Chronologie
Un café avec Minuit, au stressant premier jour d'école de Sunny ici
26.062006
Visite à l'aquarium avec Sunny ici
07.102021
Graham retrouve Isak au salon de tatouages ici
16.102021
Rencontre d'Orion, introduction au concpet des Étoiles ici
17.102021
Graham est lié au Cercle 6
21.102021
Souper avec Benjamin et Fubuki, une semaine après la liaison de Graham au Cercle 6 ici
30.102021
trivia du swag
1996
C’est quand il la regarde qu’il se sent le plus paisible.
Il est tard, il est bien trop tard pour être encore réveillé mais, incapable de s’endormir, Graham regarde Fubuki, allongée à côté de lui dans le lit qu’ils partagent, dans le petit appartement, le tout petit appartement qu’ils peuvent tout juste se permettre à deux.
C’est quand il la regarde que, tout à coup, le monde va mieux.
Quand il regarde son visage endormi, quand il écoute sa respiration régulière, quand il l’aperçoit toute entière, le corps sous les draps, découpé par la lumière de la lune qui s’infiltrait dans la chambre par une interstice entre les rideaux, c’est à ce moment là qu’il se sent vraiment calme, vraiment bien.
Qu’est-ce qu’elle est belle.
Il voit à peine son visage, dans la pénombre de la pièce, mais il le sait, il le sait, c’est la plus belle femme du monde. Graham n’a d’yeux que pour elle, depuis leur première rencontre, il y a trois ans.
Trois ans déjà.
Assis dans le lit, les bras autour des genoux, en silence, Graham regarde dormir la femme de sa vie, un sourire idiot sur le visage.
Il ne savait pas qu’on pouvait aimer autant quelqu’un.
Il n’avait aucune idée qu’il était réellement possible que la moindre de ses pensées, le moindre de ses battements de cœur ne tournent qu’autour d’une seule personne, elle, elle, elle qui l’avait choisi lui, quand lui l’avait choisie, elle.
Ils s’étaient croisés, ils s’étaient trouvés, ils s’étaient choisis et s’étaient construits, à deux.
On parlait beaucoup d’amour, autour de lui, depuis toujours, et Graham y croyait, à l’amour, il y croyait dur comme fer, depuis toujours, Graham avait toujours été un grand sensible, comme on disait, un petit coeur mou qui ne demandait qu’à aimer, qu’à partager son bonheur, mais il ne savait pas que l’amour pouvait être aussi fort, aussi brutal, aussi enveloppant.
Il était tombé amoureux de Fubuki Ota comme on chute ; c’était rapide, c’était imprévu, c’était d’une grande force, presque une grande douleur tant c’était intense. Il était tombé amoureux et depuis il ne pensait qu’à elle, tous les jours, toutes les heures, toutes les secondes. La métaphore de la chute s’arrête là parce que, contrairement à une chute, Graham n’avait aucune intention de bouger.
Jamais de sa vie il n’aurait cru aimer quelqu’un aussi fort.
Ses amours passées lui semblaient bien dérisoires, bien ridicules, en comparaison à ce qu’il ressentait pour elle.
Il avait envie de la réveiller pour lui dire à quel point il l’aimait, une fois de plus, il passait son temps à ça, décidément elle finirait par en avoir marre, bien qu’elle lui dise le contraire. Il avait envie de la réveiller et de la couvrir de tout l’amour qu’il avait pour elle, et dieu sait qu’il en avait beaucoup, mais ce ne serait pas correct, il fallait qu’elle dorme, il fallait qu’elle soit en forme, il ne fallait pas qu’il gâche ses études, il se l’était promis, et la réveiller au milieu de la nuit n’était sans doute pas une judicieuse idée.
Graham replongea sous la couette et vint se coller à son dos, entoura son corps endormi de ses bras, le visage dans son cou (son odeur, jamais il ne se lasserait de son odeur).
Graham ferma les yeux, sans quitter son sourire idiot.
Demain, enfin, demain il lui demanderait de l’épouser.
C’est quand il la regarde qu’il se sent le plus paisible.
Il est tard, il est bien trop tard pour être encore réveillé mais, incapable de s’endormir, Graham regarde Fubuki, allongée à côté de lui dans le lit qu’ils partagent, dans le petit appartement, le tout petit appartement qu’ils peuvent tout juste se permettre à deux.
C’est quand il la regarde que, tout à coup, le monde va mieux.
Quand il regarde son visage endormi, quand il écoute sa respiration régulière, quand il l’aperçoit toute entière, le corps sous les draps, découpé par la lumière de la lune qui s’infiltrait dans la chambre par une interstice entre les rideaux, c’est à ce moment là qu’il se sent vraiment calme, vraiment bien.
Qu’est-ce qu’elle est belle.
Il voit à peine son visage, dans la pénombre de la pièce, mais il le sait, il le sait, c’est la plus belle femme du monde. Graham n’a d’yeux que pour elle, depuis leur première rencontre, il y a trois ans.
Trois ans déjà.
Assis dans le lit, les bras autour des genoux, en silence, Graham regarde dormir la femme de sa vie, un sourire idiot sur le visage.
Il ne savait pas qu’on pouvait aimer autant quelqu’un.
Il n’avait aucune idée qu’il était réellement possible que la moindre de ses pensées, le moindre de ses battements de cœur ne tournent qu’autour d’une seule personne, elle, elle, elle qui l’avait choisi lui, quand lui l’avait choisie, elle.
Ils s’étaient croisés, ils s’étaient trouvés, ils s’étaient choisis et s’étaient construits, à deux.
On parlait beaucoup d’amour, autour de lui, depuis toujours, et Graham y croyait, à l’amour, il y croyait dur comme fer, depuis toujours, Graham avait toujours été un grand sensible, comme on disait, un petit coeur mou qui ne demandait qu’à aimer, qu’à partager son bonheur, mais il ne savait pas que l’amour pouvait être aussi fort, aussi brutal, aussi enveloppant.
Il était tombé amoureux de Fubuki Ota comme on chute ; c’était rapide, c’était imprévu, c’était d’une grande force, presque une grande douleur tant c’était intense. Il était tombé amoureux et depuis il ne pensait qu’à elle, tous les jours, toutes les heures, toutes les secondes. La métaphore de la chute s’arrête là parce que, contrairement à une chute, Graham n’avait aucune intention de bouger.
Jamais de sa vie il n’aurait cru aimer quelqu’un aussi fort.
Ses amours passées lui semblaient bien dérisoires, bien ridicules, en comparaison à ce qu’il ressentait pour elle.
Il avait envie de la réveiller pour lui dire à quel point il l’aimait, une fois de plus, il passait son temps à ça, décidément elle finirait par en avoir marre, bien qu’elle lui dise le contraire. Il avait envie de la réveiller et de la couvrir de tout l’amour qu’il avait pour elle, et dieu sait qu’il en avait beaucoup, mais ce ne serait pas correct, il fallait qu’elle dorme, il fallait qu’elle soit en forme, il ne fallait pas qu’il gâche ses études, il se l’était promis, et la réveiller au milieu de la nuit n’était sans doute pas une judicieuse idée.
Graham replongea sous la couette et vint se coller à son dos, entoura son corps endormi de ses bras, le visage dans son cou (son odeur, jamais il ne se lasserait de son odeur).
Graham ferma les yeux, sans quitter son sourire idiot.
Demain, enfin, demain il lui demanderait de l’épouser.