Invité
Invité
Est-ce que tu aimais tes cheveux châtains et toujours si bien coiffés et d'une couleur si banale ? Appréciais-tu ces tenues, bien trop sages, qui cachaient ton corps et te donnaient bien trop souvent cet air affreusement austère qui ne t'appartenais pas. Tu t'es lancé dans l'immobilier, et ça non plus, tu n'es pas certaine que c'est ce que tu voulais, pourtant, tu as donné l'impression de t'épanouir mais maintenant que tu y penses, l'histoire t'intéressais davantage. L'art, aussi.
En arrivant ici, tu t'es découvert bien des facettes. Un caractère capable de résister sans flancher. Une force que tu ne soupçonnais pas, un sang-froid qui tu le sens, t'appartiens, à toi. Une capacité à dire les choses, finalement, à t'exprimer par tes propres moyens, même si l'attitude de ta mère à laisser des traces, probablement indélébile sur ta confiance en toi. Tu as découvert, Alyth, que tu aimais être libre et que tu aurais aimé vivre comme ça bien avant. Tu découvres ce qu'est la colère, et elle prends la place à la peine, à la détresse, du sentiment d'abandon.
▬ Perdue, quand à ce qu'elle ressent vis à vis de sa mère. Partagée entre l'amour naturel qu'elle lui porte, et un sentiment de colère, une rage sourde qui gronde en elle.
▬ Sa mère est hospitalisée depuis plusieurs semaines, elle a profité de son absence dans sa vie pour partir à la recherche de son père qu'elle n'a pas revu depuis environ vingt années.
▬ Lorsqu'elle est arrivée à Polaris, elle s'est sentie obligée de pratiquement tout changer chez elle. Elle a commencé par ses cheveux qu'elle avait châtains et qui ont pris une teinte prune / violine, sa mère détesterait, et c'est bien pour ça qu'elle a choisi une couleur pareille.
▬ Elle se cherche au niveau vestimentaire ... parfois, c'est probablement une infâme catastrophe, mais elle refuse de continuer de porter les pantalons droits, les jupes trop longues et les hauts à col haut que sa mère trouvaient si ... chics.
▬ Elle vient d'une petite ville un peu laide, de ce fait, à Polaris, tout la fascine.
▬ Adore la danse, depuis toute petite, c'est la seule chose qu'elle a apprise, d'elle-même, en cachette, toute seule. Une partie de son petit jardin secret.
▬ Déterminée à savoir si son père ne veut véritablement plus la voir. Si c'est le cas, elle repartira, tout simplement mais en attendant, elle s'acharne, elle veut le retrouver d'une manière ou d'une autre. Et tous les moyens seront bons pour y parvenir. Tous.
▬ Ne sais pas prendre la parole en public, a du mal à s'affirmer mais travaille énormément là-dessus.
Naïve. Jeune. Et naïve. Voilà ce que tu étais. Si les souvenirs de celui que ta mère n'a plus jamais appelé « ton père » ont finit par s'envoler, les uns, après les autres, celui-ci, en revanche, est resté. C'est la vision que tu gardes d'Andromède Valentine. Cette dernière image de l'homme, qui te tournes le dos et s'éloigne dans le couloir du palais de justice. Tu as compris la séparation. Tu as saisis le « maman n'aime plus papa, c'est comme ça » qui pourtant, a été si dur à accepter. Mais ton père qui s'en va, sans t'embrasser, et ta mère qui tires sur ton bras pour t'emmener dans l'autre direction, tu ne l'as surement jamais compris, accepté.
▬ Il revient quand, papa ?
▬ Jamais. Dépêche toi, Alyth.
Abrupte. Dépourvue de tact. La colère et les ressentiments l'emportent sur la douceur qu'elle devrait déployer, pour toi. Elle n'a aucune patience, quand il s'agit de son mari. De son ex-mari, maintenant. Pourtant, Alyth, tu n'as probablement jamais vu, jamais compris. Tu n'avais qu'une dizaine d'années, plus, ou moins, tu n'étais surement pas en âge de comprendre, de voir les signes et les défauts de ce couple qui assurément, ne fonctionnait plus normalement.
Mais tu sais, Alyth, ce jour-là, maman n'avait pas menti.
Papa n'était jamais revenu...
Perdue dans ses nuits oubliées.
Une naissance comme une autre au sein d'un couple marié. Tu ne peux pas dire que tes parents t'aimaient, qu'ils étaient heureux, que ta famille était enviable … Tu ne te souviens pas d'une vie de famille, c'est flou, même le visage de ton père semble avoir déserté tes maigres souvenirs d'enfance.
L'évènement marquant de ta vie, disons le, c'est le divorce. A croire que finalement, ils ne s'aimaient pas tant que ça. En grandissant, tu as questionné maman, à ce sujet, elle n'a jamais su te donner une réponse si ce n'est : « Oh, tu sais … ton père. » Rien de plus. Rien de moins. Le simple fait d'énoncer le fait que tu aies un père semblait pénible pour elle, lui arrachait une étrange grimace. Elle a tout fait pour que tu l'effaces, pour le gommer, elle a réussi.
D a n s u n d é c o r i n a n i m é . . .
L'une de ses premières décisions aura été de t'emmener loin. Très loin. C'est Fort-Cendres qu'elle a choisi, une petite ville qui ne possède à tes yeux aucun charme mais dont tu as pourtant dû te contenter pratiquement toute ta vie. Tes souvenirs te disent que tu n'y étais pas si mal, aujourd'hui, c'est bête hein, mais tu as pourtant du mal à y croire.
Maman n'a jamais été violente, ni méchante, pourtant, elle a été ferme et directe sur ce qu'elle attendait de toi. Hors de question de ramener une mauvaise note, avec le recul, tu sais qu'elle jouait avec tes émotions. « Maman sera si triste. » ou bien « Maman serait si déçue … » Encore une réussite de sa part : tu n'as jamais ou presque ramené une mauvaise note, tu avais peur de la rendre triste, de la faire pleurer. C'est arrivé, une fois, tu as pleuré à sa suite durant des heures.
D i t e s - m o i c o m m e n t f a i r e s e m b l a n t . . .
Les études, la réussite, les bons résultats, tout ça c'est devenu une source d'anxiété. L'adolescence à été une phase difficile, comme n'importe quel ado, dirait certains mais dans ton cas, c'est devenue la période la plus infernale de ton existence. Tu t'es mise à être sujette au stress, tu t'en rendais malade, tu as remis, à cette époque, toute ta vie en question. Les déceptions que tu apportais à ta mère, ton père qui jamais n'avait pris le temps de donner ou de prendre des nouvelles. Au bout du compte, la conviction que tu étais une déception pour les tiens a pris le dessus. A 14 ans à peine, tu étais déjà en dépression.
La pente à été difficile à remonter, tu ne pouvais pas réellement compter sur ta mère, à vrai dire, elle a toujours largement minimiser ton mal-être et, tu ne sais pas, peut-être as-tu fini par te rallier à son avis, comme toujours. En tout cas, tu as lutté pour faire bonne figure et avec le temps, les apparences sont devenues la réalité. Tu t'es retrouvée inscrite à l'Université, tu as pris des cours à distance, et puis, tu t'es lancée dans l'immobilier. En peu de temps, tu as été prise dans une agence immobilière de la ville et … l'ennui à commencé, pour de vrai.
J ' m e p e r d s d a n s l a m a c h i n e d u t e m p s . . .
Tu n'as jamais réellement fait ta vie. Les quelques petits-amis que tu as eu ont déplu à ta mère. Elle a refusé les tatouages, les colorations, elle aura même versé quelques larmes le jour où tu as décidé de te couper les cheveux, te faisant évidemment faire marche arrière. On peut le dire, ta mère t'as probablement pourri la vie, elle t'as tenue en otage, et ça a duré plus de 15 ans.
La maladie est arrivée sans s'annoncer. Un jour, maman à fait un malaise qui l'a conduite à la clinique. Les examens ont décelé un Cancer du Col de l'Utérus, assez avancé pour inquiéter. L'opération est arrivée, mais sa santé à continué de se dégrader, elle qui était toujours à la maison n'est bientôt plus rentrée du tout, enfermée à l'hôpital pour prévenir les rechutes et les malaises à répétition. Toi, tu as goûter à la vie d'une jeune femme de ton âge, seule, célibataire, et tu as finalement céder à tes envies et tes idées.
C'est à ton père que tu as pensé en premier, en demandant ton acte de naissance, tu as obtenu son prénom : Andromède. A partir de là, tu as fait ta valise, posé un congé de longue durée à l'agence et puis tu as pris la route direction Polaris. Tu te voyais déjà l'avoir face à toi, et lui demander des explications. Finalement ? Tu t'es retrouvée chez les flics. Ton père à disparu, et tu t'es retrouvé nez à nez avec un type qui, visiblement, à pris ta place dans la vie de ton géniteur.
S e n s - t u l e v i d e a u t o u r ?
Imaginer sa vie
Dans un élan d'amour
Nul part ailleurs que dans les histoires auxquelles ta mère ne voulait pas que tu crois.
Croyez-vous au destin ?
Si peu.
Une créature vous guette;
Que faites-vous ?
Tu fuis.
Êtes-vous redevable ?
... Non.
Pnj préféré : Cursa et Sirius.
Emote préféré :
Je l'aime déjà beaucoup trop ?? Elle est trop belle déjà
Trop hâte d'en lire plus !
Re-bievenue chez toi !!
Trop hâte d'en lire plus !
Re-bievenue chez toi !!
Juste déjà le choix des couleurs est incroyable...
Et le caractère...
J'ai trop trop turbo hâte de la découvrir !!
Rebienvenue !!
Et le caractère...
J'ai trop trop turbo hâte de la découvrir !!
Rebienvenue !!
Hé ben, quelle histoire ! En vrai, je savais ce que j'allais trouver là donc c'était pas forcément une surprise sur le fond, mais tous les ressentis d'Alyth me clouent au sol, vraiment. Cette petite, bon sang, elle mérite tellement rien de ce qui lui est arrivé. Ou en tout cas, elle mérite tellement mieux que tout ça. Elle est vraiment super, super attachante, et tellement humaine, tellement réaliste ? Elle ressemble à quelqu'un, tout simplement. Avec des rêves, des envies, un job de merde et surtout beaucoup d'angoisses. J'ai hâte de voir ce que ça donnera avec Fray - puis, par extension avec papounet - je vais suivre ça de très près !
Rebienvenue chez toi !
(Oh et elle est SI jolie...)
www . Se recenser (Obligatoire)
www . Fiche de liens (facultatif)
www . Rp avec un pnj (Lancer un rp avec une étoile)
www . Je veux rp ! (Annuaire des rps libres et autres)
Et surtout, n'oubliez pas de tenir votre profil à jour et de le remplir un maximum !