Re: CHASSE II — Nate, Marigold

Inscription : 12/12/2021

Enfin, je pouvais souffler, mes muscles raidis accusaient le coup de cet effort surprise. Pourtant le monde continuait de se jouer de moi car Nate blémissait sous la lune, mes angoisses de voir la mort s'affirmaient mais pourtant, ce n'était pas ça. Il désignait quelque chose derrière moi, une chose digne d'épouvante, et mon coeur s'arrêta un bref instant. Me tournant à moitié, la vision de cette chose informe ne m'inspirait rien.

Elle ne la reconnaissait pas, et de cette curiosité morbide, je concentrai ma vision sur ça.

Un cadavre.
Une personne allongée sur le sol et cette vision, loin de provoquer une angoisse déchirante fut lourde. lourde et elle coupait toute envie de parler. Ma voix ne portait plus loin qu'un filet de voix pendant que mon regard ne pouvait se détacher de cet être allongé sur le sol. Je voulais inscrire ce visage dans ma mémoire, le marquer de mes souvenirs pour le garder en vie sans bien comprendre pourquoi.

-Tu...tu le connais ?

HRP : Marigold fait une hyperfixation sur le cadavre à cause du choc et elle l'observe (5)

Inscription : 26/04/2021

Vous retenez votre souffle alors qu'une odeur métallique emplit l'air, et toi Marigold, tu observes.

La réalisation te coupe le souffle.@Nate Delaney ; @Marigold Wheeler

- Hurler.
- Pleurer.
(Nate) Essayer d'approcher.
(Marigold) Défendre Nate d'approcher.
- Fuir. (nécessite jet de fuite)

Inscription : 31/05/2022

Tu clignes des yeux, encore et encore, dans l’espoir de discerner quelque chose de plus. Rien à faire. Tu tentes de te redresser, de te hisser jusqu’au cadavre, tu veux savoir, tu veux être sûr.

Sûr que ce n’est pas encore un des tiens.

Mais la douleur te cloue sur place, et les efforts se brisent rapidement. Tu jettes un œil à Marigold.

– Non… je n’arrive pas à le voir, d’ici. Je ne suis pas sûr qu’on devrait rester là, c’est visiblement pas safe… Mari ? tu tentes d’interpeller Marigold qui reste fixée sur le corps, obnubilée.

Est-ce qu’elle le connaît ?

HRP — Nate essaie d’approcher mais la douleur le fait abandonner. Il s’assure que Mari va bien

Inscription : 12/12/2021

...
Ce n'étais pas censé exister.
Ce n'était pas censé vivre.
Ce n'était pas censé être un humain ? Comme moi ? Comme Nate ? Comme ces putains de cliens ? Qu'est que c'était.
Le monde devenait fou et j'étais l'impuissante spectatrice. Quand je l'avais rencontré, quand je l'avais touché, ça m'avait semblé humain mais pourtant face au spectacle de sa dépouille. Je le savais que ça ne l'était pas.

Quand Nate fit mine de vouloir l'approcher, violemment je le tirais vers moi me recouvrant un peu plus de son sang. Ma voix était hachurée, absente derrière mes lourdes respirations, l'angoisse grimpait dans mon esprit comme une putain d'araignée montait dans sa toile.

-NE.

La voix feulait presque dans ma gorge serrée.

-L'APPROCHE.

Les larmes coulaient enfin sur mes joues.

-PAS.

Je le poussais, le tirais vers la forêt, loin de ce cadavre pourrissant d'une folie en dehors de ma compréhension. Loin de Nate, loin d'eux. Nate saignait, elle pouvait goûter son sang sur sa peau. Nate n'était pas comme ça.

-Allons dans la forêt, je t'en supplie. Je t'en supplie, on doit partir.

HRP : Marigold pète un cable mentalement, elle pleure, souffre, et tire Nate à elle peu importe le prix à payer. Elle le supplie d'aller en forêt et le choc l'a fait crier.

Inscription : 22/04/2021

L'image du cadavre imprimé dans ton esprit, Marigold, tu traîne malgré lui Nate aussi loin que vous le pouvez. Soit : pas si loin que ça, à quelques mètres, tu ne veux ni voir ni entendre.

La pluie recouvre bientôt l'odeur et le bruit.
Qu'allez vous pouvoir faire, maintenant ? Ce n'est pas comme si vous pouviez vraiment retourner en ville. Vous n'avez aucune idée d'où vous êtes à part "à la lisière de la forêt". C'est peu et clairement ce n'est pas suffisant.@Nate Delaney ; @Marigold Wheeler

- Pleurer.
- Décider d'attendre jusqu'au matin ici.
- Décider d'hurler à l'aide.
(MARIGOLD) - Abandonner Nate.

Inscription : 31/05/2022

De toute évidence, Marigold en sait davantage. Tu te retrouves toujours à être le dernier à comprendre quoique ce soit. La seule chose que tu as su faire, c’est garder ton calme face à un cadavre - tu ne savais pas qu’il était possible de s’habituer à ce genre de vision d’horreur. Et pourtant, c’est le cas.

Cela te terrifie.

Tu gardes le silence, te laisse pousser, tirer sans broncher. Tu ne peux pas te déplacer seul, ta blessure saigne et le froid te brise les entrailles.

– Fuis. Je n’ai pas la force de t’accompagner et on a déjà fait trop de bruit… ce n’est qu’une question de temps avant que des horreurs rappliquent.

Tu es très sérieux.

HRP — Il demande à Marigold de le laisser ici et compte attendre jusqu'au matin

Inscription : 12/12/2021

Regard hanté, mots absent sur les lèvres.
Marigold ne pensait plus, n'existait plus. Un fantôme marqué par ce qu'elle avait vu, des cadavres étaient ordinaires mais ça...ça ne l'était pas. A la supplique de Nate, son regard vitreux se posait sur lui. Fuir.
Fuir.
Pour aller où ?

Elle voulait fuir. Retrouver Charlotte, retrouver Danh. Fuir.
Arrachant son cardigan, elle l'offrit à Nate.

-Nate c'est ça ? Nate...Si je vois...les tiens...je leur dirai que je t'ai connu. Garde le, éponge le sang, Nate.

Elle le regardait une dernière fois, cherchant l'humanité dans ses yeux rendu hagards par la mort proche :

-Méfie toi de ce qui est humain, Nate.

Dépassant l'arbre de Nate, dépassant le destin, elle disparut dans la forêt, l'écho de ses pieds flottant un instant dans l'air avant de disparaître.

HRP : Donne son cardigan à Nate pour éponger le sang et s'enfonce dans la forêt.

Inscription : 22/04/2021

Marigold s'éloigne et tu la regardes partir, sans trop savoir quoi dire ou ajouter, parce qu'il n'y a rien à dire. Tu sais que, finalement, elle finira par trouver quelqu'un, ou trouver la sortie, ou la ville, ou n'importe quoi qui la rapprochera de la civilisation. Mais pour toi, Nate, tu sais que ce sera différent.

Tu peux d'ores et déjà sentir tes forces te quitter, et lorsqu'elle quitte ton champ de vision, tu abandonnes l'idée de rester présentable et t'écroules sur le sol froid, humide, boueux, tu sais que c'est la fin, tu peux la sentir t'engourdir et t'envelopper et finalement, malgré l'envie de résister, malgré l'envie de vivre et l'envie de protéger les autres, tu te laisses partir, alors que le soleil vient t'offrir une dernière caresse, une dernière attention. Tu sais que, là où tu vas, tu pourras peut-être enfin rencontrer Cursa.Fin du sujet.
(Si tu veux poster @Nate Delaney n'hésite pas, sinon poke moi et je verrouillerai le sujet.)