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Richard Breckenridge
Richard Breckenridge
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Oh, temper, temper, missy [...] ✦ GENTIANA - Page 2 Empty Re: Oh, temper, temper, missy [...] ✦ GENTIANA

Mer 18 Mai - 14:43

No time like the present, uh ? Vous avez raison. La vie est trop courte pour se poser trop de questions. Ou bien trop longue. Est-ce qu'elle peut être les deux à la fois ? j'ai vécu trop longtemps je suis immortel tu as eu ta deuxième chance, ne tire pas trop sur la corde, même si c'est trop tard pour ça, trop tard trop tard trop tard
Ici et maintenant, où aller d'autre ? De toute façon je ne peux partir nulle part. Très premier degré, encore une fois, mais droit dans le mille. Bravo, mademoiselle Giesler, si j'avais été pire ordure encore je presque dirais que je suis heureux que vous vous soyez fait péter la gueule, sinon on n'aurait jamais eu cette conversation.
sinon tu n'aurais jamais remarqué à quel point ta vie est dénuée de sens
Aucun point compté, rassurez-vous, c'était plus pour la formulation. Tout n'est paris, jeu et mises, de toute façon, ; c'est comme ça que la vie fonctionne (pour moi).

(il soutient son regard, bref instant de silence et il se demande
si elle n'arrive pas
à voir ce qui est caché elle ne peux pas comment pourrait-elle voir à travers les murs)


Ne plus rien attendre ?
Je n'attends rien et je veux tout. Tout m'appartient tout est pour moi, le pouvoir, la connaissance, je surplombe j'évolue sur d'autres sentiers que vous vous n'aurez jamais rien c'est moi qui resterai debout le dernier calme-toi. calme. toi.
Ne plus rien attendre.
Quel genre de vie est-ce que vous avez eue, mademoiselle Giesler ? Quelle vie pour de tes sous-entendus ?

(sa question le surprend, il hausse un sourcil, un sourire en coin)

Quoi, ça vous perturbe tant que ça ? Des prénoms, j'en ai bien trop pour une seul homme. C'est la prétention puérile de gens qui n'ont que leur status en tête. C'est la prétention immonde de Còiseam Breckenridge.
J'espère que tu profites bien de l'enfer, enculé, si je meurs un jour je t'y rejoindrai, tu auras un problème de plus et ce sera moi
William. Si vous voulez. William. On y revient toujours.
Mais je ne vous en voudrai pas si vous utilisez mon prénom, vous savez.

Gentiana Giesler
Gentiana Giesler
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Ven 20 Mai - 0:49


I wish I could show you more of yourself
I wish I could make you somebody else
But I left it way too late
Are you stuck in your own ways ?



Sa formulation la fait sourire : un peu jaune, cependant. Dans une autre compagnie, elle aurait songé qu'au-delà du présent, seul le passé nostalgique lui est supportable — du reste tous les autres temps la piquent. Mais Richard l’amuse. Richard la distrait. Elle en oublie qu’elle souffre, comme quand on peuple son silence de vie et d’arabesques.

Elle ne sait pas si elle a raison, au demeurant. Certains diront que seul le futur importe. Mais elle a ses raisons, oh ça oui, certainement.

Gentiana veut lui dire qu’elle ne s’inquiétait pas, puis réalise qu’il dira encore d’elle qu’elle est premier degré. Pour quelqu’un qui ne sait pas s’exprimer sans euphémisme, elle a toujours eu du mal avec ceux un peu moins qu’honnête, le second, troisième, quatrième degré, à force elle ne les comptait plus. Pas sa température.

Elle sourit un peu penaude à sa question, un peu ridicule aussi, c’est vrai ça, ce n’est qu’un prénom, mais après tout -

Moi je m’en voudrai. S’il vous rappelle de mauvais souvenirs…

Qu’est-ce que ça ferait d’elle, alors, si elle l’utilisait en le sachant ?

Une nouvelle gorgée de sa tasse. Elle touchait bientôt à sa fin, comme l’après-midi : l’heure sur sa montre tourne. Mais ce n’est pas elle qui sonne : elle est trop simple, trop basique, vieillotte presque — de toute façon la technologie lui a souvent posé souci et elle ne saurait quoi faire d’un objet intelligent qui mesure sa santé ou ses pas. Elle songe qu’elle a le cœur fragile, le coeur qui bat trop vite au demeurant, comme un petit animal, que le logiciel la penserait en perpétuelle difficulté.

C’est son téléphone.
Un message de son frère qui lui rappelle pour ce soir, et elle a un claquement de langue agacé en posant les yeux sur l’écran. C’est une expression rare, qu’elle cache presque immédiatement sous le tapis. Elle n’ira pas à ce repas, pas capable de supporter son nez douloureux et la présence du fiancé de son frère tout à la fois au final, mais l’ignore encore à cet instant. Le courage la quittera plus tard. Pour le moment, elle songe qu’elle doit se préparer, rattraper son emploi du temps boulversé par la menace de l’arme.

Ah, je… Je suis désolée, c’est vrai que j’ai quelque chose de prévu plus tard…

Elle termine son chocolat chaud. Sauvée de l’épineuse question du prénom ? Pas vraiment. Elle fuit beaucoup, elle fuit tout le temps, mais ce sujet-là lui paraît important, suffisamment pour qu’elle en termine l’étude.

Je dois rentrer, mais… Je vous souhaite de l’associer à de bonnes choses, ce prénom. Vos souvenirs ont déjà suffisamment d’emprises sur vous, vous ne pensez pas ? Alors je ne vous dirai que des choses gentilles avec, si cela vous convient. Merci pour cette après-midi, Richard, en dépit de votre associé vous l’avez rendu agréable.

Un sourire un peu désolé. Elle craignait toujours qu’on traite sa sincérité, ses pas en avant, ses affections, ses efforts, comme quelque chose de ridicule, de maladroit, de naïf.

Oh, et… De ses poches, elle sort un billet bien suffisant pour payer leurs boissons respectives. Vous ne devez me dédommager de rien, finalement. Voyez ça comme ma façon de fêter que le chargeur était vide.

Elle partira en emportant son pull.