One last dance [ft. Leto]

Inscription : 07/08/2021

One last dance

Tes parents ne sont pas là. Ils sont partis en vacances. Ils t’ont laissée toute seule dans cette maison bien trop grande pour une personne. Ils t’ont laissée toute seule bien à contrecœur. Ils ont insisté pour que tu viennes pour toi. Et sans doute qu’en temps normal, tu aurais accepté avec plaisir. Tu aurais beaucoup aimé. Pourtant tu ne peux pas. Tu es incapable de te résoudre à quitter la capitale même pour quelques semaines. Est-ce seulement possible de toute façon ? L’idée d’être loin de ton étoile te tord le ventre. C’est ton instinct qui parle. Et ton instinct a dit non. Désolée Papa. Désolée Maman. Pas cette fois. La prochaine promis. Y aura-t-il une prochaine fois ?

Oui mais voilà, ils ne sont pas là et toi, tu t’ennuies. Tu as besoin de compagnie. Tu as besoin d’écouter. De parler. Pas de tourner carré dans ton salon. Alors tu lui envoies un message, à Leto. Tu n’as pas vraiment réfléchi à vrai dire. Tu l’as juste fait. “Mes parents sont pas là, j’m’ennuie. Tu te ramènes ?” Et dans ton message une quantité d’emoji à en faire pâlir un boomer.

Maintenant, tu attends. Tu ne sais pas si elle viendra mais tu espères que oui. Tu as envie de la voir. Tu ne sais pas ce que vous allez faire. Probablement rien. Mais ne rien faire avec elle, ça te va très bien. L’idée te ravie. C’est sa compagnie qui t’importe. Le reste… Le reste est superflue. Le reste c’est juste du bonus. Alors, tu l’attends.

Inscription : 12/10/2021

Tout est un bon prétexte pour aller voir Ofelia, jusqu'à en délaisser son rendez-vous médical. Il faut dire que tu y aurais passé la journée, dans cet hôpital, à recevoir des injections dans le bras, à te faire délibérément écrire des phrases courtes et chiantes à en crever pour s'assurer du bon fonctionnement des tendons. Le mouvement pour la lettre A, le mouvement pour la lettre B.

C'est d'un ennui.

Tu sais que tu as eu de la chance, tu sais que tu aurais pu juste ne jamais retrouver l'usage de ton poignet, mais là tu es en train de perdre ta sanité. Tu sais qu'il y a ces choses qui bougent, ces trucs qui rodent. Tu l'entendrais presque, cet engrenage de destin qui cliquette au-dessus de vous. Et l'envie de tout foutre en l'air, d'être ce délicieux grain de sable qui rend fou te prend les tripes. Mais ce n'est pas en restant à l'hosto que tu allais réussir quoi que ce soit. Alors oué, t'as dévié ton chemin, t'as fais demi-tour pour rejoindre les Clematis. Pour la rejoindre elle. Pour peut-être passer les meilleurs moments de ta vie.

Tu n'as pas (encore) répondu à son message.

Tu l'as laissé languir jusqu'à arriver chez elle. Tu aurais pu sonner, frapper peut-être, dans le style "mademoiselle tout le monde", mais tu t'es plutôt penchée sur l'idée de trouver une fenêtre ouverte ou de peut-être en casser une. Finalement c'est le poignet en douleur et l'immensité de la maison des Vaughn qui te fais redescendre sur terre.

Ridiculement petite face à cette si grande porte, tu appelles Ofelia sur son portable. Dès qu'elle répond.

J'ai tellement envie de te voir. Ouvre-moi.

Et tu raccroches.
(Message envoyé)

(c) SIAL

Inscription : 07/08/2021

One last dance

Tu attends. Et attends encore. Et Leto ne répond pas. Pendant un instant, le doute s’installe dans ton esprit. Peut-être qu’elle ne viendra pas du tout. Peut-être qu’elle ne veut plus te voir. Plus te parler. Peut-être qu’elle s’est lassée comme tous les autres avant elle. Peut-être qu’il n’y a rien de réciproque dans les sentiments que tu peux ressentir à son égard. Ça tourne dans ta tête, cette idée qu’elle t’abandonne. Cette idée qui tord ton ventre, noue ta gorge, serre ton cœur.

Le téléphone qui sonne.
Son prénom qui s’affiche.
Et la pression qui retombe, les doutes qui s’estompent.

Tu bondis presque de ton canapé pour aller lui ouvrir, suivie de près par ton fidèle Kratos, le rottweiler. Elle est là, derrière la porte. Tu ne peux t’empêcher de sourire bêtement quand tu la vois. C’est plus fort que toi. D’ailleurs, tu ne le remarques pas vraiment.

« Je commençais à me dire que tu ne viendrais pas. Et crois-moi, j'étais dévastée. » Lui avoues-tu alors que ta main attrape la sienne avec douceur pour la tirer à l'intérieur. « Mais je suis ravie que tu sois là. »

Ravie est un bien moindre mot. Tu n’as jamais su comment partager ce que tu ressens sans avoir l’impression de passer pour une débile.

« Tu vas bien ? » Tu demandes, réellement intéressée par la réponse à cette question que l’on pose d’habitude plutôt par politesse.

Inscription : 12/10/2021

Tu souris. Lui, c'est un vrai, un qui te fait plisser les yeux. Tu le sens car ça te chauffe les joues. Tu ne sais pas d'où te viennent ces sentiments, ils sont là c'est tout. Ça ne s'explique pas, tout ce que tu sais c'est que tu l'aimes, beaucoup, passionnément, mais aussi que tu devrais la laisser... l'oublier et aller faire ton animal blessé dans un vieux coin, pour ne jamais être retrouvé.

Tu peux m'appeler quand tu veux, pour ce que tu veux, j'me démerderais toujours pour venir. Promis.

T'as tout fait pour faire passer cette phrase pour la plus pure des vérités. Mais quelque chose en toi te donne le sale gout d'un mensonge épais. Cette promesse, tu n'es pas sûre de la tenir, mais elle sera ton dernier rempart, ta dernière mission, tu en fais le serment. Elle t'attire chez elle, et tu découvres sa demeure, son château, sa prison aussi. Combien de chambres étudiantes on pourrait faire rentrer là-dedans ? Au moins 100, non ? Au moins.

Ça va.
Maintenant que je suis avec toi.
Après, évidemment j'ai encore mal au poignet, mais rien de trop chiant. Ça tire un peu, c'est tout. T'en fais pas des tonnes. Ça fait un putain de mal de chien, mais t'as pas envie de râler, t'as pas envie d'aboyer. Tout ce que tu veux c'est ronronner à ses côtés, rigoler aussi, prendre du bon temps, tout du moins ce qu'il te reste.

Et toi ? Ce premier goût d'indépendance ?

(c) SIAL

Inscription : 07/08/2021

One last dance

Il y a quelque chose dans cette promesse qui fait battre ton cœur. Tu le sens cogner dans ta poitrine peut-être plus fort que tu ne l’as jamais ressenti avant. Tu laisses échapper un rire. Le genre de rire qu’une adolescente à face à son crush. Pas particulièrement joli. Pas particulièrement glamour. Mais mignon, innocent. Et les papillons dans le ventre. Les fameux. Tu t’étais promis de ne pas t’attacher. De fuir avant. C’est trop tard. Tu tiens trop à elle pour faire demi-tour. Et peut-être que ce n’est pas si mal finalement ?

« Parfait ! Et moi je te promets de ne jamais hésiter à t’appeler. »

Ce n’est pas comme si tu hésitais vraiment de toute façon. En règle générale, quand tu penses à elle, tu lui envoies un message. Et tu penses beaucoup à elle. Une moue dubitative étire tes lèvres alors que tu l'attires jusqu’au salon. Tu ne sais pas si tu dois la croire. Tu ne sais pas si elle va vraiment bien, son poignet surtout. Surtout, tu te dis que tu pourrais l’aider. Que tu aurais déjà pu le faire. À l’hôpital. Ou un peu après. Tu aurais pu faire en sorte qu’elle ne souffre plus du tout. Et tu n’as rien fait. Tu as peur de la laisser entrer dans ce monde d’étoiles, de cercles, de liés. Tu as peur de la perdre. Qu’elle te prenne pour un monstre. Qu’elle t’abandonne. Alors tu n’as rien fait.

« J’vais bien. Franchement, je songe presque à me prendre un appart. C’est assez plaisant de ne pas avoir mes parents sur le dos, étonnamment. »

Ça n’allait étonner personne. Tes parents, ta mère surtout, ont tendance à être légèrement trop sur ton dos. Tu sais que tu les déçois souvent. Tu sais qu’ils te jugent un peu. Tu sais que malgré tout, tu restes leur fille, qu’il t’aime, mais que si tu pouvais faire des efforts ce serait sympa.

« Et puis comme ça, je pourrai t’inviter quand j’en ai envie. »

Et pas seulement quand ils ne sont pas là, dans leurs dos.

Inscription : 12/10/2021

Des promesses.
Comme des pense-bêtes qu'on colle sur un frigo. Combien de ces promesses se laissent-elles mourir dans le gouffre de ton égoïsme ? Peu importe, oublies toutes les autres. Attarde toi uniquement sur celles que tu veux tenir.

ha.

Tu souris doucement. Amer. Pourquoi faut-il toujours que ce soit les plus difficiles ?

Tu devrais. Tu devrais même songer à quitter Polaris. Mais tu ne peux pas n'est-ce pas ? Je pourrais être ta colloc'. Et on aurait un chat. Plus rien ne va et tu le sais. Tu as sorti ça, non sans quelques grimaces. Impossible de se leurrer, tant bien même l'idée reste l'une des plus alléchantes que tu aies, tu dois t'en faire une raison.

C'est une chimère.

Dis, Ofelia. Tu as ce ton sérieux qui pourrait paraître bizarre, mais qui pourtant te sied bien. Tu penses au temps. À ce temps que tu n'as peut-être plus. On devrait se dire les choses. Je commence.

Un instant, un silence.
Un moment de vérité.

Je t'aime.

C'était à la fac. Je ne pense pas avoir ressenti une telle sensation auparavant. C'était assez soudain. Assez fugace, mais d'une puissance qui me dépassait. Je t'ai alors regardé dans les yeux et... ha... j'ai manqué de m'oublier pendant une minute. Ô j'ai essayé de ne plus penser à toi. De retourner à mes histoires. J'ai tout fait mais. Je pense toujours à toi, Ofelia. Et maintenant je pense aux endroits où on pourrait aller si nous quittions Polaris. Peut-être qu'on pourrait voyager.

Tu as ce sourire sur le visage. Ce sourire amoureux qu'on ne peut masquer sous peine d'affreuses grimaces. Puis tes yeux retombent, tristes, lassent. Tu souris toujours, mais cette tirade perd en fantaisie, en rêve et en amour, pour se rapprocher un peu plus de la réalité, de votre réalité.

Mais on ne peut pas. On ne pourra jamais. On est comme, bloqué ici, pour toujours. Peut-être pas pour les mêmes raisons.

(c) SIAL

Inscription : 07/08/2021

One last dance

Il n’y a pas si longtemps encore, une part de toi ne rêvait que de liberté. Elle ne rêvait que de se dérober à la réalité. Aux quatre murs de ta maison prison. À ton étoile aussi. C’était impossible. Tu le savais déjà. Comme une force qui t’en dissuadait. Et maintenant que tu as rencontré Orion, c’est pire que tout. Tu n’en as presque même plus envie. Pourtant, l’idée de partir aux côtés de Leto te plaît. Tu t’y vois bien toi, loin de la capitale avec elle, un chat, ton chien. Est-ce qu’elle arriverait à te supporter tous les jours, tout le temps ? Tu as des doutes mais qui sait.

« L’idée me plait ! On pourrait aller visiter le Brésil, voir d'où je viens. Visiter d'autres endroits aussi. »

L’idée te plaît. Mais l’idée est impossible. Ça te chagrine sans que tu puisses expliquer pourquoi. Il y a ton cœur qui se serre un peu. Et un nœud dans ton estomac. Comme un début de crise d’angoisse. Mais ce n’est pas tout à fait ça. C’est de la peine. Un peu de déception aussi sans doute.

Tu ne sais pas ce qu’elle veut te dire. Surtout, tu ne sais pas pourquoi elle est si sérieuse d’un coup. Ça t’étonne mais ça ne te surprend pas vraiment non plus. Tu fais le silence, t’apprêtes à l’écouter et…

Je t’aime.

Elle ment. N’est-ce pas qu’elle ment ? Parce que, tu es bien incapable de croire qui que que ce soit pourrait bien tomber amoureux de toi. Ça ne fait pas de sens dans ta petite caboche. Ce n’est pas logique. Surtout ce n’est jamais arrivé. Tu ne sais pas comment réagir. Ça cogne fort dans ta poitrine. Ça chauffe au niveau de tes joues. Et ça fait mal, ça tire. Zygomatiques endoloris à force de trop sourire. Sourire bête, béat. Leto ne ment pas. Tu le sens. Tu le vois. Tu la connais bien maintenant. Et ce n’est pas l’expression de l’ironie ni de l’arrogance qui pare son visage. Tu n’as jamais sû mettre de mots sur ce que tu ressentais pour elle. Tu t’es contentée de te perdre dans les bras des autres pour oublier comme il était douloureux de ne pas être dans les siens. Mais elle, elle a réussi. Elle l’a dit avec une facilité déconcertante. L’amour.

Tu n’as pas le temps de répondre quoi que ce soit qu’elle continue. Elle a raison. Encore une fois. Tu es bloquée ici. Tu es bloquée par tes parents. Tu es bloquée par Orion. Mais elle ? Elle, elle pourrait partir non ? Elle pourrait vivre pour toi. Découvrir d’autres pays. Tu pourrais vivre ta vie à travers elle. Pourtant, un instinct qui te hurle que ce n’est pas si simple quand tu regardes ses grands yeux tristes. Tes doigts dans ses cheveux, ton pouce qui caresse affectueusement sa joue. Elle est loin, la Ofelia que tout le monde connaît. Celle qui crie pour rien. Qui jure comme un charretier. Qui se bat dès que l’occasion se présente. Leto a en face d’elle, une jeune femme tout à fait calme. Tendre. Douce. Patiente. Une autre facette de la même personne.

« Qu’est-ce que tu sais ? » Inquiétude dans ton regard azur. « Je ne sais pas si tu t’en souviens mais pendant notre première vraie sortie ensemble, tu m’as demandé si ça me parlait les étoiles. Ça a un rapport ? »

Parce que si ce n’est pas à cause des étoiles, alors tu ne sais pas pourquoi elle se dit bloquée. Elle vit toute seule. Elle pourrait faire ce qu’elle veut. Surtout, pourquoi bloquée pour toujours. Elle ne l’est pas. Elle ne peut pas l’être. Pitié Leto, dis-moi que tu ne l’es pas.

Je t’aime aussi.

Inscription : 12/10/2021

Peut-être, que tu pourrais te mettre à pleurer. Mais tu ne le feras pas. Tu gardes les épaules droites, le torse bombé, la mine souriante. Tu restes fière malgré tout.

Oué, le Brésil ça serait incroyable !

N'importe où serait incroyable avec toi.

Tu t'en veux d'être aussi conne. Tu t'en veux d'être comme tu es. Tu as beau t'imaginer ce voyage, main dans la main, lunettes de soleil et oseilles sur ces immenses plages de Rio, tu te dis que tu serais capable de tout foutre en l'air...Bien ton style ça, de foutre ton nez là où il ne faut pas, de tirer Ofelia dans des embrouilles plus grosses que toi...

Et en même temps... vous passeriez du bon temps. Vous rigoleriez comme des hyènes.

Et tu l'aimerais plus que tout autre chose.

soupire

Tu crois bien être à l'étape résignation de ton propre deuil. Tu ris un peu en baissant les yeux, un rire rien que pour toi.

Un rire perdu.

Un rire éteint.

Tout.

Un menton redressé, des épaules remontées en un haussement désinvolte.

Absolument tout.

Tu exagères, évidemment, car même dans l'adversité, tu dramatises à grands gestes théâtraux.

Je sais pour les étoiles. Je sais pour les liés.

Tu crois que tu commences à fatiguer. Tu as les sentiments en panique... Mourir est une chose mais tu commences sincèrement à t'inquiéter pour Ofelia.

Tu en es une, n'est-ce pas ? Je l'ai compris assez rapidement.

Et tu lui lances un regard, quelque chose de profondément triste et désolé, sûrement mélangé à de l'envie.

Comment est ton étoile ?

(c) SIAL

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One last dance

Tu t’arrêtes un instant. Tu l’écoutes. Interdite. Tout. Elle dit qu’elle sait tout. Et ton inquiétude vis à vis d’elle ne fait que grimper en flèche. Plus elle parle, plus elle raconte de choses, et plus tu sens ton coeur s'accélérer. C’est encore pire quand elle te montre qu’elle a déduit d’elle même que tu étais une liée. Ta bouche s’entrouvre pour lui répondre. Se referme. S’ouvre à nouveau. Mais les mots ne sortent pas. Pas tout de suite. Tu ne sais pas quoi lui dire. Tu es impressionnée par son esprit de déduction. Tu es aussi bien embêtée. Ce sentiment de lui avoir menti alors que tu as juste décidé de ne pas partager cette facette de toi avec elle. Peut-être pas peur qu’elle te repousse. Surtout pour essayer de la protéger. Mais force est de constater que c’était finalement inutile.

« Comment tu sais …? Comment t’as compris que j’étais une liée ? » Articules-tu finalement. « J’étais persuadée de faire du bon taff pour le cacher. »

Tu ricanes mais le cœur n’y est pas. C’était dit sur le ton de la plaisanterie mais tu pensais réellement qu’elle ne verrait rien. Et en même temps, tu n’étais pas au courant qu’elle savait déjà pour les étoiles. Sa question aurait peut-être dû te mettre la puce à l’oreille. Et ça a peut-être été le cas pendant une demie-seconde. Mais ensuite… Ensuite tu es passée à autre chose.

« Mon étoile… hm… Elle est particulière. On dirait un peu un enfant qui apprend à vivre. Et en même temps un adolescent capricieux. Et aussi un vieux qui aime faire la morale ? »

Orion te fatigue. Et pourtant, tu ne l’échangerais pour rien au monde.

Ton corps se tourne un peu plus vers elle. Et ta main glisse dans la sienne. Tu regardes vos doigts s’entremêler, peut-être un peu honteuse de la situation.

« Je suis désolée de ne pas t’en avoir parlé. Je pensais que ce serait plus sûr si tu ne savais rien. Et puis… J’flippais un peu que tu te barres. »

Ces aveux te brûlent la langue. Mais tu te dis qu’il vaut mieux qu’elle soit au courant, qu’elle comprenne tes intentions. Que ce n’était pas pour lui cacher des choses mais pour qu’elle ne risque rien.

Merci

One last dance [ft. Leto]