Qu'allez vous faire ?
- Vos réponses ne doivent pas excéder 200 mots par souci de rythme.
- Veuillez répondre au sujet dans l'ordre de tag.
- Le maître du jeu reviendra vers vous à la fin de chaque tour.
Le coup de feu retentit. Lointain. Pourtant si proche. Et les aboiements t’agressent les oreilles alors que tu ouvres les yeux dans un sursaut. Tu restes là, allongée sur le sol froid pendant quelques secondes. Assez longtemps pour reprendre tes esprits. Où es-tu ? Pourquoi es-tu là ? Quand ton corps l’accepte, tu te redresses, tournes la tête à droite puis à gauche. Tu cherches quelque chose dans la pénombre. N’importe quoi. Une lumière, un symbole, un signe. Quelque chose de familier pour savoir où tu es. Et c’est quand tu te lèves sur tes jambes, titubant au passage, que tu remarques que tu n’es pas seule. Muette, tu les observes de loin. Qui sont-ils ? Sont-ce eux qui t’ont enlevée ? Tu ferais peut-être mieux de déguerpir en vitesse avant qu’ils ne se lèvent à leurs tours. Le tarot a été clair ce matin, ce n’est pas aujourd’hui que tu mourras. Tu ne crois pas. Et puis de toute façon, le quartz rose à ton cou te protège non ? Alors tu cherches, tatonnes, tentes de t’échapper, plongée dans le silence.
...Pas encore
Milan ouvre les yeux pour ne rencontrer que le noir absolu.
Est-ce un rêve? Un autre cauchemar?
La dureté du sol, l'humidité, l'odeur de renfermé. C'est bien réel. Et il n'est pas seul. Il arrive à discerner deux silhouette dans l'obscurité, dont une qui est déjà debout. Une femme, qu'il devine à sa silhouette, qui s'éloigne à tâtons. Dans l'espace d'une fraction de seconde, il se lève pour la rejoindre, l'attrape par l'avant-bras.
Mais elle est une inconnue.
Ploc. Ploc. Ploc.
Le bruit semble te bercer, alors que tu émerges. Inconfortable, et pourtant, tu ne bouges pas, jusqu'au coup de feu, du moins. Ouvrir tes paupières ne change rien, cependant, le néant reste néant, les ténèbres sont partout, tu regardes à gauche, puis à droite. Tu as froid. L'odeur qui règne ici est désagréable, autant que celle d'une vieille cave trop humide.
Et puis le mouvement.
C'est ce qui te fait bouger, te reprendre, c'est ce qui te sors de ta torpeur, te force à littéralement sauter sur tes jambes, désormais en alerte. La voix qui résonne est familière, quand tu t'approches, tu sens le lien entre vous.
Choix 1 : S'inviter les uns les autres à rester calme.
Choix 2 : Chercher la source du coup de feu.
Choix 3 : Opter pour la direction opposée.
Choix x : Quitter le groupe.
- Vos réponses ne doivent pas excéder 200 mots par souci de rythme.
- Veuillez répondre au sujet dans l'ordre de tag.
- Le maître du jeu reviendra vers vous à la fin de chaque tour.
- Vous devrez voter pour décider l'action suivante de votre groupe. Le choix majoritaire sera celui pris en compte par le mj. En cas d'égalité, le choix sera fait au hasard.
- Si l'un de vous choisit de voter pour l'option "quitter le groupe", il sera éjecté du groupe et en formera un nouveau. Cela n'a pas d'incidence sur le vote en cours.
Qu’est-ce qu’il te veut ce connard ? Pourquoi il te touche ? Pourquoi il t’attrape ? Tu tires sur ton bras, repousse cet inconnu. Ses parents ne lui ont jamais appris les bonnes manières ? On ne touche pas quelqu’un sans sa permission comme ça. Et son ton… Oh tu n’aimes pas ça. « Lâche-moi. » Tu balances tes mots avec froideur. Dans l’obscurité, tu as du mal à discerner son visage. Tu ne cherches pas vraiment à savoir de qui il s’agit de toute façon. Tout comme tu n’as aucune envie de décliner ton identité.
Puis un autre homme vous rejoint et tu es encore plus sur la défensive. Tendue, alerte, sourcils froncés, tu te méfies. Ils semblent se connaître, ce qui ne te rassure pas vraiment. Au contraire. Tes épaules se haussent à sa question. Sans doute n’est-elle pas pour toi mais ça ne t’empêche pas de répondre. « J’sais pas. J’me préparais pour une soirée d’Halloween perso et j’me suis réveillée ici. » Tu dois avoir l’air sacrément conne d’ailleurs avec ton maquillage de Pennywise à moitié terminé. Peu original mais est-ce étonnant ?
Soudain un coup de feu. Un second. Était-il aussi lointain que le précédent ? Pas certaine. Bordel mais comment t’es-tu retrouvée dans ce trou à rat avec ces hommes ? Est-ce qu’ils font du trafic d’êtres humains ? Putain. Putain Qu’est-ce que tu dois faire ? « Il faut qu’on s’casse… » Souffles-tu presque dans un murmure.
Choix 3 : Opter pour la direction opposée.
Milan plie les genoux instinctivement au coup de feu, passant même son bras vers l'arrière comme pour prendre son arme. L'habitude. Mais il est à nu, complètement à nu.
Il s'approche de Leith et pose une main sur son épaule, lui parlant à voix basse.
Des questions. Aucune compréhension. Il fait si noir, la présence de Milan est rassurante, mais probablement insuffisante. Tu n'es pas dupe. Pas idiot, non plus. Il se passe quelque chose et c'est là-dessus que tu te concentres, tandis que la voix de la femme qui vous accompagne résonne. Ce n'est pas une des vôtres, tu n'as pas à t'en soucier, voilà ce que tu te dis, alors que des coups de feu résonnent encore une fois, te font sursauter.
Un simple mouvement de tête indique à Milan que tu ne sais rien, suivi d'un soupir. Ton cœur est douloureux, ton estomac est comprimé, tes pensées se tournent vers elle, et tu es pris d'un sentiment de panique infini, ainsi que d'un doute. Tu songes à courir, à prendre une direction au hasard et les laisser là, mais tu ne peux abandonner Milan, il pourrait lui arriver n'importe quoi …
((choix 3))
Choix 1 : S'inquiéter de la sécurité des galeries.
Choix 2 : Utiliser la lumière du téléphone de Leith pour essayer de repérer un autre couloir.
Choix 3 : Continuer en silence.
Choix x : Quitter le groupe.
- Vos réponses ne doivent pas excéder 200 mots par souci de rythme.
- Veuillez répondre au sujet dans l'ordre de tag.
- Le maître du jeu reviendra vers vous à la fin de chaque tour.
- Vous devrez voter pour décider l'action suivante de votre groupe. Le choix majoritaire sera celui pris en compte par le mj. En cas d'égalité, le choix sera fait au hasard.
- Si l'un de vous choisit de voter pour l'option "quitter le groupe", il sera éjecté du groupe et en formera un nouveau. Cela n'a pas d'incidence sur le vote en cours.
Tu tâtonnes tes poches, à la recherche d’une source de lumière. Tu en sors un petit briquet. Et ce n’est pas avec ça que tu vas pouvoir voir grand chose. Ton doigt ripe sur la petite molette et la pierre allume un feu. Peu de temps, juste assez pour discerner ce qu’il y a autour de toi. Juste assez pour voir le visage des deux hommes. Qu’eux puissent voir le tien. Mais bien vite, ça brûle ton pouce et tu pousses un grognement mécontent. « Z’avez pas un bâton, un truc dur ? J’sais pas ? J’peux faire une torche mais il me faut un support. » Tu traines les pieds, cherchant à buter contre quelque chose qui pourrait te venir en aide. Parce qu’il est bien beau l’autre avec son téléphone, mais pour le peu qu’il n’ai pas beaucoup de batterie, vous allez vite vous retrouver dans la mouise.
Tu les suis, ces hommes, sans vraiment savoir pourquoi. Peut-être que tu as peur d’être seule dans le noir. Peut-être que tu n’es pas aussi forte que tu veux bien le laisser paraître. Le fracas d’un grondement sourd retentit et te coupe dans ta course. Par là, vous courrez à votre perte. « Ça… s’écroule ? » Demandes-tu avec un soupçon de panique dans la voix.
Choix 1 : S'inquiéter de la sécurité des galeries.
Milan soupire et continue d'avancer. À la question de la jeune femme, il passe rapidement la lumière sur le sol pour voir si ce qu'elle demande pourrait se trouver en chemin, mais ne voit rien.
Les galeries grondent, menaçantes. Il pense à Cyrus, il pense à Cursa. Pourvu qu'ils aillent bien... mais son instinct semble lui hurler que ça ne va pas bien. La lumière frôle les parois de pierre, à la recherche d'une autre ouverture, un autre chemin.
Ça continue. Tu n'as plus qu'elle en tête maintenant, tu te sens oppressé, comme si tu manquais d'air tu as l'impression d'agoniser de l'intérieur. Ca te dévore. Ça te rend fou. Et ce qui te rend encore plus fou, c'est de les entendre, eux, discuter, envisager, débattre. Dans d'autres circonstances, évidemment que tu comprendrais, même que tu participerais mais, tu n'y arrives pas. Pire, ça t'agace, et tu peines à supporter leurs questions, leurs discussions inutiles.
Et ça gronde. Et tu soupires. Toi aussi tu grondes, tu grognerais presque, si tu étais en mesure de le faire. Ça monte, ça monte, comme une cocotte minute, la pression s'accumule et toi, tu la retiens du moins que tu le peux, même si ça brûle.
((choix 2))
Choix 1 : Essayer de retirer les rochers à la main.
Choix 2 : (Leith) Utiliser ton pouvoir pour dégager les rochers.
Choix 3 : (Milan) Hurler.
Choix x : Quitter le groupe.
- Vos réponses ne doivent pas excéder 200 mots par souci de rythme.
- Veuillez répondre au sujet dans l'ordre de tag.
- Le maître du jeu reviendra vers vous à la fin de chaque tour.
- Vous devrez voter pour décider l'action suivante de votre groupe. Le choix majoritaire sera celui pris en compte par le mj. En cas d'égalité, le choix sera fait au hasard.
- Si l'un de vous choisit de voter pour l'option "quitter le groupe", il sera éjecté du groupe et en formera un nouveau. Cela n'a pas d'incidence sur le vote en cours.
Tu avances, les suis, contrariée. Ce n’est pas le moment de faire une scène Ofelia mais ce n’est pourtant pas l’envie qui te manque. Si la situation n’était pas aussi catastrophique, sans doute aurais-tu gueulé, frappé. C’est comme ça que tu communiques. C’est surtout la seule chose dans laquelle tu es bonne, la bagarre, les problèmes. Et puis, ils ont de la lumière. Pas toi. Pour ton propre bien, tu dois rester avec eux.
Tremblement. Éboulement. Peur. Tu te recroquevilles comme tu peux, protèges ton visage de la poussière et des éventuels projectiles. Tu te frottes les yeux, tentes d’y voir plus clair. Tu n’es pas blessée. Tu ne crois pas en tout cas. Un gémissement attire ton attention à peine plus loin. Un amas de rochers. Et puis en dessous sa jambe. Tu n’es pas sûre, tu ne distingues pas bien. Tu te précipites pour voir. « Merde… merdemerdemerdemerde… » Comment en êtes-vous arrivé là ? Pourquoi surtout ? Les masques tombent. La situation te terrifie. Tu n’as que vingt ans. Tu es trop jeune pour vivre ce que tu vis. Tes mains tremblantes viennent tenter de dégager certains rochers. Ceux qui ne sont pas trop lourds. Ceux que tu peux porter. « Ça va aller… ça va aller… On va te sortir de là. On va… on va… » Tu veux juste rentrer à la maison.
// choix 1 //
Ça craque, ça tremble, ça s'effondre. Putain qui est-ce qui nous a fourrés dans un endroit pareil ? Impossible de savoir quel côté du tunnel s'affaisse, le bruit raisonne, la poussière aveugle. Le téléphone de Leith lui glisse des mains, une force le cloue au sol et
l̶̝̖̬̪̈̆̒a̷̞͆͒̈͂ ̸̗̥͔̇ṕ̴͚̜̲̀̿͠u̸̝̖̼͒t̴̢̘͂̊̀̈́ā̴͈̓i̷̫̺͎̯͗n̵͚̓̍ ̷͇͖̀̚͝d̵̺͝e̶̛͈̺͋͝ ̸̨̛̖̾̍̇d̵͍̄̅͐͜o̸͖͈̎́͑u̴͉̖͇͂l̴͙̱̒̔̎̕e̵̙̕u̵̧̬̼͑̔r̴͚̂̏͒̃
Reprendre le contrôle.
Putain de merde.
T'as même pas été foutu de te dégager assez vite pour te sauver, c'est pathétique.
Il se relève sur ses coudes et tente d'observer l'ampleur des dégâts, mais il fait sombre, trop sombre et honnêtement il voit plutôt flou. C'est à peine s'il entend l'autre jeune femme qui panique juste à côté de lui, qui tente de l'aider. Il tente à son tour de dégager les rochers pour libérer sa jambe droite, poussant avec les seules forces qu'il arrive à rassembler.
Non mais c'est ça, vas y, Leith, enferme toi dans ton humeur de chacal là, c'est vrai que c'est le moment de tout envoyer chier. Comme si vous n'aviez pas assez de problèmes comme ça, franchement. A ta décharge, c'est compliqué pour toi, pour rappel, les émotions, tout ça, c'est vraiment pas ta tasse de thé, ça te prends aux tripes. La peur. L'angoisse. La panique. Tu aimerais juste pouvoir la retrouver, l'avoir dans ton champ de vision. T'assurer qu'elle va bien. Bien sûr, qu'elle va bien, n'est-ce pas ?
Quelques pas, à peine, tu es pressé, il faut avancer … tu ignores les grondements, à tort, sûrement, parce que soudainement, ça craque, ça s'effondre, tu fais volte-face et là, c'est l'horreur.
Tu viens attraper les pierres une à une, tu donnes tout ce que tu as de force pour les dégager, le plus rapidement possible, ça coupe, ça écorche. Peu importe. Tu t'acharnes.
((choix 1))
Choix 1 : (Ofelia) Tu peux changer la donne.
Choix 2 : (Leith) Faire un garrot avec ce que tu as.
Choix 3 : (Milan) H̴͚̟̆̕u̸̖͎̯̫̿̄̍r̴̮̓̑l̶̡̛̛̳͖͇̽̑ę̴̞̞̪̒͑̉̓̇r̴̤̈̀̎͝.
Choix x : Quitter le groupe.
- Vos réponses ne doivent pas excéder 200 mots par souci de rythme.
- Veuillez répondre au sujet dans l'ordre de tag.
- Le maître du jeu reviendra vers vous à la fin de chaque tour.
- Vous devrez voter pour décider l'action suivante de votre groupe. Le choix majoritaire sera celui pris en compte par le mj. En cas d'égalité, le choix sera fait au hasard.
- Si l'un de vous choisit de voter pour l'option "quitter le groupe", il sera éjecté du groupe et en formera un nouveau. Cela n'a pas d'incidence sur le vote en cours.
Depuis combien de temps tu es là ? Depuis combien temps tu dégages ces rochers ? Quelques secondes ? Plusieurs minutes ? Tu perds la notion du temps. La notion de l’instant. Tu perds espoir aussi. Pas que tu en aies beaucoup de base. Mais là.. Là, il n'en reste rien. Rien que des miettes. Des miettes de toi. Tu es habituée au sang, à la violence, à l’injustice. C’est trop. Tu ne supportes plus. Tu ne veux pas. Tu ne peux pas. Tes mains s’écorchent tu crois, contre les cailloux pointus et aiguisés. Ça saigne, saigne, saigne. Du sang partout. Un peu du tien. Beaucoup du sien. Ton portable qui vibre. Et toi, si focus, si inquiète, si apeurée, tu ne le remarques pas.
Ce lieu est-il ton purgatoire ? Est-ce qu’on t’a amenée ici pour laver tes péchés ? Tu es une mauvaise personne. Tu l’as toujours été. Tu le sais. Mais si tu l’aides, si tu l’aides tout devrait rentrer dans l’ordre non ? Egoïste qui ne pense qu’à sa propre salvation. Vraiment ? Tu n’es qu’une gamine. Une gamine effrayée dans un monde trop grand pour elle et qu’elle ne comprend pas. Tu mérites peut-être ce qu’il t’arrive ou ce qu’il t’arrivera. En le sauvant, tu auras au moins réussi une chose de bien dans ta vie n’est-ce pas ? … N’est-ce pas ? Tes doigts fins viennent chercher le contact de la pierre froide à ton cou. Maman est là. Toujours. Toujours. Elle te manque Maman. Maman que tu n’as jamais appelé ainsi. Maman à qui tu n’as jamais dit “je t’aime”. Tu es perdue. Adelheide aide moi. Adelheide donne moi ta force. Maman vient me chercher, j’ai peur, j’ai froid.
Sa jambe libérée, tu te laisses tomber à genoux près de lui, épuisée. Tes mains s’illuminent. Une lumière chaude, douce. Et de tes plaies, plus rien. Tremblante, incertaine, tu veux faire la même chose pour lui. Est-ce seulement une bonne idée ? Tu ne sais pas. Tu ne sais plus. Tu n’as pas envie de réfléchir à tout ça, d’y penser. Alors tu joins tes mains au dessus de sa blessure que tu n’oses pas regarder. Tu sais que c’est moche. Vraiment moche. De tes yeux coulent des torrents de larmes sans que tu n’émettes aucun bruit. Tu pleures en silence. C’est la peur, c’est le stress, l’angoisse de l’après. C’est un trop plein d’émotions. Pourquoi toi ? Pourquoi pourquoi pourquoi… Maman pardon.
// choix 1 //
Ça va aller, il n'est pas seul.
Leith est là, ça va aller.
Cursa... pourquoi on est là, Cursa ? Savais-tu que ça allait arriver ?
Chaque mouvement, chaque pierre retirée provoque un spasme douloureux. Ça le transperce. Économisant ses forces, il se laisse retomber sur le dos, redoutant le moment où la dernière pierre sera retirée.
Tu l'as trouvé, mais il n'était plus là.
La jambe libérée le ramène à la réalité, le hurlement se réverbère dans les couloirs autour d'eux. Son pantalon se gorge de sang. Sans voir dans quel état est sa jambe, il peut aisément le deviner, ce n'est pas la première fois qu'il voit ce type de blessure. Mais la subir ici, maintenant... c'est pas bon. Vraiment pas bon.
Il faut faire quelque chose,
vite,
A̸i̷d̴e̴z̵-̵m̵o̵i̷
Merde. Merde. Merde.
Ca tourne en boucle dans ta tête alors que tu t'acharnes, encore et encore, à retirer les cailloux, les pierres, les rochers qui entravent la jambe de Milan. C'est l'adrénaline qui t'aide, qui te pousse à aller aussi vite, à garder cette cadence, probablement un peu hors du commun jusqu'à ce que toutes les roches disparaissent enfin. Seulement, quand la jambe de l'homme réapparaît, c'est loin d'être un soulagement, c'est même une seconde dose de panique qui vient te prendre à la gorge. Le sang. Partout. Et le hurlement qui s'échappe de la gorge de Milan.
Cette fille, tu ignores ce qu'elle fait, la vérité, c'est que sous le coup de la panique, tu songes un instant à la pousser. Et puis, non. Qu'elle fasse. Peu importe ce qu'elle fait, d'ailleurs. Tu retires ta chemise, toi, tes dents viennent t'aider à y créer un trou dans lequel tu tires pour en extraire une bande de tissus et puis, tu viens de caler d'un côté de Milan pour venir placer le garrot, un peu plus haut que la blessure, sur la cuisse. Tu serres le nœud, de toutes tes forces, probablement que tu ajoutes encore une dose de douleur mais c'est pour le mieux, c'est ce que tu te dis …
((choix 2))