Vous vous réveillez au milieu des champs, sonnés et désorientés. Qu’est-ce qu’il se passe ? Nate, tu ne t’es toujours pas remis des évènements du 1er août. Est-ce encore un coup de cette femme ? Tu es avec un autre homme et une femme, ils ont l’air aussi perdus que toi. Qu’est-ce qu’il se passe ? Tu observes les environs, à l’affût du moindre danger.
Que faire ?
- Vos réponses ne doivent pas excéder 200 mots par souci de rythme.
- Veuillez répondre au sujet dans l'ordre de tag.
- Le maître du jeu reviendra vers vous à la fin de chaque tour.
Les tournesols s'étalent à perte de vue, lorsque tu reviens à toi et que tu parviens à te lever, tu capte sans mal la présence des deux jeunes gens avec toi. Ah. Ils ne te disent rien, mais tu sais à quoi t'attendre. Pourquoi est-ce qu'Orion ne t'a rien dit ? Un regard vers ton téléphone, il a heureusement encore un peu de batterie, mais le réseau ici est à chier. On repassera pour contacter Ruben ou juste un taxi. Tu avises les deux autres. C'est quoi vos noms ? Faut qu'on se barre d'ici. Si tu n'est pas au courant de la chasse, qu'en est-il des autres ? Orion t'aurait simplement trahi, envoyé à l'abattoir ?
Tu émerges lentement, bien trop lentement - tu as l’impression de n’avoir pas dormi depuis des siècles, et le réveil se fait difficile - comment trouver le sommeil, avec ces images plein la tête ? La voix d’une femme te sort entièrement de ta torpeur, tu te redresses ; la pluie sur ton visage, l’obscurité, ces champs… où es-tu ?
Avant de répondre, tu les observes un par un. Tu recherches un regard, des griffes, un signe d’animosité quelconque ; lorsque tu remarques qu’aucun d’eux ne semble similaire à celle qui hante tes nuits, tu t’adoucis.
– Nate… qu’est-ce qu’on fout là ? Et ces bruits… ?
Tant de questions se bousculent dans ta tête. Oh Nate, t’en as marre de rien comprendre.
Et si tu arrêtais de vouloir tout comprendre, justement ?
HRP – Wakey-wakey ; premier réflexe : *roulement de tambours* poser des QUESTIONS !
il y a t-il quelque chose à comprendre ?
repoussant les pans de ma veste derrière ma taille, je contemple les deux hommes devant moi. Danh lui avait parlé d’autres élus, d’autres comme lui. Le monde s’effondre dans les flots et il me semble curieusement que rien n’a plus vraiment de sens désormais. Les hommes blonds parlaient avec un air d’urgence, et je le sentais en moi cet instinct de survie grattant les parois de mon être.
-Marigold.
Réponse à la demande de son nom, il fallait coopérer. Les aboiements semblaient se rapprocher à chaque instant qui passait. Ma voix se faisait urgente sous l’absurdité.
-Que se passe t-il ?! On doit aller où?
Pitié faites que Charlotte et Danh soit sains et saufs.
Numa, tu penses à Orion. Qu'aurait-t-il voulu que tu fasses ? Oh, et puis, est-ce que tu accordais encore une once d'importance à Orion ?
- Observer les alentours.
- Décider d'explorer les environs.
- Demander si les deux autres sont liés.
Ils commencent à poser des question, la situation ne te plait pas des masses entre nous. Tu les observe, l'un et l'autre, tu n'as pas d'avis sur eux, tu n'avais pas d'avis sur les précédents non plus. Tu penses à la dernière chasse, au sprint de North, aux doutes d'Aedan. Tu ne referas pas cette erreur. Cette fois tu sais que tu as assez de balle pour d'abord tirer dans les jambes, avant de ne pas rater la tête. Fermez-la. Vous êtes des liés ? Tu espères que Ruben ne fera pas bouffer au bout de trois minutes par un truc bizarre dans la forêt. (Tu aurais bien aimé qu'il soit là.)
Tu n’aimes pas ça. Tu comprends que quelque chose cloche, que cette fille avec toi n’a aucune idée de ce qu’elle peut faire ici, elle est comme toi - à peu de choses près. Tu comprends que tu n’aimes pas cet homme.
Qu’est-ce que ça peut bien lui foutre ?
Mica t'avait prévenu, le danger vient de partout. Tu ne prends plus aucun risque.
T’en as MARRE.
Tu as déjà bien trop perdu.
– De quoi tu parles ? C’est toi qui nous a amené ici ? demandes-tu, feignant l’ignorance totale dans un début de panique ; tu ne te sens pas en sécurité dans ces champs.
Quelque part, tu y crois dur comme fer : tu ne sais plus où donner de la tête, c’est peut-être réellement lui qui vous a amené ici. Tu ne crois plus en rien, en personne, tu doutes de tout. Alors tu lui mens, un tout petit peu, et pas vraiment à la fois.
Tu te retournes, à droite, à gauche, tu observes au loin, lève la tête vers la lune ; la seule chose qui te rassure un tant soit peu par ici. Tu cherches des réponses à l’horizon.
HRP – Nate ment avant d’observer les alentours.
Puis question.
lié.
comme Danh.
Oh putain, les moires ont vraiment décidé de m’enculer ce soir. Un éclair de panique traverse mon esprit tandis que je décide de profiter de la présence de l’obscurité pour masquer mes pensées. Croisant mes bras sur ma poitrine, je ferme mes lèvres dans une moue réprobatrice :
-Tu es vraiment pas le couteau le plus affuté du tiroir toi. Je ne vois pas de quoi tu parles.
Vraiment, le “Nate” il possède le même ton que le mien, peut-être qu’il y a moyen qu’il soit autant une victime de cette circonstance que moi . Puis ce n’était pas sa situation, je ne pouvais rien dire. Voulaient-ils se servir de moi pour atteindre Danh ? Merde, merde, merde.
Alors d’un pas sûr, je recule, enfonçant mon dos dans les champ. Je cherche à observer, comprendre. Et pourtant je ne peux ignorer le lourd sentiment que quelque chose est définitivement faux ici.
Au loin, deux coups de feu, et le crissement de pneus sur ce qui semble une route.
Que faire ?
- Paniquer.
- Demander aux autres s'ils ont entendu.
- Décider de courir dans la direction des voitures.
- Fuir.
C'est fou comme ta patience c'est un truc fragile Numa. Tu penses à Ruben, mais c'est Orion qu'il faut retrouver. Toute cette pluie ne te dit rien qui vaille, et bruit des coups de feu au loin te fait l'effet d'un electrochoc.
Entre la pouffiasse qui te prend pour un con et l'autre débile qui décide de te mentir, à toi, qui porte la lumière d'Orion. Est-ce que c'est un lié de Cursa ? Tu es trop embrouillé pour savoir. Tu espères pour lui que non, sinon tu reviendra finir le travail.
Tu dégaines, tu braques, tu tires, dans le ventre du blond. Avant de jeter un regard à la gamine. Il ne te semble pas qu'elle ment. Tu préfères prendre tes jambes à ton cou direct avant de lui en coller une dans la tête.
HRP : il tire dans le ventre de Nate et se tire tout court.
T’as la rage, t’as la rage.
T’as la rage.
Et plus ça va, plus t’en as marre.
Qu’est-ce qu’ils ont tous, à vouloir vous buter ?
T’en as marre d’être trop gentil.
T’en as marre de ces cons qui vous pourrissent la vie. C’est fini, la gentillesse.
De toute façon, tout est sûrement fini, pour toi.
Le sang coule, et tu mets un temps avant de comprendre ce qu’il t'arrive.
La douleur irradie dans ton corps, tu suis Numa du regard - un regard rempli de haine, de colère, de folie - alors qu’il s’éloigne, la main appuyée contre la plaie.
Qu’il vous laisse seuls, ignorants.
T’as mal. Ça t'arrache le ventre.
T’as peur.
Mais tu veux vivre.
Vivre pour les buter. Vivre pour les venger. Vivre pour finalement te déchaîner.
L’adrénaline s’agite dans tes entrailles meurtries comme un faux remède, un faux espoir.
Tu bouillonnes, l’envie de te jeter à sa gorge te démange ; mais tu restes cloué sur place, tu te laisses doucement aller vers le sol.
– Fils de…
HRP – Aïe
Je me tiens là, je ne pense rien. Le "Nate" tombe à mes pieds et je regarde. Le salaud s'enfuit et je me rends compte que le sang de l'autre s'accroche au sol humide, se dilue un peu avant d'être absorbé par la terre. Pourtant, mon sang lui reste froid, circulant dans mes veines encore et toujours. Je ne vais pas l'arrêter, il est armé et les chiens de chasse m'ont apprise à ne jamais emmerder un homme armé.
Que ressentais-je ?
Rien.
et.
Tout.
Le monde a toujours été ainsi.
Je m'accroupissais à ses côtés, le visage totalement blanchi du sang comme si c'était le mien qui coulait librement à côté de lui. Une pensée furtive avant que mes mains ne plongent dans la plaie la compressant de son mieux pour empêcher qu'il saigne comme un cochon mal égorgé.
-Ok Nate, je suis pas infirmière ou je ne sais foutre quoi, mais je ne te laisserai pas crever comme ça.
Je tends l'oreille à l'affût des voitures, prête à hurler de ma meilleure voix la sirène de l'aide.
Hrp : Numa t'es plus mon ami :/ Garde son sang froid (21) mais presse la plaie de Nate avec un peu trop de force malgré ses meilleures volontés (81) mais au moins il va pas trop saigner :/
HRP
→ Numa Celestial a quitté le groupe.
Et maintenant ?
- Pleurer.
- Appeler à l'aide.
(Marigold) Continuer de tenter de stopper l'hémorragie.
(Nate) Perdre connaissance. (nécessite jet de dés)
Elle ne te connaît pas et se précipite pour t’aider. Et tu t’en veux, mais tellement ; t’auras été inutile, jusqu’au bout.
Tu t’accroches à la vie comme tu peux, autant que tu peux, mais tes forces s’épuisent lentement. Cette adrénaline te guide, et la colère monte ; les larmes également.
Oh Nate, où est passé ton sourire ?
Tu te mets à pleurer. Évacuer cette douleur, évacuer la fureur qui parcourt tes veines, évacuer la pression ; tu pleures Mica, tu pleures Kees et Andrea. Tu pleures Milan, à qui tu as enfoncé deux billes avant de le regarder se faire massacrer.
Tu pleures Ange.
– Marigold… c’est ça ? Écoute-moi…
Tu pries de ne pas tomber pour si peu, mais tu penses à Fubuki, tu penses aux autres.
– On doit pas rester ici. On doit faire confiance à personne. Et si je viens à lâcher…
Tu baisses d’un ton, la peur dans ton ventre te jure que tu dois rester discret. Mica t’avait prévenu après tout, tout le monde en a après vous ; il vous faut vous cacher, ne faire confiance à personne.
– Promets-moi de fuir le plus loin possible, et de retrouver l’une de ces trois personnes : Fubuki, Timofey ou Danh. Si tu y parviens, je t’en prie, dis-leur… Dis-leur de retrouver Cursa. Dis-leur que malgré son absence, Ange s’est battue jusqu’au bout pour nous épauler et qu’il faut à tout prix la protéger. Et si tu tombes sur Ange… remercie-la de ma part, pour tout… tu tentes un léger rire ironique malgré les pleurs et le sang qui coulent. Et si je survis… je jure de leur annoncer moi-même.
Tu tentes d’agripper son regard, puis la lune au-dessus de vos têtes ; tu n’avais jamais pris le temps de la contempler à ce point. Les larmes s’adoucissent.
HRP – il chiale bien sa race, fallait bien que ça sorte un jour
Je dis rien, que puisse je dire ? Il saigne tant, mes mains deviennent rouges. Ai-je eu les mains blanches auparavant ? Tout disparaît sous la lune éternelle mais je ne cesse d'appuyer pour garder le sang en lui. D'un mouvement impératif, je noue son bras autour de ma nuque pour qu'il tienne, ne tombe pas dans la boue à leurs pieds. L'effort est lourd mais je tiens, ai-je eu toujours autant de force ? Il parle et je voudrai l'intimider de se taire, juste qu'il se taise. Ne pas gaspiller ses paroles pour des choses stupides, des choses que je ne veux pas savoir. Ne fais pas de moi une Eve, Nate.
J'avais bien compris qu'il ne fallait faire confiance à personne, alors je pinçais mes lèvres. Puis la bombe, l'annonce.
Danh.
IL CONNAISSAIT DANH.
ANGE.
ELLE.
EUX.
Un gémissement franchit mes lèvres, un long gémissement de chienne blessée.
-D-Danh...Tu connais Danh ? O-oh non. Oh non, non, non. Pas lui, pas comme ça. Oh non. Il me l'avait dit, il me l'avait dit.
Des questions futiles se pressent sur mes lèvres et je les avale, encore et encore. Rien à faire, je le serre contre moi, cet homme ancre à son frère.
-Je ne comprends rien, je suis personne moi dans tout ça, comment je vais les reconnaître tes gens là ? Puis merde, je suis pas une messagère! Tu as des pouvoirs non, utilise les, manipule le sable ou la terre ou je ne sais pas quoi, merde, tu es censé être un super héros. Tu peux pas mourir comme ça, l'autre était un lié aussi ? Qu'est qui se passe ? Tu le sais non ? Dis le moi que tu sais! Qu'est que vient faire...t'elle dans tout ça ?
Les questions se pressent encore et toujours, pourtant curieusement, j'accepte que je saurai jamais rien. Peut-être que c'est une façon d'accepter la charge qu'il me donne, et j'avance d'un pas avec lui, vers quelque part.
HRP : Jet de force réussi (39), Marigold réussit à soulever/tenir Nate en passant l'un de ses bras sur son cou, elle continue de stopper l'hémorragie comme elle peut + Elle est trop choquée par l'annonce du prénom de son frère pour penser à appeler à l'aide.
- Appeler à l'aide.
- Commencer à marcher bon an mal an.
- Continuer à parler.
- Abort mission et essayer de se trouver un coin tranquille pour déposer Nate.
Tu lui souris tendrement. Un sourire qui se fait rare ces temps-ci, voire impossible ; et te voilà, possiblement aux portes de la mort, les commissures relevées.
– Je suis le petit nouveau et je comprends rien à ce qu’il se passe actuellement. Mon pouvoir… ma lumière ne risque pas de m’aider pour le moment, mais j’te promets de faire un effort si… je tiens le coup. Tu crois que tu peux m’aider à marcher ? On est à découvert.
T’as mal, tu serres les dents entre deux phrases. Mais tu ne peux pas rester là. Une paranoïa grandissante s’est introduite en toi depuis la mort de la moitié du cercle, et si tu en viens à mourir tu préfères que ce ne soit pas dans un foutu champ. Il faut se mettre à l’abri, même si tu ne sais pas de quoi.
HRP — il propose de regagner un endroit plus safe en douillant
-Il semblerai qu'on soit deux à être nouveau à cette situation, ouais, appuie toi sur moi, je vais t'emmener à l'orée de la forêt. Tu me montreras ta lumière après...juste concentre toi sur ne pas crever ok ? Tu diras ce que tu veux à ta Cursa. Je te le jure
La promesse en sonne pas vraiment comme une dans ma bouche, chaque pas est lourd et c'est de plus en plus difficile de respirer sans s'embaumer de cette odeur de sang à chaque instant.
Enfin, un arbre. Peut-être était ce l'arbre qui cachait la forêt que savait-elle ? Doucement, je fis glisser Nate contre le tronc, évitant de lâcher cette main qui demeure fusionnée à son torso.
HRP : Marigold tente de rester CALME, encore. Mais, elle panique et fatigue, Nate est lourd pour elle. Elle réussit cependant à traverser les champs avec lui et à le deposer le plus doucement possible contre un arbre.
Quant à toi, Nate... tu fermes les yeux un instant, et quand tu les rouvres, un éclat rouge semblable à la lumière d'une LED te surprend du coin de l'oeil. Quand tu tournes la tête, il n'est plus question d'un éclat rouge, il semble avoir disparu, mais les rayons de lune éclairent quelque chose.
En te concentrant un peu sur la chose en question, curieux, tu constates que c'est un corps.
(Nate) Signaler à Marigold le cadavre.
- Hurler.
- Observer le corps. (nécessite jet de perception)
- Fuir. (nécessite jet de fuite)
Un corps au coin de ton champ de vision. Tu tournes la tête, presque sûr d’halluciner, et tu te rends compte d’une chose : ce n’est définitivement pas une hallucination. Mais qui est-ce ?
Tu gardes ton calme et attends d’être sûr de toi avant de révéler quoique ce soit à Marigold, qui ne l’a toujours pas remarqué. Tu te concentres, tentant d’identifier le corps ; tu pries pour que ce ne soit pas Danh, ou qui que ce soit qu’elle connaît. Que tu connais. Que tu aimes. Pas encore.
– Surtout, ne crie pas. Derrière toi…
HRP — Nate observe le corps (choix 3) et prévient quand même Marigold (dé : 29)