• Émotive, elle se laisse guider par ce qu’elle ressent et ne cherche pas vraiment plus loin. Ses émotions l’assaillent, la travaillent, la bousculent sans qu’elle ne puisse y faire quoi que ce soit. Des peurs bêtes, des colères excessives, des éclats de rire à ne plus en pouvoir, une tristesse qu’elle ne sait pas gérer.
• Casse-cou et imprudente mais débrouillarde. Elle a retrouvé son âme de jeune fille. Elle a retrouvé son amour pour les sensations fortes et pour les aventures commencées sur un coup de tête. C’était son quotidien, quand elle était ado, de partir quelques jours sans rien dire à sa mère (pas qu’elle en avait quelque chose à foutre de toute façon). Son sac sur le dos et ses pieds vissés sur son skateboard. Les compétitions devant elle et le podium jamais atteint. Puis la grossesse et l’oublie d’elle-même.
• Envieuse, elle a toujours voulu la vie d’une autre. Une vie loin de la pauvreté, loin de la monotonie et du train-train lassant du quotidien. Elle lorgne sur ce que les autres ont, sur ce que les autres font. Et elle veut la même chose. Elle aussi veut un enfant calme, et un mari aimant, et une maison. Des choses qu’elle avait déjà sans s’en rendre compte. Une vie qu’elle enviait et qu’elle haïssait en même temps.
• Pacifiste et idéaliste. Trop peut-être. Mais est-ce si grave d’être “trop” quand on veut la paix ? Ou du moins quand on ne veut pas propager la haine ? Non, ça ne veut pas dire qu’elle ne se bat pas ni qu’elle ne se dispute pas. Elle fait ce qu’elle a à faire quand c’est nécessaire. Elle rêve seulement à un monde meilleur. Un monde qui n’existera sans doute jamais. Un monde qu’elle pourra être fière de léguer à ses enfants.
• Rancunière, parce que la paix c’est bien cinq minutes mais elle n’aime pas trop qu’on la prenne pour un jambon non plus. Elle est tenace en plus, sa rancune. Elle en veut toujours à cette gamine de primaire qui a coupé les cheveux à sa Barbie, c’est dire. Elle boude, refuse d’adresser la parole, balance des piques sarcastiques de temps à autre. L’amabilité même.
Tu te casses. Plus tard, on te reprochera d’avoir fugué. T’as juste pris des vacances bien méritées. T’es partie avec ton skate et ton sac à dos dans lequel t’as entassé des fringues. Et puis t’es allée squatter chez des potes. Chaque soir chez une personne différente. Une part de toi a envie de souffler, l’autre veut savoir combien de temps Astrid mettra avant de remarquer ton absence. La réponse, c’est cinq jours. Presque une semaine sans te voir et elle s’est à peine inquiétée. C’est que, parfois, tu la croises à peine. Tu pars le matin, elle dort. Tu rentres le soir, elle n’est plus là. Et si elle s’en est si rapidement aperçu cette fois-ci, c’est juste qu’elle avait besoin de te taxer quelques sous pour s’acheter des clopes. Obligée de faire des petits boulots à droite à gauche pour pouvoir payer le loyer, une petite part du moins, juste histoire de pas dormir dans la rue. Tout ça pour qu’elle vienne te taxer après. « Tu vas rentrer ? » te demande Arianna, l’amie chez qui tu as dormi la veille. Tu soupires et acquiesces. « J’vais pas continuer d’squatter chez vous indéfiniment. » Tu fermes ton sac, le balance lourdement sur ton épaule et avant qu’elle ai pu rétorquer quoi que ce soit tu la salues. « Allez, j’y vais. Merci. À d’main. Tu f’ras gaffe par contre, ta soeur à renverser la bouteille de grenadine. Ciao ! » Et juste comme ça, en un coup de vent, tu te barres. Tu rentres chez toi avant qu’on capte que c’est toi, la coupable du sirop sur la table.
► Tu as, d’aussi loin que tu te souviennes, toujours eu une relation compliquée avec Astrid. Si elle faisait tout pour survivre au début, voilà que maintenant elle fait tout pour se payer ses addictions nouvelles. Tu l’as vue sombrer dans l’alcool. Tu l’as vue sombrer dans les jeux d’argent. La drogue peut-être, bien que tu n’en aies jamais eu la preuve. Les grossesses aussi. Sept gosses en tout. Que de pères inconnus. Toi. Soren. Peter. Beth. Nolan. Wynnie. Anastasia. La vraie daronne de cet appart, c’est toi. C’est toi qui te lève quand la plus jeune pleure toutes les larmes de son corps parce qu’elle a fait un cauchemar. C’est toi qui trime pour ramener à manger sur la table. Et pour ça, tous les moyens sont bons. Alors oui, tu taffes, t’as pas le choix. Mais tu voles aussi. De temps en temps. C’est pour le bien de ta fratrie, alors ça passe non ?
► Ça cogne à la porte. Tu sais pas qui c’est. Sans doute un taré vu comme il tambourine. Y a pas le feu au lac, si ? T’es déjà agacée et t’as même pas encore ouvert la porte. T’es agacée parce qu’on vient troubler ta soirée. Pour une fois, Astrid a pris “sa soirée”. Pizzas, jeux de société. Tout le monde passe un bon moment. Derrière la porte, un couple de personnes d’un âge un peu avancé que tu ne connais ni d’Eve ni d’Adam. Ils forcent le passage, entrent dans l’appartement. Leurs yeux de vipères scrutent les environs. Ils jugent, ça se voit. Sans doute connaissent-il ta mère ? Des amis ? Non, trop snob. Un client et sa femme ? Non, elle ne donne jamais son adresse. Alors qui ? Ses parents. Annabelle et Auguste Wheeler. C’est la descente en enfer quand elle se met à hauteur des plus petits pour expliquer que désormais, vous allez aller vivre chez vos grand-parents. Elle n’arrive plus à vous assumer financièrement parlant. Elle promet, elle viendra vous chercher quand tout ira mieux. Et toi, tu sais qu’elle ne viendra pas parce que jamais elle ne saura se sortir de la spirale infernale dans laquelle elle est tombée. Enfin, pas que ce soit vraiment ton problème. Il te regarde de la tête aux pieds, ton grand-père, lève les yeux au ciel et conclut d’un : “Elle, non.” La vision de ton ventre arrondi le rebute. Tu es comme ta mère, une ratée. Tu ne vaux pas la peine qu’ils s’attardent sur ton éducation, c’est trop tard. Et dans les cris, les pleurs et les supplications dont ils font fi, ils emmènent ta fratrie.
► Crimson City, c’est là bas que tu déménages. Loin d’Astrid, loin de cette ville maudite. Il est à peine plus vieux que toi, Otis, celui qui t’a foutue en cloque, mais il travaille et ses parents sont prêts à vous aider. Tu l’as même pas prévenue ta mère. Elle a ruiné ta famille, elle a brisé ta vie. C’est fini les efforts, c’est fini de la supporter et d’excuser tous ses torts. Tu t’en vas créer une nouvelle famille dont elle ne fera pas partie. Et t’as pas le droit, en théorie. T’as dix-sept ans, t’es mineure et pas émancipée. Pourtant tu t’en fous et tu sais qu’elle aussi elle s’en fout. Alors ouais, tu te barres à l’autre bout du pays. Tu seras mariée à vingt ans. Mère de trois gosses à vingt-cinq. Un époux aimant, des enfants adorables. Pourtant une vie qui t’ennuie profondément. Une vie sans rebondissement. Chaque jour, le même train-train quotidien. Tenir la maison, élever les enfants, faire plaisir à monsieur quand il le veut. Puis le craquage, l’éveil, et soudain, le divorce.
► Attirée par Polaris comme ta mère est attirée par les emmerdes, tu déménages là bas. Tu emmènes tes gamins avec toi. De toute façon, aucun d’eux ne veut vraiment rester avec leur père. Il ne sait même pas se faire cuire des pâtes. Finalement, c’est toi, celle qui brise ta famille, la déchire de part en part. Et tout ça pour une crise de la trente-troisaine. T’as déraciné tes petits pour les foutre dans un quartier malfamé. Si Molly et Zephyr se sont plutôt vite accommodé aux changements, c’est contre toute attente, la plus vieille, Cora, qui fait encore aujourd’hui des siennes. Le dialogue est compliqué. Elle te reproche certaines des choses que tu reprochais toi même à Astrid à l’époque. Et chaque fois, c’est une écorchure de plus qui vient blesser ton cœur de mère. T’as peur de la perdre, ta grande. T’as peur qu’elle fasse les mêmes conneries que toi, que sa grand-mère. Alors ouais, tu la surprotèges, t’es sur son dos en permanence. T’es étouffante et collante. T’es chiante. Mais c’est pour son bien, pour leurs biens à tous les trois. Ils le comprendront plus tard. Tu croises les doigts.
Astres préférés de Zephyr, il passe un temps fou à les observer chaque soir quand la pollution lumineuse n'est pas trop présente. Et moi, je reste avec lui, serrant contre moi le corps de mon fils pendant qu'il est encore si petit.
Croyez-vous au destin ?
J'y ai cru. Persuadée que mon chemin était tout tracé, que je finirais mes jours à Crimson City, mariée à Otis. Puis j'ai changé ma voie. Le destin, on se le construit soi-même.
Une créature vous guette.
Que faites-vous ?
Je la ramène à la maison et lui offre le gouter évidemment.
Êtes-vous redevable ?
Redevable non. Je ne dois rien à personne.
Pnj préféré : Trop dur de choisir, ils ont tous l'air intéressants !
Emote préféré :
Invité
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Elle est beaucoup trop choupinette jpp.
Bienvenue sur le forum Charlotte
Bienvenue sur le forum Charlotte
Ooh, j'adore son caractère !
Et officiellement bienvenue ici !
Et officiellement bienvenue ici !
Invité
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Bienvenue par ici amie aux cheveux verts
J'aime vraiment bcp Charlotte !! Sa personnalité casse-cou et bruyante, j'adhère à fond ; je te harcèlerai probablement pour un lien
J'aime vraiment bcp Charlotte !! Sa personnalité casse-cou et bruyante, j'adhère à fond ; je te harcèlerai probablement pour un lien
Ahh, je l'aime déjà beaucoup cette Charlotte ! trop mignonette, j'ai bien hâte d'en découvrir plus sur elle
Bonne chance pour terminer ta fichette
Bonne chance pour terminer ta fichette
Invité
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Ohh, j'aime beaucoup Charlotte, j'ai hâte de la voir en RP !
Bonne continuation pour ta fiche
Bonne continuation pour ta fiche
Invité
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J'ai ri à l'anecdote ( pour le coup du sirop, pas pour la relation dysfonctionnelle entretenue avec sa mère ) ! Bienvenue sur le forum Charlotte, bon courage pour l'étape de la répartition et pour la rédaction du reste.
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Animal errant
En résumé : Tu es à présent considéré dans le Cercle 1, ton étoile est donc @Danaé Aoibheann.
Ton sens de l'audition se retrouve immensément décuplé. Cela a ses avantages comme ses inconvénients.
Contrôle des émotions (mental)
Tu as le pouvoir d'insuffler des émotions supplémentaires dans le coeur d'autrui - mais tu ne peux pas supprimer les émotions déjà présentes chez quelqu'un. Bonne chance pour créer de la tendresse dans le coeur de quelqu'un qui t'en veut à mort, cela dit.
Ok son caractère m'a juste fait mourir de rire. J'aime tellement ta façon de la décrire ? Elle est si humaine, si complexe ?
J'aime beaucoup la façon dont tu as de raconter les choses "graves" de sa vie - je pense à sa mère notamment - mais avec ce ton à la foi détaché et fataliste. Comme si, finalement, ce n'était pas si grave, c'est ce qui a fait d'elle ce qu'elle est aujourd'hui.
Oh bon sang, son histoire m'a tellement touchée ! J'aime le fait que ce soit finalement si peu moraliste, puisque c'est souvent le cas, à l'écrit, on se dit souvent "ce perso fait ça parce que ses parents ont fait le contraire et que ça l'a traumatisée" mais Charlotte refait des erreurs que sa mère a fait, et elle en a à peu près conscience ? J'aime cette humanité et cette tendresse "brute" qui ressort d'elle. Et j'ai vraiment vraiment hâte de la voir en rp !
Bienvenue chez toi
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