Le Deal du moment : -39%
Pack Home Cinéma Magnat Monitor : Ampli DENON ...
Voir le deal
1190 €

Richard Breckenridge
Richard Breckenridge
Messages : 183
Inscription : 01/11/2021
Faceclaim : oc
:knife:
https://pin.it/GaJGvFahttps://adieu.forumactif.com/t565-menschenfresser-richhttps://open.spotify.com/playlist/69RIWGlmn6lDKOdYdpbyoK?si=Ds92tXL2TTi3kgNlkaPWMQ
Assoupi

la saison des p'tites grillades Empty la saison des p'tites grillades

Mar 26 Juil - 23:15
Missteaks were made.

Le problème avec Garance Giesinger, c'est que depuis qu'il est réapparu comme ça, un beau matin, presque comme par magie, comme une fleur, c'est qu'il fait de ma vie un enfer, mais d'une façon encore jamais vue.

Le problème avec Garance Giesinger, c'est qu'il s'amuse à secouer ma vie sans me demander mon quotidien déjà bien branlant, le sale fumier, et que je me retrouve à prendre des décisions à la con qui sont sûrement très mauvaises et que je regretterai plus tard, mais tant pis parce que c'est un problème pour moi du futur ? Hein ? Hein ?

Le problème avec Garance Giesinger, c'est qu'il n'a pas conscience des conséquences, parce que tout ce qui ne le concerne pas n'a pas d'importance. Pourtant tout est de sa faute, encore. Ça ne lui a pas suffit de (non, on ne va pas y penser), maintenant il faut qu'il me mette dans la merde gratuitement. Comme ça.
Par plaisir.
Je suis sûr qu'il l'a fait exprès.


Le problème avec Garance Giesinger, c'est que quand il est revenu chercher Biscuit, quand il me l'a confié l'autre jour, et que je lui ai dit que, quand même, avoir un chien c'était pas mal, c'est lui, le sale connard, le faux frère, l'abominable petit cancrelat, qui m'a proposé de m'accompagner au refuge.
Et est-ce que j'ai pu dire non, moi ?
tu n'as jamais dit non à garance

Et voilà que je me retrouve, comme un con, à l'attendre devant le refuge.
Pour adopter un chien.
Mais putain, l'idée de merde.
Garance Giesler
Garance Giesler
Messages : 50
Inscription : 24/06/2022
Faceclaim : oc - ctkcave
la saison des p'tites grillades 9822ffda7443fad41d0132cdef27ce4d
https://www.pinterest.fr/LuxSolace/oc-garance-giesler/https://adieu.forumactif.com/t1037-in-cold-blood#9533https://open.spotify.com/playlist/5tb5Z4M7njDwSJHDUUB69x?si=d6c77c555b36436c
Cercle 6

la saison des p'tites grillades Empty Re: la saison des p'tites grillades

Ven 29 Juil - 15:20


In the sun I bathe, in everyday light
You draft me down for a split second tomorrow



Si un tant soit peu d’affection mutuelle ne retenait pas vos mains, vos lames et vos revolvers, l’un de vous serait déjà parvenu à tuer l’autre depuis longtemps. Ce n’était pas faute d’avoir essayé, d’ailleurs. Mais l’admettre ? Le reconnaître ? Le nommer ? Oh, ne soyez pas ridicule.

Pour toi Richard Breckenridge était tout au plus une maison décrépite perdue au fond d’une rue. On la regardait de loin et secouait la tête, on s’étonnait qu’elle tenait encore debout, on s’en moquait un peu sans doute et le jour où quelqu’un se décidait à l’abattre, on songeait qu’il manquait quelque chose dans le paysage, désormais.

Ou peut-être était-il un cafard prisonnier d’un verre qu’on affublait inévitablement d’un prénom.

Pour cette amitié qui n’existait pas, par cette affection absente, cette trêve de longue date tout au plus (mais pas cette paix, tu ne serais jamais en paix tant que Richard Breckenridge continuait de fouler le monde), tu te rendais au refuge du coin à la première heure, grognon.

Que voulez-vous ?
Biscuit donnerait l’envie d’adopter un chien à n’importe qui. La liste de reproches que tu pourrais faire au patron du Lucky Cat était interminable, mais le manque de bon goût n’y figurait pas. Et tu l’accompagnais parce que… Parce que voilà. Parce que c’était ainsi, parce qu’on ne rigolait pas avec les chiens, et qui sait ça t’éviterait peut être qu’un jour il refuse de te rendre Biscuit ce qui vous obligerait à vous battre à mort.

(Encore.)

Ce n’est pas comme si l’espace, les moyens ou le temps lui manquait.

Ah, et le voilà, avec sa tête de con. Fenêtre ouverte et cigarette au bec, tu lui lances un regard alors que tu roules devant l’entrée, direction le parking quelques mètres plus loin. Tu te gares prestement et sort de la voiture pour le rejoindre, soufflant un beau nuage de fumée sur le trajet.

Rich. Tu le salues sobrement, et pourtant on croirait déjà que tu te paies sa tête.

Biscuit n’est pas avec toi. Les aboiements que vous pouviez déjà entendre l’aurait trop effrayé : c’était un chien timide, plus à l’aise avec les humains que ceux de son espèce.

Je te proposerai bien une cigarette, mais non.

Tu n’avais pas que ça à faire, de toute façon, de lui tenir compagnie. Tu t’apprêtes à jeter ta cigarette consumée dans la nature, mais quelque chose retient ta main. Tu l’écrases plutôt dans le cendrier juste à côté de vous, songes que tu devrais vite déménager sinon Gentiana allait te transformer en parfait petit citoyen, et pousses la porte du refuge.

Après vous, mademoiselle.
Richard Breckenridge
Richard Breckenridge
Messages : 183
Inscription : 01/11/2021
Faceclaim : oc
:knife:
https://pin.it/GaJGvFahttps://adieu.forumactif.com/t565-menschenfresser-richhttps://open.spotify.com/playlist/69RIWGlmn6lDKOdYdpbyoK?si=Ds92tXL2TTi3kgNlkaPWMQ
Assoupi

la saison des p'tites grillades Empty Re: la saison des p'tites grillades

Dim 31 Juil - 16:04
missteaks were made

L'envie de l'appeler "Gary" sur le même ton est si grande, c'est presque insoutenable.
Je pourrais le faire et lire dans son regard la fureur qui monte, je l'imagine déjà bouillir de l'intérieur (je te connais par cœur, j'ai toujours su où appuyer pour te faire mal), mais je lui ai promis que je ne l’appellerai plus jamais comme ça, et je n'irai pas jusqu'à dire que je suis un homme de parole, mais j'ai bien retenu la leçon de la dernière fois. Je tiens à la vie, surprenamment (et j'évite de penser au reste).

Lui et sa sale gueule, tu n'auras rien d'autre qu'un hochement de tête contenu, il faut pas trop en demander non plus.
(il y a une époque, lointaine et floue dans ma mémoire, où j'aurais été sincèrement heureux de le voir. ou peut-être que je me raconte des histoires, peut-être que ces souvenirs n'existent pas.
y a-t-il eu un jour avant cette tension silencieuse ?
)

Si tu crois que je t'ai attendu pour ça...
(un regard à l'heure sur son portable)
Arrive en avance, la prochaine fois, et là peut-être que tu pourras être désobligeant.

Gardes tes clopes et garde ton souffle, ok ? On aura le temps pour ça une prochaine fois. Je n'ai pas envie de me battre avec toi (pas ici, pas maintenant)

(ai-je seulement envie de me battre avec toi ?
qu'est-ce que j'attends de toi, Garance ?
qu'est-ce que j'attends de moi ?
)

Vraiment trop aimable.
(de sa poche il sort un billet qu'il colle entre les mains de Garance sans un regard pour lui, en lui passant devant pour entrer)

Les aboiements qu'on entendait dehors deviennent tout simplement assourdissants.
C'est maintenant que tout commence.
Un employé qui vient nous accueillir, ce sont les chiens qu'on vient voir, je veux voir les chiens, qu'est-ce que vous cherchez ?, la perle rare, j'imagine, et je sens qu'elle sera ici.

Des aboiements, des grognements, dans le tas il y a toi que je cherche, toi qui comblera peut-être un vide, un manque, une frustration.

Bon, aide-moi à trouver le meilleur chien du monde.
(un regard en coin)
Oui, après Biscuit, me regarde pas comme ça.
Garance Giesler
Garance Giesler
Messages : 50
Inscription : 24/06/2022
Faceclaim : oc - ctkcave
la saison des p'tites grillades 9822ffda7443fad41d0132cdef27ce4d
https://www.pinterest.fr/LuxSolace/oc-garance-giesler/https://adieu.forumactif.com/t1037-in-cold-blood#9533https://open.spotify.com/playlist/5tb5Z4M7njDwSJHDUUB69x?si=d6c77c555b36436c
Cercle 6

la saison des p'tites grillades Empty Re: la saison des p'tites grillades

Lun 1 Aoû - 12:40


Bow and scrape, toe the line
Never get back together



Pour changer, Richard Breckenridge n’a aucun humour.
Ou peut-être que vous ne savez plus vous faire rire après toutes ces années. Peut-être que sa dernière dérision, celle avec laquelle il a tourné votre amitié au point qu’elle n’ait au fond jamais existé, est encore trop fraîche à vos mémoires pour que vous osiez un sourire et un peu de nostalgie.

Je suis déjà bien gentil d’être là, alors je parle comme je veux.

Il ne voulait pas que tu poses le genou à terre et lui embrasses la bague pendant qu’on y était ? Pourquoi est-ce que tu es là ? Parce que, parce que c’est ainsi, parce que c’est comme ça, d’accord mais pourquoi ? Et pourquoi lui, quand tu as proposé de l’accompagner à moitié sérieux, l’a accepté si vite ?

Pourquoi je suis là Richard ?
Tu me détestes et je te déteste pareillement.
Et si tu m’aimais je te détesterai tout de même.


Et puis c’est l'hôpital qui se fout de la charité.
Gentiana pouvait te donner des leçons d’obligeance mais pas lui.

Tu as un sourire mauvais lorsqu’il te tend un billet, et agit comme si son cadeau s’honorait. C’est trop aimable, oui, bien trop et tu vas le garder ce petit morceau de papier sans valeur, qui deviendrait hors de prix lorsque tu lui enfonceras au fond du gosier ou l’abandonneras sur sa tombe.

Heureusement, il y a les chiens.
L’employé qui vous accueille tout sourire ne se doute pas à qui il s’adresse. Tandis qu’il vous accompagne jusqu’aux cages, tu as l’image d’une brebis aveugle qui mène un procession de deux loups noirs.

Mais vous serez calmes, et humains, et civilisés, parce qu’il était hors de question de perturber les canidés avec votre misère. Certains dorment, d’autres vous observent de loin et parfois ils se déplacent immédiatement à votre rencontre. Accroupi, tu caresses d’entre les barreaux un barzoï tandis que ton regard se perd sur le reste de sa confrérie.

Richard te dit une énormité puis se reprend aussi vite lorsque tu poses un regard appuyé sur lui. Et par sa faute, sa faute, te voilà un souvenir entre les mains. Un air de déjà vu flotte et se joue quand vous vous fixez ainsi, toi avec un sourire en coin. C’est la complicité familière d’une seconde, celle qui vous murmure tu te souviens ?

À une époque, autre chose était possible.
Autre que les non-dits dans le silence, bercés des aboiement lointains.
Elle vous traverse comme elle traverse les camarades qui s’éloignent, les vieux amants qui se croisent autour d’un verre ou les époux au bord du divorce.
On signe quand même le papier à la fin. Je ne t’apprends rien, Richard.
On quitte la table et la romance, on salue l’ami passé au participe et puis on se quitte parce que la vie a continué et nous avec, si parfois à reculons.

Tu détournes les yeux.
À une époque, vraiment ? Tu n’en as pas le souvenir.

Tu te relèves en silence (ce qu’il est petit) et esquisses quelques pas vers la cage d’à côté. Il y a un berger allemand vieillissant au fond. Lorsque tu siffles, il ne t’adresse même pas un regard, couché face au mur. Tu t’abaisses, tapes doucement sur un barreau et la vibration lui fait lever le museau.

Lorsqu’enfin il vous remarque, le chien trottine vers vous, trop heureux de la compagnie, puis tombe, et se relève avec toujours la même intention et la même joie.

Tu -
es encore crispé de sa chute à vrai dire.
Il n’y a pas grand chose à dire sur la question : ceux qui te connaissent bien savent que tu as une grande sensibilité pour les choses les plus spécifiques. L’idée qu’un chien puisse se blesser te serrait toujours le coeur.

Oh, bah alors ?

Tu lui grattes derrière l’oreille puis le cou et tes doigts rencontrent de la peau abîmée sur toute la longueur. La trace d’une corde ?

(VOILA QUI N’ETAIT PAS TRES CIVIL.)

Celle-là est bien mignonne.

Tu essayais de rester impassible mais il était évident que tu étais heureux comme un gosse, avec au moins autant d’admiration impressionnable.
Richard Breckenridge
Richard Breckenridge
Messages : 183
Inscription : 01/11/2021
Faceclaim : oc
:knife:
https://pin.it/GaJGvFahttps://adieu.forumactif.com/t565-menschenfresser-richhttps://open.spotify.com/playlist/69RIWGlmn6lDKOdYdpbyoK?si=Ds92tXL2TTi3kgNlkaPWMQ
Assoupi

la saison des p'tites grillades Empty Re: la saison des p'tites grillades

Mer 3 Aoû - 1:28
missteaks were made

il y a quelque chose dans le regard de garance qui lui fait détourner les yeux, bouger le visage ; il fait mine un moment de se concentrer sur les chiens en face de lui, troublé par cet éclat oublié qui s'était rappelé à sa mémoire avec la force d'un coup de poing, comme une bulle de savon qui soudain éclate.
tout a changé et pourtant rien ne bouge.
tout est identique mais rien n'est pareil, (tes yeux ont le même éclat et je ne me reconnais pas dedans, tout est différent et on est restés les mêmes) d'eux il ne reste rien, une relation effilochée au cours des années, des lambeaux de ce qu'ils étaient, à qui la faute ? il n'en savait rien il savait très bien il n'en avait rien à faire ; le passé était derrière, loin, à des vies de ça, à des années lumière, et pour garance il ne ressentait plus qu'un vague mépris, un agacement tinté de plus de vingt ans de souvenirs.
quels souvenirs avait-il de garance ?
aucun.
absolument aucun.

il s'accroupit, lui aussi, devant une cage, chassant du mieux qu'il pouvait la brume de souvenirs qui commençait à s'accumuler autour de sa tête, prêt à l'engloutir et l'aveugler totalement. il n'y avait pas de souvenirs. il n'y avait rien à dire. (dans la brume, garance a les mains autour de son cou et il serre, il serre et lui il étouffe, un sourire satisfait sur le visage) (la vie est un cycle, le monde tourne en rond)
il laisse ce qui ressemblait à un teckel un peu bâtard lui renifler puis mordiller la main, sous le regard un peu embêté de l'employé qui aurait sans doute préféré qu'ils gardent leurs mains pour eux.
mais ils avaient toujours été au dessus des lois.

il se lève, décide de rejoindre garance près de la cage et le regarde interpeler le berger allemand, elle n'est pas bien grande, pour un chien qui n'est décidément plus un chiot.
quand garance se crispe, accroupi devant lui, ma main trouve son épaule, comme un signe de soutient muet, sans qu'il n'y prête particulièrement attention, comme un geste maintes fois répété.
dès qu'il le réalise, il retire sa main, comme s'il s'était brûlé. il n'y avait pas de réflexe parce qu'il n'y avait pas d'autrefois.
aussi simple que ça.

intrigué par le chien déséquilibré, au pelage un peu sale (profitant de la moindre distraction pour chasser la brume), il s’accroupit lui aussi devant la cage et passe sa main entre les barreaux, et son cœur fait un bond quand elle va y coller son museau pour quémander des caresses.
il n'aurait même pas songé à se moquer de l'enthousiasme de garance ; il était dans le même état. elle est parfaite, non ? répondit-il de la voix basse que l'on réserve aux lieux de culte, à l'adoration du sacré.
il tourna la tête vers garance, cherchant son approbation du regard, même si, en une demi seconde à peine, cette chienne un peu mal en point, ce berger allemand sans équilibre, cette truffe humide et joyeuse contre sa paume avait suffi à conquérir son cœur.
elle jappe doucement, comme pour lui donner raison, comme pour confirmer son choix. il se tourna vers l'employé, un sourcil haussé on peut sortir celle-ci ?
Garance Giesler
Garance Giesler
Messages : 50
Inscription : 24/06/2022
Faceclaim : oc - ctkcave
la saison des p'tites grillades 9822ffda7443fad41d0132cdef27ce4d
https://www.pinterest.fr/LuxSolace/oc-garance-giesler/https://adieu.forumactif.com/t1037-in-cold-blood#9533https://open.spotify.com/playlist/5tb5Z4M7njDwSJHDUUB69x?si=d6c77c555b36436c
Cercle 6

la saison des p'tites grillades Empty Re: la saison des p'tites grillades

Ven 5 Aoû - 10:00


Bad days come back
whatever



Ce réflexe lui était interdit.
Pour qui se prenait-il ? Vous n’étiez pas amis. Comment pouvait-il oublier si vite ce qu’il t’avait mis un point d’honneur à te prouver par le passé ?

Alors d’où te vient cette habitude, Richard ? Nous ne nous sommes jamais entendus, après tout, quand as-tu trouvé le temps et moyen de la prendre ?

Tu jettes un coup d'œil hostile, comme un seau d’eau sale, sur sa main. Il la retire bien vite mais même alors qu’elle t’a quitté, te demeures quelques secondes de plus son toucher fantôme à travers le tissu léger de ta chemise.

Richard Breckenridge te hante.
Tu espères que c’est aussi ton cas.

Au demeurant, heureusement que le berger allemand peut vous distraire tous les deux, et que tu choisis d’ignorer ce qui s’est passé à l’instant plutôt que de le souligner avec un énième sarcasme blessant. Ainsi lorsque Richard plie les jambes à son tour, s’installant près de toi, tu retiens une grimace, prêtant ta pleine attention au canidé.

“Parfaite”...

Hé bien, pas autant que Biscuit, mais elle est certainement sur le podium.

Lui tourne la tête dans ta direction dans l’attente de quelque chose, mais tu réponds d’un bref coup d'œil, tout au plus, l’affaire d’une seconde à peine. C’est tout ce qu’il méritait. Il cherchait ton approbation ? Tiens, c’était nouveau, ça. Tu n’avais pas souvenir que tes opinions aient jamais eu la moindre importance pour lui, ça et tout le reste.

Tu te redresses pour laisser l’espace nécessaire à l’employé d’ouvrir la cage, et la chienne en sort, joyeuse, pour vous renifler tour à tour en guise de remerciement. Tu la caresses copieusement, résistant à ton habitude de ponctuer tes gestes d’un “oh mais c’est qui le meilleur chien du monde ?” ou “en voilà un petit amour “ - après tout tu n’étais pas seul, et tu préférais ne pas donner de nouvelles munitions à cet enfoiré de Breckenridge pour te blesser.

Lorsque le berger allemand affaire sa truffe sur tes poches, tu félicites son flair en lui tendant un des biscuits en forme de petit os qu’elle contient.

Allez, à toi, tu interpelles Breckenridge en lui laissant une friandise. Autant se faire bien voir tout de suite.
Richard Breckenridge
Richard Breckenridge
Messages : 183
Inscription : 01/11/2021
Faceclaim : oc
:knife:
https://pin.it/GaJGvFahttps://adieu.forumactif.com/t565-menschenfresser-richhttps://open.spotify.com/playlist/69RIWGlmn6lDKOdYdpbyoK?si=Ds92tXL2TTi3kgNlkaPWMQ
Assoupi

la saison des p'tites grillades Empty Re: la saison des p'tites grillades

Sam 6 Aoû - 9:42
missteaks were made

la tension est palpable, dans ce chenil, mais seuls eux deux semblaient le voir.
un regard qui se croise une seconde de trop, et tout à coup ils semblent prêts à prendre les armes.
un cercle. encore, et encore.
ils n'ont pas de souvenirs, ils n'ont pas de passé. seulement une boucle infinie qui se surcharge d'orgueil et de ressentiments.
il n'y a rien. il n'y a jamais eu que cette haine.
(alors pourquoi est-ce que tu es là, garance ? pourquoi est-ce que moi je suis là ?)

il ignore le regard incendiaire qui lui est jeté - il n'avait pas son pareil pour oublier que garance existait. et tout le reste.
(alors pourquoi est-ce qu'on est là, hein ? pourquoi alors que je te hais autant que tu me détestes ?)

il décida de se concentrer sur la chienne qui leur tournait joyeusement autour ; il refusait fermement de se laisser distraire par de la rancœur. (mais le regarder dans les yeux était difficile)
il accepta cependant la biscuit avec une certaine surprise. il ne s'attendait pas à une telle obligeance. il ne s'attendait pas à ce que garance se préoccupe un tant soi peu de ce que l'animal allait penser. ou justement, c'était du garance tout craché. il avait un certain don pour la surprise, et ce n'était pas que des bonnes. loin de là. (il y avait cette fois où il était parti, du jour au lendemain, avec ELLE, il y avait cette fois où plus rien d'autre n'avait d'importance, ça ce n'était pas une bonne surprise, garance.)
(mais peut-être qu'il serait mieux s'oublier certaines choses, pour l'heure)

il se baissa pour donner le biscuit à la chienne, qui l'avala presque tout rond, et s'accroupit à nouveau pour la gratter entre les oreilles.
elle décida que c'était le moment parfait pour faire preuve d'une affection bourrue, quand il était en équilibre quasi précaire, et lui donna un petit coup de tête pour quémander plus de caresses qui le fit tomber assis sur le sol. ravie, soudain, par ce visage qui était maintenant à sa hauteur, elle s'approcha et décida de lui lécher copieusement la joue, oh et puis, à bas la retenue, le visage tout entier.

au diable la retenue, au diable les apparences, au diable garance et au diable le monde entier, il partit dans le rire le plus sincère de sa vie, essayant doucement de dégager la chienne qui s'évertuait à le recouvrir de bave. il attrapa la tête de l'animal entre ses mains pour la regarder, en grattant derrière ses oreilles. avec ta tête de chipolata brûlée, tu mérites qu'on t'appelle Barbecue, lâcha-t-il à voix basse, comme s'il ne parlait qu'à elle.
c'était elle, c'était décidé.
il fit de son mieux pour ne pas chercher l'approbation de garance
Contenu sponsorisé

la saison des p'tites grillades Empty Re: la saison des p'tites grillades