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Impossible de voir les étoiles avec ces épais nuages et la pluie qui tombe sans discontinuer. Il vous semble que vous n’êtes pas si loin du lac, et toi Fray, tu sais qu’il vous faut impérativement vous y rendre… Encore faut-il savoir quelle direction prendre.
Que faire ?
- Vos réponses ne doivent pas excéder 200 mots par souci de rythme.
- Veuillez répondre au sujet dans l'ordre de tag.
- Le maître du jeu reviendra vers vous à la fin de chaque tour.
Les mots de ton étoile résonnent dans ton esprit, son sourire, la pluie battante, tout s'emmêle et les frontières sont floues. Si jamais tu dois y être, et qu'il se met à pleuvoir, rejoins le lac. Facile à dire. Tu observes la jeune femme en face de toi. Tu sens le lien entre vous, elle aussi est une liée. Cela tombe sous le sens et pourtant cela te paraît si étrange. Tu... ouais, bon, c'est bizarre, mais tu l'as déjà rencontrée, notre étoile ? J'ai rencontré le gars, et il m'a dit que si on se retrouvait dans cette situation, on devait à tout prix rejoindre le lac. Tu te mordilles la lèvre, hésitant, ignorant ton cerveau qui panique à l'idée d'être séparé de Ceylan. Où est-il ? Tu m'suis ?
Encore ?!
Est-ce que ça allait devenir une habitude, à présent, d'ouvrir les yeux sans savoir ce qui s'était passé juste avant ? Raphaëlle a un sursaut en réalisant qu'elle se réveille dans un endroit sombre et qu'elle est glacée par la pluie. Ça ne ressemble pas à un rêve, ni à un quelconque endroit qu'elle connaisse. La personne à côté d'elle, en revanche, lui dit quelque chose.
— Oui, répond-t-elle mécaniquement. Elle se redresse, balaye les lieux du regard avant de revenir à Fray. J'étais là pour le vernissage.
Notre étoile. Les mots résonnent étrangement dans sa tête, mais ils sonnent justes. Et elle sait que l'homme qui se tient là est aussi lié. Comme avec Margaret.
— J'ai des questions, mais je peux les poser en marchant. Je te suis.
Mais d'où lui vient ce sang-froid qu'elle ne se connait pas ? Mieux vaut ne pas y penser. Les aboiements lui font peur.
Elle suit Fray à la trace sans jamais laisser plus de quelques mètres les séparer.
— Quand est-ce qu'Il t'a dit ça ?
Après quelques instants à marcher, vous entendez un son d'un à votre droite qui vous semble être aquatique, mais il se dissipe aussi vite, de l'autre côté, vous n'entendez rien, vous ne voyez rien, et ça commence à vous sembler bizarre. Il y avait des aboiements il y a un instant... ne devrait-il pas y avoir des animaux à cette heure ?
- S'étonner du manque de faune.
- Suivre le bruit entendu.
- Rester sur place quelques instants.
- Appeler votre étoile.
Mais, oui, le vernissage. Avec tous les évènements récents - les funérailles Ceylan la perte le deuil on recommence Milan Milan la douleur de Margaret cette tristesse qui n'en finit pas la pluie la PLUIE- cela t'était sorti de la tête. Effectivement, cette fille était au vernissage... maintenant, tu t'en souviens. Désolé, j'avais oublié. Mais, ouais, je l'ai revu après ça, en fait.
Tu marches, enjambes des racines, observes autour de vous, méfiant. J'ai parlé à voix haute, et soudainement il était là. Il m'a dit de me diriger vers le lac si on se retrouvait... dans une situation de danger très spécifique comme celle-ci. Tu ne prononces pas le mot. La chasse. Cela te paraît extraterrestre, étrange, improbable.
En vrai... si tu veux, on peut essayer de l'appeler ? Tu montes un peu le son de ta voix à ces mots, comme un subtil indice.
HRP - tentative d'appeler l'étoile.
Ah, donc il suffisait de l'appeler pour la voir apparaître comme par magie ?
Raphaëlle se sent presque bête de ne pas avoir essayé. Après tout, si elle a des questions, c'est à son étoile qu'elle devait les poser. En plus, il lui avait promis une photo.
Un frisson lui descend dans le dos. Elle redoute autant qu'elle désir être en possession d'une pareille image.
La question de Fray la distrait un peu du bruit qui leur parvient brièvement.
Peut-être qu'avoir leur étoile avec eux, en cet instant, serait plus rassurant que de marcher à l'aveugle dans une forêt à moitié noyée par la pluie... Si elle en croit ce que lui a raconté Margaret, ça vaut peut-être mieux d'être à ses côtés.
— Ça a l'air simple, dis comme ça. Mais je ne sais même pas comment Il s'appelle.
Pourquoi leurs pas lui semblent tout à coup incroyablement bruyants ?
Raphaëlle hésite. Pas longtemps.
— On ne risque rien à essayer après tout. N'est-ce pas ? En revanche, est-ce qu'il faut vraiment se mettre à crier au milieu des bois ou juste parler à voix haute peut suffire ? Je n'aime pas l'idée de me faire remarquer après avoir été téléportée dans mon sommeil, fait-elle en grimaçant.
Choix 4 : Appeler son étoile (si possible sans crier)
Et maintenant ?
Que faire ?
- Lui inventer des noms.
- Le supplier de venir.
- Crier.
- Checker vos téléphones pour avoir un peu de lumière.
Eh bien, oui. Au moment où tu vas pour prononcer le nom de ton étoile, tu te rends compte que tu ne le connais pas - il ne te l'a jamais donné ! - et tu te pinces l'arrête du nez, épuisé.
Tu n'as pas envie d'être insolent. Même si ce n'est pas l'envie qui manque. Tes épaules s'abaissent, tu soupires un grand coup, continuant de marcher dans cette direction au hasard qui, tu le sens, vous éloigne du lac. M'sieur, venez nous chercher, on est perdus ! Tu lances dans le silence de la forêt. Tu n'as pas osé crier.
HRP - lui supplier de venir.
...
Vraiment ? C'est comme ça que se termine l'histoire ? Mourir de froid et de faim en tournant en rond dans une forêt sombre en appelant une entité inconnue dans l'espoir qu'elle apparaisse, chose qu'elle ne faisait pas, pour les ramener chez eux ? Au moins ils ne hurlaient pas à pleins poumons pour alerter toute la faune locale.
— Je suis certaine que Margaret n'a rien mentionné à propos de la possibilité d'invoquer une étoile dont on ne connait même pas le nom, marmonne la jeune femme.
Elle tend la main pour attraper brièvement Fray par le bras et le retenir.
— Attends, si on veut qu'il nous trouve, on devrait éviter de se perdre encore plus. Tu sais, le bon vieux "ne bouge pas et attends les secours" ? Et puis je ne peux pas avancer dans la brousse tout en priant, appelant ou je ne sais quoi d'autre.
À son tour de soupirer. Elle se sent ridicule de faire ça, mais tant pis : elle joint les deux mains et se met à souhaiter le plus fort possible que son étoile apparaisse, marmonnant des "S'il vous plait, on a vraiment vraiment besoin d'aide" en essayant d'invoquer mentalement l'image de leur hôte au vernissage.
Choix : Le supplier de venir.
Il n'est toujours pas venu.
VENEZ AU LAC
Que faire ?
- Prendre la direction du lac. JE VOUS ATTENDS.
- Se plaindre.
- Rester et attendre.
- Demander s'il y a quelqu'un.
Le silence et la pluie.
C'est d'une tristesse.
Tu soupires longuement, Fray. Les étoiles t'auraient abandonné ? Tu aurais préféré qu'elles t'abandonnent sans te poser de problèmes. Tes pensées se tournent vers ton père. La chasse d'Halloween. Y était-il ? Avait-il dû souffrir de l'isolement, de la panique, de l'angoisse ? De l'obscurité ? Tu marches en priant pour que vous soyez en train de progresser vers le lac et pas à l'opposé.
J'en peux plus, tu finis par marmonner, jusqu'à ce que Raphaëlle attrape ton bras. Je... tu veux t'arrêter ? Elle n'a pas tort, c'est vrai. Elle a même raison. Mais... mais tu ne sais pas. Tu peux le sentir, le lien qui te tire dans une direction instinctive
Tu serres la mâchoire.
Meuf, je vais péter un plomb si on s'arrête, tu grinces, espérant la convaincre.
HRP - - Prendre la direction du lac. (j'espère)
Est-ce un oiseau ? Est-ce un avion ? Mais non ! C'est... Le silence.
Avec grande surprise, l'invocation rituelle de l'étoile capricieuse est un échec. Raphaëlle ne sait plus trop si elle est déçue, agacée ou terrifiée à l'idée que sa mort termine dans les faits divers du journal local.
Est-ce que c'était seulement dans sa tête, cette impression d'être suivie ? Ou alors la pluie faisait parfois bouger de la végétation à un endroit très précis et toujours tout près d'eux. Comme par hasard.
— Meuf, je vais péter un plomb si on s'arrête
— Eh ben t'auras qu'à péter un plomb contre le truc qui nous suit parce que je te jure que ça fait deux fois que j'entends un truc qui s'agite dans le coin. Merde.
D'accord, cette fois c'est bien de la peur qu'elle sent lui remonter dans la gorge. Elle se rapproche de Fray par réflexe. Instinct de liée, sans doute. Pas trop sûre de savoir si c'est pour être protégée ou si c'est pour le protéger lui.
Elle use alors de la Technique de Survie de la Victime : faire semblant d'être énervée alors qu'elle a juste envie de se rouler en boule.
— C'est bon, ça suffit ! Qui est là ?!
HRP : Demander s'il y a quelqu'un
Un instant de terreur brute, puis une voix vous ramène à la réalité.
* Le lac n'est pas dans cette direction.
Votre étoile se tient derrière vous, et il vous observe avec un air un peu dépité.
* Vous m'avez appelé.
Que faire ?
- L'ignorer et prendre la direction du lac (ou essayer quoi).
- L'engueuler de pas avoir prévenu qu'il était là / de pas être venu avant.
- Lui demander ce qu'était le cri.
- Le remercier d'être venu.
Si la réaction de Raphaëlle t'aurait fait mourir de rire en temps normal, là, elle te donne plutôt envie de partir te noyer dans le lac - enfin, il faudrait encore que vous le trouviez, ce lac.
Et puis soudainement.
Lui.
AH ! Ta voix s'élève entre les arbres avant que tu aies le temps de te retenir. Purée, j'ai cru que je vous reverrai jamais ! Ton soulagement pointe dans ta voix. Oui, on... on vous a appelé parce qu'on est perdus. Mais je pense que vous aviez remarqué. C'est gentil d'avoir répondu à notre appel, en tous cas. Bon, c'est par où, du coup, le lac ?
Que de familiarité. Mais c'était comme ça. Cet homme te mettait à l'aise.
HRP - - - Le remercier d'être venu.
La tension qui monte, prête à la briser comme une brindille.
La surprise, accompagnée de son tressaillement et d'un battement de cœur manqué.
Le soulagement.
Raph lâche un gros soupir, une main sur la poitrine pour essayer de calmer son palpitant affolé.
— Merci mon dieu, vous êtes là !
Tout va s'arranger, ils ne sont plus deux abrutis perdus dans les bois, mais deux abrutis perdus dans les bois en compagnie de leur étoile. Une avancée majeure et plutôt inespérée. Fray se porte volontaire pour pointer du doigt leur incompétence à s'orienter et demander de l'aide.
La jeune femme hoche la tête pour marquer son assentiment.
— Oui, vraiment merci. Et pardon d'avoir douté de vous pendant un instant.
Il ne peut sans doute pas lire dans ses pensées (n'est-ce pas ?), mais elle se sent quand même un peu coupable d'avoir imaginé qu'il les abandonnerait à leur sort.
— Comme il dit, renchérit-elle en faisant un mouvement de tête en direction de Fray, on ne dirait pas non à un coup de pouce pour retrouver le lac.
HRP : Le remercier
* Laissez tomber le lac, j'ai d'autres choses de prévues ce soir.
Il vous scrute avant de vous sourire, son sourire vous rassure.
* Voulez vous m'accompagner ? Je vous protégerai.
Que faire ?
- Lui demander ce qu'il a de prévu.
- Lui demander comment il va vous protéger.
- Lui demander de quoi il doit vous protéger.
- Lui demander ce qu'était le cri.
(Fray) - Demander si Ceylan est dans la forêt.
... Bon, ça t'embêtait un peu de laisser tomber le lac après l'avoir cherché pendant une demie heure mais au point où tu en étais... tu hausses les épaules.
Ben... ouais, ok, on vous suit, tu adresses un regard à Raphaëlle, moi en tous cas je vous suis. Je sais pas pour toi... On va où ? Pour faire quoi ?
HRP - Lui demander ce qu'il a prévu.
C'est comme un poids qu'on lui enlève des épaules lorsqu'elle Le voit sourire. Oui, tout va bien se passer maintenant.
— J'avais prévu d'errer comme une âme en peine dans cette forêt pour les jours à venir, mais je vais remettre ça à plus tard.
Évidemment qu'elle va suivre le mouvement. C'est quoi l'autre option ? S'asseoir par terre et attendre que le jour se lève ? Mais à situation pourrie, humour pourri. Avec le stress latent qui lui ronge le ventre depuis le début de cette histoire (et même depuis le vernissage à vrai dire), Raph se sent le besoin de se purger à coup de blagues bancales.
— Et puis je ne refuse jamais la compagnie de beaux garçons. J'aurais quand même une petite question moi aussi : de quoi faut-il que l'on soit protégé, exactement ?
HRP : Lui demander de quoi il doit vous protéger.
* Je dois annoncer une mauvaise nouvelle à une vieille amie.
Il semble si sombre tout à coup, mais ça ne dure qu'un instant, cette fois il se tourne vers toi Raphaëlle alors que tu poses ta question.
* Eh bien, rien ne garanti que mon amie prendra bien la nouvelle. Et les loups chassent, les créatures rodent, et j'en passe. Bref, restons tous sur nos gardes.
Il vous gratifie d'un sourire encourageant. Bon, ça pourrait être pire.
Que faire ?
- Lui demander ce qu'il doit dire à son amie.
- Lui demander comment il compte vous protéger.
- Lui dire que vous serez là pour le protéger en retour.
- Lui demander quel est son rapport avec le cercle.
- Lui poser une autre question.
C'était un homme étrange, mais tu l'appréciais. Tu ne te méfiais pas autant que d'habitude, tu pouvais voir d'ici le regard étonné de Ceylan.
Une mauvaise nouvelle ?
Tu fais peut-être un excès de zèle.
HRP - Lui demander ce qu'il doit dire à son amie.
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