nouveau capable de respirer.

« Mes amours.. » Baiser échangé avec Graham. Le contact t’avait tant manqué. Tu as cru mourir tout ce temps où tu n’avais plus le droit de le toucher. « Oui plutôt. Et vous ? »

Vu les circonstances, on peut dire que tu as passé une bonne journée. Du moins, rien de grave n’est arrivé. Rien de suspect non plus. C’est toujours une petite victoire dans cette nouvelle vie. Tu préfères presque t’ennuyer désormais. Toi qui, pourtant, ne supportais pas bien l’inactivité. Tu es prête à ne rien faire pour le restant de tes jours si ça peut te permettre de vivre longtemps aux côtés de ceux que tu aimes.

La tête de Minuit contre ton épaule. Ta main qui passe dans ses cheveux avec tendresse. Et tes lèvres qui embrassent sa tempe. Il a tellement changé, ton mari. Il fut un temps où il ne venait pas chercher le contact de lui-même. Récemment, il s’est mis à sourire. Tu peux à peine décrire à quel point ça te rend heureuse.

« Si vous saviez comme j’avais hâte de rentrer moi aussi. Vous m’avez manqué. »

Chaque seconde passée loin d’eux est une seconde de perdue.

« Laissez-moi juste aller faire un bisou aux enfants et je suis toute à vous. »

Ta main qui caresse la joue de Minuit quand tu te détaches de lui. La même qui vient remettre une mèche de cheveux de Graham quand tu passes à ses côtés. Puis tu disparais d’abord à l’étage. Avec Sunny c’est expéditif. C’est presque s’il ne te met pas à la porte de sa chambre juste après t’avoir dit bonjour. Tu n’as ni l’énergie, ni le courage de lui en tenir rigueur pour ce soir. Alors tu laisses couler pour une fois. Tomoe, en revanche, est bien plus réceptive aux demandes de câlins de sa maman. Ils grandissent si vite. Bientôt, ce sera elle qui te mettra à la porte de sa chambre. C’est après une petite dizaine de minutes à complimenter ta benjamine, à lui dire qu’elle était jolie, intelligente, forte, parfaite, que tu rejoins tes époux dans la cuisine. Vous devez avoir une conversation. Et tu ne sais même pas comment la commencer.

« Bon… »

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drowning

La main de Fubuki dans ses cheveux, quand elle passe faire le tour de la famille, est une bénédiction. Le signe discret que la vie continuait de tourner, tant bien que mal, qu'elle restait sa femme, qu'ils avaient une vie à gérer en dehors de l'enfer qui les attendait dès qu'ils mettaient un pied dehors ; quoi qu'il arrive, Fubuki trouverait toujours le temps de remettre ses cheveux en place.
Il s'accrochait à ce genre de détails.
Quoi qu'il arrive, Minuit se débattrait toujours quand il le serrerait dans ses bras.
Quoi qu'il arrive, Tomoe chanterait toujours le générique de son dessin animé préféré, quand il passait à la télévision.
Quoi qu'il arrive, Sunny n'arrêterait jamais d'être un adolescent mécontent.
Quoi qu'il arrive, il lui restait au moins la certitude que ses cinq amours resteraient les mêmes.

Il attrapa la main de Minuit, du bout des doigts, discrètement, juste pour le toucher au moins un moment, et se dirigea vers la cuisine.
Son premier réflexe fut de déboucher la bouteille de rouge ouverte la veille au soir ; quelque chose lui disait qu'ils allaient en avoir besoin. Il servit les verres, mais attendit patiemment leur femme avant de commencer à boire - c'était la moindre des politesses.

Bon.

Le mot était bien choisi, il étalait sur la table tout ce qu'ils avaient à discuter, tout ce qu'ils avaient à se dire : c'est à dire, oh... tout, en fait. Tout était à penser et tout était à revoir. Un cauchemar. Un véritable cauchemar, et leur présence seule pour le faire tenir.

Graham causait toujours beaucoup. Trop, diraient certains. Quand il était lancé, il ne s'arrêtait pas, se perdait dans ses propos, s’emmêlait les pinceaux, revenait trois fois en arrière pour prendre une autre route... Graham était un moulin à paroles.
Graham se retrouva muet, un instant, face à tout ce qu'il y avait à dire.

Il regarda son verre de vin, pensivement, soucieusement, même. Fubuki et Minuit à portée de vue, à portée de main, Fubuki et Minuit qu'il pouvait toucher du doigt ; l'idée le réconforta, et il trouva le courage de relever la tête, de les regarder dans les yeux, l'un après l'autre.
Il ne voulait pas avoir cette discussion, parce que ça scellait leur destin : leurs vies étaient en danger.

Je pense qu'on va pas y aller par quatre chemins, commença-t-il d'une voix peu assurée. On va devoir bouger pour de bon. Je pense qu'on est tous les trois d'accord qu'on est en danger ici, ouais ?

Il lâcha un rire nerveux ; même en leur présence, il n'arrivait pas à se détendre. Il n'arrêtait pas de penser à l'homme qu'avait rencontré Fubuki, l'homme étrange qui semblait le connaitre. Ça ne pouvait signifier rien de bon, ils étaient tous les trois du même avis sur ce point.
Partir était la seule solution.
Mais Graham avait des choses sur le cœur.

Je voulais en profiter pour vous faire une demande... une proposition ? Enfin, ça nous concerne tous les trois, mais... bon j'aurais dû vous en parler avant mais je crois que vous allez pas trouver ça totalement sorti de nulle part, heu...

Son regard se tourna, presque timidement, vers Minuit, assis à côté de lui autour de la table de la cuisine.

Est-ce que, si on décide de partir, tu voudrais... en profiter pour venir avec nous ? Officiellement, je veux dire ? Genre heu... dans la nouvelle maison ?

Il ne savait même pas comment le formuler ; Graham, qui ne manquait jamais d'assurance, redevenait un adolescent timide.

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FUBUKI ▰ ▰ ▰ ▰ ▰ ▰ ▰ ▰ ▰ ▰ ▰ ▰ ▰ ▰ ▰ ▰ ▰ ▰ ▰ ▰
GRAHAM ▰ ▰ ▰ ▰ ▰ ▰ ▰ ▰ ▰ ▰ ▰ ▰ ▰ ▰ ▰ ▰ ▰ ▰ ▰ ▰

Ce n'est pas que je ne m'y attendais pas. Mais je les connais, tous les deux, et je m'attendais à ce que pour ma propre sécurité, on me dise de m'éloigner; de prendre mes distances. Parce que ç'aurait été le raisonnement logique (les êtres humains ne sont pas des créatures logiques) (surtout dans ce genre de situations, qui aurait pu se vanter d'avoir agi selon la logique et pas selon son instinct)

Et puis,
Graham ?
Logique ?
Fubuki, bon. C'est elle le cerveau de notre couple à tous les trois, évidemment

Je crois qu'après toutes ces années, cela me choque toujours autant d'être aimé.

Pourtant, j'ai eu le droit à mille preuves de leur affection pour moi - si ce n'est plus. Mais c'est toujours un choc, une surprise, une nouveauté. Ce qui explique pourquoi je suis en train de dévisager Graham comme s'il venait de dire la dinguerie la plus absolue du siècle - ce qui, à mon échelle, est le cas.

... Hein ?

C'est tout ce que je trouve à dire avant que la proposition ne remonte au cerveau. Le silence qui s'étire, le lent clignement de mes paupières, et juste simplement ce regard de merlan frit absolu que je leur adresse - ils y sont habitués, et j'espère, que ça ne les agace toujours pas.

Mais... mais.

Mais c'est pas dangereux ? se balance dangereusement sur le bord de mes lèvres, mais peut-être par ~~caprice~~ prudence je ne dis rien. C'est une occasion à ne pas m'en manquer, et en vérité
S'il devait se passer quelque chose
Je crois que je préfèrerai être là
Je crois que je ne me verrai pas vivre sans l'un d'eux.

Vous êtes sûrs que ça va aller... ? Parce que moi, je demande que ça, y a rien qui me ferait plus plaisir, mais...

Mais et vous ? Les enfants, leur cercle social qui n'est pas au courant - le regard des gens.

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Drowning

Graham aurait dû t’en parler avant. La communication c’est la base de votre relation. C’est ce que les conventions exigent. Ce que la norme souhaite. Ce que la logique veut. Oui, sans doute attendrait-on que tes sourcils se froncent, que tu rouspètes. Parce qu’il n’a rien dit. Parce qu’il a proposé comme ça, sans ton accord. Mais sur ton visage, il n’y a qu’un immense sourire. Cette proposition te rend simplement heureuse. Un peu de bonheur dans ton océan d’inquiétude. Et tu t’y accroches. Tu t’y accroches si fort, pas prête à laisser ce sentiment se fâner.

Vivre avec tes époux sous un même toit est tout ce dont tu as toujours rêvé. Tu as toujours un peu envoyé bouler les conventions, la norme et la logique. Tu t’en moques de ce que l’on pense de toi. De vous. C’était différent au début de votre relation. C’était différent quand ta mère avait encore une espèce d’emprise sur toi. Elle n’aurait jamais compris. Elle ne comprendrait toujours pas. Déjà qu’elle déteste Graham, alors si elle savait pour Minuit… Quitter le Japon pour la fuir oui. Mais toujours avoir peur de ses réactions, de ce qu’elle pouvait bien penser, de ce qu’elle pourrait bien faire. Cette inquiétude surtout qu’elle vienne pour tes enfants et qu’on la laisse faire parce que, vous comprenez bien, ce mode de vie pervers n’est pas sain pour eux. Maintenant, tu t’en fous. Maintenant, ta mère est le cadet de tes soucis.

Ta main se pose avec douceur sur celle de Minuit et ton sourire s’étend un peu plus. Il s’étend pour lui. Pour Graham. Et tu rayonnes. Depuis quand ne rayonnes-tu plus autant Fubuki ?

« S’il-te-plait, dis oui. » Presque suppliante. Presque craintive qu’il refuse. « Tout ira bien. On aura juste à en parler avec les enfants. Le reste… On s’en fout. »

Merci

Drowning [Ft. GramNuit]